dernière mise à jour le 31/01/2023
Le cerveau humain est un organe précieux et complexe qui passe de 350 à 400 g chez le nourrisson à 1,3-1,4 kg chez l'adulte ; il comprend env. 78 % d'eau, 12 % de lipides, 8 % de protéines et 1 % de glucides. Des progrès significatifs dans les sciences comportementales et analytiques ont accéléré la compréhension des réponses multiformes du cerveau aux stimuli, qu'il s'agisse des produits de dégradation microbienne des aliments ingérés, des influences de l'environnement ou de la prédisposition génétique.
L’étude des algues et de leur large éventail d'applications, est en pleine effervescence au moment où l’on cherche la diversification alimentaire. De nombreuses études ont souligné les avantages naturels pour la santé et la nutrition des macroalgues alimentaires.
Cet article passe en revue les recherches mettant en évidence les impacts potentiels de la consommation d'une variété d'algues sur la santé du cerveau humain et inclut des théories en relation avec les avantages apportés aux premiers Homo sapiens. L'accent est mis sur leur apport dans l'axe intestin/microbe/cerveau, l'importance des acides gras polyinsaturés et les impacts des activités anti-oxydantes dans la neuroprotection. Ces éléments sont susceptibles de prévenir partiellement les troubles cognitifs humains, tels que la démence, la maladie d'Alzheimer, la dépression, les maladies bipolaires et les divers aspects négatifs de la neurodégénérescence progressive.
Certains bénéfices psychologiques associés semblent aussi se dégager au cours des études, tels que la réduction des symptômes dépressifs et de possibles améliorations de la fonction sexuelle. Tout cela reste à confirmer par de nouvelles études.
Cornish, M.L., Critchley, A.T. & Mouritsen, O.G
Consumption of seaweeds and the human brain
J Appl Phycol 29, 2377–2398 (2017)
DOI : 10.1007/s10811-016-1049-3
Depuis quelques années, le problème de l'antibiorésistance, les progrès de la génomique, la redécouverte du microbiote et la prise en charge de maladies au long cours, nécessitent l'introduction d'une pensée évolutionniste dans la réflexion clinique.
Le premier diplôme universitaire intitulé "Biologie de l'évolution et médecine" a été mis en place à la faculté de Lyon en 2016.
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