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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Réponse à Isabelle

Posté le 12/09/2011 par Luc Perino

Oui, vous avez raison, l'inflation des césariennes vient autant du corps médical que des mères. La collusion entre les deux est la croyance absolue en la toute puissante technicité. Cela est le propre de toute la médecine. Il est des médecins comme des patients qui ne veulent pas participer à cette inflation. Leur rôle est d'écrire et d'informer.

Les césariennes, l'âne et le lion

Posté le 12/09/2011 par Isabelle

Bonjour,
oui la césarienne comporte des risques, oui les suites de césariennes peuvent être difficiles, oui on peut accoucher par voie basse après une césarienne mais bien souvent les mamans doivent affronter un parcours du combattant pour trouver une équipe qui lui donne de vrais chances d’accoucher par voie basse (pas un protocole ultra-médicalisé).
Certaines femmes préfèrent la césarienne mais pourquoi ? Par un défaut d’information et cette information c’est aux équipes médicales de la distiller (quand on sait que les consultations durent 15 minutes on peut se poser des questions )…
En outre avant de mettre en accusation les parents ne peut-on pas s’interroger sur les difficultés rencontrées par les équipes médicales, sur le manque de moyen humain qui sabre dans la qualité d’écoute, dans l’accompagnement, sur les lacunes de la formation (on ne sait plus accoucher les enfants en siège par exemple) ? Ne peut-on pas s’interroger sur la croyance en la toute puissance de la technicité, de la médicalisation, qui laisse envisager, aux patients comme aux médecins, que fasse à une difficulté (naissance gémellaire, siège, maman obèse sans diabète, âge de la mère, utérus cicatriciel et j’en passe) la césarienne (opération très maîtrisée aujourd’hui) est plus sûre, plus confortable. Si en plus on la programme cela permet de régler des soucis de manque de personnel…
En attendant je vous invite à lire un article de mars 2010 de la revue de médecine périnatale intitulé : « la césarienne sur demande ».

Réponse à Hélène

Posté le 12/09/2011 par Luc Perino

Hélène,
Vous avez sans doute vite lu l’article.
Si vous relisez attentivement, vous constaterez que je place la cupidité des obstétriciens parmi les causes majeures dans tous les pays cités. Je termine en disant : « et par la faute de ta mère et de son obstétricien ». Il est difficile d’être plus précis.
Les mères sont entraînées par la publicité et elles sont trompées sur le fait que la césarienne est sans danger. Elles ont au moins une excuse, les obstétriciens n’en ont aucune.
Cordialement et merci pour vos commentaires.

Les césariennes, l'âne et le lion

Posté le 12/09/2011 par Hélène

Votre constat quant à l’augmentation effarante du taux de césarienne est juste et vous avez raison de tirer la sonnette d’alarme. Mais votre analyse aurait mérité d’être davantage creusée. Et je trouve qu’il est navrant de faire porter la responsabilité de cette situation aux femmes et aux parents en oubliant le rôle joué par les obstétriciens et les gynécologues (par souci de confraternité, sans doute… ?).
Et si ces derniers sont coupables, ce n’est certainement pas d’une trop grande complaisance à l’égard des « exigences » maternelles (mon expérience vécue tendrait plutôt à me faire penser le contraire…). Nulle part, vous ne mentionnez le caractère iatrogène de l’hyper-médicalisation qui est de plus en plus imposée aux parturientes dans le cadre hospitalier: le monitoring permanent (sous couvert d’une plus grande sécurité de l’accouchement…) imposant l’immobilisation et la position allongée qui vont ralentir la progression du bébé dans le bassin maternel, l’absence d’accompagnement des femmes en travail qui conduit ces dernières à réclamer la péridurale lorsque la douleur n’est plus supportée, la perfusion d’ocytocine de synthèse destinée à accélérer un travail trop lent au goût des équipes médicales, le stress, enfin, généré par cet encadrement médical contraignant, plus inquiétant que rassurant… Tous ces facteurs sont les premiers responsables des trop nombreuses dystocies du travail ou de souffrances fœtales qui conduiront à la décision de césarienne. Et ils sont le fait des protocoles hospitaliers, et non des patientes…
D’autre part, vous vous appuyez sur de nombreux chiffres. Mais, en France, quel pourcentage exact représentent les césariennes dites « de confort » (ce terme me hérisse…) sur l’ensemble des césariennes qui sont pratiquées chaque année ? Et que se cache-t-il derrière cette demande, sinon la peur d’accoucher ? Peur qui, après tout, ne me semble pas totalement illégitime… Néanmoins un gynécologue qui prendrait le temps d’écouter sa patiente, puis d’expliquer et de rassurer, saurait sans doute l’amener à réviser sa position. Mais que dire des soignants qui sont incapables d’accorder ce temps d’écoute à leur patiente et que dire encore de ceux qui accèdent à ces requêtes sans chercher à en savoir plus ? Que dire enfin de ceux qui, après avoir réussi à convaincre leur patiente que, pour un bébé se présentant par le siège, ou encore un bébé qu’on prédit « trop gros » pour un bassin jugé limite, la césarienne était préférable, face aux multiples risques (qu’il aura pris soin de détailler…) d’une tentative de VB, n’hésitent pas à inscrire sur le dossier de leur patiente « césarienne sur demande maternelle » ?

"La sagesse du médecin"

Posté le 11/09/2011 par Lisa

Après "à quoi sert vraiment un médecin?", c'est "la sagesse du médecin" qui me suit partout et que j'ouvre dès que j'ai quelques minutes..
Si vite lu, j'aurai aimé rester encore un peu entre ces pages. Je pourrai citer ici les passages qui m'ont touchés, ceux qui m'ont fait réfléchir, ceux qui m'ont rappelés des personnes de mon entourage, ceux qui m'ont motivés... mais ce serait citer le livre en entier.
Alors, je ne dirai qu'une seule chose: décidément, quelle humanité! Vous exercez votre métier d'une bien belle manière, Luc Perino!

à quoi sert un médecin

Posté le 05/09/2011 par Lisa

Il y a quelque temps, je me suis rendue dans une librairie dans l'espoir de trouver un livre qui me conforterait dans l'idée que la médecine et plus largement "le milieu de la santé" me plaisent, que cela me touche et que c'est dans cette direction que je souhaite aller, celle d'être là pour les autres.
C'est presque par hasard que j'ai découvert l'un de vos livres "à quoi sert vraiment un médecin?". Le titre m'a interloqué, et je l'ai acheté curieuse de connaître les réponses. Je l'ai lu très vite et avec beaucoup d'attention. J'ai aimé votre manière, si humaine, de parler de cette médecine qui peut paraître impressionnante et inaccessible. J'ai appris aussi dans votre livre une partie de son histoire, de son évolution et de ce vers quoi nous allons. Je tenais à vous faire part du plaisir qu'a été ma lecture.

La pensée unique médicale mise à mal

Posté le 28/08/2011 par lecteur de Metz

Le Dr PERINO, médecin généraliste, nous présente ses humeurs médicales sur un ton à la fois romantique et décapant. Avec son talent littéraire et ses connaissances scientifiques précises, il amène le lecteur à remettre en question de soi-disant vérités absolues véhiculées par le monde médical et plus généralement par l'ensemble de la société. Résultat: un livre instructif et passionnant se dévorant comme un roman.

Testostérone et viagra

Posté le 04/08/2011 par Alex

Je me marre en pensant à tous ces gogos qui bouffent du faux viagra.

Réponse à Léonore

Posté le 10/07/2011 par Luc Perino

Pour la toux, cela ne fait aucun doute, puisqu'aucun traitement ne doit être fait avant six semaines d'évolution.

Pour la toux

Posté le 10/07/2011 par Léonore

Je vois que vous êtes aussi moqueur avec l'allopathie qu'avec l'homéopathie !

Parachutes gériatriques

Posté le 09/07/2011 par Emile

C'est bien vari, les personnes âgées sont une cible facile. Je le constate avec ma grand-mère chaque jour.

Lombalgies

Posté le 15/06/2011 par Emmanuel Venet

Vertèbres phréniques, donc !
Merci pour ce bijou d’espièglerie savante.
Amicalement.

Blogs

Posté le 15/06/2011 par Luc Thomas

Rigolo
j'ai même lu quelques archives ...
Félicitations, c'est souvent très bien vu
A l'occasion si le dermato que je suis peut vous suggérer un titre pour une prochaine chronique : "syphilis et bureau de tabac" (ou pour une vision critique des associations pathologiques)
Amitiés

Blogs - Césariennes

Posté le 15/06/2011 par Louis Fischer

Cher amivous êtes un sur doué: je vous avais écouté lors d'une rencontre Pierre Marion avec bonheur .
J'ai lu avec plaisir plusieurs de vos livres et comme chirurgien orthopédiste ai vu quelques désastres après des accidents qualifiés trop vite de bobologie; mais les désastres en médecine on en parle pas trop. cf Médiator...
Votre évocation des césariennes,l'âne et le lion" :excellente".c'est de la vraie histoire de la médecine ...qui pourrait être développée après toutes les histoires chez les Grecs de naissances sur femmes mortes avant la prétendue venue de César...et je ne sais toujours pas bien qui a réussi une césarienne en gardant la femme vivante ,pas plus que les histoires d'ouverture de la symphyse pubienne réussies sans complication pour la sortie de l'enfant.
Ces histoires passionaient mon père médecin à Ste Sigolène à partir de 1943 qui a eu le renom de "bon accoucheur", qui savait attendre et maniait le forceps habilement à aux maternités de Monistrol et Yssingeaux.Il me racontait déjà comme dans votre article des maternités avec appel au chirurgien pour césariennes modérement et ...une maternité où 7 femmes sur 10 accouchaient par césarienne ,et il était étonné de l'absence de contrôle.
Cela mériterait un exposé de 45 minutes ,exposé difficile comme celui des errements des conseils médicaux ou des"philosophes" autour de "l'allaitement maternel" déconsidéré par l'excellente Mme Badinter au nom du féminisme et pour que les femmes modernes ,avec les excellents laits artificiels actuels ,ne soient plus réduites à un état primitif bestial ? celui de l'allaitement... Où est la vérité la meilleure pour les femmes, en sympathie pour Elles?
Merci,continuez si bien. Avec mes bonnes pensées, cordialement.

Lombalgies

Posté le 15/06/2011 par Alain Braillon

Redoutable ton analyse épistémiologique du mal de dos !

L'âme des lombalgies

Posté le 15/06/2011 par Alberto Pedrinha

Vous adoreriez si ce n'est déjà fait "Hippocrates'shadow" de David Newman. Et les oeuvres de Hadler.

Réponse à Armand

Posté le 14/06/2011 par Luc Perino

Si vous relisez attentivement, vous verrez que ce n'est pas précisément d'eux que je me moque.

Je suis un peu choqué

Posté le 14/06/2011 par Armand

Si je comprends bien, vous vous moquez des lombalgiques.

cigarette au cinéma

Posté le 04/06/2011 par Véro

Grâce à vous, je constate qu'en effet, la cigarette est toujours présente au cinéma. Je n'avais pas réalisé à quel point

électro-dépendance

Posté le 23/05/2011 par Béatrice Gully

il est bien triste de constater que les progrès réalisés ont effectivement modifié les comportements.Même si nous revenons à la bicyclette, à la dynamo de la dernière guerre mondiale,au bois dont nous n’avons pas la force ,ni la volonté,d’en exploiter une parcelle:la forêt est si belle! aux ressources minières de notre propre pays :mes grands -parents étaient mineurs à l’age de 13 ANS après LE CERTIF’,dans le bassin de la LOIRE(42)
râlons alors sur les éoliennes:elles gâchent la belle vue que nous avons dans la vallée du RHONE lorsque nous passons en TGV…et ainsi de suite;oui j’éteind la télé au lieu de la laisser en veille…et je crois que nous pouvons tous faire ce petit geste:éteindre l’ordi entre chaque cession…

Idem

Posté le 17/05/2011 par Béatrice

et pour en revenir aux examens:certes il faut rentabiliser les installations ;mais pourquoi ma propre soeur, qui est suivie après une radiothérapie pour un petit cancer in situ du sein,fait- elle autant de scanners et d’IRM pour le moindre BOBO? parce qu’elle a une bonne mutuelle!mais elle ne sait pas que c’est nocif!!!

Radioactivité

Posté le 17/05/2011 par Béatrice

Ce qui me gêne le plus ,c’est de savoir ,entre autre que tous les produits alimentaires sont déjà contaminés et qu’ils le seront pendant des siècles (le temps de demi-vie des différents radio isotopes pouvant aller à plus de 100 ans pour le césium relargué,mais bien pire (5400 ans ,si je ne me trompe?)pour le C 14 !!! Certes l’IODE est capté par la thyroide,le phosphore, le carbone,le potassium radioactifs seront ingérés tous les jours par une population,déjà fragilisée par la bombe…ALORS DES MUTATIONS ?IL Y EN AURA!!!ne soyons pas hypocrites et ne soyons plus « énegivores » à tout berzingue,,,il y a encore des tas de choses dont nous pouvons nous passer,cela ,pour reprendre les propos de l’auteur du blog!

Radiations

Posté le 16/05/2011 par Miller

Sans le scanner , je souffrirai toujours d’une brochopathie , que la radio n’a pas démontrée???? et cela par 2 fois. 2 mois de perdus….

Réponse à Julie

Posté le 15/05/2011 par Luc Perino

Il semble que pour l’instant seuls les cancers de la thyroïde et les leucémies soient directement imputables aux radiations ionisantes. Pour les malformations congénitales, le lien n’est toujours pas établi.
Certes l’absence de preuves ne signifie pas la preuve de l’absence.

Radioactivité

Posté le 14/05/2011 par Julie Gauthier

Merci de ces informations…. mais quid des cancers de la thyroide chez les enfants…. ceci signifierait que certaines parties du corps seraient plus sensibles que d’autres … alors quid des mutations génétiques et des dégâts cellulaires chez les jeunes mères…

Réponse à Marie

Posté le 08/05/2011 par Luc Perino

La médecine est bien une science. Ce qui relève de l'artisanat (et non pas de l'art, si j'ai bien dit art, c'était incorrect), ce qui relève de l'artisanat, donc, est d'adapter les sciences biomédicales au soin individuel. Cela est difficile à enseigner, car l'intuition clinique et la connaissance précise de l'individu y jouent un rôle aussi important que les données scientifiques.
C'est exactement le thème de mon dernier ouvrage "à quoi sert un médecin"
Le contenu ne peut hélas pour l'instant pas être un objet d'enseignement, car la plupart des données cliniques sont difficiles à catégoriser.

Art médical

Posté le 05/05/2011 par Marie

Bonjour,
je suis étudiante en médecine à Lyon et lors de votre conférence, vous avez commencé par dire qu'avant tout, la médecine était un ART. Je suis bien d'accord avec vous qu'elle ne doit surtout pas être réduite à l'aspect scientifique, mais pourquoi utiliser le terme d'Art? L'Art de créer un diagnostic après s'être détaché des règles scientifiques? D'improviser avec chaque malade car tous sont différents? Ou bien plutôt voir la médecine comme un don, un art que tout le monde ne possède pas et qui serait un peu inné...
Merci par avance pour votre réponse et votre prestation en amphi qui est toujours si passionnante

Maudite électro-dépendance !

Posté le 13/04/2011 par Loïc

Super !
Où trouvez-vous ces idées ?

Prozacisme (suite)

Posté le 08/04/2011 par Marc-A. Barblan

Merci de vos lignes. Pardon d’avoir tardé.
Plus pessimiste que vous ? Peut-être, encore que l’ardente obligation d’optimisme et de ‘belle ouvrage’ demeure.
Ce qui me navre le plus : cette apathie/résignation généralisée, entretenue par l’imbécillité (au sens étymologique, quasi médical) des ‘élites’ incapables de penser l’alternative.
Voir le programme récemment ‘révélé’ d’un ‘grand’ parti : dérisoire collection de rustines sur un pneu moribond…
La planète est certes vampirisée par la boulimie de notre espèce – mais l’humanité elle-même n’est-elle pas menacée, au plus profond, par la concupiscence exponentielle du marché ?
C’est donc bien une ‘révolution anthropologique’ qui devrait surgir.
Cordialement,

Taylorisme

Posté le 08/04/2011 par Marie Paule

Bonjour ! Encore un article très intéressant dans votre blog! Belle analyse, je suis même arrivée à comprendre....!
Quelque que soit le thème abordé, vos articles portent à la réflexion et, sans doute, activent une prise de position.

Taylorisme

Posté le 24/03/2011 par Yannick

Je découvre votre site de médecine au travers de cet article. Je constate que la médecine et l'économie peuvent l'une et l'autre faire appel au bon sens. Merci

Réponse à Jurassic Marx

Posté le 20/03/2011 par Luc Perino

Je ne doute pas que les instruments financiers aient eu et puissent encore avoir leur utilité. Il ne faut donc pas les juger idéologiquement à l'aune de leur histoire utilitaire mais à celle de leur déraison actuelle. Les profits sont tels qu'ils ont dépassé toute finalité. Etant un simple médecin dépourvu de l'arrogance des financiers, je ne fais que constater la déraison de la finance et son impact majeur sur la morbidité de l'Occident

Taylorisme

Posté le 20/03/2011 par Jurassic Marx

Comme beaucoup de monde l'auteur confond les causes et les conséquences de la financiarisation de l'économie. Depuis les années 70 (surtout depuis 1981) les occidentaux (et surtout les Français) ont de moins en moins produit de richesses tout en poursuivant leur quête de biens et de confort matériel. Pour parvenir à enrichir des travailleurs qui travaillaient moins (et le chômage est le résultat de notre faible compétitivité)il a bien fallu inventer les instruments financiers que nous déplorons.

Taylorisme

Posté le 20/03/2011 par Jean-Pierre Bernajuzan

Effectivement, le fonctionnement actuel de la finance n'a rien à voir avec une quelconque utilité rationnelle. Elle fonctionne sans contrôle : ce sont ceux qui ont intérêt à cette dérive qui mènent le jeu, les États ne font que suivre...
J'ai publié récemment une longue chronique "LA RÉFORME DU SALARIAT", pour instaurer un contrôle social qui permette de faire fonctionner l'économie, au profit de l'ensemble de la société. À lire sur mon blog.

Taylorisme

Posté le 20/03/2011 par Gaetan Calmes

Démarche originale notamment dans ses conclusions. Ce sont souvent des penseurs à la croisée de plusieurs disciplines qui engendrent des réflexions métissées intéressantes, voire iconoclastes.
Merci, vous donnez à réfléchir.

Taylorisme

Posté le 19/03/2011 par Un noir

Prozac=opium du peuple? On nous médias-enfume à gogo: les artistes, depuis toujours,nous disent les effets désastreux des technos sur la condition humaine(Charlot,dans"les temps modernes").
Shakespeare nous prévient:Parle-il de Juliette ou de la télé,dans ces dires ? : "Quelle lumière point à la fenêtre..Elle parle et pourtant ne dit mot? Ou:"N'y a-t-il pas de charme dont on peut abuser la jeune et virginale vertu?"
Et nos illusions,triturés par les pub?Ploutos et banksters = Organisation mondiale du travail!

Taylorisme

Posté le 19/03/2011 par Eric Thuillier

Dans une chronique au moment des élections européennes, j'avais suggéré que les abstentionnistes disposent à l'assemblée d'un groupe proportionnel à leur nombre. Si nous avions aussi un groupe prozaciste, nous aurions deux forces pour un gouvernement de coalition dont l'incompétence serait déclarée (conforme à nos temps de chasse au mensonge) et le désespoir pas plus désespérant que celui qu'inspirent les gouvernements courants.

Réponse à Marc Barblan

Posté le 19/03/2011 par Luc Perino

Bien reçu.
Il est bon de ne pas se sentir seul.
Cependant je vous sens encore plus pessimiste que moi ! Me trompé-je ?
Comment changer les choses ? Grain à grain, en écrivant, en correspondant.
J’ai beaucoup aimé vos termes « excessive endogamie des élites » et « injonction de visibilité »
Cordialement.

Taylorisme et prozacisme

Posté le 18/03/2011 par Marc-A. Barblan. Historien, muséologue

Cher Docteur,
Je vous lis avec plaisir et partage vos vues.
J’applique, de mon côté, une même grille de lecture au domaine des musées et du patrimoine.
Constatant que les ‘productions culturelles’ sont devenues, pour une bonne part, un co-adjuvant du prozacisme.
Sans omettre bien entendu, autre composante essentielle de la machine, la tyrannique injonction de visibilité.
Au-delà de l’indignation et de la révolte (Edgard Pisani y avait déjà encouragé, il y a quelque temps), comment et avec qui infléchir le cours des choses ?
Excessive endogamie des élites, anémie de la pensée politique, ‘lobotomisation’ du corps social – conditions de fonctionnement du système – n’encouragent guère à l’optimisme…

Cordialement.

Taylorisme

Posté le 18/03/2011 par Ahmed Rajek

En termes plus simple je pense qu'il est urgent de comprendre que l'argent est au service de l'humanité et non par le contraire ..... Parce qu'après le prozacisme, qu'y a-t-il qu'autre que le chaos ?

Cent kilos de sucre !!!!

Posté le 08/03/2011 par Dr Isabelle Regnaut

Bien envoyé. Je suis stupéfaite de voir que cet article n'a pas interressé nos décideurs !!!! DARWIN peut continuer de se retourner dans sa tombe! Le sucre est un poison : énumérer les complications du regime sucré est fastidieux,il vaut mieux prescrire,cela fait marcher le commerce. Le bon sens ne l'emporte pas :"laissez moi manger ce qui me fait plaisir", docteur! et prescrivez moi isomeride" !!!!!! Je ne l'ai pas fait ...... Je ne me suis pas enrichie!!!!!!! Suis -je conne ?

Votre cours sur la variabilité

Posté le 06/03/2011 par Anaïs

Merci pour votre cour sur la variabilité, votre humour et votre tonus. Vous m'avez conforté dans mon choix de la médecine générale.
Une étudiante en PACES - Lyon

Césariennes !!

Posté le 05/03/2011 par Marlène E.

Vous avez raison de tirer la sonnette d'alarme. Il est vrai que les césarienne deviennent de + en + banalisées. Comme cause, j'y voyais surtout l'âge avancé des parturientes (bcp au delà de 40 ans). J'adore votre conte africain, tellement représentatif de l'égocentrisme des futurs parents. Merci doc.

Césariennes. Réponse à Berjac

Posté le 05/03/2011 par Luc Perino

Les chiffres sont, hélas, absolument certains. Ils datent de 2008 et doivent être encore supérieurs ! Il n'y a pas d'autorité pour encadrer le marché, car en médecine comme ailleurs, c'est le marché qui encadre tout et l'ignorance qui le nourrit.

A propos des césariennes

Posté le 03/03/2011 par Berjac

J'avais bien perçu l'augmentation du nombre de césariennes, mais pas à ce point : une naissance sur cinq en France et une sur deux en Chine. Etes-vous certain de vos chiffres ? Il n'y a pas une autorité pour encadrer cette activité ?

Sevrage tabac

Posté le 18/02/2011 par Jean-Pierre Bernajuzan

Bonjour Luc,
Juste un mot pour vous dire que j'ai trouvé votre contribution aux réactions, efficace.
À partir de votre article de base sur le marketing des produits anti-tabac, vos réactions aux nôtres ont permis de recadrer la relation médecin-patient, la relation patient-médecine, ainsi que la relation santé publique-coût de la santé...
Personnellement, vous m'avez appris qu'il n'était pas éthique de soigner un fumeur, "car cela laisse supposer que la médecine peut réparer les dommages du tabagisme. Ce qui est inexact."...

Les réactions servent à cela : souligner ou surligner des éléments particuliers d'une analyse, centraux ou à la marge, qui ainsi re-situe le texte premier dans un contexte plus large; ce qui permet de l'approfondir et de le préciser... ainsi que de l'ouvrir vers d'autres problématiques.
Elles enrichissent la connaissance et le débat.
Amitiés.

Réponse à Marlène sur le sevrage

Posté le 17/02/2011 par Luc Perino

Marlène, Je ne sous-estime pas l'aide psychologique, mais seulement les médicaments inutiles et dangereux. Aucune aide psychologique n'est jamais dangereuse et elle peut être très utile.

Sevrage tabac

Posté le 17/02/2011 par Marlène E

Vous analysez bien l'hypocrisie du marketing des produits "de sevrage tabagique" (le patch entretient évidemment la dépendance...au patch et à la nicotine). En revanche, comme un non fumeur, vous semblez sous-estimer l'addiction des fumeurs. En finir n'est pas aussi simple que de faire un régime sans sel ou sans sucre. Une aide psycho serait souvent bénéfique.

Sevrage tabac

Posté le 17/02/2011 par Jean-Pierre Bernajuzan

Remarquable démonstration. Le tabagisme est une addiction comme toutes les addictions... et comment les maîtriser dans une société libertaire où la recherche du plaisir est centrale ??

Tabac

Posté le 17/02/2011 par Luc Perino

Mon propos concernait surtout le marketing pour les produits anti-tabac qui sont dangereux et inefficaces. Il ne fournissait aucun jugement sur le fait de fumer, ni sur les soins à prodiguer au fumeur. D'un point de vue éthique, beaucoup considèrent qu'il n'est pas souhaitable de soigner un fumeur, car cela laisse supposer que la médecine peut réparer les dommages du tabagisme. Ce qui est inexact. L'éthique consisterait à prendre en charge un fumeur seulement après qu'il ait cessé de fumer.

Sevrage tabac

Posté le 16/02/2011 par El Vidon

Question d'un béotien à un médecin : Si la science peut prouver qu'une maladie est due à une drogue (alcool, tabac, stupéfiants...) pourquoi ne pas alléger le trou de la Sécu en remboursant moins (ou pas du tout) les soins médicaux afférents ?

Réponse sur le tabac

Posté le 16/02/2011 par Luc Perino

D'après mes informations, les fumeurs coûtent beaucoup moins cher à la sécu, car ils vivent moins longtemps. De plus, ils sont souvent moins consommateurs de médecine.
Pardon pour cette réponse crue.

Tabac

Posté le 15/02/2011 par Jean-Pierre Bernajuzan

J'appuie le point de vue de Christian.T. Il ne faut pas confondre la santé publique et son coût général : réduire le temps de vie non-productif serait une économie majeure!!!

Tabac

Posté le 15/02/2011 par Christian T

Pour alléger le trou de la sécu, il faudrait rembourser l'achat des clopes (10 à 15 ans de retraite en moins et le pontage du clopeur à 55 ans ne coûte pas plus cher que le pontage du non clopeur à 75 ans). Les anglais l'avaient compris il y a des dizaines d'années lorsqu'alcool et tabac étaient à disposition dans les asiles de vieillards.

Publicité anti-tabac

Posté le 15/02/2011 par Emilio Alba

Parfait! Une fois n'est pas coutume.

Bonjour docteur Perino

Posté le 10/02/2011 par Pauline Crutzen

Voici un petit message de remerciement.

Je suis étudiante en médecine (2ième doctorat belge, 5ième année en langage international) et j'ai vu "La consultation" à l'époque de sa sortie (visionnage qui avait été organisé par la fac d'ailleurs). Il m'avait beaucoup plu et donné un premier aperçu de la médecine générale.
Plus récemment, j'ai lu "Le bobologue", et j'ai trouvé ce bouquin d'une justesse incroyable. Vos anecdotes sont rafraîchissantes et attendrissantes. A l'heure où il est temps pour moi de m'orienter vers une spécialisation, j'hésite de plus en plus à céder à l'appel de la médecine générale (appel réitéré par un stage merveilleux auprès d'une généraliste très humaine et consciencieuse), bien que la gynéco-obstétrique m'ait toujours attirée.

Quoi qu'il en soit, je vous remercie pour l'image que vous donnez de votre profession, la plus belle du monde à en croire ce qu'on nous répète chaque jour durant les cours. Je profite de ce mail pour vous dire que je lirai un extrait de votre bouquin la semaine prochaine devant un groupe d'étudiants lors d'un séminaire de "formation à la relation médecin-patient". J'ai choisi l'extrait où vous nous faites partager vos (més)aventures avec Madame Duvergne (le sujet de notre séminaire étant "Gérer le patient "collant").

Bonne continuation, je m'en vais parcourir votre blog, que je viens de découvrir !

Conférence Treize minutes

Posté le 09/02/2011 par Jean Michel

Merci. J'ai beaucoup apprécié votre intervention d'hier à Diderot sur les paradoxes sanitaires de l'Occident. Vous avez contribué à relever le niveau ! (sans autre commentaire !)

Recrues obèses

Posté le 06/02/2011 par INgrid Ronde

J'ai du beaucoup chercher avant d'arriver celui-ci ! En regardant sur Google, j'ai bien sûr découvert de nombreux autres webs mais les autres ne m'ont pas répondu comme celui ci. On voit que vous êtes au fait à ce sujet ! Merci beaucoup ..

Mediator

Posté le 04/01/2011 par Un patient atteint

Vous êtes encore bien trop gentil avec le laboratoire Servier lorsque vous parlez du Mediator/

Pour le blog depuis la revue "le généraliste"

Posté le 03/02/2011 par Luc Perino

Le problème a été réglé

Problème sur le blog du généraliste

Posté le 01/02/2011 par Dr Maugrant

On ne peut pas atteindre votre blog depuis le bandeau du généraliste

Bien vu

Posté le 31/01/2011 par Un nutritionniste anonyme

Bravo pour le comprimé contre les cent kilos de sucre.
Je n'oserai pas dire ça à mes patients !

Chapeau bas

Posté le 26/01/2011 par Dr Alain Braillon

Chapeau bas pour votre site que je viens de découvrir et parcourir...
Voir les liens sur un des nombreux scandales de notre santé publique sur :
http://href.fr/files/who.pdf

Mediator et impôts

Posté le 20/01/2011 par Marlène E.

Merci Docteur. Difficile toutefois de suivre toute la logique de votre raisonnement car vous traitez différents angles simultanément sans les relier d'un point de vue causal. Malgré tout, votre chronique est riche en informations ponctuelles très intéressantes quoique scandaleuses.

Vioxx, mediator, etc.

Posté le 20/01/2011 par El Vidon

Vous confortez ma philosophie (valable uniquement pour les seniors) : Ne fréquentez pas les médecins et n'achetez pas de médicaments : - Si vous vivrez vieux sans eux, vous aurez la satisfaction de ne pas avoir indûment enrichi médecins et labos ; - Si vous mourrez jeune vous aurez la satisfaction de n'avoir pas creusé le trou de la Sécu ! Conclusion : vous êtes gagnants à tous le coups et pour le moindre coût...

Bravo

Posté le 06/01/2011 par Françoise M. Sanquer

bravo , je "tombe" sur votre site .. pétri de bon sens et d'humanisme et plein d'humour ouf ...

Ne martyrisons plus nos obèses

Posté le 02/01/2011 par Mauvoisin

Vous avez oh combien raison !
J’ajouterais que certains medicaments se vendent maintenant SANS ordonnance comme ALLI, le petit frere du XENICAL, malgrè la méfiance des pharmaciens à l’égard de ce produit. Le pharmacien doit bien sur veiller a conseiller la bonne utilisation lors de la dispensation. Mais les dérives se verront un jour ou l’autre. Lorsque les problemes seront suffisament lourds ou nombreux, on le retirera.Et alors on trouvera un nouveau produit, etc…
Mais le pharmacien reste encore le dernier rempart des derives et des abus concernant ces medicaments.

un petit comprimé contre cent kilos de sucre

Posté le 29/12/2010 par Sylvain Derese

Je me permet de citer cette chronique sur mon blog. http://casusbelli.typepad.com/casus-belli/

Réponse à Marlène

Posté le 21/12/2010 par Marie_Paule

Je tiens un propos différent de celui de Marlène, à savoir, qu'il faudrait que le médecin devienne acteur dans son traitement et pas seulement obéissant !
Quel est le rôle d'un vrai médecin ?

Entendre, écouter, observer la souffrance de la personne face à lui, expliquer au patient et l'éduquer dans la prise de son traitement jusqu'à parfois transgresser et s'opposer à sa demande.

Tout ceci fait avec diplomatie, respect,douce fermeté et courage !

Si l'on rajoute à ceci que le rôle du médecin est d'entendre et d'écouter le discours du délégué médical, porteur d'infos,avec confiance, méfiance et discernement, j'en arrive à la conclusion suivante : la patiente potentielle que je suis fait confiance à la médecine et à ses acteurs sans craindre l'émergence d'une pathologie insidieusement provoquée.

Permettez-moi d'exprimer toute ma gratitude à nos VRAIS Médecins !

Luc, j'aime la phrase: "le propos de Luc Perino sur le laboratoire Servier paraît inhabituellement lénifiant ", ceci révèle bien votre sagesse incisive .

Merci pour vos articles.

Mediator et cie

Posté le 20/12/2010 par Pierre

Le propos de Luc Perino sur le laboratoire Servier parait inhabituellement lenifiant.
Il faudrait quand meme rappeler qu'il s'agit d'un producteur très particulier, champion inégalé de principes inactifs et de poisons plus ou moins violents :

ceux qui ont été retirés du marché
mediator
duxil
vectarion
survector
isomeride
ponderal
locabiotal

ceux qui mériteraient de l'être
vastarel
trivastal
stablon
protelos
hyperium
pneumorel
(procoralan ?)

et ceux qu'on se contentera de derembourser
daflon
valdoxan

Réponse à Marlène

Posté le 19/12/2010 par Luc Perino

Effectivement beaucoup de traitements et de régimes ont une action sur l'obésité à court terme. à moyen et long terme, l'échec est quasi systématique. La plus gros dangers des traitements est de dissimuler l'idée que seule la prévention est efficace. Oui, le marché des traitements curatifs est très porteur et séduit les obèses, donc les médecins aussi, hélas

Obésité, suite

Posté le 19/12/2010 par Marlène E.

Je dirais l'inverse : le problème c'est que les patients les prennent donc les médecins les prescrivent. En général, sans parler seulement de l'obésité, il faudrait que le patient devienne acteur dans son traitement, pas seulement obéissant. Cela implique une confiance réciproque, et non unilatérale.

Obésité

Posté le 18/12/2010 par Marlène E.

C'est intéressant mais, si j'ai bien compris, il n'y aurait pas de remède à l'obésité hormis la prévention ? Pourtant il existe pléthore d'exemples d'amaigrissement de personnes obèses aux USA grâce à des programmes et dans des centres adaptés. En France, c'est Dukan et ses semblables ou des mutilations dangereuses qui sont à la mode. Rien d'efficace

Ne martyrisons pas les obèses

Posté le 16/12/2010 par Jean-Pierre Bernajuzan

Je n'avais pas conscience de l'origine si multiple de l'obésité. Je la pensais simplement(!) due à une moindre dépense physique générale, simultanée à un enrichissement calorique général aussi... dans un terrain génétique(?) plus ou moins favorable. Sans être concerné par l'obésité, j'avais observé des changements de poids en fonction de rythme(s) de vie changeants. J'ai aussi observé que certains ont pu être obèses à un moment de leur vie sans que ce soit définitif...???

à propos des obèses

Posté le 14/12/2010 par J.L. Trémois

Quel plaisir de lire ceci. J'en rajoute une couche en disant qu'il y a beaucoup d'autres médicaments inutiles et dangereux. Le problème, c'est que les médecins les prescrivent et que les patients les prennent.

Sur le sens des retours et la maladie d'Alzheimer

Posté le 30/11/2010 par Dr CAZEILS Francis

"Tout ce qui nous éloigne des uniformisations culturelles, des centralismes rassis et des hygiénismes administratifs est bon pour notre santé" dites-vous.
Je pense aussi qu'il faut lutter, encore et toujours, contre l'uniformisation, mais ... - grand utopiste que je suis !-, je souhaiterais une planète Terre communiquant en un même langage (espéranto ?) et avec une seule et même monnaie. Il est évident que cette langue "terrienne", la plus simple possible, "basique" (je pense à tous nos amis dyslexiques ...) se veut "utilitaire" et ne doit, au grand jamais, remplacer des langues telles que celles utilisées par Shakespeare, Molière, Goethe, Atahualpa Yupanqui, Cervantès, et tant d'autres écrivains, poètes, philosophes, théâtreux, ...
Mais je rêve : en fait, c'est un monde communiquant, sans guerre, respectueux de ses différences que je souhaite ...
Merci à notre confrère, Luc Périno, de m'avoir permis de rêver !
Bien confraternellement.

Dépistage

Posté le 14/11/2010 par Alain.W.

Cela fait 50 ans que j'entends dire ou que je lis, qu'on progresse dans les guérisons de cancers. D'abord lesquels ? Ensuite, je conteste ces affirmations (non contrôlables), il suffit de regarder autour de soi ou de voir mourir des personnalités de renoms (même des cancérologues de cancers). Ensuite les Nobels de médecine ou grands professeurs ne sont pas la ''catégorie sociale'' des gens qui vivent les plus vieux. Mes affirmations sont vérifiables. La prévention du ''bisness'' simplement !

Dépistage

Posté le 14/11/2010 par Alain.W.

Cela fait 50 ans que j'entends dire ou que je lis, qu'on progresse dans les guérisons de cancers. D'abord lesquels ? Ensuite, je conteste ces affirmations (non contrôlables), il suffit de regarder autour de soi ou de voir mourir des personnalités de renoms (même des cancérologues de cancers). Ensuite les Nobels de médecine ou grands professeurs ne sont pas la ''catégorie sociale'' des gens qui vivent les plus vieux. Mes affirmations sont vérifiables. La prévention du ''bisness'' simplement !

Simplement vrai

Posté le 14/11/2010 par Emmanuel Hirsch

Simplement vrai mais personne n'ose le dire. Notre confrère ne remet nullement en cause l'excellent travail des cancérologues. Par contre il est vrai (revue Prescrire) que le principe des dépistages de masse n'est pas une solution universelle. Le coût/efficacité doit être discuté. Ne perdons pas de vue que l'argent gaspillé pour des dépistages discutables et un argent qui manquera cruellement pour traiter les malades qui en ont vraiment besoin.

cancers

Posté le 14/11/2010 par Christian Larsen

Brièvement, il n'y a pas un cancer mais des cancers classés par catégories (sein, côlon) et par patient en fonction de ses antécédents génétiques et son environnement.Ensuite,la valeur des tests de dépistage diffère selon le type de cancer (mammographie et hémocult ou PSA). Enfin, certains cancers diagnostiqués tardivement (ovaire, pancréas)bénéficieraient grandement de tests de dépistage efficaces. N'est ce pas au médecin d'expliquer tout cela à ses patients et d'en appeler à leur bon sens ?

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Le scalpel du chirurgien esthétique n’est qu’une étape de temporisation entre le miroir ennemi et la dépression fatale. Même l’amant, ne peut pas changer une perception de soi, pervertie par la dépression. Comment un chirurgien le pourrait-il ? La dépression ne se soigne pas au bistouri.
― Luc Perino

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