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Stéroïdes et sentiment de dégoût en cours de grossesse

dernière mise à jour le 12/04/2025

Le sentiment de dégoût protège les individus contre les agents pathogènes, et il a été constaté qu’il est élevé pendant la grossesse. Les mécanismes physiologiques discutés en relation avec ces changements comprennent les marqueurs immunitaires et les niveaux de progestérone. Cette étude vise à évaluer l’association entre les stéroïdes et la sensibilité au dégoût pendant la grossesse.

À l’aide d’un modèle longitudinal prospectif, nous avons analysé les concentrations sériques de stéroïdes dans le sang et mesuré la sensibilité au dégoût à l’aide de questionnaires textuels dans un échantillon de 179 femmes enceintes au cours de leurs premier et troisième trimestres. Nous avons trouvé des corrélations positives entre la sensibilité au dégoût et les niveaux de stéroïdes C19 (y compris la testostérone) et ses précurseurs dans le Δ5 (androstènediol, DHEA et leurs sulfates) et le Δ4 voie (androstènedione). De plus, des corrélations positives ont été observées avec les métabolites stéroïdiens en C19 réduits en 5α/β au cours des deux trimestres. Au cours du premier trimestre, la sensibilité au dégoût était positivement associée à la 17-hydroxyprégnanolone et à certains œstrogènes. Au cours du troisième trimestre, des associations positives ont été observées avec le cortisol et le Δ5 immunoprotecteur C19 7α/β-hydroxy-stéroïdes.

Nos résultats montrent que la sensibilité au dégoût est positivement corrélée avec les stéroïdes immunomodulateurs et, au troisième trimestre, avec les stéroïdes qui peuvent être liés à des symptômes potentiels liés à l’anxiété maternelle. Cette étude met en évidence la relation complexe entre les changements hormonaux et le sentiment de dégoût pendant la grossesse.

Médecine évolutionniste (ou darwinienne)

Depuis quelques années, le problème de l'antibiorésistance, les progrès de la génomique, la redécouverte du microbiote et la prise en charge de maladies au long cours, nécessitent l'introduction d'une pensée évolutionniste dans la réflexion clinique

Le premier diplôme universitaire intitulé "Biologie de l'évolution et médecine" a été mis en place à la faculté de Lyon en 2016.

Médecine darwinienne ou évolutionniste

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