C'est celle du contact direct entre le patient et son médecin.
Celle où l'information éclairée circule dans les deux sens.
Celle où la réalité des symptômes vécus a autant de pertinence que les résultats biomédicaux.
Celle où le choix de soin est toujours reconsidéré à l'aune de l'histoire individuelle.
Tour de France moléculaire - Excellent, cher Luc ! [...]
Tour de France moléculaire - Luc, Bravo , tu es le Armstrong de la logique et un des fers de Lance de [...]
Projet d’honnêteté médicale - Il faut absolument diffuser cette chronique dans les facultés de médecine et [...]
Projet d’honnêteté médicale - J'adore ton côté "cash" et réaliste. Amicalement, [...]
Projet d’honnêteté médicale - Assez d'accord. Bravo [...]
Le libéralisme moral encourage la rivalité et le mimétisme dans les domaines sociaux : droit de mourir, de procréer, d'adopter, avec pour principe d'être toujours dans l'escalade relationnelle pour être le plus libéral, de ne pas être débordé par plus "branché" que soi, par plus sensible à la victime exposée. Contrarier la "victime" (qui veut mourir, avoir un enfant, changer de sexe, etc.) est signe de régression, la soutenir est signe de progrès. Au fond, satisfaire la victime n'est pas le plus important : l'objet ou le sujet sont généralement instrumentalisés. Ce qui est important, c'est de s'être indigné, d'avoir agi et de pouvoir s'en gratifier devant les autres, fut-ce au prix de la vie de ceux-ci. L'idéal affiché compte moins que l'affichage masquant le sacrifice, indicible mais pourtant bien réel, de la personne décédée, de l'enfant conçu, adopté ou acheté.
― Marc Grassin et Frédéric Pochard