Nicolas Tanti-Hardouin ▪ Libre et solidaire 2017

L'auteur aborde les relations parfois inattendues entre les indicateurs de santé publique et les indicateurs économique (croissance, chômage). Il apparaît, de façon paradoxale, qu'-au cours du XX° siècle, il y a eu une corrélation inverse entre ces indicateurs. La santé s'est améliorée en période de crise économique ou de récession et s'est dégradée en période de reprise et de croissance. La seule exception à cette règle est le taux de suicide qui augmente toujours en période de crise économique.
Dans les crises plus récentes (2008, crise grecque, etc.), la politique mise en place a un rôle important qui vient moduler dectte corrélation inverse. Une politique d'austérité dégrade les indicateurs économiques, alors que les politiques de relance sont bénéfiques.
De nos jours, l'apparition de "nouveaux précaires" va peut-être changer un peu la donne. En effet le phénomène de renonciation aux soins est nouveau en Occident et pourrait avoir des conséquences négatives sur une partie de la population. Mais pour l'instant, il n'est pas encore possibe de l'affirrmer.
La science est continuellement mouvante dans son bienfait. Tout remue en elle, tout change, tout fait peau neuve. Tout nie tout, tout détruit tout, tout crée tout, tout remplace tout. Ce qu'on acceptait hier est remis à la meule aujourd'hui. La colossale machine science ne se repose jamais ; elle n'est jamais satisfaite.
― Victor Hugo