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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Réponse à Maxime

Posté le 17/12/2017 par Luc Perino

Maxime,
Il importe de préciser que je n'ai aucune opposition à l'utilisation des IPP qui sont d'excellents médicaments. Mais leur utilisation non discriminatoire et de façon continue présente très certainement un rapport bénéfices/risques négatif. Il existe certainement des cas pathologiques négatifs comme ceux que vos évoquez et dont la disparition n'est pas due qu'aux IPP, mais à l'amélioration de notre expertise clinique.
Le sujet est entièrement là précisément : il ne faut pas donner à tous les patients un traitement continu et aveugle au seul prétexte qu'il existe très rarement quelques cas dramatiques.
C'est là notre devoir de clinicien - Si nous ne souhaitons plus assumer cette responsabilité clinique et si nous ne voulons plus continuer à aiguiser notre art discriminatoire, alors cette discussion devient vaine, car ce sont des robots qui agiront à notre place.
Dans tous les cas, il convient de conserver la cordialité des échanges, et d'éviter les jugements hâtifs.
Bien à vous

Scénario de scandale

Posté le 17/12/2017 par Maxime

C’est vrai que l’antrectomie ou la vagotomie hyperselective c’etait Tellement mieux. Sans oublier l’adenocarcinome sur œsophage de Barett lié à un reflux acide bel et bien chronique.
Bref on a coutume de dire que quand on ne sait pas, on ne dit rien

Scénario de scandale

Posté le 15/12/2017 par Hélène Altherr

Bonsoir,
merci une fois de plus de rappeler certaines dérives.
Pour information, un petit voisin ,18 mois lorsque j'ai fait sa connaissance, était traité depuis ses 3 mois par des doses d'IPP toujours croissantes.
J'ai proposé aux parents de stopper le lait infantile de vache, d'effectuer une rotation entre les autres laits disponibles, et d'ajouter des purées de banane, aloe vera et sérum de Quinton (qui se rappelle qu'il était inscrit au Vidal jusque dans les années 70???). Résultat: arrêt des IPP au bout de 10 jours. Il en a donc mangé 15 mois de trop...

HA , pharmacienne

réponse à P.E. Mortier

Posté le 14/12/2017 par Luc Perino

Je n'ai rien contre les IPP
seulement contre leur utilisation à vie
La différence est importante et mérite d'être soulignée

Scénario de scandale

Posté le 13/12/2017 par Dr P E Mortier

Avec le bismuth ( pylera ) plus de résistance à H Pylori

Avec les IPP la part des gastrectomies d'hémostase est passé de 30% des chirurgies en urgences en 1970 juste derrière l'appendicite à moins de 1% aujourd'hui

Comment peut on écrire de telle conneries?!!!

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 11/12/2017 par Marie

Le forum...envahi de voix féminines !
Mais..comment ne pas réagir, en signe de merci, à un billet aussi doux, aussi vrai et pertinent, aussi respectueux !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 08/12/2017 par Laurent vercoustre

Merci Luc de nous rappeler cette triste vérité, nous créons nos propres maladies pour vendre des médicaments, je disais à peu près la même chose à propos de la dépression: http://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2017/11/10/le-grand-marche-de-la-depression/
Quand nous parlerez-vos du mythe du cholestérol pour faire vendre ces cochonneries de statines !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 07/12/2017 par Cécile

Bravo et merci Monsieur, tant pour la forme remarquablement bien écrite, que pour le fond... Vous mériteriez d'être une femme !!!

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 06/12/2017 par Françoise

j’apprécie beaucoup votre im-pertinence.
cordialement,

Alternatives aux antibiotiques : où en est la recherche ?

Posté le 05/12/2017 par Martine

Grand merci pour votre site

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Alexia

Un bel article
Tout parait si simple avec vous

Réponse à Michèle

Posté le 05/12/2017 par Luc Perino

C'est corrigé (merci)
PS : mais lorsque Barbara chante l'amour, je me sens concerné aussi !
cordialement

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Michèle

Votre excellent article parle donc des femmes, "de nos compagnes ..." dites-vous.
Je vous lis et mon compagnon est un homme : je suis donc un peu perdue (et même pas en période prémenstruelle ;-) ) et n'ose penser que vous imaginez que vos lecteurs ne puissent être que des hommes?

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Dr François-Marie Michaut

Cher correspondant,
Excellente idée que de dénoncer toutes ces maladies mercantiligènes !
Le corps médical est bien trop passif, alors que cela concourt à un état d’esprit hautement destructeur. Une hypochondrie généralisée. Il est vrai que la façon actuelle de pratiquer a tout intérêt à ce qu’il en soit ainsi. Nous n’avons pas le nez propre nous non plus.
Continuez à porter haut les armes de Don Quichotte, ce faux fou ridicule pour les esprits idiots, le seul sage qui tienne la route depuis 1605 !
Amitiés

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Aurélie

Ahah excellent !!! J'approuve cette humeur à 200 % !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 04/12/2017 par Hélène Altherr

Excellent! Un grand merci pour vos billets.

Saluons également le travail extraordinaire de professionnels de santé, qui œuvrent pour (re)donner aux femmes les clés pour se réapproprier leur corps.
Je connais ainsi une formatrice en physiologie féminine. Partout en France (et je crois en Europe), elle forme depuis plus de 10 ans le grand public et les professionnels à la connaissance des événements féminins : contraceptions alternatives (notamment la symptothermie moderne), conception naturelle, préparation à l’accouchement physiologique, utilisation des positions d’accouchement («thérapeutiques posturales ») pendant la naissance, allaitement et préparation à une ménopause harmonieuse.

Sa philosophie :
" Réenclencher la passation des connaissances
La médicalisation des grands événements féminins a progressivement
instauré une distance puis une méconnaissance entre les femmes et leur corps.
Comprendre les processus de l’organisme permet à chacune d’avoir confiance en ses capacités. Un premier pas vers une meilleure estime de soi.
Chaque femme a alors les ressources pour aborder les grands événements physiologiques de sa vie avec dignité."

Pour joindre Claire Michelin: contact@intimitesdefemme.fr

Continuez à nous régaler!
HA, pharmacienne

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 04/12/2017 par Dr Federmann Georges Yoram

Notre Mer

Notre Mer qui es si bleue

Que ton Nom soit partagé

Que ton horizon nous fasse renaître

Que ta volonté et ta miséricorde nous acceptent

Offre-nous aujourd'hui notre Triton de ce jour

Comme une trompette de la renommée

Et non plus comme un cercueil

Pardonne-nous nos défaites et nos deuils

Comme nous pardonnerons, un jour, à nos bourreaux

Et ne nous soumets pas aux quotas

Mais délivre l' Europe de ses peurs et de ses carcans

Georges Yoram Federmann
Strasbourg
20 mai 2015

Les spécialistes de la prévalence

Posté le 02/12/2017 par Dr Gautier

ça me plait!
marre des médecins qui se veulent oracles et Pythie

Pourquoi sommes-nous si aptes à échapper au cancer ?

Posté le 22/11/2017 par LACAZE Jacques

Le concept de "répression tumorale" me semble très suspect. Il me semble en particulier dans l'optique d'une vision évolutionniste que la notion de compétition cellulaire, en particulier entre cellules "saine" (je place des guillemets pour marquer une faiblesse de ce concept. Il faut bien préciser de quoi il s'agit, mais provisoirement il marche et est parlant). Je pense que la conception de compétition cellulaires, entre cellules normales (non mutées) et certaines cellules anormales (mutée, avec une mutation portant sur la division cellulaire, qui, au lieu de permettre le remplacement unité par unité des cellules qui finissent leur vie ou meurent de causes diverses) pourrait constituer une voie d'une grande fécondité.

Drogues

Posté le 06/11/2017 par Fabienne Thibault

Je me sens concernée par beaucoup de vos articles, moi, petite infirmière Education Nationale, perdue au fin fond du sud de l'Indre, naviguant entre désert médical et misère sociale, seule à devoir prendre une décision pour les élèves (en lycée avec internat) armée de mon paracétamol et de mon thermomètre et seule à savoir si je vais réussir à convaincre les médecins régulateurs du 15 que le cas pour lequel ils entendent ma jolie voix vaut le détour........alors, le flair infirmier n'est pas mal non plus..........les drogues, mes élèves aussi sont concernés...en fait, je devrais écrire un livre sur ces enfants qui sont encore debout où bien des adultes auraient baissés depuis longtemps.

Hypertension des personnes âgées

Posté le 06/11/2017 par ANNETTE LEXA

"Le nombre de patients hypertendus approche le milliard malgré l’abondance des traitements, ce fléau s’aggrave " : Je ne comprend pas bien la corrélation. Ce qu'il faudrait savoir c'est si les Accidents Cardio Vasculaires sont moindres chez les Hypertendus sous traitement que dans la population générale à âge égal. S'il y a de plus en plus d'hyper tendus dans le monde, c'est juste peut être parce qu'on les détecte plus dans certains pays émergents où l'accès aux soins est meilleur. Et on devrait aussi faire une balance bénéfice risque du traitement car en voulant éviter un ACV coûteux au système de santé ( sauf infarctus fatal immédiatement) on provoque des chutes graves, etc. , le bilan en terme de coût socioéconomique est sans doute nul ou négatif. Avant de traiter d'emblée, ne devrait-pn pas déjà essayer de modifier les modes de vie de la personne (marche, régime alimentaire, perdre du poids, techniques de relaxation , de gestion du stress...) et refaire ensuite un point et ne traiter les patients que quand on a tout essayer. (Petite précision, je ne suis pas médecin mais toxicologue)

Réponse à Bretann

Posté le 06/11/2017 par Luc Perino

Cher confrère,
Merci pour votre humour,
il est important pour moi et m'aide à continuer
Amicalement

Hypertension des personnes âgées

Posté le 05/11/2017 par Bretann

Mais, mais, mais !
Vous vous attaquez à l'un des pieds du trépied !
Antihypertension, statine et antithrombotique chez le vieillard !
Comment osez-vous ?
Et comment ? Le fait que ledit vieillard soit parvenu à 90 ans avec 3 tonnes de cholestérol, une HTA , ne serait pas la preuve qu'il faut réduitre ces anomalies ???
M'enfin ! (Je viens de découvrir Gaston Lagaffe)

Enseigner le flair médical

Posté le 05/11/2017 par Dr A.M. psychiatre

Merci de ce bel article. Il est vrai que chez les psys, le flair c’est aussi un peu… transfert et contre-transfert.
Transflair ?

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par François-Marie Michaut

Proposition pratique et ludique.
Emmener sur la plage quelques étudiants, juste pour les contraindre à constater que, juste en regardant les gens, il est possible de poser pas mal de diagnostics probables.
La plongée d'emblée dans les examens de laboratoire, les multiples imageries et autres procédures systématiques à l'hôpital rend simplement impossible toute réflexion clinique hors machineries.
Les enseignants eux-mêmes n'ont jamais su, ni voulu le faire. Pas facile alors d'aller trainer à la plage, même pour reluquer les beautés...

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par P.H.

J'ai 70 ans passés et j'ai fait une carrière de gynécologue
Quand j'eu l'honneur d'être externe dans le service de di Mattéo , le patron interdisait que l'on donne le résultat des examens complémentaires ( On ne parlait pas encore de 'bilan' ) avant d'avoir fait un examen clinique complet et d'en avoir coché le résultat sur la feuille d'observation

Bien à vous.

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par Mikael Rabaeus

Entièrement d'accord avec vous. Le problème est dans l'enseignement et ce problème a augmenté car on l'a négligé depuis quelques décennies. Je me rappelle encore mon prof de pédiatrie qui nous enseignait au lit du malade que "quand une mère vous dit que son enfant est malade, jusqu'à avoir réellement prouvé le contraire, elle a raison".
Je suis frappé comme beaucoup de mes confrères jeunes n'osent plus faire confiance à leur instinct, ni même l'écouter. Car l'instinct est en effet ce qui nous distingue des robots. Mais on nous dira que ce n'est qu'une question de programmation...
MR

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 30/10/2017 par Claude

Un article plus que clair et convainquant !
Pointer du doigt le prix plus qu'abusif des audioprothèses et des lunettes est déjà une bonne chose.Par contre prôner le remboursement par la sécu, ok ! pour être populaire mais nul puisque c'est nous qui paieront par diverses augmentations.
Le problème se situe bien au niveau des marchands de santé qui profitent du système qu"aucune règle ou loi n'arrivera à grignoter sous peine de menaces
Leurs services sont fortement rémunérés ! Qu'ils reconnaissent au moins que leur niveau de vie est payé par la sécurité sociale !

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 24/10/2017 par Luis Godinho

Bonjour,
Contrairement à ce qui est affirmé dans l'article, l'administration a étudié le domaine de l'audioprothèse puisque l'Autorité de la concurrence lui a consacré une enquête sectorielle en 2016.
Leurs constats :
« Concernant la formation du prix d'une audioprothèse, l'instruction montre que 66 % de la valeur est créée par les audioprothésistes. Cette part importante s'explique par le fait que les audioprothésistes ne sont pas seulement distributeurs de biens mais aussi prestataires de services de santé. Leur activité n'est pas comparable à celle d'un commerçant qui achète des produits pour les revendre en réalisant une marge. Elle s'apparente davantage, pour la part relative aux prestations associées à la vente de l'appareil, à celle d'un infirmier ou d'un masseur-kinésithérapeute, en fournissant des services de soins du patient sur une longue durée. Le prix d'une audioprothèse reflète ainsi à la fois la valeur de l'appareil et celle du temps passé pour les prestations associées, 12 à 15 heures en moyenne s'étalant sur 5 à 6 ans. »
Source : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/doc/doc_consultation_audioprotheses_juill16.pdf

Drogues : addiction et sevrage

Posté le 24/10/2017 par Claude Robin

Bonjour,

Merci pour toutes ces humeurs stimulantes et les pages d'éducation sanitaire !
Pour ce qui est des drogues, je pense utile d'indiquer la nocivité pour le développement foetal, en particulier neurologique, de l'usage d'alcool par la femme enceinte.

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par Pascal

Bonjour
Il m'est arrive (a Vannes dans le Morbihan) il y a deux ou trois ans de devoir faire changer une plaquette d'appui de mes lunettes. Je rentre chez un opticien et lui demande si il peut le faire et pour combien.
Évidemment c’était gratuit et je lui dis que je préférerais payer les réparations un juste prix et que les lunettes neuves soient moins chères. Il m'a immédiatement rendu mes lunettes et m'a dit m'a dit que dans ces conditions il ne me servirai pas.

Je suis donc allé chez un autre et redis la même chose avec une formulation un peu édulcorée. La on m'a dit que si je tenais a payer je pouvais toujours leur acheter des chocolats. Mais ils ont fait le travail sans se fâcher.
Tout ceci bien entendu sous les regards gênés de mes enfants et désapprobateur de ma conjointe.

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par François-Marie Michaut

Fort bien vu...
À rapprocher de la mention "dispositif médical" si largement utilisé comme argument publicitaire majeur auprès du public pour lui vendre à prix d'or des babioles sans intérêt.
Et la pub télé pour des produits pharmaceutiques dans la seule mesure de n'être pas/plus remboursés par la sécurité sociale,
cela ne choque personne ? Nous sommes tellement conditionnés à demeurer des consommateurs ?

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par Paoli Claude Marie

Bravo !
Serez-vous lu et surtout entendu dans ce désert ?
Signé : une pédiatre retraitée portant des lunettes et pas encore de prothèses auditives, ce qui ne saurait arriver sachant mes antécédents d’exposition professionnelle au bruit !!!

Laurent Laurent chez le calculateur pharaonique

Posté le 20/10/2017 par Marie

Bonjour,
Et toujours...dans vos conclusions... un raisonnement limpide et pertinent qu'il est impossible de contester et ..qui soigne à moindre coût.
Merci.

Diverticulite sigmoïdienne

Posté le 14/10/2017 par Dany Chenavier

Enfin un site cohérent et intelligent !!! Ouf !!! Un grand merci ... je vais le faire connaître ...
pour les diverticuloses, on peut lire tout et son contraire sur les autres sites , de quoi s'y perdre !!!!!
Cordialement
Mme Dany Chenavier (en pleine crise) ouille ça fait mal ... mais je garde la pêche à défaut de pouvoir en manger ...

Réponse à MP

Posté le 05/10/2017 par Luc Perino

Il s'agit bien d'un nouvel avatar de l'intelligent design.
Je joins le lien en français pour que ce soit plus facile pour nos lecteurs

http://sciencepost.fr/2017/07/lhumanite-existe-t-servir-but-ultime-transcendant/

Le processus de l’évolution n’est pas biologique, mais cosmologique

Posté le 04/10/2017 par MP

Michael E. Price de l'Université de Londres défend l’idée que les humains seraient les abeilles de notre univers ; des êtres programmés pour devenir assez intelligents pour le faire perdurer au-delà de sa date limite de péremption...

https://theconversation.com/life-may-be-a-guide-to-the-evolution-of-the-cosmos-heres-how-79689

La machine est un homme comme les autres

Posté le 27/09/2017 par Claude

Tant de cas l'on pourrait citer confirmant votre article !
Tant de patients arrivent,chez leur médecin, angoissés, en pleurs après un "diagnostic" de radiologue ou de...pharmacien.Quel dégât, parfois !!
Rien n'est plus fiable que le diagnostic du médecin qui lui, sait.
Méfiance envers radiologues et pharmaciens et ,une confiance absolue, confiance allégée de son 1% d'erreur , envers nos médecins.
Merci pour votre superbe et élégante humeur.

La machine est un homme comme les autres

Posté le 27/09/2017 par François-Marie Michaut

J'ai pris un de ces coups de vieux, en lisant ce papier plein d'humour !
Il y a 50 ans juste, j'étais au titre du service national (27 ans) seul médecin en brousse sans eau, tél, route carrossable ni même électricité... Au bord du Lac Tchad, alors grand comme la Belgique.
Je me suis trouvé confronté à une épidémie de variole, dont il a fallu, faute de moyens diagnostiquer cliniquement. Avec le risque d'erreur, branle-bas de combat au lointain ministère de la santé. Campagne de vaccination massive immédiate en mobilisant tous les non médecins du coin. Le CDC d'Atlanta prévenu a envoyé des USA un médecin spécialisé en virologie qui a confirmé le diagnostic.
Sottement, je me suis dit durant toute ma carrière de généraliste de campagne que la plus étonnante et mystérieuse machine était l'esprit humain. Gatisme sénile de ma part...

La machine est un homme comme les autres

Posté le 27/09/2017 par Alain Braillon

très intelligent, encore plus que d'habitude
Très sincèrement,

Les huitres sont cuites

Posté le 18/09/2017 par Alain Froment

Brillantissime !

Les huitres sont cuites

Posté le 18/09/2017 par Jean-Pierre Lellouche

Monsieur
votre humeur médicale de ce jour est particulièrement intéressante
Je crois que l'enseignement médical a lieu pour l'essentiel sans prise en compte sérieuse des erreurs d'autrefois et sans réflexion sur les facteurs ayant contribué à conduire vers ces erreurs
Dans les années 70 à Caen les nouveaux nés ayant un ictère physiologique recevaient du gardénal dans d'autres villes ils recevaient d' autres produits et même parfois du synacthène ; ailleurs on les exposait à la lumière du jour. J'ai pu constater récemment que beaucoup de médecins formés ces dernières années n'ont aucune idée de ce qui s'est passé il n' y a pas si longtemps dans ce domaine
De même dans le domaine des vaccinations personne ne semble se souvenir de l' époque où ni le vaccin anti rubéole ni celui contre les oreillons ni même celui contre la rougeole n'étaient considérés comme souhaitables pour tous
Merci de votre mise au point

Être sous...

Posté le 26/08/2017 par Philippe LERNOULD

Je suis devant le même type de réflexion de gravité et de la conscience (ou inconscience) d'assumer quand un patient évoque son état de santé en termes d'être ou ne pas "être malade" ou d'avoir ou ne pas "avoir une maladie"...
Dans le 1er cas, je suis malade; c'est le sujet qui est affecté... dans son être ! Dans le 2nd, j'ai une maladie... qui ne m'appartient pas forcément, celle que le médecin m'a dit que j'avais (pensée par la médecine !)... plaquée tel un objet, celui de la médecine !
De même pour les traitements : J'ai un ttt à prendre... ou je suis en ttt...
... Très cordialement.
Ph. LERNOULD, en souvenir de la Médecine de la Personne à Pilgrim Hall (2016)

Divertissement nucléaire

Posté le 19/08/2017 par Marie

Bonjour,
J'aime beaucoup le contenu de votre article.
Mais...même si ce salutaire éclat de rire par lequel vous nous transmettez votre solide optimisme s'exprime, celui-ci ne nous épargnera pas des folies ravageuses des hommes. Triste honte !!!

Biais de participation

Posté le 15/08/2017 par Martine

Oui... Ce besoin humain d'être pris en consideration si profitable au capitalisme

Divertissement nucléaire

Posté le 11/08/2017 par Guyard

Depuis 1954 la Corée du Nord est sous la menace directe des USA détenteurs de l'arme atomique. Sans parler des armes conventionnelles. Alors qui est le plus menaçant? Qui est à des milliers de km de son pays, entretenant des dizaines de milliers de soldats aux frontières d'un autre pays?
Il faudrait peut-être prendre un peu de recul.

Allaitement maternel

Posté le 07/08/2017 par mazurier pédiatre de maternité

Merci pour la qualité de vos informations au travers de cette fiche sur allaitement . C'est un sujet que je connaît particulièrement bien. Et dans un écrit de disposition au grand public il est rare d'y trouver j'y trouver des info aussi précises claires, justes validées par les données actuelles.

Réponse à JP Bernazujan

Posté le 04/08/2017 par Luc Perino

En effet, le terme exact serait plutôt "anthropologique"
Amicalement

On veut des enfants pour nos dettes

Posté le 03/08/2017 par JF MASSE

"La gériatrie et la cancérologie dépensent des fortunes en carbone et en euros pour gagner quelques jours de vie individuelle, au détriment de la protection maternelle et infantile".
Tout à fait d'accord. D'autant plus que la qualité de ces "quelques jours" est le plus souvent déplorable. Il est assez déprimant d'observer que la société ne se préoccupe guère de cet aspect de la systémique du problème et que le "corps" médical, pourtant en première ligne de responsabilité, ne s'en préoccupe pas davantage et, qui plus est, l'alimente avec la bonne conscience de la courte vue...

On veut des enfants pour nos dettes

Posté le 03/08/2017 par François-Marie Michaut

Entre humeur et humour, juste un E dans l'O de différence.
Luc Perino pose de vraies questions, qui, comme elles sont judicieuses ne peuvent entrainer que d'autres questions.
Echantillons purement subjectifs :
- Pour quelle(s) raison(s) autres qu'héritée les yeux fermées des traditions, en 2017, fabriquons-nous chez nous autant d'enfants ?
- La société, comme elle est, est-elle tellement agréable et douce à vivre, avec de belles perspectives d'avenir, que nous souhaitons y faire vivre nos descendants ?

On veut des enfants pour nos dettes

Posté le 03/08/2017 par Jean-Pierre Bernajuzan

Oui.
Dans une chronique récente, je disais que l'humanité n'avait pas "d'extériorité", qu'elle devait s'assumer entière en interne. Ce que vous observez et que vous dénoncez, ce report vers les générations futures des conséquences de notre propre comportement actuel, c'est une façon de faire comme s'il pouvait être porté à l'extérieur, hors de nous, hors de notre temps, comme si de ce fait il disparaîtrait...

Je disais dans ma chronique que l'humanité a commencé ainsi, par l'extériorité sacrificielle, par son incapacité à assumer sa violence collective.
Cette habitude est donc congénitale (je ne suis pas sûr que le terme soit exact).

Cordialement

Réponse à clostri

Posté le 30/07/2017 par Luc Perino

Bien évidemment, une diarrhée à clostridium difficile peut avoir d'autres causes que la prise d'antibiotiques. Mais la prise d'antibiotiques en est la principale cause dans nos pays.
Par ailleurs, je vous rappelle que le forum n'est pas destiné à l'exposition de cas personnels, vous pouvez utiliser le mail de la rubrique contact pour des échanges plus personnalisés.
Cordialement

Diarrhée aiguë de l'adulte

Posté le 29/07/2017 par Clostri

Bonjour !
Tout se tient dans ce que vous écrivrez.
Une seule chose est fausse et a de l'importance.
J'ai eu un clostridium difficile alors QUE JE NE PRENAIS PAS D'AùNTIBIOTIQUE (il est vrai toutefois que la prise du moindre antibio.peut donner cette bactérie). On oublie que CERTAINS ANIMAUX sont porteurs naturels de cette bactérie et que s'ils en déclarent les symptômes, ils sont contagieux pour l'homme. Pour moi, ce fut un octodonte ou écureuil des prairies (Australie) que l'on achète dans les magasins d'animalerie.
CETTE BACTÉRIE EST À VIE CHEZ MOI CAR ELLE N'A PAS ÉTÉ SYSTÉMATIQUEMENT DEMANDÉE DANS LES COPROCULTURES en 2006. Les coloscopies ne révélaient rien malgré les diarrhées très particulières (elles sont différentes des autres en bien des points), malgré la perte de 2 kg par mois, malgré les douleurs au ventre qui se propageaient jusqu'au bas du dos. DONC... CE FUT COMME DIAGNOSTIC : stress et on m'a donné un anxiolytique dont j'essaie avec bcp de mal à me défaire aujourd'hui faisant des recherches avec mon allergologue et ne me souciant pas des dangers d'un anxiolytique.pris sur le long terme.
Cette allergologue m'a sauvé la vie car là où d'autres drs ne me croyaient pas (la prise d'anxio. ne changeait rien au problème et si je les avais écoutés, je serais certainement à ce jour sous plein d'autres anxios. Je m'en veux de ne pas avoir fait de même avec le tout premier anxio.mais j'étais dans un tel état que j'aurais accepté n'importe quoi pour que cessent les douleurs) ELLE, elle m'a crue de suite. Elle m'a expliqué que les gastroentérologues ne trouvaient rien car la bactérie n'avait pas encore assez proliféré pour attaquer les muqueuses intestinales. Un de ses amis a eu l'idée me voyant me vider sur la table d'examen (ayant bu une préparation colique et étant endormie) de faire un prélèvement et de demander la recherche de CETTE BACTERIE. J'avais à ce moment (1 an et demi après les symptômes et la perte de 23 kg) des ulcères à l'estomac et à l'iléon. Certes, le précédent gastro n'avait rien vu 6 mois avant mais à mon réveil, ma blouse était tachée de selles jaunes citron... déjà là, cela n'était pas normal. Pourquoi n'avait-il pas fait un prélèvement ciblant cette bactérie ?)
Hélas, découverte trop tardivement, cette bactérie a détruite une bonne partie de mes paroies intestinales et m'a donné une maladie que l'on appelle L'ENTÉROPATHIE EXSUDATIVE AVEC MALABSORPTION INTESTINALE que certains drs ne jugent pas grave. Pas grave ! Être obligée à vie de manger chaque jour les mêmes aliments (peu de choix pour ne pas souffrir et pour que la bactérie reste en sommeil car elle prolifère à la moindre réintroduction /essai positif hélas) sans compter les CARENCES qui en découlent et qui amènent de l'affaiblissement, des douleurs musculaires et articulaires. À ce jour, je ne supporte plus aucun oligo-éléments ou vitamines ou compléments alimentaires et l'anxiolytique que je n arrive pas à descendre aggrave ces symptômes. Ayant fait de la tétanie dans les jambes (symptôme également de l'entéropathie exs.) mon dr à cru bon d'augmenter les doses pour un court temps. 4 H après, des douleurs physiques que je n'avais que légèrement jusqu'à présent sont devenues intolérables. Je les subis chaque jour depuis septembre 2015. Parfois, j'ai un mieux et j'en profite pour suivre mes envies car j'ai une telle envie de vivre et tant de projets !
Autre chose fausse :
ACTIVIA
Si vous êtes porteurs d'un clostridium récidivant,
c'est une catastrophe. AVEC UN SEUL ACTIVIA, j'ai eu 1O jours de diarrhées malgré que par la suite je n'ai mangé que des carottes cuites pendant 10 jours !
LES LEVURES :
Tjrs dans le même cas. Elles sont bénéfiques mais pas dans cette situation. Elles augmentent les bonnes bactéries mais aussi les pathogènes idem pour les probiotiques. Un directeur d'hôpital à Montreuil près de Reims en a fait la démonstration et moi j'en ai fait l'expérience.
Enfin, aucun produit laitiers, fermentés ou donnant de la fermentation n'est recommandé.
MAINTENANT, MON CAS EST RARE MAIS SI MON TÉMOIGNAGE PEUT SERVIR CELA SERA DÉJÀ BIEN.
N'OUBLIEZ PAS !
SI UN JOUR, VOUS AVEZ DES DIARRHÉES JAUNE CITRON, TRÈS MALODORANTES DÈS QUE VOUS MANGEZ, DEMANDEZ LA RECHERCHE DU CLOSTRIDIUM DIFFICILE AVEC TOXINE CAR C'EST FAUX.... ENCORE AUJOURD'HUI SI ELLE N'EST PAS DEMANDÉE, ON NE LA TROUVERA PAS.
DE PLUS, IL FAUT QUE CETTE COPROCULTURE SOIT FAITE SUR TROIS JOURS. UNE SEULE DEMANDE NE LA MET PAS FORCÉMENT EN ÉVIDENCE. ESSAI FAIT ÉGALEMENT. MON DR À FAIT UNE DEMANDE.... RIEN.
MON ALLERGOLOGUE A FAIT LA DEMANDE SUR 3 JOURS..... LE CLOSTRIDIUM ÉTAIT LÀ. CETTE BACTÉRIE PROLIFÈRE SUIVANT CE QUE VOUS MANGEZ. À CETTE ÉPOQUE, JE POUVAIS ENCORE RÉINTRODUIRE DES ALIMENTS (UN PEU)... LA BACTÉRIE APPARAISSAIT. LORSQUE JE REVENAIS AU RÉGIME OBLIGATOIRE TRÈS DRASTIQUE.... ELLE N'ÉTAIT PLUS LÀ.
BIEN SÛR, JE N'ÉCRIS PAS TOUT CELA À LA LÉGÈRE. MES EXAMENS SONT LÀ.
MERCI DE M'AVOIR LU AU CAS OÙ CELA AURA ÉTÉ LE CAS !
BONNE JOURNÉE !

Restriction cognitive de l'hyperspécialisation médicale

Posté le 27/07/2017 par marc jamoulle

Bonjour Luc
Je pense que le concept de prévention quaternaire (P4) donne un cadre théorique qui permet de formaliser l'enseignement de la prise de conscience nécessaire. Nos collegues latino semble l'avoir compris plus vite que nous . La semaine prochaine commence, depuis Buenos Aires, un cours en ligne sur la Deprescription organisé par le groupe P4 argentine. A noter que leur lecture de P4 est tres politique ; voir la déclaration de Rio http://www.ph3c.org/PH3C/docs/27/000449/0000842.pdf
amicalement
marc

Restriction cognitive de l'hyperspécialisation médicale

Posté le 27/07/2017 par Alzouma

L' hyperspécialisation est bien si elle est contrôlée dans l'intégration de la prise en charge globale

Réponse à Sébastien

Posté le 26/07/2017 par Luc Perino

Les fiches de ce site résultent d'une riche recherche bibliographique et sont validées par un comité de lecture indépendant.
En ce qui concerne l'assertion sur les cervicalgies, je vous joins ici les deux références principales sérieuses (Arthritis / Cochrane et Lancet)
1/
Michaleff ZA, Maher CG, Lin CWC, Rebbeck T, Jull G, Latimer J, Connelly L, Sterling M. Comprehensive physiotherapy exercise programme or advice for chronic whiplash (PROMISE): a pragmatic randomized controlled trial. Lancet, Volume 384, No. 9938, p133–141, 12 July 2014. DOI: 10.1016/S0140-6736(14)60457-8
2/
Goode AP, Freburger J, Carey T. Prevalence patterns, and evidence for chronic neck pain. Arthritis Care & Research. 2010; 62 : 1594-1601

Par contre, je suis preneur des références dont vous parlez.

Cordialement

Céphalées

Posté le 21/07/2017 par Sébastien

réaction sur cette phrase (D’une manière générale, les manipulations de la colonne vertébrale ne doivent jamais concerner les cervicales.)car les manipulations cervicales peuvent soulager temporairement, mais elles sont toujours une source d’aggravation sur le long terme.
Malheureusement les études vont dans le sens contraire de cette phrase.Il est difficile de faire taire cette idée reçue(manip cervicale = mal) et la promouvoir sans appui est dommageable pour nombre de personne qui pourraient passer à côté d'un traitement efficace.

Intolérances et allergies au gluten

Posté le 10/07/2017 par Eri

Meri bcp pour ces éclaircis. Actuellement suivi par un (deuxieme) gastro enterologue qui se penche vraiment sur mon cas (dhiarree quasi continue depuis trois et nombreux épisodes depuis 18 ans, je comprends un peu mieux mes résultats avant provhain rdv. Je ne bannis pas le gluten mais le limite, au bout de 15 jours je retrouve un peu d énergie.

Constipation

Posté le 05/07/2017 par Bluerhap

J'ignore ce que ça vaut : un de mes confrères fait la promotion de l'auto-rééducation : aller à la selle tous les jours à heure fixe (peu importe l'heure) et pousser durant 10 minutes, montre en main, quoiqu'il arrive.
Mon impression personnelle est que les patients qui ne "répondent" pas changent de médecin, mais lui me soutient que ça marche à 100%

Chaussures et psychotropes

Posté le 04/07/2017 par Martine

Excellent article. Puissent-t-il circuler plus encore que toutes les chaussures de notre monde

Alternatives aux antibiotiques : où en est la recherche ?

Posté le 02/07/2017 par Kamal Cherif Zahar

Après avoir fait des miracles dans les années cinquante, les antibiotiques ont été prescrits à tout va pour prévenir l'infection, puis, même si on pense que c'est inutile, pour avoir toutes les chances de son coté en cas d'expertise.
Les efforts faits à coups de publicité chère payée et peu payante à la télévision pour revenir à des prescriptions plus selectives me font sourire quand je mesure à quel point j'ai été précurseur en n'en prescrivant jamais en post opératoire depuis les années 70. Il fallait bien que je m'en vante quelque part! :=)

Qui détient la médecine ?

Posté le 01/07/2017 par Kamal Cherif Zahar

Je découvre Luc Perino et me délecte de ses écrits et même des réactions de ses lecteurs. Chirurgien plasticien je soigne essentiellement des gens en bonne santé, déjà paradoxal, mais comme il le dit lui même la définition de la maladie ou de la bonne santé n'est pas simple.
Je finis de lire la page écrite le 06/09/2011 "Qui détient la médecine?" et j'y trouve exactement ce que je pense et n'aurais jamais pu aussi bien mesurer et formuler. Surtout la chute, avec l'inconnu "pourcentage de ceux pour qui la santé est un objectif prioritaire", qui laisse au lecteur la possibilité de penser aux hommes politiques qui s'occupent de la santé ou comme moi aux patients eux mêmes dont le comportement montre bien, quoiqu'ils en disent, que pour eux "la santé après tout!".

Vaccins.....

Posté le 05/06/2017 par Claude

Bel...article, belle analyse, des précisions très intéressantes...qui apportent le point final aux questionnements et aux doutes que l'on peut avoir au sujet des divers vaccins.
Merci.

Réponse à Patrice Trouiller

Posté le 01/06/2017 par Luc Perino

Merci pour cette précieuse information
Je connaissais l’ISP comme Institut de santé publique, mais j’ignorais que c’était aussi un indicateur
Mon ignorance confirme que cet indicateur n’est pas souvent mis en exergue.
Bien cordialement

Vaccins, pourquoi ne fait-on pas comme pour les médicaments ?

Posté le 01/06/2017 par Patrice Trouiller Université Grenoble-Alpes

1. L'évaluation du médicament en tant que produit de santé se fait sur la base du SMA/SMR mais également de l'ISP (intérêt de santé publique) introduit en 1999
2. Ce qui pose question est la pertinence du maintien d'un système dual d'évaluation des médicaments, car les vaccins sont des médicaments

Réponse aux commentaires sur radio-psychanalyse

Posté le 10/05/2017 par Luc Perino

Je me doutais que cette humeur allait déplaire à quelques-uns.
Elle est en effet assez péremptoire, mais beaucoup moins que les propos des psychanalystes.
Vous avez probablement remarqué que l'essentiel de mon militantisme consiste à recentrer la médecine sur les malades et à l'éviter aux bien-portants, que ce soit en psychiatrie ou dans toutes les autres disciplines.
C'est donc l'humeur d'un soignant qui a beaucoup souffert de voir tout au long de sa (longue) carrière, le mal fait par le lobby psychanalytique dans des problèmes aussi graves que l'autisme ou la schizophrénie.
Si la psychanalyse n'avait été qu'un courant de pensée, je n'aurai aucune raison de la critiquer si durement, mais la psychanalyse prétend encore, dans notre pays, s'imposer dans le domaine du soin.
Sa présence excessive sur les médias a un côté également délétère das le domaine du soin.
Cela ne signifie pas que je donne un blanc-seing à la psychiatrie chimique ou génétique, cela signifie simplement qu'il ne faut jamais trop s'éloigner de la science lorsque l'on veut soigner.
Je n'ai rien contre toute forme de recherche en psychologie cognitive ou en neuro-psychiatrie.
En France, la psychanalyse est un sujet du magistère politique qui n'a hélas pas encore quitté le magistère de la science. C'est très regrettable pour nos patients.

Radio-psychanalyse des actes manqués

Posté le 10/05/2017 par Massé JF

Voici une prise de position péremptoire étonnante de la part d'un humaniste éclairé. Que penser de la mémoire émotionnelle laquelle, à l'instar des autres mémoires, peut aussi ne se manifester qu'en situation de stimulation particulière ? N'explique-t-elle pas parfois des comportements inattendus ? L'acte manqué ne peut-il pas être aussi un acte réussi ?
J'aime bien l'expression "à son corps défendant". Défendant quoi au juste?
Voici quelques interrogations qui sont à porter au moulin de la philosophie du doute. Le doute n'excluant pas la conviction, mère de l'action... Vous avez dit "complexité" ?

Radio-psychanalyse des actes manqués

Posté le 08/05/2017 par Olivier Lenoir

Cher Luc Périno,
J'apprécie vos chroniques et la dose d'humanité que vous apportez à votre discipline largement technicisée, bientôt remplacée par l'intelligence artificielle (cf le Monde ce jour "L’intelligence artificielle dope la médecine"). Vous critiquez violemment la psychanalyse au nom de "La science" sur la base de ragots et déviances dignes d'un Onfray. Vous pouvez avoir raison sur certaines médiatisations abusives, il y a des abus et dérapages au sein de toutes les professions, y compris la vôtre, mais voyez auprès de patients en grande souffrance, avec ou sans symptômes organiques, et encore au sein d'institutions la présence de psychanalystes pour humaniser justement, donner du sens au hors-sens de patients voire d'enfants pour lesquels la médecine ne sait qu'étouffer le symptôme à coups (coûts aussi) de molécules dont souvent vous dénoncez le danger.
La discussion pourrait être ouverte plutôt que close par votre jugement radical qui pour une fois me désole.

Radio-psychanalyse des actes manqués

Posté le 08/05/2017 par Thierry Jandrok

Cher Monsieur,

Je viens de terminer votre article à propos de certaines expressions "vulgaires" de la psychanalyse. Je souscris, à ma façon, à votre propos sur les dérives de la pratique de la psychanalyse, notamment dans les médias et certains cabinets feutrés de collègues sectaires.
Je peux, en revanche, également vous dire que nous ne sommes pas tous fait de la même étoffe, et de loin ! En ce qui me concerne, la psychanalyse n'a pas à s'étaler sur les plateaux des médias.Elle abuse comme elle s'y abuse !
Pour ma part, adepte d'une discipline de la pensée, je me targue d'avoir un esprit aussi rigoureux, logique que scientifique (ma thèse de psychanalyse fut, cas rarissime, couronnée par un prix de thèse de sciences).
Je n'abandonne pas mes patients dans le silence. Je ne parade pas dans les médias et ne cherche pas la moindre reconnaissance populaire. Je suis présent pour des sujets en souffrances et suis prudent dans mes interprétations. La plupart d'entre eux se disent d'ailleurs satisfaits de mes services, car la psychanalyse est un service de la pensée pour la pensée, et non un commerce. Dois-je vous rappeler que Freud n'était pas riche ! Ce serait plutôt le cas des disciples d'un lacanisme bourgeois.
Pour le reste, on ne peut pas juger une épistémologie à partir des actes et des paroles de quelques uns de ses représentants.
A ce propos, j'ai souvent été témoin de nombreuses scènes de pratiques médicales et je pourrais en raconter quelques-unes qui sont loin d'être favorables à ces disciplines. Convenez donc que c'est toujours la même chose; lorsqu'un psy ou un médecin fait ou dit une bêtise, c'est toute la profession qui prend. Alors restons scientifiques et relativisons : les pratiques de certains ne valent pas pour l'ensemble. OK ?

Cordialement

T. Jandrok

Réponse à Christophe Marx

Posté le 04/05/2017 par Luc Perino

Je vais tenter de répondre à votre question avec le plus de précision possible, en sachant qu’en ce domaine, la précision manque souvent. Je vais aussi le faire avec neutralité, ce qui pourra vous paraître trivial et cru, puisque le cas vous concerne personnellement. Je vous prie donc de m’en excuser.
Supposons que vous ayez 65 ans et que votre longévité intrinsèque soit de 85 ans, vous avez donc 20 ans d’espérance de vie.
L’adénocarcinome discret du bout de votre polype, détecté récemment, alors que vous alliez bien pouvait avoir 3 destinées, d’après l’état actuel de nos connaissances :
1/ Il pouvait disparaître spontanément. Mais cela, ni vous, ni moi, ni personne, ne peut le savoir, pour chaque cas particulier. Mais le fait est avéré.
2/ Il pouvait évoluer tranquillement sans jamais devenir clinique, ni amputer votre longévité intrinsèque. La fin de vie, étant dans nos pays, la résultante de trois grandes pathologies imbriquées et définissant justement la longévité intrinsèque : cardiovasculaires, neurodégénératives et immuno-tumorales. Mais cela, ni vous, ni moi, ni personne ne peut le savoir pour chaque particulier.
3/ Il pouvait se manifester cliniquement vers 75 ans, par exemple, et, après divers traitements, vous accorder une survie de 10 ans, c’est-à-dire vous mener au terme de votre longévité intrinsèque. Mais cela, ni vous, ni moi, ni personne ne peut le savoir pour chaque particulier.
4/ Il pouvait évoluer rapidement, et vous tuer en quelques mois ou années, amputant considérablement votre durée de vie, en regard de votre longévité intrinsèque. Mais cela, ni vous, ni moi, ni personne ne peut le savoir pour chaque particulier.
Vous comprenez bien que la vérité étant définitivement inaccessible pour chaque cas particulier, la science ne peut se baser que sur des vérités populationnelles.
Hors les données actuelles de la science, confirment de plus en plus régulièrement, que le dépistage généralisé n’a apporté aucun progrès à la mortalité par cancer. Les faibles progrès viennent de l’amélioration des traitements des cancers cliniques.
Cela est contre-intuitif, et peu de médecins et de patients le comprennent. Surtout car chaque patient dépisté est intimement persuadé qu’il est vivant grâce au dépistage, et que chaque patient porteur d’un cancer évolué est intimement persuadé qu’il n’aurait pas été malade s’il avait été dépisté.
Cela n’est pas de la science, c’est de l’intime conviction.
Il y a cependant une différence notable entre le cas 2 et le cas 3 qui sont les cas les plus probables et les plus fréquents. Dans le cas 2 vous vivez 20 ans avec l’idée que le cancer vos guette ou que vous vivez avec un cancer chronique. Dans le cas 3, vous ne vivez que 10 ans avec cette idée. Cela fait une différence considérable de qualité de vie.
Espérant avoir répondu à votre interrogation, avec mes inévitables précisions, je vous souhaite d’atteindre le terme de votre longévité intrinsèque, avec sagesse et sérénité.
Très cordialement

Cancer vaincu par la banalité

Posté le 02/05/2017 par Christophe Marx

Cher ami,
je suis toujours 100% d'accord avec vos analyses décapantes et lucides.
Mais quoi penser alors de mon cas personnel : hémocult positif ( pratiqué pour faire plaisir à ma femme qui en faisait un de son côté car sa mère avait fait un K du côlon : le sien est revenu négatif) : coloscopie : découverte d'un polype avec une "sale tête" : ablation du polype. Anapath : carcinome sur le bout du polype, l'ablation est passée en muqueuse saine. End of the story. Merci l'hémocult, non ?
en toute amitié
Christophe Marx - site agis.fr, recommandé dans vos "amis" !

Cancer vaincu par la banalité

Posté le 02/05/2017 par DOREMIEUX

LES CTC DANS LE CANCER PROSTATIQUE
Vous faites allusion à la détection des cellules tumorales circulant (CTC) dans le sang, une technique récente qui se révélerait encore incapable de préciser le type de cancer dont elles sont issues.
Est-ce toujours le cas de toutes les CTC ? Je voudrais ici développer l’idée que dans le sperme, des CTC spécifiques pourraient aussi être découvertes provenant, de façon certaine, d’un cancer de la prostate.
Une fois ces cellules de cancer prostatique découvertes dans le sperme, comment prédire le risque, présent ou absent, de métastases osseuses de ce cancer dont les cellules sont déjà circulantes ?
La solution serait de mettre les CTC des cancers prostatiques en présence de cultures d’ostéoblastes et de voir leurs capacités ou leurs incapacités à pénétrer le tissu osseux.
En effet, il n’est pas certain que les CTC du cancer prostatique ont, toutes, l’équipement enzymatique qui leur permette de se fixer sur les os. Cela réintroduit l’idée, fort ancienne, qu’il pourrait bien y avoir deux variétés de cancer prostatique.
L’idée est ancienne. Ce serait, d’une part, les cancers métastasiants d’emblée, ceux que j’ai connus, de 1962 à 1987. Ils étaient de loin majoritaires. Ce sont ceux-là que Félix Guyon décrivait déjà en 1878.
Ce serait, d’autre part, les cancers quiescents, incapables de métastaser, ceux qui furent découverts par la pratique des autopsies systématiques. Ils sont connus depuis VON RECKLINGHAUSEN dès 1878 également, mais en Alsace occupée.
Les cliniciens français et les anatomopathologistes allemands n’étaient pas en mesure de se rencontrer. Les cancers quiescents furent à mon avis redécouverts en 1987 par le PSA, dix fois plus nombreux.
1-Les premiers, les cancers métastasés, ne peuvent être traités que par des hormones. De ces hormones il se pourrait bien qu’il y en ait de deux sortes assez différentes quoique toutes les deux découvertes par Huggins en 1939 chez les chiens et appliqués à l’homme ayant un cancer métastasé en 1941.
a)Les premières seraient des hormones destructrices du cancer, directement sur place, une hypothèse que défendaient, en 1952 devant l’AFU, SELYE et LACASSAGNE. Sans son traitement, le cancer peut réapparaître; mais il est sensible au même traitement, tout au contraire de l’autre.
b) Les secondes, agissant sur l’axe hypothalamo-hypophysaire, détruisent la fabrication de la testostérone. Ils agissent indirectement sur la croissance du cancer. Ils deviennent inutiles si la suppléance en androgènes se construit dans la machinerie de l’ARN. Le cancer induit résiste à tout.
2-Les seconds, les cancers quiescents, quoique sensibles aux hormones destructrices, pourraient très bien être surveillés. On le sait maintenant depuis plus de 20 ans depuis les refus des patients devant les prostatectomies radicales et leurs suites.
La recherche des CTC dans le sperme serait au contraire de la biopsie un test non intrusif. Les CTC à risque remettent en vogue la célèbre formule de S. PAGET du SEED AND SOIL.
Autrement dit il s’agit de savoir distinguer dans les cellules (SEED), capables de se détacher selon des capacités propres et celles ayant des enzymes protéolytiques capables de vaincre les capacités de résistance des tissus (SOIL) abordés.
En l’occurrence pour le cancer de la prostate c’est le tissu osseux qui reste le seul qui ne puisse pas résister aux phosphatases acides et au PSA, une protéine secrétée par les cellules prostatiques dans le but physiologique d’accompagner les spermatozoïdes et de vaincre les obstacles de leur chemin.

Cancer vaincu par la banalité

Posté le 02/05/2017 par Jean Louis Dupond

Excellente analyse et mise en perspective lucide et pertinente du rapport bénéfice - risque des dépistages à tout crin. Finalement comme nous serons un jour " tous cancer" n'est ce pas une bonne manière pour nous cancéreux chroniques" de mourir guéris...!

Les deux types de drogue

Posté le 24/04/2017 par Étienne Robin

Une fois n'est pas coutume, je ne partage pas votre point de vue. Sur deux petits points :
1) Existe-t-il une addiction aux antidépresseurs? Une addiction psychologique oui (et même pour l'entourage du déprimé). Une addiction physique, non, car les antidépresseurs n'ont pas de réels effets antidépresseurs, hormis dans les dépressions graves.
2) Est-il réellement choquant que l'alcool, simultanément, soit une drogue dure, et soit d'usage légal et répandu ? L'énoncé n'a pas de sens, car lorsque l'alcool est légal et répandu (par exemple chez l'usager régulier que je suis moi-même, avec détermination), c'est parce qu'il ne constitue PAS une drogue. L'alcool n'est une drogue dure que pour une minorité de ceux qui le consomment.

Des médecines parallèles à la médecine intégrative

Posté le 12/04/2017 par Dr JM Bichot

Je vous livre ma réaction à votre dernier article que j'ai particulièrement apprécié. " " " Grand MERCI pour l'historique de la qualification des nos médecines "non académiques". Vous avez su avec beaucoup d'humour donner une explication logique et à laquelle je n'avais même jamais songé, à ce grand échantillonnage sémantique ! Je voudrais vous reprendre sur quelque chose : ne pensez pas que nous procédons par intuition. L'homéopathie, la Médecine Chinoise et même la phytothérapie répondent à des doctrines strictes et c'est plutôt les résultats attestés par les patients (telle amélioration sur tel symptôme) et que je fais chiffrer en pourcentage (comme une douleur) qui m'encourage dans une voie de traitement ou m'y fait renoncer. Là encore les opposants ou mé-connaisseurs de nos méthodes nous auréolent d'une certaine "empathie" avec le patient quand ce n'est que la compétence et l'expérience dans ces matières qui peuvent nous guider utilement.

Des médecines parallèles à la médecine intégrative

Posté le 11/04/2017 par Massé Jean François

"...ni de celui qui auscultait le cœur ni de celui qui l’écoutait."
Très, très jolie formule et qui en dit bien plus long que tout le reste de l'article tant il est vrai, de mon point de vue "expérimenté", qu'elle le contient tout entier et toute entière.
Cordialement.
jf massé

Rescapés des cancers du web

Posté le 27/03/2017 par L.T.

Bien vu !
Le « dépistage des cancers de la peau » est une opération de « com » du syndicat national des dermatologistes français histoire de faire croire qu’ils ne sont pas tous devenus des « coiffeurs pour dame »
Cela fait longtemps que la plupart des spécialistes sérieux du sujet ne préconisent qu’un dépistage ciblé du mélanome dans les pays à moyenne incidence comme le notre.
Des expériences sont toutefois toujours en cours dans le land Allemand du Schlœsing Holstein mais il faut attendre les résultats dans 10 ou 20 ans.
Notons enfin que la télémédecine en dermatologie peut être faite gratuitement ( cf https://myhclpro.sante-ra.fr/ ) et sans conflit d’intérêt par des agents du service public et qu’elle est alors d’une aide importante pour éviter que des consultations « inutiles » aient lieu en CHU pour justement laisser la place aux vrais cancers tueurs
Amitiés

Réponse à Tannier

Posté le 27/03/2017 par luc perino

La première phrase de cette chronique vous donne la réponse précise. Aucun dépistage n'a fait la preuve de son efficacité (par généraliste, spécialiste ou web, c'est pareil).
Ces dépistages ne reposent que sur l'intime conviction, pas sur les données de la science.

Rescapés des cancers du web

Posté le 27/03/2017 par tannier

Ce n'est pas clair. Est-ce le dépistage par web qui est inutile ou le dépistage en général du mélanome, par un médecin généraliste ou un dermatologue?

Herpès labial, suite

Posté le 19/03/2017 par AH

Merci pour votre prompte réponse!
Oui, il est vrai que ma détoxination a reboosté mon système immunitaire (finis les 5 à 8 épisodes infectieux divers annuels).

L'idée de micro-organismes qui, en se nourrissant de nos déchets, travaillent pour nous, me plait de plus en plus! Elle permet par ailleurs de mieux les accepter et de chercher à limiter ces métabolites plutôt que de s'acharner dans une lutte perdue d'avance!

Au plaisir de lire vos travaux

AH

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