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Equilibre proies/prédateurs et ministère de l’écologie

humeur du 29/08/2018

L’équilibre proie-prédateurs est un grand classique des lois de l’évolution. Plus il y a de proies, plus les prédateurs peuvent proliférer, mais plus les prédateurs prolifèrent plus le nombre de proies diminue. Ces vagues successives finissent par s’atténuer pour atteindre un point d’équilibre qui peut se mesurer avec une grande précision.

Lorsque les ressources alimentaires deviennent insuffisantes, la compétition interne diminue la vitalité et les capacités reproductrices jusqu’à ce que ces ressources, animales ou végétales, se reconstituent et redonnent vigueur aux individus qui ont résisté. Si la ressource disparaît par d’autres causes que la prédation, c’est alors toute l’espèce pour laquelle cette ressource était vitale qui disparaît à son tour.

La vitalité d’une espèce se mesure donc par ses capacités reproductrices, son extension géographique et son adaptation à une grande variété de ressources. Les bactéries, les sangliers et les humains sont des champions toutes catégories, alors que les félins et les pandas ont une bien piètre flexibilité.

Mais, jamais un groupe animal ne se contraint volontairement à épargner ses proies ou à ménager son environnement. Car si les lions du Kenya décidaient d’épargner leurs antilopes, ce sont les lions de Tanzanie qui profiteraient de cette nouvelle manne.

Si par une impensable prouesse culturelle, les sapiens d’Europe réussissaient à s’extraire de ces lois animales, ce sont les sapiens d’Asie ou d’Amérique qui viendraient remplir les cases démographiques vides et les niches vacantes. D’autant qu’un tel miracle culturel contredisant pour la première fois ces lois de l’évolution, ne pourrait vraisemblablement pas se produire dans des sous-groupes au ventre encore à moitié plein.

Voilà pourquoi un ministre de l’écologie est condamné à faire du tricot pendant le temps nécessaire à ce que tous les sapiens soient gavés de ressources au point d’annihiler leurs impératifs biologiques intrinsèques d’extension, de reproduction et d’adaptation...

Selon toute évidence cela devrait prendre du temps...

Sans compter que l’enthousiasme culturel capable de contredire les lois milliardaires de l’évolution impose une force politique de rassemblement dont les prémices ne sont constatables à ce jour en aucun point de la planète. Tout particulièrement parmi les militants écologistes.

Médecine évolutionniste (ou darwinienne)

Depuis quelques années, le problème de l'antibiorésistance, les progrès de la génomique, la redécouverte du microbiote et la prise en charge de maladies au long cours, nécessitent l'introduction d'une pensée évolutionniste dans la réflexion clinique

Le premier diplôme universitaire intitulé "Biologie de l'évolution et médecine" a été mis en place à la faculté de Lyon. Voir ICI

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