lucperino.com

Dossier de presse

Pour une médecine évolutionniste.
Une nouvelle vision de la santé

Voilà un livre qui devrait plaire à des médecins généralistes, tant la réflexion clinique est remise à l’honneur ! La théorie darwinienne de l’évolution qui sous-tend l’ouvrage, et qui intègre toute la complexité de l’individu (du code génétique au contexte multifactoriel) plaide pour une pratique globale de la médecine, et non pour une vision étroitement biomédicale.

Ce livre est une sacrée remise en question pour les médecins et pour notre modèle occidental de développement…. mais elle est indispensable

Luc Perino

Luc Perino Médecin, écrivain, essayiste

Biographie 

Bibliographie 

Charte et engagements.

La phrase biomédicale aléatoire

Il apparaît que définir la physiologie comme la science des lois ou des constantes de la vie normale ne serait pas rigoureusement exact, pour deux raisons. D'abord parce que le concept de normal n'est pas un concept d'existence, susceptible en soi de mesure objective. Ensuite, parce que le pathologique doit être compris comme une espèce du normal, l'anormal n'étant pas ce qui n'est pas normal, mais ce qui est un autre normal. Cela ne veut pas dire que la physiologie n'est pas une science. Elle l'est authentiquement par sa recherche de constantes et d'invariants, par ses procédés métriques, par sa démarche analytique générale. Mais s'il est aisé de définir par sa méthode comment la physiologie est une science, il est moins aisé de définir par son objet de quoi elle est la science. La dirons-nous science des conditions de la santé ? Ce serait déjà, à notre avis, préférable à science des fonctions normales de la vie, puisque nous avons cru devoir distinguer l'état normal et la santé. Mais une difficulté subsiste. Quand on pense à l'objet d'une science, on pense à un objet stable, identique à soi. La matière et le mouvement, régis par l'inertie, donnent à cet égard toute garantie. Mais la vie ? N'est-elle pas évolution, variation de formes, invention de comportements ? Sa structure n'est-elle pas historique autant qu'histologique ? La physiologie pencherait alors vers l'histoire qui n'est pas, quoi qu'on fasse, science de la nature. Il est vrai qu'on peut n'être pas moins frappé du caractère de stabilité de la vie. Tout dépend en somme, pour définir la physiologie, de l'idée qu'on se fait de la santé.
― Georges Canguilhem

La phrase biomédicale aléatoire

J'affirme que dans toute science naturelle particulière, il ne se trouve de science au sens propre, qu'autant qu'il y a de mathématique.
― Emmanuel Kant

Haut de page