dernière mise à jour le 22/02/2025
Cet article explore l’impact de la qualité de l’eau sur la mortalité en exploitant une expérience naturelle : l’augmentation de la consommation de thé dans l’Angleterre du XVIIIe siècle.
Cela a entraîné une augmentation involontaire de la consommation d’eau bouillie, réduisant ainsi les taux de mortalité.
La méthodologie utilise deux stratégies d’identification : lier les zones où la qualité initiale de l’eau est inférieure à des baisses plus importantes des taux de mortalité après la généralisation de la consommation de thé et après des volumes plus importants d’importations de thé.
Les résultats sont robustes en ce qui concerne l’inclusion de contrôles pour le revenu et l’accès au commerce. L’hypothèse est encore renforcée par des preuves suggestives de décès par cause et de mortalité infantile.
Francisca M. Antman
For Want of a Cup: The Rise of Tea in England and the Impact of Water Quality on Mortality
The Review of Economics and Statistics 2022
DOI : 10.1162/rest_a_01158
Depuis quelques années, le problème de l'antibiorésistance, les progrès de la génomique, la redécouverte du microbiote et la prise en charge de maladies au long cours, nécessitent l'introduction d'une pensée évolutionniste dans la réflexion clinique.
Le premier diplôme universitaire intitulé "Biologie de l'évolution et médecine" a été mis en place à la faculté de Lyon en 2016.
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