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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 15/03/2024 par Laurent Vercoustre

Je suis vraiment perplexe quant à l'absence ou la rareté des effets indésirables des vaccins. Vous dites : " Cela permet d'affirmer que les effets indésirables sont rarissimes (myocardites), "et vous rappelez le nombre extraordinairement élevé de doses distribuées dans le monde.
Ceci dit on trouve dans la littérature des études de bonne qualité qui démontrent au contraire l'existence d'effets secondaires assez fréquent et surtout l'absence d'évaluation de ces vaccins sur le temps long https://www.cholesterol-statine.fr/news/quelques-mauvaises-nouvelles-concernant-le-vaccin-contre-la-covid-19.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 15/03/2024 par Yvan Sobolewski

Bonjour,
Merci pour la clarté de vos analyses.
L’Executif ne pouvait pas permettre qu’il y ait un encombrement massif aux urgences avec tri des patients pour accéder à la réanimation.
Ce qui explique à mon avis les choix de gestion en France.
Cordialement

Futurs bilans du Covid19

Posté le 14/03/2024 par SCHLITTER Simone

C'est la 1è fois que je vois un bilan de la lutte contre le Covid sur Internet. Certes, c'est encore un peu tôt.
Très intéressant. Merci Dr Perino

Futurs bilans du Covid19

Posté le 14/03/2024 par Natalie

Cher confrère,
Je lis régulièrement et avec beaucoup d'intérêt vos "Humeurs" dont j'apprécie particulièrement la diversité et le recul dans un contexte médical où chacun est plongé dans sa spécialité et accepte les recommandations, théoriquement basées sur "l'evidence based medecine" qui faisait loi il y a quelques années, sans jamais s'assurer de leur fondement.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 14/03/2024 par Rémy Honoré

Très justement dit. On attend une analyse sur les conséquences du virus à long terme (COVID long).

Futurs bilans du Covid19

Posté le 14/03/2024 par Patrice Queneau

Cher Luc
tu es toujours d’une grande sagesse !
Vifs compliments et amitié

Réponse à Florent collonge

Posté le 13/03/2024 par Luc Perino

Je pense à peu près comme vous. La désinfection systématique des mains est probablement préférable et certainement utile en pic épidémique et en milieu hospitalier , mais en dehors de ces cas, l'excès peut être nuisible à moyen et long terme. Comme tous les excès !
Cordialement

Futurs bilans du Covid19

Posté le 13/03/2024 par isabelle Gauthier

la France est championne des constats et des projets et mais pas branchée sur les évaluations , hormis pour ce qui n'a aucun intérêt et/ou importance
Eloge de l'inutile

Futurs bilans du Covid19

Posté le 13/03/2024 par COLLONGE Florent

Bonjour, dans une perspective évolutionniste j'ai tendance à poser l'hypothèse que l'usage (quasi-quotidien) en population générale de gels biocides hydroalcoolique qui détruisent 99,9% des bactéries et virus, sélectionnent précisément 0,01% des souches résistantes à ces produits. La théorie Darwinienne indiquerait une efficacité probable - sur un portage manuel - à court terme de ces mesures, pour mieux poser de graves problèmes de résistances à moyen terme (cycles de vie court relativement au cycle humain) ; pourtant cette question ne semble pas intéresser non plus la science biomédicale. Vous êtes assurément plus à même d'une veille efficace sur cette question, qu'en pensez-vous?

Épigénétique des populations

Posté le 07/03/2024 par B.L.

Je ne vous connais pas personnellement
Mais Bravo pour votre investissement
Je suis admiratif
Cordialement

Contorsions neurologiques et psychiatriques

Posté le 04/03/2024 par SCHLITTER Simone

J'ai lu et relu cet article, comme tous les autres, passionnant. D'après ce qu'il me semble, l'épilepsie serait du domaine neurologique, avec toutefois des comportements déviants, dans beaucoup de cas (sinon tous ?), ceux-ci franchement du domaine psy. L'hystérie serait du domaine psychiatrique. Ce qui caractériserait le neurologique serait que son domaine soit biomédical. (?)Par ex.Parkinson serait neurologique et non psychiatrique.. L'on a même détecté son origine dans une zone précise de l'encéphale. De même que l'on parle d'une épilepsie "temporale". Si j'ai bien compris, il en existerait d'autres. Un état migraineux serait neurologique. Pourtant, actuellement maladies dites neurologiques et maladies psychiatriques se soignent par médicaments. C'est déjà un point commun Mais hélas je ne pense pas qu'elles GUERISSENT à l'aide de médicaments.
Serait-il pertinent de penser que dans la mesure où le corps médical a réussi à localiser l'origine de la maladie dans une zone du cerveau, il la considère comme neurologique, et que dans le cas contraire, il la considère comme psychiatrique ?
Ainsi la maladie de Kreutzfeld-Jacob (vache folle) serait neurologique ?
Je sens le Dr Perino sévère avec ces deux spécialités qui s'interpénètrent l'une l'autre. Son humour est ravageur.
Perso, je n'ai cotoyé que des neurologues "bizarres-bizarres". Par contre le livre du psychiatre Servan-Schreiber m'avait très favorablement impressionnée. J'ai connu le cas de psychiatres et de neurologues se contentant de prescrire des médicaments - ces derniers pas anodins du tout. Franchement dangereux, voire mortels, si dose non respectée. Comment peut-on placer entre les mains de personnes au comportement instable ces bombes à retardement ?
Actuellement les neurologues parlent beaucoup de l'apnée du sommeil. J'ai connu beaucoup de gens qui ronflaient (mon père, mon mari, mon grand'père...) Ils sont tous morts après 80 ans.
Ce que je reprocherais aux neurologues, c'est de se complaire dans des stéréotypes. Peut-être aussi le défaut des psychiatre ? Je n'ai pas d'expérience suffisante pour conclure...

Contorsions neurologiques et psychiatriques

Posté le 01/03/2024 par Federmann Georges yoram

Article stimulant qui donne à " panser"

Comité de la fertilité

Posté le 28/02/2024 par dr jacqueline mandelbaum

Excellent ! Je partage cette analyse même si les médecins de la reproduction, confrontés aux conséquences sur la fertilité de comportements sociétaux ou de diverses agressions exogènes, réagissent avec les outils à leur disposition et tentent de trouver des solutions a posteriori. C'est plus simple à leur niveau que de faire bouger la société en amont. Beaucoup ne sont cependant pas dupes !

Haro sur les arbres

Posté le 26/02/2024 par idrolix

A René Mettey.
Il semble que le département le plus boisé est la Corse du sud, suivie des Alpes-Maritimes, Var, Alpes-de-Haute-Provence, Landes, Haute-Corse et Ardèche (source Observatoire des forêts françaises).

Haro sur les arbres

Posté le 20/02/2024 par René Mettey

Cette proposition d'abattage d'arbres m'étonne d'autant plus que cela vient de Haute Marne !!! J'y ai passé mon enfance. C'est le département le plus boisé de France, abritant les derniers chats sauvages et des orchidées !

Haro sur les arbres

Posté le 19/02/2024 par Binh

En matière de Bouc émissaire facile, citons le réchauffement climatique : selon Libération, au printemps 2023, c'est ce réchauffement qui serait responsable de l'augmentation des excisions infligées aux femmes africaines. Disparue la responsabilité des mâles africains et du patriarcat africain. Rhétorique " De Gauche " ? Grâce à cette manipulation des faits, l'Occident se retrouve coupable de cette torture faite aux femmes, puisque le réchauffement climatique lui est imputé. L'arbre Occident est un excellent cache forêt.

Haro sur les arbres

Posté le 19/02/2024 par SCHLITTER Simone

Haro sur les arbres
Ah, Dr Perino !! Je ne trouve, à ce nouvel article, pas d'autre qualificatif que : simplement JOUISSIF. J'ai savouré. Je lirai et relirai

Haro sur les arbres

Posté le 19/02/2024 par Raphael

Peut être faudrait il aussi tuer tous les hommes puisqu’ils sont responsable (et la vraiment!) des centaines des feminicides annuels :)

Haro sur les arbres

Posté le 18/02/2024 par Jean Doubovetzky

Très cher Luc

Honnêtement, je n’ai pas le temps de vérifier, mais il y a quelques années, j’avais été intéressé par un article qui prétendait que des études avaient montré qu’il y avait plus de morts sur les routes après abattage des platanes.
La raison avancée était que les conducteurs, voyant les rangées de troncs, avaient une notion de leur vitesse et la régulaient tandis qu’en l’absence de cette bordure, ils accéléraient plus.
Je n’ai jamais vraiment su si c’était réellement démontré et à quel point.
Mais j’ai gardé l’histoire en tête et je l’ai régulièrement utilisée comme un exemple donné aux étudiants du fait qu’il faut se garder les théories et vérifier en étudiant les faits.
Il peut sembler logique qu’on épargne des vies en coupant les platanes… mais on ne le saura que si on étudie l’effet réel de la coupe.

Amicalement à toi

Haro sur les arbres

Posté le 18/02/2024 par Vincent VOISIN

Rajoutons à cela le plaisir que nous aurons en 2050 à rouler à vélo sur ces nationales bordées de platanes par 40 °à l'ombre !
Bises
Vincent

Haro sur les arbres

Posté le 18/02/2024 par Isabelle

A Wassy comme à Paris, les arbres, les voitures, la lumière, le calme et la beauté sont de dangereux criminels qu'il faut massacrer.

Haro sur les arbres

Posté le 17/02/2024 par Benoît

Excellent !

Haro sur les arbres

Posté le 17/02/2024 par

Protéger les arbres ET les automobilistes ?
Mettre les arbres là où ils pourront accueillir les nids des oiseaux ET ne pas se faire emboutir par une voiture ?
Se souvenir que le meilleur automobiliste du monde reste un humain, donc une créature sujette à la fatigue, à l’erreur de jugement, etc. ?

Quant aux moustiques et aux requins... Se souvenirs de ce qui est arrivé lorsque la Chine à voulu exterminer tous les moineaux pour préserver les récoltes de leur appétit ?

Finalement en arriver à la conclusion qu'il n'y a pas de réponses simples à des problèmes complexes, et que la justice est un non-sens à l'état naturel ?

De panacées en blockbusters

Posté le 11/02/2024 par Simone Schlitter

A propos des blockbuster:
Je surenchéri : depuis le film le docteur Knock (interprète principal notre si regretté et irremplaçable Louis Jouvet) j'ai vu passer pas mal de médicaments "sous les ponts de la Seine" (...où coulait ma peine" selon un célèbre poète. Je n'ai eu conscience, néanmoins de l'extrême dangerosité de certains d'entre eux- et il ne s'agissait même pas d'opiacés - après que mon fils, absorbant 3 jours de suite la quantité recommandée par notre médecin de l'époque d'un certain médicament dont je n'oublierai JAMAIS le nom, sans tambour ni trompette, mais tremblant d'angoisse, alla s'enfermer dans un petit coin, et hop, se suicida, vite fait bien fait.. Je peux détailler, en privé, le faisceau convergent d'arguments qui nous permit, à mon mari et moi, de conclure que précisément ce médicament-là, en était responsable.
Sur la notice, rien ne mentionnait ce type de danger. Quelques années plus tard seulement, la fiche mentionna : "Hallucinations et troubles psychiques dans de rares cas. Mon mari prit ce même médicament quelque temps plus tard, une 1è fois, et fut saisi d'inexplicables crises d'angoisse. Un voisin également. Mon mari, par la suite, reprit ce médicaments, et 10 minutes plus tard fut repris par ces mêmes crises d'angoisse. Je le constatai par moi-même. Ma conclusion : indépendamment des opiacés, d'évidence dangereux dès le plus petit dépassement d'un certain seuil, bien d'autres médicaments le sont également, et un médecin devrait remuer 7 fois sa plume dans sa main n avant que de...etc...
Cinq ans plus tard, je fus enfin capable de mener une vie normale. Mon mari également. L'idée ne nous vint pas d'un procès. Personne n'aurait pu nous rendre notre fils, et, surtout, nous avions besoin de parler d'autre chose,pour tenter d'oublier un peu. Aujourd'hui la cicatrice - après 50 ans de repos - ne s'ouvrira plus , c'est pourquoi je suis capable, présentement, d'en parler - et c'est aussi pourquoi j'aime le Dr Perino, qui ose, avec élégance, dire bien des vérités "pas bonnes à dire" !

De panacées en blockbusters

Posté le 11/02/2024 par Étienne ROBIN

J'aime bien vous lire. Je souhaite pouvoir longtemps continuer à le faire.
C'est pourquoi, vu ce que vous écrivez à propos des panacées propagées par l'industrie des psychotropes (et grâce à nous-mêmes les médecins), je vous suggère de vous placer sous protection policière.

De panacées en blockbusters

Posté le 11/02/2024 par Marie

Luc,
Votre addiction à l'écriture, à la médecine, à la science,au savoir ...à laquelle j' ajoute vos compétences, votre bon-sens, votre besoin de partager, d'informer...toutes vos humeurs nous instruisent, nous insufflent réflexion et nous apportent un regard intéressant dans quelque domaine amorcé.
Molière de la Médecine...
Pantagruel accompli...
Merci.....J'aime vous lire....il fallait que ce blog existe ...grâce à Vous

Comité de la fertilité

Posté le 11/02/2024 par Michel Stadler

Merci pour ces réflexions indestructibles qui remettent les pieds sur terre,

De panacées en blockbusters

Posté le 10/02/2024 par jean-loup.rey@wanadoo.fr

Bravissimo

Persistance du mythe du « bon sauvage »

Posté le 04/02/2024 par Florent Collonge

Bonjour, vous soulevez un thème intéressant, je viens de lire David Wengrow & David Graeber, " Au commencement était... " Qui font une synthèse plutôt exhaustive des travaux en anthropologie et paléontologie modernes. Il en ressort que toutes les configurations d'égalité, de domination, d'abondance, d'effondrement, de guerre, toute xela sous patriarcat ou matriarcat (plus rarement) ont été vécu par nos ancêtres depuis ces 15000 dernières années. Un livre passionnant pour qui souhaite effectivement dépasser les poncifs à propos du" bon sauvage"...

Boire boire

Posté le 04/02/2024 par Simone S

BOIRE BOIRE, commentaire de G SIMON : je trouve ce commentaire très pertinent (je n'ai pas lu - pas trouvé - l'article du Dr Perino - initiant le débat). Mon sentiment : oui, nous sommes amenés à boire - boire - boire. C'est devenu une religion - en tous les cas une obsession ! Les animaux sauvages se baladent-il avec une bouteille en plastique dans un Rucksac !? ) Nous sommes incités à la dépendance à la boisson. Difficile de ne pas penser qu'à l'origine les marchands d'eaux minérales n'y soient pour rien.
Il est reconnu que les personnes âgées n'ont plus assez soif, et que cette absence leur nuit. Cela me paraît parfaitement possible. Moi-même, je me force, et, pour me forcer davantage, je m'incite à une dose de sel supplémentaire, dont je n'éprouve par ailleurs aucun besoin.

Je reste sans voix en face des abus de boisson diverses (je ne parle même pas d"alcool, puisque là n'est pas mon propos) existant sur le marché, auxquelles la population ordinaire est exposée ...et succombe !
Par ailleurs, il est dit à quelque part qu'il convient d'éviter l'eau dans les bouteilles en plastique. Or il n'y a plus d'autres moyens pour la population que de boire, précisément, dans ce genre de bouteilles !

Ce que je fais perso ? Potages, beaucoup de fruits et légumes, café au lait plusieurs fois dans la journée...l'apport d'eau m'est ainsi fourni sans effort, tout cela est automatique, ce n'est pas vraiment calculé, c'est "d'instinct". (Heureusement que celui-là existe encore, et que nous lui prêtons encore un peu l'oreille..).

La population, en général, mange beaucoup plus salé que ses réels besoins. Habitude de vie, et, surtout, habitude des produits pré-fabriqués et trop salés. Je suis même effarée de constater à quel point ! Cela me donne le tournis. Après cela, normal que la quantité de sel réclame à être dissoute dans beaucoup d'eau ! (Ce n'est pas qu'une vue de l'esprit - c'est une question d'équilibre de la concentration des sels dans notre corps.

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Simone S

Mon précédent message, où je suggère l'idée d'utiles briquettes réalisées par les déchiqueteuses de papiers ainsi utilisées à bonnes fins, se doit d'être signé, comme celui-ci : "Simone S ".
Je voudrais ajouter ceci à propos de la fertilité :"le mieux est l'ennemi du bien ", cela s'est avéré très juste, depuis toujours. Les femmes, pouvant reculer l'âge de la grossesse grâce aux contraceptifs, lesquels n'existaient pas "de mon temps", utilisent ce "mieux-être". Et en réalité, c'est loin d'être l'idéal, car :
- Un : les grossesses tardives font courir plus de risques à la femme et à l'enfant
- Deux : La femme est moins jeune, donc moins solide pour élever sa progéniture.
- Trois :Cette avance en âge va forcément être un facteur de limitation du nombre d'enfant. (Par ex., une femme qui aurait eu 3 enfants, facilement, entre 25 et 30 ans, n'en aura plus 3 entre 35 et 40 ans. Peut-être par absence de volonté d'en avoir. Et sûrement par absence de fertilité identique...

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Simone S

Oh, cher Dr Périno, bien sûr que non : l'idée ne vous viendrait point de chercher à nous obliger à vous lire - ce serait nager à contre-courant. Vous parvenez parfaitement à nous inciter à le faire, sans grands efforts, et surtout sans obligation aucune ! Chez vous, la malice à demi-mot se mêle avec jubilation à un solide bon sens.
Eh oui, chères paperasses administratives, en France, vous semblez battre tous les records. Un filon qui n'a d'ailleurs encore pas été exploité suffisamment dans notre beau pays : au moins autant de marques de déchiqueteuses-avaleuses de paperasses que de marques de voitures. On pourrait ensuite faire breveter un système pour mélanger cela à la sciure de bois et fabriquer d'utiles briquettes. Ce qui permettrait de faire disparaître l'inutile sans laisser de traces (ou...presque pas).
Mais on dit bien que "le phénix renaît de ses cendres" !...
Quand à la fertilité, on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre : Etre parents, jeunes et risquer de rater sa carrière en les élevant, jeunes. Fatalement, on les aura moins jeunes, et on en aura moins...

Moins d'enfants ? Retraites de réversion plus assurées - plus non plus de puissantes armées pour défendre la patrie - pâr contre, planète un peu moins encombrée par l'homme, ses déchets et ses abus. Peut-être pas si mal que cela, au final ?

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Thomas de Broucker

Merci pour vos chroniques d'humeurs, elles font beaucoup de bien. Frappées au coin du bon sens elles pourraient bénéficier grandement à nombre de décideurs, notamment institutionnels !
Cordialement

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par mf Le Goaziou

Bravo pour cette humeur qui devrait être publié dans tous le journaux , sur tous les réseaux sociaux et sur toutes les chaines de télévision
Nous marchons sur la tête et cela coute cher en terme d'argent et souffrance
Rappeler le BAABA de la reproduction humaine est pourtant la première recommandation à faire à tous ceux qui s'inquiète de la baisse de fécondité de nos concitoyens.

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Carmen

Bravo et merci.!

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Pierre Lalanne

Entendu hier à la radio, de René Frydman l'idée que plutôt que de déplorer la dénatalité, les pouvoirs publics devraient informer (pour ne pas dire prévenir) clairement les jeunes par un message automatique lors de leur xe anniversaire (22, 23, 24 ans ou plus tard ) des lois de la fertilité et de ce que l'on peut ou ne peut plus selon son âge ! Cette mesure, aussi simple qu'intelligente sera-t-elle l'une des "armes" du "réarmement nataliste" de M. Macron ?

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Patrick Lemoine

Bonjour Luc et encore une fois bravo pour ton dernier accès de (mauvaise) humeur médicale. Tu as tout à fait raison de dénoncer la perte de qualité du sperme avec l’âge !

Une info complémentaire : du dis que le pourcentage de non-soignants est de 40 % dans les hôpitaux publics. Au Vinatier il a depuis longtemps dépassé la barre des 50 % ; autrement dit, en psychiatrie publique, il y a plus de non-soignants que de soignants. Pour mémoire, dans les cliniques psychiatriques, il y a autour de 15 % de non-soignants et… ça marche très bien. Elles font des bénéfices avec un prix de journée qui atteint 1/3 à 1/4 de celui du public…

Amitié

Comité de la fertilité

Posté le 03/02/2024 par Josiane

Je vous adore : humour et merveilleuse logique ! Encore une fois, merci
Bien amicalement

Comité de la fertilité

Posté le 02/02/2024 par François Gueyffier

Excellent ! Ton mordant se fait plus acéré, quelle ironie, bravo !
Amitiés

Comité de la fertilité

Posté le 02/02/2024 par Benigni

Bien vu !
A faire suivre à notre Président
qui remarquons-le n'a pas d'enfant. Ceci expliquant sans doute cela !

Le seul tort des psychiatres

Posté le 23/01/2024 par Pierre LEGRAND

Merci Luc Perino pour votre regard lucide sur l'insuffisance voire l'aspect délétère de la médecine scientifique appliquée aux souffrances psychiques.
J'ai pratiqué toute ma longue carrière de psychiatre en utilisant les références d'un courant philosophique appliqué à la psychiatrie: la phénoménologie.
En peu de mots, il s'agit de cultiver dans la rencontre à visée thérapeutique une présence maximale à l'autre en se débarrassant de tout préjugé culturel et donc de toute catégorisation nosographique qui ne vise qu'à opposer un écran de savoir à la fraicheur d'une vraie rencontre.
A titre d'exemple, je milite pour le concept de psychose unique afin d'éviter la catégorisation entre les curables (les bipolaires) et les incurables ( les schizophrènes).
A ceux qui voudraient s'intéresser à la phénoménologie psychiatrique, un livre que j'ai écrit dont le titre est: Anti-manuel de psychiatrie aux Editions L'Harmattan.
Tous mes encouragements à vous Luc pour rendre à la médecine son âme, celle de spécialiste de l'humain...

Illusoire moléculaire

Posté le 22/01/2024 par Mano Landot

Ta chronique, à laquelle j'adhère totalement m'a fait sourire, et c'est chose rare par les temps qui courent.
Merci..
Amitiés

Illusoire moléculaire

Posté le 22/01/2024 par Luc Letenneur

Bonjour
J’ai l’impression que vous faites fausse route sur les aspects de bien dormir, manger moins et bouger beaucoup. Ce sont des aspects liés à nos comportements. Mais nous avons trouvés des molécules pour dormir, pour maigrir, et j’ose croire qu’il sera possible un jour de mimer l’activité physique grâce à un cocktail de molécules adéquates. Pour l’individu, c’est plus simple de prendre un médicament que de changer son comportement (alimentaire, physique…) même si on ne règle pas le problème, mais on le masque. Il faudrait trouver une molécule qui permette de changer le comportement dans le bon sens. Le laboratoire qui trouvera ce graal fera fortune (mais pas forcément pour notre bien…) !

Illusoire moléculaire

Posté le 21/01/2024 par Françoise Schenk

Cher Monsieur,
votre dernier message auquel je suis abonnée depuis quelques années m'a renvoyée aux années 1990 durant lesquelles, convaincue de ce que la physiologie m'était devenue une manière de penser le vivant après l'épisode de formation en chimie qui m'avait permis de penser que le vivant "cela se fait" lors de rencontres des bonnes molécules au bon endroit et aux bonnes conditions (pardonnez-moi la simplification abusive), raison pour laquelle je fus parmi les premiers physiologistes du comportement à m'intéresser à la mémoire spatiale et à l'orientation.
Ce qui m’amenait à refuser ce commentaire de physiologistes opportunistes disant que cette discipline allait rapidement s’effacer devant la biologie moléculaire. C’était la séduction du plus petit dénominateur commun, comme on m’avait appris en mathématiques sans m’expliquer quoi en tirer. Une molécule, bien sûr, un marqueur pour valider son intervention, pourquoi pas. Un outil mais pas une clé, c’est ce qui m’est apparu en vous lisant.

Je peux bien croire que c’est loin de vos réflexions, mais je tenais à vous dire que la pertinence de vos commentaires me frappe bien souvent. Merci de les distribuer,
Cordialement

Réponse à G Simon

Posté le 21/01/2024 par Luc Perino

Ma seule certitude est qu'il ne faut pas boire de l'eau qui a séjourné dans des bouteilles en plastique. Pour le reste on fait selon sa soif, tout en sachant que la sensation de soif est un peu en retard sur la réalité physiologique, Contrairement à la sensation de faim qui est en avance.
C'est vrai que les urines doivent être claires, c'est un bon critère
Cordialement

Boire, boire...

Posté le 20/01/2024 par G.Simon

Je suis des cours de gymnastique (pour seniors) et de yoga (pour tout public) . Dans les 2 de nombreuses personnes boivent toutes les 10 à 15 minutes. Est-ce vraiment utile ? J'ai entendu il y a quelques semaines sur France Inter un nutritionniste dire que c'était inutile de boire des litres de tisanes ou autres boissons, que l'essentiel était de regarder la couleur de ses urines. Et de ne boire que si elles sont trop foncées, l'idéal étant la couleur du Chablis. J'ai aussi entendu dire que trop boire pouvait fatiguer les reins. Sommes-nous victimes d'un marketing des vendeurs d'eau minérale et autres boissons ? A la manière des discours sur le "coup de pompe de 11 H" et de l'intérêt des gros petits-déjeuners ? Quel rôle a joué l'industrie alimentaire dans ces discours ?
Que pensez-vous de tout cela ?

Le seul tort des psychiatres

Posté le 19/01/2024 par isabelle Gautier

bonjour cher Confrère
L'exercice de la psychiatrie présente l'avantage de cultiver l'humilité. On résiste à la frustration grâce à la reconnaissance des patients.
Big pharma a balayé la sémiologie en formatant l'empilage de symptômes et inventant les dents des poules.
Comme aimait à le dire Jacques Benveniste : 9 grossesses d'un mois ne font pas une grossesse de 9 mois
bonne année

Crédibilité des hypothèses sur l'origine des traits humains

Posté le 15/01/2024 par Ghislain Nicaise

Je vous remercie d'avoir attiré mon attention sur Michel Odent, j'ai sorti de l'étagère un de ses livres, magnifiquement illustré "Nous sommes tous des enfants de l'eau" dont je n'avais jamais lu le texte et j'ai écouté son entretien sur youtube (https://www.youtube.com/watch?v=2dGONESwXGE). Son explication sur la levée de l'inhibition néocorticale me semble éclairer une anecdote qui m'a été léguée par la tradition familiale. Ma grand mère paternelle a eu deux accouchements, tous les deux faciles. Comme c'était une femme simple elle professait une certaine condescendance (voire un certain mépris) pour les femmes (comme sa bru, ma mère) qui se plaignaient des douleurs de l'accouchement. Elle était plutôt menue et son bassin si mes souvenirs d'enfant ne me trahissent pas, n'était pas particulièrement large.

Sur l'AAH, la bipédie me semblait pourtant un argument solide, plus même que la pilosité. Je joins une illustration de bonobo se déplaçant dans l'eau et une de macaque japonais à l'aise debout avec ses mains libérées pour tenir une boule de neige. Ces macaques me semblent intéressants parce qu'ils sont souvent dans l'eau et qu'ils ont de la graisse sous-cutanée, qui plus est plus abondante chez les femelles.
Très cordialement

Les Chinois ne pourront jamais peupler entièrement le Tibet

Posté le 14/01/2024 par Patrice Queneau

Merci, fascinant…
J’aime beaucoup l’histoire des Tibétains : une revanche de la nature sur la tyrannie politique ?
Compliments et amitié

Réponse à Gislain Nicaise

Posté le 14/01/2024 par Luc Perino

Concernant l’AAH, j’ai rencontré Michel Odent qui en est un fervent défenseur et qui vient d’écrire dessus
Personnellement, je pense que cette hypothèse est assez fragile, mais je trouve l’hostilité à son égard exagérée et même surprenante
Certains traits humains ont pu être des adaptations à la vie au bord des cours d’eau, mais probablement dans une faible mesure.
Certainement pas la bipédie, mais possiblement la graisse sous -cutanée et l’absence de poils qui peuvent aussi répondre à une sélection sexuelle. Pourquoi pas ? C’est juste impossible à argumenter
Très cordialement

Crédibilité des hypothèses sur l'origine des traits humains

Posté le 14/01/2024 par Gislain nicaise

AAH. Lorsque j'ai pris connaissance de cette hypothèse (l'origine semi-aquatique), il y a une bonne trentaine d'années, j'étais tellement enthousiaste que j'en ai fait l'objet d'une conférence publique (avec diapositives 24x36 en ces temps d'avant PowerPoint). J'ai arrêté après quelques présentations, impressionné par l'indifférence puis l'hostilité des anthropologues. J'ai plus ou moins bien suivi le sujet depuis, j'ai enrichi mon opinion avec des lectures mais je n'ai jamais trouvé l'énergie de l'exprimer publiquement. Vous devez avoir une opinion sur ce sujet, je ne l'ai pas trouvée sur votre site très riche. Si ce n'est pas déjà fait, je souhaite que ce petit message vous encourage à le faire. En tous cas, merci de nous avoir signalé l'article du trio Tuomisto.
Bien cordialement

Nouvelle médecine préventive

Posté le 14/01/2024 par Michel Le Moal

Le temps est venu de considérer les maladies d’origine sociale dites non transmissibles comme transmissibles.
Voir avec le grand Michael Marmot, l’école anglaise et Wilkinson et même Siegrist (son livre avec Marmot)

Nouvelle médecine préventive

Posté le 08/01/2024 par Simone S

A propos de la nouvelle médecine préventive: vous avez raison, Dr Perino, cette médecine, à l'heure présente, se devrait, , de parler du mode de vie plutôt que de l'armoire à pharmacie.
Voilà les 10 commandements de la médecine modernes, qui devraient être transcrits sur les ordonnances, en tout premier lieu :
"ta télé tu la fermeras
Sinon sa pub t'intoxiqueras
Des hamburgers te méfieras
Le très sucré tu omettras
Le très salé tu éviteras
Un peu de jeûne introduira
Dans tes barres au chocolat.
De l'air non déodorisé
Sera meilleur pour ta santé.
Que le pétrole transformé
Dans de multiples crèmes de soins
Dont tu t'enduis soirs et matins"
Remarque : j'ai donné 12 commandements au lieu de dix, mais en vérité", il en faudrait au moins 10 x 10.

Nouvelle médecine préventive

Posté le 06/01/2024 par Benigni

Bonne chance
Un combat de longue haleine.
On nous vend plus facilement des voitures électriques que de la bonne bouffe. Il faut se souvenir que dans les années cinquante., le budget alimentation représentait 40% du salaire. Tout est une question de choix politique.

Le seul tort des psychiatres

Posté le 04/01/2024 par Christine

Vraiment très fort Luc Perino : cruel sans être méchant
Pauvres psychiatres tout de même !

Cannabis et psychose

Posté le 31/12/2023 par Didier Plagnol

Cher Confrère,

Je viens de lire votre article sur le cannabis et il me vient l'envie de souligner deux points:
- la diagnostic de schizophrénie inventé par Eugen Bleuer pour remplacer le terme de dementia praecox est toujours, plus d'un siècle plus tard, impossible à définir par les psychiatres, ce qui pose le problème de fond de la psychiatrie comme spécialité médicale au sein de notre médecine anatomo-clinique...

- par ailleurs, concernant le cannabis, il faut vraiment faire le différence entre "l'herbe" plutôt moins dangereuse que l'alcool et "le sheet" redoutable et provoquant de fréquentes bouffées délirantes aiguës chez des adolescents, que de jeunes psychiatres bien intentionnés qualifient alors d'entrée dans la schizophrénie, alors que trois jours de Risperdal et un sevrage définitif éloigneraient définitivement ces adolescents d'une psychiatrie de plus en plus inquiétante.

Amicalement,

Le seul tort des psychiatres

Posté le 30/12/2023 par Didier Plagnol

Votre article critiquant à juste titre la psychiatrie omet, me semble-t-il, un angle d'attaque plus radical: la psychiatrie n'aurait jamais dû s'inscrire comme une spécialité médicale au sens qu'entend notre médecine anatomo-clinique (symptômes, origine, traitement)... Cette remarque de la part d'un vieux psychiatre de 77 ans exerçant toujours avec passion ce beau métier depuis un demi-siècle.

Le seul tort des psychiatres

Posté le 28/12/2023 par

Vous finissez votre texte par l'idée de distinguer le normal de l'anormal !!!Vaste et beau projet !La lecture de Foucault apporte alors certaines réponses. et notamment L'histoire de la folie à l'âge classique. Foucault montre comment chaque période de l'histoire, le Moyen -âge, la Renaissance, l'Age Classique et enfin la modernité, ont fait leur propre découpage entre le normal et le pathologique ou dit autrement comment chacune de ces périodes de l'histoire ont fait exister ce quelque chose qu'on appelle la maladie mentale.

Le seul tort des psychiatres

Posté le 28/12/2023 par Dr Bastiani

Les psychiatres que j'ai pratiqués pendant 34 ans d'expertise ont trois défauts :
-ils sont persuadés d'avoir raison, de détenir un morceau de la vraie Croix,
-ils sont incapables de faire le diagnostic d'état dépressif et confondent angoisse de Kierkegaard (le simple fait d'exister génère une angoisse) et angoisse pathologique. Ils sont naïfs et enfants de riches, et ne peuvent pas imaginer ce qui se passe vraiment dans la rue.
-Le dernier et non moindre ; ils pensent que quand on est dépressif, on ne peut pas travailler ce qui est profondément délétère.

Il faut leur accorder néanmoins le bénéfice de la tolérance car ils sortent d'une affreuse période de psychanalyse triomphante et flamboyante.
Psychanalyse maintenant contestée eu égard aux progrès biochimiques et génétiques. Par exemple la schizophrénie selon Lacan c'était "la forclusion" du père. Et tout le monde se prosternait.

Le seul tort des psychiatres

Posté le 28/12/2023 par SCHLITTER Simone

Mon idée après une 1è lecture : Superbe. Pour moi, c'est vécu : l'un de mes fils posa un problème jamais résolu. En face de certains malheurs, il n'y a que la résignation, avec ou sans psy...Je peux toutefois témoigner de la grande dangerosité des médicaments prescrits, ceci sans avertissement, ni indication particulière, médicaments placés dans les mains de véritables innocents.
Toutefois :"Les psychiatres sont-ils - ou non - le moindre mal !?

Le seul tort des psychiatres

Posté le 27/12/2023 par DR Isabelle Gauthier

Le grand tort des psychiatres est d'avoir abandonné la sémiologie psychiatrique et de se soumettre au diktat des laboratoires
Pour les pathologies psychiatriques le psychiatre qui n'a pas expertisé des fonctionnaires redécouvre à l'envi des pathologies psychiatriques. Pour la bipolarité, je n'ai pas les statistiques, mais drogues et alcool expliquent beaucoup de pseudo diagnostics
Bonne fête et toujours bonne plume

Le seul tort des psychiatres

Posté le 27/12/2023 par Federmann Georges Yoram

Belle démonstration cher Luc et bravo pour ta persévérance inspirée.
Permets-moi d'apporter une contribution à la question du soin en psychiatrie et de sa définition.
Les pistes que je peux proposer ne vont pas du côté de la capacité à diagnostiquer et à évaluer.
A titre personnel, j’ai renoncé à tout diagnostic. Je m’appuie sur un modèle qui se passe de la maladie mentale.
Je fonctionne sans « maladie mentale ». Ce qui ne veut pas dire que je réfute l’existence de l’angoisse, de la perte de l’élan vital et des dépendances psychiques qui peuvent entraîner la mort et dévaster le
quotidien des souffrants (et pas des « malades ») et de leur entourage.
Tentez l’exercice, fermez les yeux et « renoncez aux
diagnostics de maladies mentales ». Plus de « schizophrénie » à se mettre sous la langue, plus de « maniaco-dépressif » à stigmatiser, plus de « pervers narcissique » à débusquer, plus de parano à fuir.
Testez et vérifiez vous-mêmes ce que cela peut changer dans l’accueil et l’écoute de l’autre.
( Extrait d'une contribution donnée à Pratiques No 100
https://pratiques.fr/Soigner-avec-le-coeur-sans-DSM)
Doux chemin vers 2024 de " bonne humeur médicale".
En adelphité de strasbourg

Le seul tort des psychiatres

Posté le 27/12/2023 par Dominique Gérald

Bon vent pour la suite !
Avec qq belles trouvailles de nos psy…
Pour continuer La route…!
Et avancer : « Ultréïa »

Patients zéro

Posté le 27/12/2023 par

Je me régale de votre livre. Vraiment.
On apprend beaucoup de choses historiques, pas de surprise à cela. Mais me revient l'idée que l'histoire de la médecine devrait être enseignée et commentée en fac de médecine, si on veut former des patients avisés.
On apprend aussi beaucoup de choses médicales, et c'est plus étonnant : comment êtes-vous si bien informé et documenté dans tant de spécialités complexes et évolutives.
A ces deux plaisirs de lecture s'ajoutent vos points de vue, qui font le sel de ce livre (et donnent envie de l'offrir aux amis médecins, pharmaciens de l'industrie, responsables de santé publique, etc. Je m'y emploierai.). Ces éclairages personnels, philosophiques, polémiques, humoristiques, poétiques et tendrement attentifs aux êtres humains, m'apparaissent comme ce qu'il faut retenir de ce livre, les biographies de patients zéro n'en étant que le prétexte et le socle.
Vous joignez l'agréable à l'utile : encore merci.

Le seul tort des psychiatres

Posté le 27/12/2023 par Dany Soler

Passionnant, merci !
Peut-être qu'un jour les chercheurs en neurologie trouveront le moyen de guérir tous les dysfonctionnements cérébraux...
Croisons les doigts très très fort!.
Cordialement

Cannabis et psychose

Posté le 18/12/2023 par Pierre Bastiani

Tu as sans doute, comme moi, vécu la période flamboyante de la psychanalyse, dans les années 70-80.
Lacan expliquait que la schizophrénie était imputable à la « non forclusion du père ».
Ça relevait évidemment de la médecine obscurantiste voire religieuse.
Vive la science expérimentale de Claude Bernard.
Amitiés.

Cannabis et psychose

Posté le 16/12/2023 par SCHLITTER Simone

J'approuve à 100 % ce choix d'alerter sans réserve sur les dangers du cannabis, au même titre que de la drogue, en général.

Cannabis et psychose

Posté le 16/12/2023 par cathy

Merci pour le scoop qqs mois à bosser en psychiatrie débordée par l'afflux exponentiel de vieux enfants maltraités torturés assassinés condamnés comme un "bon indien est un indien mort " par ce patriarcat qui évacue depuis tjrs ses futurs rivaux avant qu'ils le soient...
défoncés non aimés non éduqués non enseignés utilisés bonzaies pour servir cette économie pédophilie qui les rentabilise tout petits et même avant ...les nlles tranchées plus discrètes plus efficaces qd on ne peut pas partager avec ses petits, coincé dans la verticalité, accaparement des Richesses et des Pouvoirs les flinguer avant qu'ils comprennent l'Histoire de notre espèce animale bientôt "humaine"?
Ère: Anthropocène
Première periode : Patriarcocène on y est enlisé jusqu'au cou semble t il, nos "mâles providentiels" de fin (?) de race cognée avec ses spécimens prédateurs dégénérés monstrueux produits par des millénaires de reproduction de mâles dominants entre eux --> impasse évolutionniste cata ou...
Deuxième période : Paritocène ? Une urgence pour l'humanité et le biotope
Ptit délire du soir en temps de bonheur ineffable et de l'avent. ..
Croiser les doigts et rigoler
Anthropologiquement vôtre =)

Réponse à Cath

Posté le 15/12/2023 par Luc Perino

Le CBD est inoffensif, seul le THC est une drogue
Mais le commerce du CBD mise sur l'ignorance pour faire croire que le cannabis n'est pas dangereux et probablement pour pousser à consommer du THC en entretenant la confusion. C'est donc un commerce hypocrite destiné à entretenir la confusion. Evitez tout ce marché odieux

Cannabis et psychose

Posté le 15/12/2023 par Cath12

Bonjour,
merci pour vos billets que je lis toujours avec grand intérêt. S'agissant de l'article sur le cannabis, j'aimerais connaître votre opinion sur le CBD, présenté comme un produit totalement inoffensif, qui a dorénavant "pignon sur rue". Merci d'avance

Pourquoi la vision humaine des couleurs est-elle si étrange ?

Posté le 11/12/2023 par Pr Patrice Queneau

Cher ami
Passionnant, notamment pour moi le 3è car j’ai travaillé un peu sur Douleur et chromothérapie, surtout par le ROUGE !
Amitiés

Réponse à Luc - suite

Posté le 11/12/2023 par Jean Doubovetzky

Ah oui, bien vu !
Merci encore
Jean

Réponse à Jean Doubovetzky

Posté le 11/12/2023 par Luc Perino

Jean
Meri pour ton retour et ta fidélité de lecteur
Tout d’abord l’article n’est pas de moi, il s’agit d’une traduction
Ensuite l’espérance moyenne de vie à la naissance est basse dans ces pays en raison de la très forte mortalité infantile
Mais ceux qui ont la chance d’arriver à l’âge de la procréation vivent évidemment bien plus longtemps
Nous sommes toujours trompés par ces chiffres, car dans nos sociétés, la mortalité infantile est négligeable, donc le chiffre de l’espérance de vie est assez proche de celui de l’âge moyen constaté à la mort
Amicalement

Persistance du mythe du « bon sauvage »

Posté le 11/12/2023 par Jean Doubovetzky

Salut Luc
Très intéressant article sur le bon sauvage.
A noter que toi aussi, tu ne mets pas toujours en relation certains chiffres
Tu écris
"Dans ces sociétés, l’âge moyen au mariage des femmes n’est que de 13,8 ans, tandis que l’âge moyen au mariage des hommes est de 20,7 ans. Nos sociétés contemporaines parleraient de cela comme un mariage forcé des petites filles, mais les anthropologues omettent souvent de mentionner cette information".
Mais plus haut tu mentionnes que la durée de vie est de
"21 ans chez les Agta et de 16 à 24 ans chez les Pygmées ».

Si on meurt en moyenne à ces âges, on a intérêt à procréer quelques années avant si on veut élever un peu les enfants.
Même en accouchant à 14 ans, cela ne laisse aux enfants que 6 ans en moyenne chez les Agta et 2 à 10 ans chez les Pygmées avant qu’ils soient orphelins ..

Amicalement
Jean

Persistance du mythe du « bon sauvage »

Posté le 11/12/2023 par Ghislain Nicaise

Tout ce que vous rapportez sur les chasseurs-cueilleurs est bien documenté mais je trouve qu'il manque une ou deux informations. La faible espérance de vie est une moyenne surtout due à la mortalité infantile, déjà signalée ailleurs dans le texte (je suis trop paresseux pour retrouver la référence sur l'espérance de vie à 40 ans). Surtout les chasseurs-cueilleurs actuels ont depuis longtemps été refoulés par la révolution néolithique dans les régions les moins fertiles de la planète. Le désert du Kalahari est très peu hospitalier pour des européens pour ne citer que les !Kung..
Bien cordialement

Abominable prédiabète

Posté le 02/12/2023 par Guy Rouchon

Bonjour Luc,
Toujours brillant, drôle et instructif.
Je fais souvent suivre à des amis qui en redemandent.
Amical souvenir,

Abominable prédiabète

Posté le 01/12/2023 par Dr Honoré PharmD

Bonjour,
Je vous cite "La conservation du même nom pour deux maladies aussi dissemblables fait partie des aberrations qui ne peuvent s’expliquer que par des intérêts n’ayant rien à voir avec la science clinique."
Pourquoi pensez-vous que les 2 maladies sont dissemblables ? Dans les 2 cas, la cause principale concerne l'insuline et son épuisement. D'ailleurs la plupart des diabétiques de type II finissent sous insulinothérapie comme les diabétiques de type I.
Et si l'on creuse un peu la cause plus profonde de cette "maladie auto-immune", on s'aperçoit que la sérotonine est impliquée, tout comme dans le diabète de type II.
Bien cordialement.

Abominable prédiabète

Posté le 01/12/2023 par Schlitter Simone

LE PREDIABETE
Toujours aussi savoureux, vos articles...Votre question finale : "L'humanité pourra-t-elle perdurer après la découverte du prédiabète" ?
Certes, vous posez ainsi votre question, par dérision.
Sans rire ni sourire, je poserais la question telle qu'en réalité elle se pose concernant l'avenir de l'humanité : "Avec ou sans prédiabète, combien de temps l'humanité, en pleine dégénérescence, pourra-t-elle perdurer (mieux : pourra-t-elle survivre) à ses excès engendrés en premier lieu par la soif du profit !? : La philosophie de ceux qui tiennent les manettes : "Mieux vaut gaver le bon peuple de sucreries et d'antidiabétiques (double profit), plutôt que d'investir dans une vraie pub, pour une vraie vie saine". Et si on soumettait à l'IA le problème suivant : Que feront les brasseurs d'affaires pour survivre et se faire servir quand le personnel sera absent pour cause de décès ou d'incapacité? Signé SIMONE

Abominable prédiabète

Posté le 01/12/2023 par Nicole Tanné

Bonjour
Encore merci pour vos articles toujours aussi toniques et passionnants
cependant pour le dernier j'apporte un commentaire : le pré-diabète n'est pas une découverte, on en parle depuis des années
Dans ma jeunesse je faisais des hypoglycémies après les repas , et j'avais eu un bilan hospitalier complet avec hypoglycémies provoquées , au terme duquel on avait porté ce diagnostic en me disant de bien surveiller car un "vrai" diabète risquait d'apparaître .
Le mot pré-diabète était dans la lettre , j'avais 18 ans , et j'en ai maintenant 77: on ne peut donc pas vraiment dire que c'est une découverte récente - et, pour information, je n'ai jamais décompensé , et j'ai toujours des hypoglycémies ..
A bientôt pour vos prochaines chroniques
Nicole Tanné

Abominable prédiabète

Posté le 01/12/2023 par Martine Cornaille

Excellent !

Merci depuis Nouméa

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La phrase biomédicale aléatoire

La porte du cabinet de consultation s’ouvre. D’emblée, les premiers gestes du patient, avant même que la porte ne soit refermée, ont livré une bonne part des éléments du puzzle qui va se construire. Les mouvements de cet homme ou de cette femme ont déjà une syntaxe qui esquisse la grammaire des symptômes à délivrer. La marche jusqu’à son siège est une préface, un avertissement à l’observateur clinicien, sa cadence est celle du verbe à venir, les hésitations y auront une fréquence identique à celle des pas. L’empathie commence par les mots d’accueil du praticien, les invites à se mettre à l’aise, les mimes d’ouverture sur la scène des phrases… Justement, voilà les premiers mots qui arrivent, avant ou après que le praticien ne se soit assis. Avant : ils informent de leur insignifiance ou d’une certitude de leur faible apport dans le décryptage du cas. Pendant : il faudra y mettre de l’ordre, car le bruit des chaises est un prétexte à leur brouillon. Après : ils vont requérir plus d’attention, voire en exiger s’ils sont très tardifs.
― Luc Perino

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