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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

DSM

Posté le 25/06/2012 par Cathy

bonsoir, merci pour toutes ces humeurs.
En petit clin d’oeil et en pastiche confraternel, une nouvelle sueur...froide médicaloïde sur un mal qui vient de loin...sans se promener de rire en rire ...pas souvent en tout cas!!

“De l'anorexie et autre mécanisme d'auto gommage des indésirables ...variation sur un thème de M.Marzano

...l'anorexie parfois peut être juste un mécanisme d'auto gommage auquel recourent par logique nécessité des individus en cours de structuration ( jeunes et femelles en particulier) , intégrant dans l'intimité de leur maturation, dans une prémonition extra lucide, les forces destructrices fondamentales qui les guettent et attendent dans le système en place bien fixé...forces repérables très tôt dans la structure familiale et sociale par une .forme de vigilance/sensibilité extrême générant cette forme auto-destructrice de défense... , humant animalement l'absence de compatibilité entre leur profond être en structuration et sa faisabilité dans le monde qui va les phagocyter , les fonctionnaliser , les bonzaïer, aspirer leur énergie au service (Néo STO) de forces totalement archaïquement fondamentalement étrangères et destructrices pour eux et le monde en résultante !!! auto-sabordage pour éviter de toute façon ce qu'ils pressentent un combat inégal épuisant hostile ...no futur!!!
probablement individus- réceptacles de ce référentiel femelle que tend à étouffer implacablement la dominance pour se pérenniser au détriment lumineux des embryons de démocraties éclos poussivement à ce jour (échec des organisations à prétention démocratique dans tous les systèmes à ce jour par AVOIR >>> ETRE. Allez c'est pas trop grave, juste l'Evolution comme d'hab. depuis qqs millions d'années ...

Merci pour votre énergie, courage et citoyenneté -et de contribuer à nous "décrétiniser "- bonne journée

Merci pour ces précisions

Posté le 21/06/2012 par Emmanuel

Je vous précise que je partage votre critique de l’EBM, dont la diffusion ne manquera sans doute pas de faire des ravages dans les décennies qui viennent. J’ai une proche, brillante étudiante en médecine passée par une année Erasmus en Angleterre, qui en avait retenu que le diagnostic de phlébite ne reposait pas sur l’objectivation d’une thrombose veineuse mais sur l’association de deux ou trois « preuves » indirectes (le D-dimères et que sais-je d’autre). Voilà qui me semble permettre une protection surtout juridique – du médecin – de l’embolie pulmonaire – du malade…
Amicalement.

DSM

Posté le 20/06/2012 par nicole

"Et je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer". (Beaumarchais).

La médecine "classique", la psychiatrie, et bien d'autres spécialisations, n'y échappent pas !

Merci à Monsieur Perino pour son combat courageux et utile ; il nous est d'un énorme soutien !

Bonne journée à tous.

réponse à Emmanuel

Posté le 20/06/2012 par Luc Perino

En termes de santé, on parle de « perte de chance » lorsque le bénéfice populationnel mesuré par les biostatistiques est inférieur aux inconvénients populationnels.
La médecine basée sur les preuves ne fournit, par définition, aucune conduite à tenir au niveau individuel, puisqu’elle est biostatistique.
Je vous le confirme, en termes d’EBM, le dépistage du KP par le PSA est une perte de chance pour une personne sur mille et n’offre aucun intérêt pour les 999 autres.
Conclusion, il vaut mieux l’éviter.
C’est ce que ne font pas 75% des médecins et des patients.
Mais la pratique de la médecine ne répond au principe des preuves que lorsque celles-ci vont dans le sens de la surmédicalisation.
C’est ainsi, ni vous, ni moi, n’y changeront rien.
Mais il est bon de le savoir.

Dépistage

Posté le 20/06/2012 par Emmanuel

Votre propos sur le dépistage me reste obscur, sans doute parce que je ne comprends pas comment le dépistage du cancer de la prostate entraîne une perte de chance. Pointez-vous le risque d’un traitement inutilement mutilant ? Démarche égoïste : mon grand âge (bientôt 53…) me vaut un dosage annuel de PSA, vous comprendrez que je me pose des questions…
Amicalement.

DSM

Posté le 20/06/2012 par Dr Loïc Etienne

La progression mathématique est en effet savoureuse.
On peut se demander entre ces différentes façon d’aborder la psychiatrie (analyste et pathologistes), si la nosographie est une bonne façon de catégoriser les maladies mentales et si ce n’est pas en fait le DSM, très anglosaxon centré, qu’il faudrait remettre en cause. Cela pose de façon cruciale le problème de la norme et de la déviance. Autrement dit, la psychiatrie est-elle réellement fille de la médecine ou plutôt de la philosophie ?
Bien cordialement

DSM

Posté le 19/06/2012 par Randolph M. Nesse.

Thanks for keeping me in the loop, Luc.
You will enjoy this article about evolution and the DSM.

Best wishes,
Randy

DSM

Posté le 19/06/2012 par Pr François VIALLA

cher docteur
je vient de parcourir votre billet d'humeur auquel je m'associe ayant eu à travailler sur l DSM IV dans le cadre de mes recherches sur la transidentité...
bien à vous

DSM

Posté le 19/06/2012 par Christophe Demonfaucon

D'humeur en humeur et en sourire...

Si nous prenons les troubles bipolaires et toutes leurs variations aussi innombrables que les gradations lumineuses et colorées d'un coucher de soleil sur la mer (citation trouvée dans la thèse que j'ai de Khan d'avant première guerre mondiale sur la cyclothymie), je pense que nous pourrons sans trop de problèmes atteindre comme 2+2 font 1000 un joli et joufflu DSM, sans compter que l'on pourra varier le tout en fonction de l'âge et d'innombrables axes permettant une observation avec lunette 3D en multicolore.
En bref, nous reviendrons tranquillement aux observations cliniques du XIXe siècle qui ne produisait pas de DSM "a-théorique" et international pour la recherche sur le médicament, mais qui produisait de gros, voire très gros traités de pathologie mentale :-) un des plus célèbre étant celui dirigé par Gilbert Ballet dit : le gros bleu :-...
Exemple parmi d'autres sur des terrains actuels très discutés : folie à double forme chez un enfant de 12 ans : observation de Baillarger en 1861. Nous voilà dans les troubles bipolaires juvéniles :-)...

Merci beaucoup pour vos humeurs médicales vitaminées !

DSM

Posté le 19/06/2012 par Edith

MERCI pour votre blog qui m'intéresse vivement.
Quel est votre dernier livre écrit ? Votre film documentaire reste très présent dans nos mémoires...
Sincèrement,

Edith

Inexplicable, pourtant...

Posté le 19/06/2012 par nicole


Oubli : l'humain parviendrait à se créer lui-même en quelque sorte, alors que la moindre création matérielle ou autre nécessite un artisan ?????

Justement, la théorie de l'évolution présente un "avantage" pour les humains qui n'ont envie de rendre de comptes à personne.

On peut prendre ses responsabilités tout en étant croyant, et non pratiquant.

Création ou évolution...

Posté le 19/06/2012 par nicole


Bonsoir à tous,

Je me permets de m'interposer brièvement dans la discussion entre Marie-Claude et Monsieur Bernajuzan.

Ce n'est pas parce que les religions se sont avérées être des "infections mentales", et ont pourri le monde accompagnées du commerce et de la politique, qu'il n'existe pas un Créateur.

Peut-être un jour dira-t-il le dernier mot, qui sait...

Bonne soirée à tous !

sociologie du dépistage

Posté le 19/06/2012 par Ph. Heureux, MG

Hasard? Au moment où je lis le dernier "post" sur votre blog, je reçois un volumineux dossier de dépistage organisé par une banque pour ses employés, y compris ceux à la retraite comme mon patient de 64 ans, sportif mais (et ?) hypochondriaque. Ce "dépistage" a ratissé large et donc, suivant la technique du "chalutage", a ramené quelques poissons inutiles dont la "découverte", à l' échographie d'un "kyste hépatique de 3 mm près du hile de 2,3 cm avec écho intraluminaire". La conclusion est donc qu'il faut faire un scanner mais personne n'a relu le protocole ci-dessus, totalement incompréhensible. Et c'est moi qui vais devoir convaincre mon patient de ne pas faire ce scanner. Le mal, à mon avis, est fait: le patient va de nouveau se sentir malade mais il le sera du fait d'une certaine médecine.

Classification = exclusion ?

Posté le 18/06/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

commentaire à Arithmétique du DSM

Je suis toujours réticent devant ces classifications en matières mentale ou psychologique. J'ai le sentiment que ce sont les personnes que l'on classe : très souvent elles catégorisent ces personnes, non pour les soigner, mais plutôt pour les exclure...

Lorsqu'il m'arrive de prendre en charge quelqu'un, sur un plan ou sur un autre, je cherche à deviner la logique de son comportement... de manière à intervenir dans le cours de la logique de ce comportement, et non à contretemps pour l'aider à reprendre pied... dans une socialisation d'avenir vivable.

Or, dans ce cas, pour moi, ces classifications n'ont aucune utilité, aucune pertinence, aucune efficience...

La notion de maladie mentale s'inscrit dans une culture sociale spécifique, et selon ces différentes cultures, les classifications changent, et leur sens aussi.

J'ai le sentiment que ces classifications relèvent d'un positivisme archaïque, et non d'une recherche rationnelle.

La consultation

Posté le 16/06/2012 par Thierry

J'ai vu avec plaisir la consultation sur France 2. Mille mercis.
Pourquoi donc ces bons films passent-ils si tard dans la nuit ?

Réponse à Ridicule, de marie claude

Posté le 13/06/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

Vous dites :"C'est d'un ridicule de croire que nous avons été animaux avant d'être humains !"

D'abord je ne crois pas, j'essaie de remonter l'échelle de la vie depuis son origine -terrestre- : la première bactérie.
Après les premières formes sommaires vivantes, elles se sont complexifiées, sophistiquées...
Une étape importante a été l'avènement des mammifères... dont nous sommes. Parmi ces mammifères, les primates dont nous sommes encore.

C'est en nous différenciant des autres primates que nous sommes devenus humains...
Dans ce processus d'évolution et de différentiation, qu'est ce qui nous distingue, nous humains, des autres primates les plus proches de nous ?
- La perte de la détermination génétique qui nous tenait jusque-là, et comme tous les autres animaux.
- Et qui a été remplacée par le "désir mimétique", qui nous fait nous créer nous-mêmes.
Cette "auto-création" nous donne une grande responsabilité qui nous effraie parfois, et qui nous incite donc à rechercher une autre autorité à laquelle nous aurions à obéir (Dieu, Peuple, Nation, Famille, État...) pour éviter d'avoir à assumer cette responsabilité de nous-mêmes.

Si vous pensez que nous ne sommes pas passés par l'état "animal", quel est notre origine d'après vous ?

La "création" divine n'explique rien, elle se contente de reporter notre responsabilité de nous-mêmes sur Dieu.

C'est vous qui croyez, pas moi !

Kindling - suite

Posté le 12/06/2012 par Véronique Raphel

Monsieur,
Tout d’abord,merci de vous interesser ainsi aux reactions suscitees par votre discours.
Je ne connais qu’une partie des references que vous citez.Je vous renverrai,moi,aux travaux,du Pr Guelfi
qui a ete mon maitre d’etudes et mon soignant de reference.Il n’exerce plus officiellement,mais il parcourt toujours
les grands colloques internationaux sur les troubles bipolaires entre autres,auxquels il a consacrè une grande partie de son travail,SANS JAMAIS de lien d’aucune sorte avec l’industrie pharmaceutique,ou d’autre lobby.
Je suis contente de decouvrir votre blog par votre rèponse.
Je lis”le maintien de la globalite du patient” et je souris,en me disant “OUF” je ne suis pas seule......
Je continue toutefois à m’opposer à votre version tres repressive selon moi,de l’utilisation des antidepresseurs dans la bipolarite.Certes,ils sont à manier avec prudence,MAIS,pour moi,ils sont,indispensables,à un moment ou un autre ou même,toute la vie,sous forme de petite dose,car,il apparait clairement chez certains patients des deficits reels chroniquessoit en production soit en malutilisation de certains neurotransmetteurs.Ces deux termes,etant “grossiers” dans le cadre
du fonctionnement d’une synapse et encore plus d’un reseau de synapses.
Cordialement

Kindling - Réponse à Véronique Raphel

Posté le 12/06/2012 par Luc Perino

Le risque d’utilisation des antidépresseurs dans la maladie bipolaire est connu depuis longtemps et sujet à une controverse dont vous pouvez vous douter qu’elle est soumise à de nombreux conflits d’intérêt. Le phénomène est si connu que certains cliniciens vont jusqu’à considérer que la réaction aux antidépresseurs peut servir de test diagnostique pour la différencier de la dépression unipolaire (non conseillé évidemment !)
La référence la plus sérieuse et la plus indépendante sur ce sujet me parait être l’article de Ghaemi.
Ghaemi SN, Hsu DJ, Soldani F, Goodwin FK. Antidepressants in bipolar disorder: the case for caution. Bipolar Disord. Dec 2003; 5(6), p 421-33.
Vous connaissez certainement l’utilisation de l’échelle BSD pour décider de l’utilisation ou non des antidépresseurs chez un patient dépressif. Plus il y a de signes en faveur de la bipolarité, plus les antidépresseurs sont déconseillés. Cela concerne tous les AD.
A l’inverse, de nombreuses études infirment le rôle (suspecté à tort) des antidépresseurs dans la bascule vers l’hypomanie chez les patients unipolaires et les « dépressions » non médicales.
Quant aux ISRS plus particulièrement, les méta-analyses incluant les études non publiées, confirment régulièrement qu’ils ont une action égale au placebo dans toutes les formes de dépression. Le problème des conflits d’intérêt est d’autant plus pervers que les pathologies sont complexes, ce qui est évidemment le cas de la psychiatrie.
Cordialement

Kindling - maladie bipolaire

Posté le 10/06/2012 par Veronique Raphel

Je souhaiterais connaitre les arguments et les etudes scientifiques SOLIDES vous permettant d'affirmer avec tant de certitude que les antidepresseurs favorisent le "kindling" des bipolaires.
Ceci est une contreverite manifeste.
Encore faut il SAVOIR definir un patient BIPOLAIRE,d'une part,de quels antidepresseurs parler,et de la necessite ou pas de les prescrire.
Le reste de votre contribution est à l'avenant,du point de vue scientifique,avec la masse d'etudes dont nous disposons.
Par contre,je ne peux qu'APPROUVER le pointage que vous faites sur l'augmentation du nombre de pathologies d'annee en annee,et ceci n'est PAS RESERVE au decteur psychiatrique,il suffit de penser à la magnifique invention du syndrome metabolique,assez recente.
Il est vrai,egalemnbt,qu'il est plus facile,d'augmenter artificiellemnt le nombre de pathologies psychiatriques,par rapport à d'autres specialites medicales.
MAIS,il n'en demeure pas moins vrai,que cette augmentation a lieu dans TOUS les secteurs de la medecine.
Je vous invite à retravailler sur "la maladie bipolaire",realites et soins,prevoyez plusieurs dizaines d'heures,pour vous mettre à jour.
Sincerement et respectueusement.

dépistage...

Posté le 07/06/2012 par Dr Louis Fischer

Le dépistage a toujours été un joli mot.
En première année de médecine,j'ai été dépisté suspect de tuberculose en novembre. Convoqué à Jules Courmont pour début janvier service du pr Despierres.
J'ai eu dans ma tête ,avec les livres dont celui de Ravault une forme évoluée fibrocaséeuse terrible à laquelle je me résignais en n'en parlant à personne, même pas à mon père excellent médecin en haute loire.
Arrivé à l'h^pital jules courmont :"il y a eu erreur de numéro :vous n'avez rien - Par précaution une nouvelle radio - ah! votre bcg n'a pas pris et il est noté que vous êtes toujours cuti négative - Vous serez convoqué de nouveau à une date qui vous sera communiquée par la médecine scolaire universitaire ..."
Je suis revenu en dansant tout le long du rhône sous les flocons de neige qui me paraissaient merveilleux...

Continuez ,vous êtes unique ,parmi les uniques qui réfléchissent et donnent à penser.

Merci,amitiés.

ridicule

Posté le 05/06/2012 par marie-claude

C'est d'un ridicule de croire que nous avons été animaux avant d'être humains !

"Morale"... Suite...

Posté le 03/06/2012 par Luc Perino

Dans la nature, l'empathie, l'altruisme, la compassion et la coopération sont des caractéristiques présentes chez de nombreuses espèces animales.
Vous avez raison de dire que le mot "morale" même entre guillemets ne reflète pas bien cet ensemble de caractéristiques naturelles.
Même si je suis d'accord avec vous pour dire que la morale participe aussi d'une construction sociale, je pense inversement que c'est par une "déconstruction" sociale que ces caractéristiques peuvent se perdre chez les psychopathes.
ATTENTION j'espère que nos lecteurs ne confondront pas psychopathes et psychotiques, car cette confusion serait horrible.
Merci pour vos remarques toujours pertinentes.

"Morale naturelle" ?

Posté le 02/06/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

Vous avez bien raison de mettre : morale naturelle, entre guillemets... parce que la morale est une construction sociale, elle évolue donc dans le cadre de l'évolution de chaque société donnée.

À la base de la morale humaine, forcément humaine, il y a le désir mimétique, par lequel nous sommes sortis de l'animalité.

Animaux, notre comportement était déterminé génétiquement par les mécanismes instinctuels.
En devenant humains, nous les avons perdus : et c'est à mon avis, après celui de René Girard, par la nécessité de maîtriser notre "désir mimétique", que nous avons construit notre morale...

Personnellement, je ne crois pas à l'existence d'une morale naturelle car, si elle était naturelle, elle nous renverrait à l'état de nature, donc l'état animal déterminé génétiquement : les animaux n'ont pas de morale.
La morale est spécifiquement humaine, elle n'est donc pas "naturelle", elle est culturelle.

Je suis très intrigué et passionné par la genèse des choses... et lorsque on les envisage dans le processus de leur construction, les analyses classificatoires deviennent arbitraires.

Cordialement

réponse à J.P Bernazujan

Posté le 01/06/2012 par Luc Perino

Je ne suis pas très compétent sur ce sujet.
Il semblerait, d'après cette étude, que le cadre législatif n'a pas d'importance.
Ce serait plutôt une mauvaise adaptation à une sorte de "morale naturelle" plutôt qu'à des lois sociales.
J'ai trouvé cet article intéressant, c'est pourquoi je l'ai traduit.
Cordialement

Sociologie du dépistage

Posté le 01/06/2012 par J. Boissel

bien posé

Interdit et légitimité dans le contrôle de soi

Posté le 01/06/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

En réponse à la chronique : "Décision sociale chez les psychopathes"...
J'aimerais savoir si les psychopathes réagissent comme les autres :
- J'ai constaté que les "individus" agissaient en fonction de ce qu'ils considèrent "légitime.
- Puis que cette légitimité était déterminée d'abord, par ce qui est illégitime.
- La légitimité varie selon les sociétés, et évolue dans chacune de ces sociétés.
- Et cette évolution, à mon avis d'après ce que je constate, est d'abord déterminée par l'interdit, par un nouvel interdit qui se met en place progressivement. L'exemple flagrant est celui de la violence homicide qui dans certaines sociétés fait partie de la socialisation "normale", et qui progressivement s'interdit. Ainsi en Occident, la violence homicide a diminué de 99% depuis le 13° siècle.

Ce qui m'intéresserait de connaître, c'est l'impact de l'interdit chez les psychopathes.

Réponse au dr Nicollet

Posté le 01/06/2012 par Luc Perino

Je partage évidemment votre avis sur la manipulation possible des statistiques. Par contre, vous vous méprenez sur la nature même du mot "dépistage", lorsque l'on parle de dépistage, c'est précisément lorsqu'il n'y a aucun signe clinique. Lorsqu'il y a un signe clinique quelconque, on se situe alors dans l'enquête étiologique au sein de laquelle peut figurer la recherche d'un cancer.
Enfin, je ne crois pas avoir émis le moindre doute sur le dépistage anténatal.

Socio du dépistage

Posté le 01/06/2012 par Pr Patrice Queneau

Oui
Certes !
Vale

Dépistage

Posté le 01/06/2012 par Dr Olivier Nicollet

les populations soumises au dépistages non organisée du cancer de la prostate et organisé du sein différent sur un point tellement simple que je m'étonne que votre bon sens médical ne l'ait point suggéré
Une femme qui souffre de douleur mammaire est prête à un dépistage de cancer du sein.Mais contrairement aux hommes, passé 50 ans les douleurs mammaires sont moins fréquentes que les signes urinaires de l'hypertrophie de la prostate.
Si nous nous appuyons sur des données statistiques le dépistage prénatal des malformations fœtales ne devrait -il pas être arrêté ; combien de fœtus sains perdus au cours d’amniocentèses pour combien de foetus malade trouvés?
Les statistiques ne résistent pas à l'impression clinique de terrain et pour y avoir eu recours lors de leur thèse chaque médecin sait que les statistiques sont avec les serments d'amour les deux plus grands mensonges du monde...

Dépistage du cancer du sein

Posté le 01/06/2012 par nicole


Et merci pour ce nouvel article, matière à méditer.

Rachel Campergue a osé elle aussi ; son livre est formidable ! Vous le citez d'ailleurs dans votre rubrique "Livres". :o) Toutes les femmes devraient le lire. Et les médecins bien sûr.

Quant au dépistage du cancer de la prostate... no comment.

Bonne journée à tous.

Tout dépend du médecin...

Posté le 01/01/1970 par nicole


Eh oui... le problème est bien là :o(

Comme "Monsieur Edmond", j'ai pu constater ces terribles "erreurs" (?) ; pour moi dans le domaine de la tension (qui, je sais, peut varier à cause de l'effet blouse blanche..., mais là il s'agissait vraiment du tensiomètre "utilisé chez une bien-portante" !).

Sinon, je suis bien d'accord avec vous : ces outils sont très utiles "en cas de vraie pathologie".

N'empêche que vos Outils de Travail, à vous, Monsieur Perino, sauvent donc bien des vies ! Vous pratiquez une médecine qui pourrait paraître "simple" au premier abord, mais elle est dans la réalité extrêmement compliquée, pointue, et demande de vraies compétences. Et une écoute de la personne humaine.

Bonne journée à tous.

réponse à Nicole

Posté le 31/05/2012 par Luc Perino

Tensiomètre, stéthoscope, echographie, etc, tout cela est excessivement utile en cas de vraie pathologie. Leur seul danger c'est lorsqu'ils sont utilisés chez les bien-portants...!

L'invention de Monsieur Laënnec

Posté le 28/05/2012 par nicole


"Ce sont deux bonnes raisons de continuer à utiliser l’invention de Laennec, car il arrive encore qu’un de mes patients arrive à repartir sous forme de citoyen autonome. J’ose espérer qu’il en restera toujours un à convaincre... Sinon, lorsque je n’y parviendrai plus jamais, je n’aurai alors plus aucune raison de me réfugier derrière mon stéthoscope."

Tout d'abord, bravo pour cet article génial ! :o)

Gardez précieusement votre stéthoscope, le vôtre ; il sauvera encore des vies ! :o)

Et je me permettrai même de vous demander s'il n'en va pas de même parfois avec le tensiomètre....

Continuera-t-elle

Posté le 28/05/2012 par nicole

.../...

Magnifique témoignage de Monsieur "Edmond" ! Et parlant !

Tout cela me fait penser à un auteur qui mène, lui aussi, un très utile combat. Voici un article repris de son site :

"Le Salon du Livre - 68000 Colmar - Alsace - 22 et 23 novembre 2008
Valérie était sur le stand de la Librairie Forum, à coté de Marc Menant, qui dédicaçait son dernier livre "La médecine nous tue". Ouvrage dans lequel il s'élève contre une médecine moderne qui, à vouloir tellement nous guérir, finit par nous affaiblir jusqu’à la mort. Marc menant continue son combat lors de la conférence qu'il tient au café littéraire…

"Des tranquillisants pour tous, des antibiotiques dès la petite enfance, des hormones pour cacher le vieillissement, des médicaments qui rendent malades, la grande mode des vaccins pour tout, des diagnostics qui font vendre... La médecine serait-elle devenue folle ?
Parce que la médecine actuelle retire à l’individu la responsabilité de sa santé, parce que le citoyen est infantilisé et conditionné à vivre dans la terreur des maladies, il est temps qu’une voix s’élève contre cette dérive."

"La médecine nous tue" - Éditions du Rocher
La médecine serait-elle devenue folle? A-t-on le droit aujourd'hui de critiquer cette nouvelle religion où le médecin, véritable moine en blouse blanche, nous assène des connaissances comme paroles d'Évangile? La médecine actuelle retire à l'individu la responsabilité de sa santé, infantilise et conditionne l'existence à la terreur des maladies.

Il est temps qu'une voix s'élève contre cette dérive. Cette voix est celle d'un libre-penseur qui a choisi une philosophie de vie où la réflexion et l'action ne sont pas sous le joug du bien-pensant consensuel. Marc Menant nous propose une réflexion solide, une mise en perspective historique des liens qui unissent la médecine et le religieux. Le style est celui d'un écrivain qui, là encore, fait oeuvre de liberté, d'originalité.
Une pensée buissonnière hors des sentiers battus, loin des arrogantes certitudes des spécialistes.

Merci à Monsieur Perino, et à tous ceux qui osent mener cet important combat contre la médecine marchande.

souffle au coeur

Posté le 26/05/2012 par Edmond

je me souviens. pendant toute mon enfance on m'a interdit le sport parceque j'avais un "souffle". C'est à 40 ans que j'ai appris que je n'avais rien.
J'ai 76 ans, je vais bien, je fais beaucoup de sport et j'oublie ma prostate.
la médecine va-t-elle continuer à détruire les bien-portants ????

Nous y sommes...

Posté le 20/05/2012 par nicole


Même si au premier abord, cet article semble ne pas convenir à la discussion de ce forum, je pense que le combat primordial de l'humanité se situe là.

"Nous y sommes". L'article est illustré d'un bateau sur lequel se trouvent deux personnes. Elles tiennent un parapluie qui est en fait un leurre, tellement il est petit, mais les gens pensent être abrités de la "grosse vague" qui va déferler sur eux. Légende de l'image : "La crise, quelle crise ?"

"Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis "nous", entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu, ni connu. Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.

La Troisième Révolution :
Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire), qu'on ne l'a pas choisie. "On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ?" demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissé jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées par la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.

Il y a du boulot :
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est -attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille- récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même marrés). S'efforcer. Réfléchir, même. Et sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y. Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour à la barbarie -une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième Révolution. A ce prix, nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore."

(Fred Vargas, auteure).
Article extrait de "L'Age de Faire" - numéro 28/Février 2009).

douleurs

Posté le 19/05/2012 par Cécile

20 millions de douleurs chroniques en France... Hummm... Effectivement, il faut définir ce qu'est une douleur chronique. Vous avez raison, les définitions, ce n'est pas le fort de la médecine moderne !!!

Overdose_suite

Posté le 16/05/2012 par nicole


Eh oui, c'est un truc qui tourne en boucle, de manière insidieuse et cynique...

Le labo "forme" le délégué médical, qui va persuader le médecin, qui, à son tour, va persuader le patient (voire le forcer)... et la pompe à fric est en route ! :o(

C'est ainsi que l'on crée de toutes pièces des pseudo-maladies, et/ou, pire, que l'on cache la véritable origine de certaines maladies.

Bonne après-midi à tous !

Overdose

Posté le 14/05/2012 par Daniel

Finalement,les médecins avalent tout ce que leur disent les labos. Comment croire que la dépendance à la morphine pouvait être différente chez ceux qui ont mal !!!

vote

Posté le 07/05/2012 par nicole


N'oubliez pas la France machiste ! Sinon, nous n'en serions pas là en 2012...

En 2007, nous avions une belle occasion (ratée pour cause de tricherie...), puis au premier tour de 2012 à nouveau (je précise l'écologie, pour éviter toute confusion !).

Mais nous avons voté le "meilleur"... qui nous était imposé !

"L'avenir sera bio ou ne sera pas". Le jour où on comprendra ça... Pourtant, Tchernobyl, Fukushima... sont là pour nous le rappeler si besoin était. Les agriculteurs, viticulteurs, et autres nombreuses personnes, empoisonnés et tués par les pesticides...

On ne négocie pas avec la nature. Une personne proche de Monsieur Perino le sait avec certitude.

Bonne journée !

Elections

Posté le 06/05/2012 par Marc

J'espère que tous vos lecteurs vont bien voter et voter juste !!!!

Tourisme forcé !

Posté le 03/05/2012 par Dr Charles Messiand

Très bonne observations. J'ai aussi souvent des patients qui sont presque "forcés" à faire des tours operators. Ils en sont malades avant et pendant !!!

Flayosc

Posté le 01/05/2012 par Fabienne

Bonne fête du travail. Vous qui avez travaillé si longtemps à Flayosc où vous êtes toujours regretté. La médecine de campagne va-t-elle survivre ? Elle n'est déjà plus vraiment de campagne.

Corinne - surmédicalisation

Posté le 30/04/2012 par Luc Perino

Merci Corinne. Il est bon de savoir que de jeunes confrères pensent ainsi. Ce courant s'inscrit dans une prise de conscience plus générale autour d'une écologie raisonnable et qui a mis un demi-siècle à être prise en compte en politique.
En France, la surmédicalisation a pour effet pervers de contribuer à la destruction de notre économie. L'arroseur arrosé en quelque sorte !!

Surmédicalisation

Posté le 29/04/2012 par Corinne, interne

Votre contribution au colloque sur la surmédicalisation à Bobigny a été particulièrement citée et appréciée. Comme vous, je pense que ce problème est essentiellement systémique. Il faut d'abord considérer nos pratiques avant d'aller accuser l'industrie ou les patients. D'autant plus que nous n'avons aucun moyen de lutte contre la puissance de l'industrie pharmaceutique. La vulgarisation et l'éducation du grand public sont des moyens à notre portée. Grain à grain, comme vous dites si bien.

Réponse à Marie

Posté le 22/04/2012 par Luc Perino

Non, la douleur n'est justement jamais assez bien traitée. Mais force est de constater que plus on utilise de moyens médicamenteux moins on règle les problème.
Il est même fort probable qu'on l'aggrave.
Le nombre de personnes souffrantes augmente au rythme de la consommation d'antalgiques. Nous sommes au coeur d'un réel problème de santé publique.
Mon but est d'éviter l'aggravation des problèmes médicaux.

Overdose

Posté le 22/04/2012 par Marie

Vous insinuez que la douleur est trop traitée, c'est probablement parce que vous ne souffrez pas.

Cher confrère,

Posté le 21/04/2012 par Hélène Maginot

Je m’appelle Hélène MAGINOT, et je mène actuellement une enquête dans le cadre de ma thèse en médecine générale, qui porte sur les médecins généralistes bloggeurs et leurs lecteurs.

Il s’agit pour 30 médecins généralistes bloggeurs sélectionnés de répondre à un questionnaire en ligne (http://tinyurl.com/cnomweb1), et de mettre sur leur blog un lien destiné à leurs lecteurs, avec un questionnaire à remplir (http://tinyurl.com/cnomweb2).

J’aimerais recueillir votre avis sur les dernières recommandations du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) de décembre 2011, concernant la déontologie médicale sur le web. Ce sujet occupe une place de plus en plus importante dans la pratique du médecin généraliste.

Ce travail est dirigé par le Dr Lévêque, Professeur associé de Médecine Générale à la faculté de médecine de Strasbourg, et présidentdu Département de Médecine Générale.

Les résultats de cette enquête seront d’autant plus précis que vous serez nombreux à répondre.

Répondre au questionnaire vous prendra environ vingt minutes.
Vous contribuerez ainsi à une meilleure connaissance des problématiques soulevées par la déontologie médicale sur le web, et à l’étude des propositions apportées par le Conseil national de l’ordre des médecins.

Un cahier des charges sera élaboré à destination des médecins généralistes intéressés par la création et la tenue d’un blog. Conformément aux recommandations du CNOM, les blogs pourraient devenir une composante importante et un outil intéressant en médecine générale, pour les patients et les médecins.

Le questionnaire est anonyme, et ne sera utilisé que pour alimenter ce travail de thèse.

Je vous remercie d’avance de votre participation.
Cordialement

PS: Les résultats de l’étude pourront vous être communiqués si vous le souhaitez. La thèse sera mise en ligne après sa soutenance.

Autun

Posté le 15/04/2012 par Jean Michel et Justine

Merci pour votre présence au salon du livre.

Médecine et Alimentation

Posté le 10/04/2012 par nicole


Bien dommage que la médecine ne parle pas souvent, voire pas du tout, de ce merveilleux médicament qu'est l'alimentation !

"Que ton aliment soit ta seule médecine" (Hippocrate)

Aliment dépourvu de poison évidemment, et adapté à l'être humain...

Mais ça n'arrange pas la pompe à fric sûrement...

Citation du jour :
"Le commencement de la santé, c'est la compréhension de la maladie". (Miguel de Cervantes)

Suite à Horizon 2050

Posté le 10/04/2012 par Bernard

C'est vrai la brève histoire du médicament est l'un des meilleurs livres de Luc Perino et l'un des moins connu. L'histoire du médicament est méconnue et pourtant passionnante.

Dépistages

Posté le 07/04/2012 par nicole

Idem pour le dépistage du cancer du sein, et bien d'autres.

Ça fait longtemps que certains courageux le disent, pas seulement Monsieur Perino, mais personne n'a écouté.

Prostate

Posté le 06/04/2012 par Louise

Vous aviez donc raison depuis longtemps au sujet du dépistage du cancer de la prostate. C'est vraiment inutile. Je regrette l'opération que l'on a fait à mon mari. Il a de grosses séquelles. Peut-être pour rien.

Cancer de la prostate aux antilles

Posté le 04/04/2012 par nicole


Paraquat ?

Travaillent-ils à notre "non-santé" ?

Posté le 04/04/2012 par nicole


Dans un media ce matin :

La Haute Autorité de santé réfute l'intérêt du test PSA, même pour les hommes à risque.

Plus d'un urologue va s'étrangler en lisant Le Figaro ce matin. Selon la Haute Autorité de santé, «l'intérêt de dépister le cancer de la prostate par dosage du PSA (antigène spécifique prostatique) n'est pas démontré, y compris chez les hommes qui présentent des facteurs de risque».
.../...


Dans un autre media :

Cancer de la prostate: le dépistage sanguin sans intérêt
Precious drop / Rosmary via FlickrCC License by
Site slate.fr

Nouvel élément d’importance dans la controverse sur les modalités pratiques du dépistage du cancer de la prostate: le dépistage régulier (par voie sanguine) ne présente pas de véritable intérêt, et ce y compris chez les hommes considérés comme étant «à haut risque» pour cette lésion maligne.

C’est la principale et spectaculaire conclusion rendue publique le 4 avril d’un rapport de la Haute autorité de santé (HAS) rédigé à la demande de la Direction générale de la santé.

Cette conclusion est formulée après une analyse exhaustive de littérature médicale spécialisée et l’examen des rapports et recommandations des sociétés savantes et organismes d'évaluation en santé au niveau national et international.

Selon la HAS, «il n'y a pas de preuve suffisante pour justifier la mise en place d'un dépistage» et ce même chez les hommes à haut risque. Cette institution estime en revanche indispensable de fournir une information complète, détaillée et adaptée aux hommes envisageant la réalisation d'un dépistage, et notamment sur ses conséquences éventuelles et les effets secondaires indésirables de ce dépistage.

En France, le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers chez l'homme avec 71.200 nouveaux cas en 2011 et 8.700 décès. Son dépistage peut se faire par la pratique du toucher rectal et par le dosage (actuellement très répandu chez les hommes de plus de 50 ans) d’un marqueur sanguin, le PSA (pour prostate-specific antigen).

Comme elle l’avait conclu pour la population masculine générale en 2010, la HAS considère aujourd’hui qu’il n’existe pas de preuve de l’intérêt du dépistage du cancer par dosage du PSA chez les hommes sans symptômes mais considérés comme à plus haut risque de cancer de la prostate: antécédents familiaux, origine africaine, exposition à certains agents chimiques.

Pour la HAS, rien ne permet de penser que les hommes ayant des facteurs de risque développent des cancers de la prostate de forme plus grave ou d'évolution plus rapide.

Pratiquer un dépistage régulier du taux de PSA, c’est exposer également les hommes à des risques de résultats faussement positifs et donc aussi à des biopsies de confirmation diagnostique (perte de sang dans les urines et le sperme, risque d'infections, de rétention urinaire, possibilité de faux négatifs) et enfin aux conséquences physiques et psychologiques liées aux traitements (impuissance sexuelle, incontinence urinaire, troubles digestifs). La HAS fournit sur ce thème un document questions/réponses.

La HAS estime toutefois nécessaire de conduire des recherches pour comprendre ce qu’il en est de la situation aux Antilles, caractérisées par une sur-incidence et une surmortalité par cancer de la prostate par rapport aux autres régions.


Idem pour tous les dépistages. Pas faits pour nous aider. Et ils n'ont peur de rien...


Bonne journée à tous !

Prostate

Posté le 04/04/2012 par Dr Fischer

Pour votre information. J'ai même entendu une publicité à la radio pour un test de recherche de PSA à faire soi-même.
L'aventure du PSA continue au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer !!

Maladie bipolaire

Posté le 29/03/2012 par Yannick - un confrère

Je confirme que la maladie bipolaire est surdiagnostiquée et surtraitée sans résultat visible en termes de santé publique.
Effectivement, l'expression est bonne, la médecine allume beaucoup de feux

Une brève histoire du médicament

Posté le 28/03/2012 par HORIZON 2050

On ne peut que regretter que cette histoire du médicament soit brève, on aurait aimé plus de développement. C'est une histoire moins connue mais certes plus intéressante que ces histoires de massacres et de batailles pour lesquelles se passionnent tant de gens.
Cette histoire est pour l'essentiel récente, la grande majorité des médicaments découverts l'ont été depuis le 20° siècle. Dans les temps anciens les remèdes parfois très curieux reposaient en fait à de rares exceptions près sur l'effet placébo (sauf par exemple certains traitements à base de quinquina ou de digitaline)

On apprend donc beaucoup (si on est un non initié) d'une histoire qui a apporté tant de bienfaits à l'humanité. L'une des parties la plus développée et la plus intéressante est celle concernant la lutte contre les infections avec la mise au point des premiers antibiotiques notamment par Fleming et Florey. Ce fut l'un des moments le plus triomphal de la médecine moderne.

L'auteur explique que l'age d'or des médicaments va de 1930 à 1980 période ou la plupart des grandes classes de médicaments ont été découvertes. Depuis 1980 les chercheurs butent sur la complexité des maladies chroniques.
L'ouvrage se termine par une certaine critique de la toute puissance des laboratoires avec la priorité donné au profit plutôt qu'à la recherche désintéressée.

Luc Perino ne descend pas dans les explications trop techniques, il est ici très pédagogue, les explications sont très claires.
Très intéressant, vraiment.

A Luzy

Posté le 25/03/2012 par Marie-Claude

Ca s'appelle peut-être du charisme...

Luzy

Posté le 24/03/2012 par Cyril Billoue

Vous êtes un intervenant enthousiaste, passionnant et...sans langue de bois !
Et pour moi qui suis également un maillon du "monde agricole" -selon l'expression consacrée!-, les similitudes des questions évoquées avec les problématiques actuelles de l'Agriculture sont assez frappantes !

Le déplacement aller-retour de 100 km vers la bonne ville de LUZY valait vraiment le coup, encore merci !!

réponse à Georges

Posté le 24/03/2012 par Luc Perino

d'accord, évidemment

diagnostic cancer

Posté le 24/03/2012 par Armande

C'est vrai, avec le dépistage, on vit plus longtemps avec le diagnostic de cancer,mais pas forcément plus longtemps. Je l'ai vérifié pour deux membres de ma famille.

cyclisme

Posté le 24/03/2012 par Georges

avec votre accord, je vais mettre votre article sur le vélo en ville dans ma revue pour cyclistes.

J'étais à Luzy

Posté le 22/03/2012 par Armand

Merci pour votre intervention à Luzy.
Je vois que la médecine rurale mène aux plus hautes marches.
Comme tout parait simple quand vous parlez de médecine;
Continuez et revenez

Moins de...

Posté le 19/03/2012 par nicole

Moins de médicaments,
Moins de dépistages "organisés",
Moins de *cides,
Moins de bagnoles,
Des énergies qui ne rendent pas malades,

Plus de médecins à l'écoute, comme Monsieur Perino qui sait soigner la personne totale...

Et tout ira mieux !
Un rêve ? Peut-être pas tant qu'ça.

le bobologue

Posté le 18/03/2012 par Hervé, un confrère rural

je viens de découvrir le bobologue. Ce livre a plus de dix ans et je ne le connaissais pas encore ! Le meilleur sur la médecine rurale. Merci

Toxicité du geste

Posté le 16/03/2012 par un praticien

Vous avez raison, le fait de prendre un médicament n'est jamais un geste anodin, même si le médicament est anodin ou homéopathique. L'idée qu'un médicament soit indispensable pour tout peut conduire à l'addiction. 99% des symptômes ont une résolution spontanée.

réponse à Martine

Posté le 12/03/2012 par Luc Perino

Cette théorie est encore peu connue des médecins. La recherche progresse cependant assez vite et les preuves sont de plus en plus nombreuses. Mais il est toujours difficile d'accumuler des preuves, sur un phénomène passé et d'installation progressive.

Théorie hygiéniste

Posté le 08/03/2012 par Martine

Vos articles de mise au point sur la théorie hygiéniste sont surprenants.
Pourquoi donc cette théorie est inconnue de mon médecin et de beaucoup d'autres apparemment ?

Fièvre

Posté le 05/03/2012 par Dr Baudin

C'est pourtant vrai. La fièvre n'est jamais prise. Nous médecins sommes en partie responsables de l'abandon de ce symptôme essentiel.

fièvres

Posté le 02/03/2012 par marc

merci de nous donner de la fièvre.
Pour la majorité de nos concitoyens , prendre la température rectale est devenue une grande aventure voire une torture.
Si vous demandez à un patient : " avez - vous pris votre température ? " il vous répond invariablement : " oui , j'ai pris deux dolipranes !

Dépistages

Posté le 28/02/2012 par nicole

Quand va-t-on arrêter de nous harceler (courriers, appels téléphoniques...) jusqu'à des heures pas possibles, pour leurs fichus dépistages ? :o(

Nous n'avons rien demandé, et n'avons donc pas à nous justifier.

Voilà, ce sont là de belles dérives aussi !

Nous nous portons bien ! S'il vous plaît, laissez-nous tranquilles !

Bonne journée à tous.



Humeurs médicales

Posté le 27/02/2012 par Dr Armand Gathiot

Cher confrère,
Je viens de terminer votre livre "Humeurs médicales". Je crois n'avoir jamais lu un aussi bon livre sur les dérives de notre métier. Belles analyses. Merci et continuez.

Obèses

Posté le 27/02/2012 par Mireille

C'est vrai que la responsabilité des parents est énorme dans l'obésité

La santé, simple marchandise ?

Posté le 27/02/2012 par nicole w.

La santé et le corps humain sont devenus de simples marchandises

Marc Girard, mathématicien de formation, et médecin conseil en pharmacovigilance. Auteur de plusieurs livres polémiques sur la médecine et le médicament, il vient de faire paraître « Médicaments dangereux – A qui la faute ? » aux éditons Dangles, un appel à la vigilance citoyenne en matière de santé publique, au lendemain des scandales du sang contaminé, de l’hormone de croissance, des vaccins contre l’hépatite B, contre la grippe A ou aujourd’hui du Mediator.

A en croire votre dernier livre, les Français ont de bonnes raisons de se méfier des médicaments, comment en est-on arrivé là ?
Les Français ont de bonnes raisons d’être inquiets, à propos des médicaments qu’ils consomment mais également de bien d’autres choses, du nucléaire, de l’agroalimentaire, des incidents aéronautiques, de la finance… Mon livre, qui a pour sous-titre « Ce que les commissions d’enquête ne vous diront jamais », vise à mettre au jour ce qu’on ne dit jamais ou que l’on entend très peu, et à articuler tous ces éléments disparates en une réflexion globale, en identifiant les invariants de cette crise de la civilisation.

Pourquoi cette indignation intervient-elle aujourd’hui ?
A cause des mutations du capitalisme depuis environ 30 ou 40 ans, lequel s’est abrité derrière la « critique artiste » (Boltanski et Chiapello) née de mai 1968 pour anéantir les plus immuables règles du vivre-ensemble et aboutir à l’état de sauvagerie justifiant aujourd’hui les révoltes qui pointent partout en Europe – et ailleurs.

La santé est elle aussi victime de la recherche du profit maximum ?
Tout à fait, la recherche du profit maximum, la destruction de tous les cadres d’équilibre social et la brutalité de l’exploitation de l’homme par l’homme. On le touche du doigt en médecine, où pour des raisons de gros sous, on altère ce qu’il y a de plus précieux, à savoir le corps humain. Une mutation énorme a consisté à s’apercevoir qu’il y avait beaucoup plus de bien-portants que de malades et donc à déplacer le marché de la maladie vers la « prévention ».
Un seul exemple : un des grands risques de santé publique aujourd’hui d’un point de vue médical est la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries ; on est à la veille de retourner à une situation du type 18e / 19e siècle. Or, il n’y a qu’à comparer l’innovation en termes d’antibiotiques, dérisoire, avec l’inventivité incroyable des fabricants en matière de vaccinations, qui visent des risques minimes voire imaginaires.

L’industrie pharmaceutique est-elle la principale responsable de cette situation ?
Bien entendu, on a tous stigmatisé l’industrie pharmaceutique, moi le premier. J’aurais tendance aujourd’hui à nuancer mon propos. Comme tous les autres secteurs industriels, l’industrie pharmaceutique est en voie de destruction par les lobbies prédateurs qui se moquent de la pharmacie, et qui cherchent simplement les secteurs porteurs et rentables pour les sucer jusqu’au sang. L’industrie pharmaceutique a échappé aux professionnels de la pharmacie, les pharmaciens, pour devenir une source de profit parmi d’autres pour les lobbies.
Avec la médicalisation de l’industrie pharmaceutique, le monde du médicament a été envahi par des médecins, alors que faire du médicament, c’est le métier des pharmaciens. Depuis le début des années 80, on assiste à la colonisation de l’industrie pharmaceutique par les médecins, lesquels n’ont pas du tout été formés à ce métier. Dans la mesure où, selon une répartition traditionnelle des rôles dans l’histoire de la santé, ceux-ci sont en position hiérarchiquement supérieure par rapport aux pharmaciens malgré leur défaut patent de compétence en matière pharmaceutique, force est de constater qu’ils fonctionnent finalement comme les hommes de paille des lobbies.

Pourquoi est-ce choquant que des médecins participent à l’élaboration d’un médicament ?
Ça dépend où et comment ! Ce qui est particulièrement choquant c’est que le directeur de l’Affssaps soit un médecin. Prenez le sang contaminé, l’hormone de croissance… il n’y a pas besoin de l’industrie pharmaceutique pour avoir des scandales médicamenteux, c’étaient là des secteurs extra-pharmaceutiques. En revanche, que disent ces affaires-là ? Voila ce qui se passe quand on laisse des médecins jouer à la marchande. On laisse des médecins à l’œuvre dans une pharmacie à la déontologie commerciale, laquelle n’a rien à voir avec celle à laquelle ils ont été formés ! Quant aux questions d’assurance qualité, les médecins ne connaissent simplement pas.

Gouvernement et Affssaps ont fait des propositions pour changer les choses après la triste affaire du Mediator, cela va-t-il dans le bon sens selon vous ?
Pour moi, l’affaire Mediator, c’est le scandale dans le scandale ! En réalité il a fallu attendre la saison 2010-2011 pour que les autorités conscientisent l’ampleur de la perte de confiance des gens dans le système sanitaire. Déjà avec le H1N1 en 2009-2010, les gens avaient bien compris que cela devenait n’importe quoi, car ils sont moins cons que ce que pensent les politiques, et l’échec de la campagne vaccinale l’année suivante a alerté les autorités.
Le gouvernement nous dit aujourd’hui, « on a reçu le message 5/5, et on va tout réformer ». Or, on ne réforme rien du tout. Le 4 mai, une réunion organisée par le Parlement avait pour but de voir comment rétablir la confiance des Français dans la vaccination, et à élargir la politique vaccinale le cas échéant par de nouvelles obligations. Or en montrant la réalité des conflits d’intérêts qui sont derrière les vaccinations, l’affaire du H1N1 aurait dû provoquer un mouvement exactement inverse et conduire à une réévaluation critique des obligations vaccinales arrêtées il y a un siècle dans un contexte sanitaire complètement différent.
Si je ne suis pas un anti-vaccinaliste, j’ai entamé une action publique pour alerter les parlementaires et les pousser à réfléchir sur cette question de la contrainte vaccinale. Un dernier exemple de cette réforme en trompe-l’œil, après le départ de Marimbert à la tête de l’Agence du médicament : qui a-t-on mis à sa place ? Un cancérologue, alors qu’il n’y a pas de secteur plus « maqué » avec l’industrie pharmaceutique que la cancérologie !

Concrètement, que proposez-vous pour redonner confiance aux Français ?
Contrairement à ce que laisse croire le rapport Even et Debré, l’actuelle réglementation pharmaceutique comporte des dizaines de milliers de pages. A l’Afssaps, la réglementation sur les conflits d’intérêts date de 1996, les premiers décrets sur la pharmacovigilance remontent à 1984. Le vrai problème, ce n’est pas l’absence de réglementation : c’est qu’elle ne fonctionne pas.
On fait comme si Servier était l’hypertrophie de tous les vices du système, alors que quand on connait un peu le milieu, on sait que Servier est quelqu’un qui a un respect pointilleux de la réglementation. Il est juste très intelligent et sait parfaitement en exploiter les failles, pour aboutir à ce qu’on a vu.
A ceux qui pensent que si Servier n’avait pas été un « salaud », on n’aurait pas eu Mediator, je leur donne un contre-xemple. Dans l’histoire du vaccin contre l’hépatite B, le premier fabricant international a alerté les autorités, dès le début des années 90, sur un risque de sclérose en plaques, le fabricant l’insérant dans sa propre notice interne.
En pratique, en septembre 1994, malgré cette alerte de santé publique majeure, Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Santé, décide de lancer une campagne vaccinale dans les écoles, c’est-à-dire sur l’un des groupes les plus protégés en recherche clinique, la population pédiatrique. Là où je suis d’accord avec Even, c’est lorsqu’il affirme que si le cyanure arrivait sur le marché aujourd’hui, l’Afssaps mettrait deux ans avant de le retirer ! Et à mon avis, il est optimiste !
Ce constat d’une réglementation qui ne fonctionne pas, on le retrouve partout. La réglementation financière n’a pas empêché la crise de 2008. La réglementation très pointilleuse du nucléaire n’a pas empêché la catastrophe de Fukushima.

Cette crise est-elle franco-française ou est-elle mondiale ?
Elle est internationale. Mais pour se limiter au domaine de la santé, il faut comprendre que le problème de fond, c’est la médicalisation : cette tendance moderne à donner des réponses médicales à toutes les questions de la société, dans un contexte où la santé et le corps humain sont devenus de simples marchandises parmi d’autres.

Code noir

Posté le 20/02/2012 par Emmanuel

Cela me rappelle quand j'avais travaillé sur le code noir à la Guadeloupe.
Edifiant !
Je crois que ce code a été réédité aux P.U.F.
Merci pour vos blogs. Cordialement

Dérives

Posté le 20/02/2012 par nicole w.

Sans oublier la... "bancocratie" !!!

Dérives

Posté le 15/02/2012 par Anne Marie

Je crois que les dérives de la médecine que vous dénoncez si bien sont, hélas, systémiques. Les deux causes sont le paiement à l'acte et le vieux rêve de l'immortalité !!

Bonjour Docteur Perino,

Posté le 14/02/2012 par Guillaume D.

Je vous ai découvert hier soir, en visionnant le documentaire « La consultation » d’Hélène de Crécy, que j’avais enregistré sur Arte.

Que dire, si ce n’est que j’ai goûté pendant 1h30 votre humanisme, votre écoute, vos avis sur les dérives modernes de la société (le mal être dans les entreprises), sur la médecine qui est « le cul de l’entonnoir » des problèmes de la société. J’ai été ému, amusé, intrigué par certains patients, admiratif de votre calme. Solidaire de vos états d’âme aussi…

Je rêverai d’avoir un médecin tel que vous.
Je vous salue bien chaleureusement.

Code noir

Posté le 11/02/2012 par Yann

Les américains sont à la 50° place mondiale pour la santé. Pas mal pour les plus gros producteurs de médicaments et d'articles médicaux !

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