La vulgarisation médicale se heurte à un premier écueil d’ordre émotionnel. Nul n’est indemne de symptômes, chacun a expérimenté une souffrance, soit directement, soit chez un proche. Aucun lecteur n’est cliniquement vierge, la vulgarisation médicale ne s’écrit jamais sur une page blanche. Il est plus aisé de vulgariser l’astronomie ou l’électronique, car nul ne se sent intimement concerné par elles.