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Schizophrénie

dernière mise à jour le 18/09/2018

I/ Les mots et les faits

  • Psychose : ancien terme générique qui désignait l’ensemble des maladies psychiatriques où existaient des troubles de la personnalité, des comportements et de la perception de la réalité. Elles étaient opposées au grand ensemble des névroses, plus bénignes et sans trouble de la personnalité. Ces deux termes ont tendance à être abandonnés aujourd’hui.
  • Psychotique : personne atteinte de psychose. (À ne pas confondre avec psychopathe qui est une personne au comportement social nuisible et dangereux)
  • Schizophrénie : c’est la plus grave des maladies psychiatriques. Elle perturbe gravement la personnalité du patient en modifiant les pensées, les émotions, les sentiments et les comportements. On la considère de plus en plus aujourd’hui comme la seule véritable psychose.
  • Schizophrène : personne souffrant de schizophrénie
  • Délire : perception d’une réalité qui n’existe pas. Il se manifeste par des hallucinations, des comportements désorganisés ou des discours incohérents.
  • Démence précoce : Ce terme était utilisé au moyen-âge pour désigner la schizophrénie. Il a été totalement abandonné. Une démence n’est ni un délire, ni une schizophrénie.
  • Démence : Diminution ou perte des facultés intellectuelles. La démence la plus connue est la démence sénile ou maladie d’Alzheimer.
  • Neuroleptiques : classe de médicaments très puissants qui calment les délires, l’agitation, les hallucinations et les souffrances qui les accompagnent.
  • Antipsychotiques : ce terme est souvent utilisé aujourd’hui pour parler des neuroleptiques. Il est inadapté, car les neuroleptiques ne sont qu’un traitement symptomatique de certains des symptômes de la schizophrénie, ils ne sont pas un traitement de cette psychose.

II/ Combattre les idées reçues

  • Dans les anciennes classifications médicales les psychoses regroupaient diverses maladies telles que l’autisme, la schizophrénie, la mélancolie (aujourd’hui dépression unipolaire), la psychose maniaco-dépressive, et même certaines démences.
  • Aujourd’hui, le terme de psychose est désuet. Il est pratiquement synonyme de schizophrénie.
  • Les graves dépressions unipolaires et les maladies bipolaires restent parfois considérées comme des psychoses. En réalité, ce sont seulement certaines phases de ces maladies qui ont des aspects psychotiques, conduisant à des difficultés diagnostiques avec la schizophrénie.
  • Le terme de « psychose affective » est parfois utilisé pour désigner les troubles bipolaires. Ce terme devrait être évité d’autant plus que la classification de la maladie bipolaire en psychose reste débattue.
  • La dépression n’est pas une maladie. Un grave épisode dépressif peut être le symptôme d’une autre maladie telle que la maladie bipolaire ou la schizophrénie.
  • Les neuroleptiques sont un traitement symptomatique des délires. Ils ont été le plus grand progrès thérapeutique de la psychiatrie, mais ils ne suffisent hélas pour traiter la schizophrénie. Ils ne sont pas des antipsychotiques.
  • Des « camisoles de force » étaient utilisées auparavant lors des graves délires aigus. Les neuroleptiques ont permis de supprimer cette pratique barbare. Certains les ont nommés ‘camisoles chimiques’, mais ce terme moqueur doit être banni.
  • Les schizophrènes ne sont pas déments, ils peuvent au contraire avoir d’excellentes facultés intellectuelles. Et les personnes démentes n’ont pas de délire. On ne doit pas confondre ces deux mots (souvent confondus autrefois).
  • La schizophrénie a toujours existé. Elle est bien décrite dans les livres médicaux de l’antiquité. Elle existe à un taux stable d’environ 1% dans tous les pays. Elle n’est pas en augmentation.
  • La schizophrénie revêt plusieurs formes très différentes et le diagnostic est parfois difficile.
  • Il n’est pas utile de faire trop précocement le diagnostic de schizophrénie, il est préférable d’attendre la certitude diagnostique pour commencer un traitement neuroleptique. Par contre les psychothérapies et les thérapies non médicamenteuses peuvent être commencées avant la certitude diagnostique.
  • Certains parlent de « phase prodromique » pour désigner un ensemble de symptômes qui précèdent parfois le diagnostic définitif. Il faut refuser cette distinction, car elle conduit à des diagnostics abusifs et à des prescriptions dangereuses.
  • De nouvelles catégories pathologiques intitulées « psychose atténuée », « sujet à risque de schizophrénie » ou encore « pré-schizophrénie » figurent dans certains manuels de psychiatrie. Il faut également les rejeter  car elles conduisent aux mêmes abus.
  • Pour affirmer le diagnostic, il faut que les symptômes considérés majeurs durent au moins 6 mois.
  • Le traitement de la schizophrénie n’est pas exclusivement médicamenteux, même si les neuroleptiques sont indispensables au début et lors des épisodes aigus de la maladie.
  • Les médias et le langage courant utilisent le mot schizophrène pour parler de situations contradictoires ou de personnalité dissociée. C’est une grossière erreur. Être dans la lune, dire blanc le matin et noir le soir, avoir deux personnalités distinctes, avoir perdu totalement la mémoire de certains évènements, avoir un syndrome de stress post-traumatique, etc. sont des exemples de « trouble dissociatif ». Mais ils ne sont pas des symptômes de la schizophrénie. Cette erreur fréquente ne facilite pas la compréhension de la maladie dans le grand public.
  • La domination de la psychanalyse dans la pratique psychiatrique au cours des années 1940 à 1970 (et encore plus tard en France) a empêché la connaissance de cette maladie. Les psychanalystes pointaient l’éducation parentale, particulièrement la mère. (Certains ont poussé la cruauté jusqu’à parler de « mère schizophrénogène »). Cette double peine pour les parents conduisait à des retards de consultation. Et souvent, les psychanalystes ignoraient toute la démarche diagnostique. Cet « impérialisme » psychanalytique a clairement retardé la recherche et la connaissance de cette maladie.
  • La question de la guérison est une très mauvaise question
    • La schizophrénie est une maladie chronique, comportant des phases aigues.
    • Dire que la maladie guérit ou dire qu’elle ne guérit jamais sont deux façons de tricher avec les patients et leur famille.
    • La schizophrénie évolue au cours de la vie, souvent en s’améliorant.
    • Les symptômes peuvent s’espacer.
    • La vie peut parfois reprendre un cours acceptable avec ou sans traitement médicamenteux.
    • Le soutien psycho-social doit être permanent.
    • Lorsqu’elle se stabilise ou s’améliore, il persiste toujours des symptômes résiduels.
    • Voici le tableau général de l’évolution des schizophrénies
      • 30% évoluent favorablement, même sans traitement
      • 50% ont une rémission durable avec un traitement
      • 20% ne répondent à aucun traitement

III/ Les idées forces

    • La schizophrénie comprend trois types de symptômes
      • Les symptômes « positifs »
      • Les symptômes « négatifs »
      • Les symptômes cognitifs
      • L’importance relative de ces trois catégories de symptômes détermine une grande variété de types de schizophrénie.

 

    • Les symptômes positifs :
      • Il faut obligatoirement un symptôme positif pour pouvoir affirmer le diagnostic.
      • Ces symptômes sont les suivants
        • Idées délirantes
        • Hallucinations (auditives, visuelles, somatiques, etc.)
        • Discours désorganisé (parfois incompréhensible)
        • Comportement incohérent
      • Ils ne sont pas tous présents chez le même patient
      • Ils sont une source de grande souffrance pour les patients
      • Ils sont généralement bien traités par les neuroleptiques
      • Ils sont parfois très impressionnants et peuvent conduire à des suicides ou à des actes violents.
      • Les symptômes positifs les plus fréquents et les plus évocateurs du diagnostic sont :
        • Les hallucinations auditives : des voix parlent au patient et lui donnent des ordres ou des avis sur lui.
        • L’impression d’être espionné ou manipulé
        • L’impression que quelqu’un décrypte ses pensées
        • L’impression que l’on est victime d’un complot

 

    • Les symptômes négatifs
      • Ils sont nombreux et variés
      • Il y en a toujours un ou deux chez le même patient
      • Ils sont plus difficiles à déceler et à analyser
      • Ils sont une source de souffrance pour les patients et aussi pour leurs proches.
      • Ils sont un frein à la réinsertion sociale
      • La sévérité des symptômes négatifs est indépendante de celle des symptômes positifs
      • Ils ne suffisent pas pour affirmer le diagnostic.
      • On en trouve chez des personnes non malades
      • Ils comprennent entre autres :
        • Aboulie ou avolition : perte de la volonté et absence de décision
        • Anhédonie : perte des sensations de plaisir, impossibilité de ressentir des émotions positives.
        • Athymormie : perte des émotions, des désirs et des envies
        • Apragmatisme : impossibilité de coordonner et de terminer une action, alors que le processus de cette action est mentalement possible. (Différence avec les déments qui ne peuvent même pas concevoir mentalement l’action)
        • Paresse excessive et réduction des activités
        • Perte de l’affectivité
        • L’anxiété sociale provoque un cercle vicieux qui aggrave les relations sociales.
      • Les neuroleptiques sont tous inefficaces sur tous les symptômes négatifs, ils peuvent même en aggraver certains. Cependant, l’amélioration des symptômes positifs par les neuroleptiques peut améliorer indirectement l’insertion sociale.
      • Les symptômes négatifs réagissent bien aux diverses thérapies psychiques
      • Une échelle permet d’évaluer les symptômes négatifs : CAINS (Clinical Assessment Interview for Negative Symptoms)
      • La catatonie est la forme la plus grave des symptômes négatifs pouvant conduire à une immobilité complète du patient

 

  • Les symptômes cognitifs
    • Ils sont encore plus variés et plus nombreux
    • Ils sont souvent plus difficiles à déceler
    • Ils ne sont jamais présents tous ensemble
    • Ils sont toujours présents en partie, mais aucun ne permet d’affirmer le diagnostic
    • Ils sont souvent présents avant les premiers signes évidents de la maladie, mais ils ne doivent pas donner lieu au diagnostic abusif de « phase prodromique »
    •  Certains pensent que les symptômes cognitifs sont présents depuis l’enfance. Cela est fort possible, mais ne doit pas donner lieu au diagnostic abusif de « sujet à risque de schizophrénie »
    • Ces symptômes peuvent être :
      • Difficultés de concentration
      • Difficultés de mémorisation
      • Désorganisation de la pensée
      • QI abaissé (plus fréquent dans la schizophrénie que dans les troubles psychotiques bipolaires). Mais curieusement, une excellente réussite scolaire est aussi plus fréquente.
      • Une corrélation est souvent été établie entre tendance psychotique et performances mathématiques. (Attention, corrélation ne veut pas dire causalité)
      • Un déclin cognitif entre 13 et 18 ans est un facteur de risque mais il ne doit jamais être considéré comme un signe précurseur
  • La schizophrénie n’est pas une démence. Certes, elle peut augmenter le risque de démence sénile. Mais les neuroleptiques augmentent aussi le risque de démence. Il est donc difficile de trancher.
  • Il y a actuellement une tendance à classer la schizophrénie comme une maladie cognitive plutôt que comme une psychose. Cela relève de la discussion d’expert et a peu d’intérêt pratique.
  • Des recherches cliniques de plus en plus fines permettent de déceler des symptômes cognitifs tels que de petites habitudes de langage
    • Utilisation moins fréquente du « je » et du « moi »
    • Moins de mots relatifs au corps et à la nourriture
    • Plus de mots relatifs à l’être humain, à la spiritualité et aux religions
    • Les mots de la causalité (car, parce que, pourquoi) diminuent avec le temps
  • Les schizophrènes présentent quelques variations statistiques et symptômes mineurs
    • 12% de gauchers au lieu de 10%
    • Troubles de l’olfaction gênant l’identification par l’odorat (pouvant avoir des conséquences sur les activités sociales). Ces troubles peuvent être un signe précurseur chez les malades à très haut risque
    • Les bruits de l’environnement, même insignifiants, peuvent être pénibles, (comme chez les autistes).

Considérations pratiques

  • Il faut que les symptômes retenus comme majeurs durent au moins 6 mois avant d’affirmer le diagnostic
  • Le plus important, en pratique, est le rapport entre symptômes positifs et négatifs
  • Selon la présence et l’intensité des symptômes on peut déterminer différents sous-groupes de schizophrénie (paranoïde, désorganisé, agité, catatonique, etc.).
  • Différences entre filles et garçons
    • Les premiers symptômes apparaissent en moyenne entre 15 et 25 ans chez les garçons et 5 à 10 ans plus tard chez les filles.
    • La maladie touche les deux sexes à égalité, mais elle est plus invalidante chez les garçons.
    • En raison de l’apparition plus tardive de la maladie chez elles, les filles ont un succès matrimonial et reproducteur plus important que celui des garçons.  
    • Le diagnostic est un peu plus difficile chez les filles.
  • Environ 40% des patients font une tentative de suicide et 10% réussissent.
  • Le pronostic est plus mauvais lorsque les symptômes négatifs sont dominants ou progressent rapidement.
  • La schizophrénie est classée parmi les dix maladies les plus invalidantes pour l’humanité.
  • L’espérance de vie est en moyenne de 10 ans plus faible en raison de divers facteurs directs (suicide) et indirects (obésité, usage de drogues, sédentarité, etc.)
  • Le risque de violence est multiplié par trois en cas de délire de persécution, de sentiment d’être espionné ou victime d’un complot.
  • Les erreurs diagnostiques sont dues au fait que certains symptômes typiques de la schizophrénie relèvent d’une autre maladie telle que :
    • Trouble nommé schizo-affectif dans certains épisodes de maladie bipolaire grave
    • Episode délirant unique (de nombreuses personnes n’ont qu’un délire dans leur vie)
    • Hallucination unique (idem, on peut avoir une ou deux hallucinations sans gravité)
    • Trouble psychotique bref ou unique
    • Symptôme psychotique lié à l’absorption d’une drogue

IV/ Espace d’éducation et de progrès

  • Nul ne peut prétendre connaître cette maladie dont on continue à ignorer les causes et la physiologie.
  • Nul ne comprend pourquoi elle reste aussi fréquente et aussi constante tout au long de l’Histoire et dans toutes les civilisations,
  • Les recherches se poursuivent pour tenter de discerner des facteurs de risque et d’éventuelles causes plus directes.
  • Les causes et les facteurs de risque sont multiples, ils sont à la fois génétiques et environnementaux.
  • Aucune cause ni aucun facteur de risque ne semble dominant, bien que certaines soient plus fréquents.
  • Les facteurs génétiques sont évidents, mais nombreux et complexes :
    • Lorsqu’un jumeau monozygote est atteint, l’autre jumeau a 40% de risque d’être atteint.
    • Le risque est de 60% si les deux parents sont atteints
    • Le risque est de 6% si un parent du premier degré est atteint et de 4% pour un parent du deuxième degré
    • Il semble exister une prédisposition génétique commune avec la démence fronto-temporale
    • On a identifié plus de 130 variations génétiques indépendantes sur des gènes impliqués dans la transmission de l'information entre les neurones et dans des fonctions essentielles à la mémoire et l'apprentissage.
    • Certains gènes de prédisposition liés à des récepteurs et protéines du système nerveux ont été clairement identifiés : NRG1 pour la neuréguline, DAOA pour la D-sérine (tous deux intervenant avec les récepteur NMDA), PRODH pour la proline), DTNBP1 pour la dysbindine, PDE4B pour la phosphodiesterase, ANK3 pour l’ankyrine), C4A qui agit sur le complément, et le fameux gène DISC1 (encore bien mystérieux).
    • Beaucoup de gènes de susceptibilité sont communs à plusieurs troubles psychiatriques notamment le TDAH (syndrome d’hyperactivité), les TOC (troubles obsessionnels compulsifs)
    • Certains gènes de contrôle de l’inflammation
    • Il faut ajouter les processus épigénétique par méthylation de gènes sous diverses pressions environnementales
    • Il existe une explication par le phénomène d’ « empreinte génétique maternelle ». (Certains gènes maternels gêneraient l’expression du gène paternel correspondant dans la paire). Il faut noter que dans le cas de l’autisme, il y aurait inversement une empreinte génétique paternelle. (Tout cela reste encore très théorique)
    • Plus récemment on a découvert que 2 à 3 % des schizophrénies correspondent à des mutations génétiques uniques. Le syndrome de Di Georges dû à la délétion 22q11.2 est le plus connu. Mais aussi les délétions 15q13.3 et 1q21.1
  • Les facteurs environnementaux sont encore plus évidents, ils concernent tout particulièrement le développement cérébral du fœtus en cours de grossesse :
    • Incompatibilité rhésus
    • Grippe, Herpès simplex virus type 2, pyélonéphrite en cours de grossesse
    • Toutes les infections prénatales agissent par le biais des cytokines proinflammatoires qui agissent sur le développement cérébral prénatal et néonatal.
    • La toxoplasmose in utero
    • Le tabagisme maternel
    • Décès d’un proche pendant le premier trimestre de grossesse
    • Famines et carences alimentaires en cours grossesse
    • Faible poids de naissance et complications obstétricales
    • Hypoxie fœtale en interaction avec les gènes de prédisposition
    • Faible taux prénatal et néonatal de vitamine D
  • La consommation de drogues fait partie des facteurs environnementaux bien identifiés :
    • L’usage régulier de cannabis avant 18 ans double le risque
    • Si la consommation a débuté avant 15 ans, le risque est quadruplé
    • Il se peut que l’appétence innée pour le cannabis soit un corollaire de la prédisposition à la schizophrénie (problème insoluble)
    • L’âge moyen d’entrée dans la schizophrénie est fortement corrélé à la consommation de drogues :
      • 23,34 ans chez les sujets ne consommant aucune drogue
      • 22,51 ans chez les consommateurs exclusifs de cannabis
      • 20,84 ans chez les sujets consommant à la fois du cannabis et des amphétamines
      • 19,56 ans en cas d’association simultanée de cocaïne et de cannabis ou des trois substances à la fois (cocaïne + cannabis + amphétamines).
    • La substance grise se dégrade deux fois plus vite chez les patients qui fument du cannabis
    • Il existe un cercle vicieux, puisque le cannabis est à la fois un facteur d’aggravation et une automédication des premiers symptômes.
  • Un facteur bien identifié est l’âge élevé du père au moment de la conception. Le risque de schizophrénie est doublé si le père a plus de 55 ans.
  • La toxoplasmose sous formes de kystes cérébraux est reconnue comme un facteur de risque. Le processus évoqué est celui de la manipulation parasitaire
  • Autres facteurs de risque environnementaux :
    • La vie en milieu urbain, et d’autant plus que la population est dense
    • Sujets issus de l’immigration
    • Les maladies auto-immunes majorent le risque de 30%. Le lien est faible, mais  les gènes du système HLA jouent un rôle important dans la fonction neuronale et la plasticité synaptique.
    • Les violences sexuelles dans l’enfance doublent le risque
  • Il y a un effet cumulatif des facteurs de risque non génétiques
  • Pourquoi une maladie aussi grave et aussi fréquente que la schizophrénie, et qui diminue le succès reproducteur, n’a-t-elle pas été éliminée par la sélection naturelle ? Plusieurs arguments théoriques sont régulièrement avancés :
    • La théorie de l’esprit. Les gènes qui incitent les patients à des suspicions de complot, et d’espionnage pourraient avoir des avantages dans l’interprétation des intentions et pensées d’autrui chez les proches parents sains porteurs de ces gènes.
    • Les proches, porteurs de ces mêmes gènes de prédisposition, auraient des avantages socioculturels (créativité, imagination), ainsi qu’une plus forte dissymétrie des hémisphères bénéfique par ailleurs.
    • Il est certain que les personnalités schyzotypiques ont une grande créativité et un bon succès reproducteur.
    • Certains avancent même l’hypothèse d’un avantage reproducteur pour les sœurs des garçons atteints.

Les traitements de la schizophrénie

  • Les neuroleptiques
    • Le premier (chlorpromazine) a été découvert en 1952
    • Ils sont l’un des plus importants progrès thérapeutiques de tous les temps
    • Ils ont permis de rendre la liberté aux patients enfermés dans des asiles d’aliénés
    • Ils ont soulagé les grandes souffrances des délires et des hallucinations
    • Hélas, ils ne sont actifs que sur les symptômes positifs
    • Ils doivent être pris pendant de longues périodes surtout au début de la maladie
    • Ils ont des effets secondaires gênants dont les plus fréquents sont :
      • Prise de poids parfois très importante. D’autant plus ennuyeux qu’un excès de poids aggrave les troubles cognitifs
      • Dyskinésies (mouvements anormaux)
      • Somnolence. D’autant plus ennuyeuse qu’elle gêne la réinsertion sociale.
      • Constipation
      • Sécheresse de la bouche
      • Ostéoporose
    • Les nouveaux neuroleptiques ne sont pas plus efficaces que les anciens, ils ont autant d’effets secondaires (voire plus) et ne sont pas plus actifs sur les symptômes négatifs.
    • Les études et messages falsifiés sur les nouveaux neuroleptiques ont donné lieu aux plus grands procès contre l’industrie pharmaceutique avec des milliards de dollars d’amende.
    • Les tentatives d’extension de prescription à des adolescents présentant des symptômes de schizophrénie sans confirmation diagnostique ont été les plus gros scandales de l’histoire de la pharmacie.
    • Il ne faut surtout pas prescrire de neuroleptiques tant que le diagnostic n’est pas certain et définitif.
    • Il est illicite de les nommer antipsychotiques.
  • Les différentes psychothérapies
    • Les psychothérapies sont indispensables et ne doivent jamais être interrompues
    • Leur premier intérêt est d’apprendre au patient à bien connaître sa maladie
    • Elles sont nombreuses (ergothérapie, familiales, travail de groupe, loisirs, etc.)
    • La réinsertion par le travail est très importante
    • Les interventions psycho-sociales sont très utiles et encore trop peu utilisées (moins de 30%)
    • La psychanalyse est toujours inefficace et souvent dangereuse
  • Les thérapies comportementales 
    • Egalement diverses, elles aident aussi à bien connaître la maladie
    • Elles sont efficaces pour atténuer les émotions et le stress
    • Elles permettent d’atténuer le risque suicidaire
    • L’exercice physique est également bénéfique pour les schizophrènes
  • La réhabilitation (ou remédiation) cognitive 
    • Elle traite les symptômes de désorganisation
    • Elle s’adapte aux troubles cognitifs identifiés (attention, mémorisation, exécution, etc.)
    • Il est possible, voire préférable, de débuter les thérapies cognitives avant la certitude diagnostique
  • La stimulation magnétique transcrânienne
    • Elle est encore expérimentale
    • Elle est utilisée pour les personnes résistant à tout traitement
    • Elle diminue les hallucinations
    • Elle améliore les symptômes négatifs
  • Les électrochocs
    • Pour les formes de la maladie sévères ou résistantes
    • Pour les formes catatoniques, les désorganisations et les graves troubles de l’humeur
  • Autres procédés thérapeutiques
    • Des avatars sont utilisés pour personnaliser les voix des hallucinations
    • Le nitroprussiate de sodium en IV montre des résultats dans les épisodes aigus
    • La minocycline a été utilisée pour diminuer l’inflammation de la microglie
    • Le benzoate de sodium semble augmenter l’activité des récepteurs NDMA
    • Les folates et la vitamine B12 semblent utiles contre les symptômes négatifs
  • Toutes les méthodes non pharmacologiques s’avèrent de plus en plus efficaces pour les symptômes négatifs et les symptômes cognitifs

La physiopathologie de la schizophrénie

    • Les processus neurologiques et cérébraux qui sous-tendent la schizophrénie sont encore inconnus.
    • Cependant, les progrès de l’imagerie fonctionnelle ont permis de constater plusieurs anomalies du cerveau caractéristiques de cette maladie :
      • Le volume cérébral
        • Il est plus faible dans les régions médio-temporales et frontales
        • Le volume cérébral diminue au cours de la maladie. Mais il faut savoir que les neuroleptiques diminuent aussi le volume cérébral
        • Les ventricules cérébraux sont plus larges.
        • Les ventricules latéraux, parfois plus petits en début de maladie, s’élargissent au cours du temps
      • L’hippocampe
        • Diminution globale du volume de l’hippocampe.
        • Diminution plus marquée de l’hippocampe gauche (mémoire) y compris chez des proches 
        • Diminution de son activité dans l’aire CA3 de la corne d’Ammon.
        • Réduction sélective de la transmission glutaminergique dans le gyrus dentelé
      • La substance grise 
        • Diminution de l’épaisseur du cortex, particulièrement frontal et temporal.
        • Anomalies du neuropile (tissu interstitiel de la substance grise)
        • Variations anormales et suractivité de la dopamine au sein du striatum (aire associative sous corticale)
        • Hypoperfusion frontale
        • Anomalies de la gyration (sillons cérébraux)
        • Altérations du métabolisme du GABA et de l'acide glutamique au sein du cortex préfrontal
      • La substance blanche
        • Moins bonne connectivité
        • Câblage superflu et neurotransmission plus étendue pour une efficacité moindre.
        • Modifications du corps calleux avec également de moins bonnes connexions
        • Perte de myéline
        • Moins de plasticité neuronale et synaptique
        • Anomalies et dysfonctionnement des nœuds de Ranvier (interfaces entre myéline et les axones)
      • La physiologie cérébrale
        • Mauvais fonctionnement au niveau des dendrites, des axones, des cellules gliales et de la matrice extracellulaire (concept de synapse ‘tétrapartite’)
        • Un dysfonctionnement du thalamus semble perturber ce sommeil paradoxal
        • Diminution des connexions entre l’aire du langage et l’aire de l’audition.
        • Hypofonctionnement des récepteurs NMDA [N-méthyl-D-aspartate).
        • Augmentation des ondes gamma à l’électroencéphalogramme
        • Les micro-vaisseaux de la rétine ont un calibre plus large.
        • Les connexions fonctionnelles entre le cortex frontal dorsolatéral et les structures temporo-limbiques sont moins bonnes. Obligeant des stratégies d'adaptation telles que l'apprentissage par cœur et la répétition.
        • Défaillance du circuit préfrontal gênant le lien entre émotion et décision, pouvant expliquer l’anhédonie.

V/ Radio trottoir des erreurs quotidiennes

  • Mon psychanalyste dit que ma fille n’a pas une schizophrénie. Il faut demander l’avis d’un psychiatre non psychanalyste.
  • Mon fils ne veut plus prendre le traitement, car il dit que ça le fatigue et que ça ne sert à rien. Les neuroleptiques sont indispensables surtout pendant les premières années de la maladie. Le problème est que les patients les « oublient » ou les refusent. Il faut alors utiliser des formes à prescription hebdomadaire.
  • Mon fils de 16 ans présente de nombreux symptômes inquiétants et on lui refuse les médicaments. Beaucoup d’adolescents ont des symptômes qui peuvent faire penser à la schizophrénie. Il ne faut pas se précipiter pour faire le diagnostic. On peut proposer des psychothérapies, mais il faut avoir la certitude du diagnostic avant de prescrire des neuroleptiques.
  • Mon fils ne bouge plus, il ne veut rien faire, aucun traitement ne marche. Dans les formes catatoniques, les neuroleptiques sont inefficaces. Il faut essayer toutes les méthodes non médicamenteuses.
  • Ma fille schizophrène a deux enfants, j’ai peur qu’ils deviennent schizophrènes. Ils ont effectivement plus de risques, mais ils ont aussi 94% de chances de ne pas l’être. Il faudra simplement être un peu plus attentif aux consommations de drogues et aux symptômes de l’adolescence.
  • Pourquoi a-t-il cette maladie, alors qu’il était si brillant à l’école ? Certes cette maladie présente des symptômes cognitifs, mais beaucoup de jeunes très intelligents en sont atteints.
  • Mais qu’avons-nous raté dans notre éducation pour qu’il devienne comme ça ? Probablement rien, les facteurs de risque essentiels se situent avant la naissance et dans la période néonatale.
  • Depuis tout petit, il avait des comportements bizarres. Il est probable qu’il existe de petits symptômes avant que la maladie se déclare à l’adolescence, mais il est bien difficile d’affirmer que ce sont des symptômes de la maladie. Tous les enfants ont des comportements parfois bizarres.
  • Je suis certain que c’est parce qu’elle a fumé du cannabis. La consommation de drogues est certainement un facteur de déclenchement plus précoce. Il est possible que les drogues majorent les autres facteurs de risque, mais ce n’est certainement pas le seul facteur.
  • Pourquoi tous les médecins disent des choses si différentes. Parce qu’aucun médecin ne connaît bien cette maladie. Les facteurs de risque sont si nombreux qu’il est difficile d’en cerner un seul.
  • Mais si c’est génétique pourquoi on ne fait pas de dépistage ? Parce qu’il n’y a aucun gène identifié. Il y a plusieurs gènes dits de « prédisposition ». Il y a une héritabilité, mais ce n’est pas une maladie héréditaire au sens génétique du terme.
  • On dit qu’il y en a de plus en plus, j’ai peur pour mes petits-enfants ? Non, il semble que c’est une maladie qui existe à un taux constant de moins de 1% depuis toujours. D’une part, les diagnostics sont mieux faits, d’autre part, il y a des abus diagnostiques.
  • Les nouveaux neuroleptiques sont beaucoup plus chers, ils doivent être meilleurs. Hélas non, il n’y a pas de véritable progrès pharmaceutique depuis 1952. La communication sur les neuroleptiques a été souvent mensongère, voire scandaleuse.
  • Alors, on ne peut rien espérer de plus. Si les thérapies psychiques et cognitives font de grands progrès. La moitié des schizophrènes peuvent mener une vie quasi-normale. N'oublions pas non plus que beaucoup de patients s’améliorent naturellement au cours du temps.
  • Mais pourquoi existe-t-il de telles maladies ? Les psychiatres comme les biologistes sont tous bien en peine pour répondre à cette question.
  • On m’a dit que ma fille était schizophrène et tous les médecins consultés depuis me disent qu’elle n’a absolument rien. Il faut savoir qu’il existe des délires, des épisodes psychotiques, des hallucinations qui ne se produisent qu’une ou deux fois dans la vie.

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