lucperino.com

Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Homéopathie dans la toux

Posté le 08/02/2012 par Sylviane

Vous vous moquez de l'homéopathie dans la toux, pourtant elle est efficace.

La clinique

Posté le 08/02/2012 par Loïc Etienne

Cher confrère,
Isabelle Chandler m'a parle de vous. J'ai lu vos écrits sur la clinique dans votre site, et cela m'a fait chaud au cœur. J'ai bcp écrit sur le sujet des 1992 avec un essai chez Albin michel, La mort du sorcier ou j'ai plaide en son temps et dans une totale indifférence les mêmes valeurs que celles que vous défendez. Mon ami Edouard Zarifian qui nous a quitté avait ces mêmes exigences. Depuis je me sens un peu seul.
J'ai recommence a m'exprimer dans un blog www.zeblogsante.com.

pour combien de temps ?

Posté le 07/02/2012 par nicole w.


.... jusqu'au jour où tous les médecins, sous peine de se voir mettre au placard, devront prescrire systématiquement des "DO" ! Et vive la "siglophonie" !

Prochain "DO" en vue : cancer du sein.

Les femmes sont-elles encore maîtres de leur corps ?

Que feront les médecins soucieux du bien-être de leurs patientes, de soigner la personne totale, et "de faire profiter leurs patientes des progrès de la médecine tout en les protégeant de ses excès." ?

A lire de toute urgence : "No mammo" de Rachel Campergue. Excellent livre, hyper bien documenté !

Bonne journée à tous.

La consultation

Posté le 07/02/2012 par Michel Basson

Je viens de voir 'la consultation" que plusieurs amis m'avaient conseillé. Je suis apaisé de savoir qu'il existe encore de tels médecins. Pour combien de temp ???

Obésité - réponse à Monsieur Perino

Posté le 06/02/2012 par nicole w.

"Dans l'obésité particulièrement où à l'évidence, tout ce qui a été fait en aval s'est révélé plus dangereux que profitable..."

Juste, parce qu'en amont, rien n'est fait pour nourrir les gens convenablement, sainement, et les éduquer au plan alimentaire.

Et puis, les gens bougent peu ou plus (sacro-sainte bagnole...), même souvent par manque de temps.

Une bonne hygiène alimentaire (et non pas des régimes à gogo) et un minimum d'exercices physiques, donnent toujours des résultats positifs, même lorsque l'obésité n'est pas uniquement due à la nourriture.

A nous également d'être acteurs de notre santé... la médecine ne peut pas tout faire.

Bonne journée !

Et l'alimentation ?

Posté le 05/02/2012 par nicole w.


"Que ton aliment soit ton médicament"...
(Hippocrate)

Réponse à Daniel

Posté le 05/02/2012 par Luc Perino

Je vous laisse la responsabilité de vos propos.
Dans tous les cas, il est certain que les sciences de l'évolution n'ont pratiquement pas de place en médecine. Je le déplore, car c'est une belle voie de recherche et de progrès.

Réponse à Lionel

Posté le 05/02/2012 par Luc Perino

Il ne faut évidemment jamais cesser la recherche dans tous les domaines. En médecine, le problème majeur est celui de l'application trop rapide de données partielles. Dans l'obésité particulièrement où à l'évidence, tout ce qui a été fait en aval s'est révélé plus dangereux que profitable.

Histoire de la médecine

Posté le 04/02/2012 par Daniel xxx

Lors de votre dernière conférence d'histoire de la médecine, je pense que la plupart des personnes présentes n'ont pas pu comprendre vos remarques sur le rendez-vous raté entre la médecine et Darwin. Il était trop osé pour des universitaires peu ouverts.

Obésité

Posté le 03/02/2012 par Lionel

Bien que j'approue vos vues, il ne faut pas pour autant oublier le Recherche sur ce point.
Elle peut encore apporter beaucoup.

Des moments de bonheur

Posté le 30/01/2012 par nicole w.

Merci pour vos excellents articles sur le "Blog du généraliste" ! :o)

Ça change des discours qu'on entend habituellement...

Bonne journée à tout l'monde.



Cours SHS

Posté le 26/01/2012 par Pauline

Professeur,
Merci pour votre cours de l'autre jour sur la vulnérabilité. Il restera dans nos mémoires tout au long de nos études.
Quel dommage que vous n'interveniez pas plus souvent pour nous transmettre votre passion.

Réponse à P. Bardet

Posté le 21/01/2012 par Luc Perino

Bonjour,

L'allaitement artificiel est accusé depuis longtemps d'avoir participé à l'épidémie mondiale d'obésité. Aujourd'hui des études de bon niveau de preuve permettent de l'affirmer. Evidemment, elles sont rares et peu promues !
Par contre l'allaitement maternel ne protège pas contre l'obésité.

L'argument de l'obésité n'est pas le seul qui doit nous faire promouvoir l'allaitement au sein, il y en a de nombreux autres.

Vous trouverez ci-dessous deux références sur l'obésité et l'allaitement. Quand aux nombreuses autres références, elles sont colligées dans deux numéros de la revue prescrire de 2008 : 28 (297) : 510-520 et 28 (299) : 689-692

Cordialement et merci pour vos encouragements
......

De Kroon M.LA. et coll.: The Terneuzen Birth Cohort Study: Longer exclusive breastfeeding duration is associated with leaner body mass and a healthier diet in young adulthood.
BMC Pediatrics 2011, 11:33 doi:10.1186/1471-2431-11-33

Karatas Z et coll. Breastmilk ghrelin, leptin, and fat levels changing foremilk to hindmilk: is that important for self-control of feeding? Eur J Pediatr 2011;170:1273-80

Restons obèses et pragmatiques

Posté le 21/01/2012 par P. Bardet

Bonjour,

Vous citez « l’allaitement artificiel du nourrisson » comme participant à l’épidémie d’obésité actuelle. Quelles sont vos sources ? Est-ce à votre avis un argument assez fort en faveur de l’allaitement au sein ?

Merci pour vos chroniques pertinentes et impertinentes.

Réponse à Laurence

Posté le 17/01/2012 par Luc Perino

Peut-être que le grand public ne s'intéresse pas à l'histoire du médicament. Je le regrette évidemment plus que vous !

Siglophonie

Posté le 17/01/2012 par Jean Yves

Savez-vous que l'on vient de compliquer encore les sigles. Pour paiement à la performance on écrit P4P. C'est un mélange d'anglais et de français. Payment for performance et un mélange de chiffres et de lettres. J'y perds mon latin. Merci pour votre humour sagace.

Brève histoire du médicament

Posté le 15/01/2012 par Laurence Bédès

Je viens de terminer ce livre que l'on m'avait offert. Je n'aurai jamais pensé que cette histoire du médicament puisse nous en apprendre autant sur notre médecine d'aujourd'hui. Ce livre devrait être obligatoire pour les étudiants et aussi pour le grand public !!! Merci, continuez à écrire.

La Nutritionniste

Posté le 09/01/2012 par Jean-Pierre Bernazujean

Bonjour Luc,

à ces considérations, j’ajouterai celle de mon expérience d’aviculteur :
- Pendant très longtemps, j’avais des poulets trop gros. Plus exactement, ils croissaient trop vite, trop tôt. Ce qui impliquait une masse de chair à entretenir, à nourrir donc, inutilement, trop tôt, trop longtemps : ce qui coûtait cher (je rappelle que je travaillais pour gagner ma vie).

- Pour résoudre ce problème, je modulais le taux de protéines (car ce sont les protéines qui font consommer les animaux), pour réduire la consommation au tout début de leur vie. En réduisant le taux de protéines, j’obtenais une moindre consommation, et donc un moindre poids… pour accélérer plus tard, en fin de vie.
Simplement, la formule alimentaire qui avait été prévue pour tout le monde, ne me convenait pas, à moi, dans les conditions particulières de mon élevage.

- Ce que j’ai observé et pratiqué, c’est que le niveau de l’alimentation au tout début de la vie, détermine la consommation future…

- Je ne serais pas étonné que l’on gave trop les nourrissons, préférant leur en donner trop que pas assez, alors qu’il me semble que c’est le contraire qui serait vrai : plutôt pas assez, que trop.

Autrefois et après-guerre, nous manquions plutôt de nourriture, la suralimentation était quasi-impossible.
Il est facile d’être frugal lorsqu’on manque de tout.
Nous savons pas gérer la surabondance actuelle.

Sans contester les autres facteurs bien-sûr.

Bonne Année

La cigarette au cinéma

Posté le 27/12/2011 par Alicia

Vous pouvez vous reporter à cet article qui résume une étude qui a été faite sur ce sujet précis.
Voici le lien :
http://www.lematin.ch/loisirs/sante/la-cigarette-au-cinema-influence-les-jeunes-fumeurs

Siglophonie

Posté le 27/12/2011 par Jean Claude

Vraiment, je rigole surtout pour la précarité des sigles.Tout vient de l'ENA !!!
Encore bravo

La nutritionniste

Posté le 27/12/2011 par Bouthayna

Bravo, vous avez tout à fait raison, et ce aussi sur le fait que c’est utopique!

Bientôt la post clinique

Posté le 26/12/2011 par Bouthayna

Bonjour professeur,
Cet article est très réaliste, et je suis entièrement d'accord avec vous! Au passage c'est un très bel aperçu de ce qu'il fallait répondre au sujet de SHS de l'université Claude Bernard du 19 mai 2011, et avec pour conclusion la citation de Virchow, qui est plus que "concluante"!

Je tiens à vous dire que j'ai beaucoup apprécié votre cours, et surtout la notion d'organisme robot/forêt, ainsi que votre film, qui m'a beaucoup aidé.
J'ai en effet repris quelques unes de vos scènes pour rédiger ma dissertation.

Utilisation des sigles

Posté le 24/12/2011 par Jérôme

Le pire est que la plupart des articles ne mentionnent souvent pas la traduction des sigles.
Bravo pour vos articles qui me font rire et aussi pleurer !

Réponse à terre-ciel

Posté le 20/12/2011 par Luc Perino

Je pense qu'il y a, à Paris comme ailleurs, de très nombreux médecins de toutes générations qui pratiquent la médecine comme moi. L'image donnée par un documentaire est un reflet modérément exact de la réalité.
Je vous remercie cependant pour vos encouragements
Bon courage.

trouver un médecin vous ressemblant à Paris

Posté le 20/12/2011 par Terre-ciel

Bonsoir;
J'ai vu un de vos films ou vs parliez de la souffrance des gens qui viennent vs consulter dans votre cabinet, et j'ai souhaité de tout mon coeur que vs soyez à Paris,malheureusement,vous êtes à Lille et je ne peux pas me déplacer à Lille à chaque fois que j'ai besoin d'un généraliste,car mon généraliste qui me suivait depuis 15ans moi et mes enfants est parti en retraite, et je ne vous raconte pas Oh! combien j'ai du mal à trouver un bon médecin lui ressemblant,même le médecin à qui il a confié la totalité de ces patient n'a même pas le 1/3 de patience,sympathie et gentillesse qu'il avait mon ancien médecin: Je voulais vs demander si vs avez un de vos collègue sur Paris, qui soit comme vous aussi humain que médecin. Merci

Prolactine, testostérone et viagra

Posté le 12/12/2011 par Cathy

suite et fin :
…si le mâle avait approché un peu plus son nourrisson depuis 40 ans , sa fonction prédatrice (testostérone) aurait baissé – judicieuseté sociobiologique peut on supposer pour « protéger » le bébé / »suivant » porteur de la vitalité de l’espèce et si… dépendant… si fragile et… sans lui quel avenir ??? de la force prédatrice de son père -et nos systèmes n’aurait pas « organisé » le « chômage aggravatif » des jeunes (20 à 40 % ) comme marqueur de la concurrence « darwinienne » entre eux et leurs pères dominant les systèmes, loin d’eux , loin du risque de chuter la testostérone, loin de pouvoir s’effacer devant eux comme relais
- le mâle ( et sa femelle « fonctionnalisée » cramponnée à sa dépendance/sujétion) en approchant pas son petit a tout bloqué dans ce néo libéralisme planétaire qui génère et tuent les plus dépendant/faibles , dont le PETIT par définition physiologique …
—la seule stratégie de résistance /survie démocratique est cette démarche de parentalité symétrique du mâle et de la femelle et ça URGE!!
En n’élevant pas son petit le mâle de l’espèce humaine fonctionne comme une espèce à lui tout seul, fonctionnalisant et larbinisant autour de lui jusqu’à son petit, le » bonzaiant » écrasant ainsi ce futur rival, cette vivante promesse de concurrent pour lui !!!…il n’a pas approché du bébé, la testostérone n’a pas baissé …!! ET le monde est à son image …pour longtemps si les descendants ‘du siècle des lumières » continuent à roupiller devant des écrans!!

Prolactine, testostérone et viagra

Posté le 12/12/2011 par Cathy

Suite après relecture de la chronique :
- les modifications hormonales du mâle au contact de son petit sont inscrites comme « dépannage « en cas de carence/manquement de la femelle ,
- ou/et aussi comme l’évolution écrite (? sens de l’Evolution) de son comportement (humaniste ?? car prendre en charge un autre humain totalement est probablement l’expérience/initiatique maturante humaniste. et la plus évidente et accessible au plus grand nombre ,la plus basique est certainement la « parentalité « de terrain … Avec la »modernité » la femelle développe sa fonction prédatrice- (elle aussi de « dépannage « en cas de défection du mâle-père nourricier !!) en travaillant extra familial , et le mâle aurait dû développer sa fonction éducative/élevage : il a « préféré inventé la TV/ écran.. »
Ils étaient vraiment faits pour se rencontrer pour ce fabuleux bout de chemin …ce pari de cette version de l’Evolution est la seule porteuse /vecteur de démocratie future … avec ces modifications hormonales symétriques amenant très probablement inimaginable avec précision (ça se hume …) une forme de mixité des comportements av faisabilité democratique cette fois …sans aboutissement puisque nous sommes DANS ’Evolution et ELLE est en nous et NOUS ???Est ce que sur défection/carence du père la femelle seule (assure les 2 fonctions P et E) avec LES petits descend sa Prolactine et monte sa testostérone ???
and so on…philo-écran ça se corse!!

merci pour les chroniques.

Prolactine, testostérone et Viagra

Posté le 12/12/2011 par Cathy

Paternité de terrain-permet la parité en « humanité » en contrariant (résistance réelle) la main mise des Marchand/Banquier(M/B) sur les jolis cerveaux de NOS PETITS, NOS SUIVANTS via les TV, écrans..et autres e-nounous terrible succédané de ce sacré temps d’éducation (éventuellement citoyenne …et qui ne rapporte évidemment rien !!) lâché en partie par les « mamans » dans leur poussive marche vers l’ »égalité », le dernier temps libérable de la femelle était la part du « père »
— partager le petit …enfin avec les pères …retenus jusque là par la « chasse au mammouth » !!!
démocratie = urgence parité
Par la modernité …sic machine à laver , à coudre, à tout … …même à « élever »
car un enfant devant un écran,
c’est moins fatigant,
pas bruyant
libère le temps
des parents
pour …
moins vivant
deshumain
demain
sans
humain

Prolactine, testostérone et Viagra

Posté le 11/12/2011 par Cathy

Merci de synthétiser aussi lumineusement la nécessité de la parité par l’avènement de « l’Homo paternicus enfinparentus »…le mâle et la femelle parent chacun 1j/2 ,50 50 … et le monde …ahlàlà!!! Encore un peu de boulot !!! … plus le mâle gère le petit plus il « s’humanise »… et ça urge!!
Bon dimanche.

La science clinique

Posté le 07/12/2011 par Panopteric

Ce qui sauve le médecin en attendant ce ressaut de conscience: aucune machine n'est encore capable de faire un diagnostic mieux qu'un médecin (le traitement une fois le diagnostic posé; oui, pas le diagnostic)
développé ici:
http://interlivrehypertexte.over-blog.com/article-ebm-jane-la-medecine-un-art-entre-ingenierie-et-charlatanisme-67716031.

une réponse possible à la souffrance au travail

Posté le 07/12/2011 par François Michau

"La consultation" montre les difficultés du médecin face à une souffrance au travail. Une alternative à l'arrêt maladie peut être de proposer un bilan de compétences : la personne peut alors engager une démarche organisée, accompagnée, pour trouver des réponses à son mal-être sous forme de projets professionnels. S'engager dans cette démarche est déja la source d'un mieux-être et le résultat final satisfait une très large majorité des bénéficiaires. Le financement est assuré par les opcas.
François Michau
directeur de l'Institut Orientation Projet à Montpellier, I.O.P.
www.iop.fr

Quand je serai grande, je serai docteur

Posté le 05/12/2011 par nicole w.

Bonjour Monsieur Luc Perino,
Bonjour à toutes et à tous,

Une petite fille, du haut de ses 4 ans, dit un jour : "Maman, je voudrais être docteur de doudou !" :o)

Le film "La consultation" a fait ressurgir un rêve d'enfant... devenir médecin.

Le temps de ce magnifique reportage, mes émotions ont été ravivées par tant d'humanisme, tant d'humanité, ce respect du patient et de la patiente, ce franc-parler, cette dextérité aussi bien intellectuelle que pratique !

J'ai travaillé en milieu hospitalier, et j'ai toujours lutté contre la médecine marchande, contre les lobbies assis sur la misère qu'ils génèrent...

"La médecine aujourd'hui, c'est le cul de l'entonnoir de tous les problèmes sociaux". Que de vérité dans ces mots ! Et que de difficultés à exercer le métier de médecin en marge de la médecine marchande ; de soigner "la personne totale", de l'écouter, de partager des émotions, des sentiments, des douleurs, tout en sachant établir les limites bénéfiques.

Ce reportage... des routes d'images, des chemins de mots justes, ceux qui savent faire renaître l'image, l'émotion, simplement parce qu'ils sont à leur place, fidèles et vécus, habités.

Petite, j'avais donc mes rêves comme toutes les petites filles, tous les petits garçons, et celui de devenir médecin m'a toujours tenu à coeur. Je n'ai pas pu réaliser ce à quoi j'aspirais, mais j'ai toujours continué à m'intéresser à la médecine, à la vraie, celle que vous représentez, monsieur Luc Perino. Vous incarnez le médecin que j'aurais aimé devenir !

Alors, mille merci's pour ce magnifique reportage ! C'est un travail remarquable, qui m'a beaucoup touchée et que je ne suis pas près d'oublier. Une nouvelle rencontre, même virtuelle, est toujours comme un coup de soleil sur une vie, qui fait soudain briller des facettes ternies de soi-même, ou d'autres restées dans l'ombre.

"Le coeur est une fine horlogerie dont le caprice nous mène infiniment loin, à condition qu'on sache lui témoigner la même délicatesse." (Saint-John Perse - Correspondance à A. Gide). Vous êtes un horloger très habile, et ensemble, avec Hélène de Crécy au regard plein de savoir-faire, de pudeur et de tendresse, vous avez su nous tracer l'image d'une autre médecine, loin de la médecine bancaire, et proche du patient.

"Agir c'est combattre", disait un certain monsieur Prudhon. Quel beau combat que celui de la "valorisation de la médecine clinique et de la formation médicale indépendante" ! Les étudiants doivent être fiers d'avoir un tel enseignant, et les patients doivent se bousculer pour consulter auprès d'un médecin aussi formidable !

Merci donc pour ces moments de partages et d'émotions. Et merci d'avoir en quelque sorte "concrétisé" mon rêve d'enfant (et encore d'adulte), de rencontrer un Vrai Médecin, et pas seulement des VRP de labos...

Alors... Quand je serai grande, je veux avoir un professeur et un docteur comme... Monsieur Luc Perino ! :o)

@ bientôt,
Cordiales Pensées,
La petite fille qui voulait devenir docteur de doudou :o)

P.S. : Le livre "No mammo" de Rachel Campergue est formidable, ainsi que la passionnante thèse d'Elodie Malzevin que je suis en train de lire. Merci !

Merci!

Posté le 01/12/2011 par Carlo Schoch

Je suis un Kynesitherapeute Suisse, et du moment que j'ai eu du temps: je suis au lit avec une grippe,je pu voir votre film "Consultation". Bien, c'est une oeuvre honnête,simple qui met a nu la realité d'un médécin des tous les jours! C'est bien plus proche que "Gray'a Anatomy" ( je le regarde aussi )Merci de votre parteciaption et humanité

Posté le 29/11/2011 par Marie Paule

Bonjour !

Une idée !Pourquoi ne pas ouvrir un cabinet et faire des consultations éducatives.
Votre pratique de la médecine généraliste permettrait aux patients de ré-apprendre leur corps, de le connaître, le comprendre et le soigner en sachant évaluer les risques et les bénéfices.

La boucle de votre tâche de militant serait bouclée !

Réponse à Caroline Jadeau

Posté le 28/11/2011 par Luc Perino

Pour toutes les questions personnelles, vous pouvez me contacter directement sur mon mail en page d'accueil.
Cordialement vôtre

Revoir la consultation

Posté le 28/11/2011 par Armelle

Avis important.
Le film "La consultation" repasse sur Arte ce jeudi 1° décembre.
C'est hélas au début de l'après-midi.
Dites-le autour de vous...

La consultation

Posté le 25/11/2011 par Holger

It was a real pleasure to watch "La Consultation" yesterday on "arte" in Germany.

I liked to feel your wish, Dr. Perino, to really help. And your honesty when you said that it is not always possible nowadays.

Please, have a nice life still. May God or a higher power guide you in your ambitions.

All the best from my heart and from Germany.

Bonjour,

Posté le 24/11/2011 par Noria Bensalah

Je viens juste de voir le documentaire '' LA CONSULTATION'' et c'est avec un grand intérêt que j'ai regardé cette immersion dans le quotidien d'un médecin généraliste.
Je tenais juste à vous dire que j'ai vraiment apprécié votre pratique de la médecine généraliste. Je ne sais pas si vous continuez à exercer, si tel est le cas ne changez pas. De nombreux médecins devraient prendre exemple sur votre écoute, votre patience, votre professionnalisme, votre humanisme et votre bon sens.

Bien à vous.

Finally, A doctor with compassion!

Posté le 24/11/2011 par Michelle Medenilla (Vienna)

I watched the docu in ARTE and I was impressed! In this times of commercialism and marketing, a doctor who listens and is honest on his diagnosis is indeed very rare nowadays. I agree with Dr Perino that most illness nowadays are not really diseases but "imbalance" between emotional and physical self. I wish I have known him when I was still studying medicine, I would have pursued the profession knowing that there are still doctors not manipulated by pharma companies!

Allo docteur?

Posté le 24/11/2011 par Caroline Jadeau

Nouvellement arrivée sur Lyon je suis a la recherche d'un médecin a l'écoute et qui ne prescrit pas des médicaments trop facilement.Evidemment,je ne trouve pas votre cabinet.Alors, exercez vous toujours? Est-il possible de prendre un rendez-vous à votre cabinet? Merci

13 minutes

Posté le 24/11/2011 par Vincent

Je viens de voir votre intervention sur les paradoxes sanitaires de l'occident :
http://www.treizeminutes.fr/13minutes/video_perino.html

Félicitations pour cette brillante et passionnante analyse!

Bon médecin, point !

Posté le 24/11/2011 par JD

Bjr,

Merci pour ce bon documentaire. Merci ARTE.

Pour vous Docteur, merci aussi. De bons moments que vos consultations. Il semble, que vous preniez le temps nécessaire pour chaque patient, ce qui est devenu, assez rare en grandes villes !

Vous avez raison, la médecine est devenue le cul de l'entonoir de la société. Du moins, pour ceux que l'on laisse sur les côtés de la société.

Longue vie à vous et vos patients. Et merci à la réalisatrice pour avoir fait un documentaire sans intervenir à titre personnel.

dr luc perino

Posté le 24/11/2011 par michele rey

je suis assez scandalisée que le dr luc perino n\'ait pas parlé à son malade alcooloique des associations de type Alcooliques anonymes ou autre pour mettre fin à son pb d\'alcool,ce n\'est ni à la femme encore moins à une enfant de 6 ans qu\'il revient de solutionner ce probleme.Quand il lui dit qu\'il serait bien qu\'il arrête ou qu\'il consomme comme pendant les vacances en corse, je me demande si ce médecin a entendu parler d\'addiction!!!

La consultation

Posté le 21/11/2011 par André Vauchelle

J'encourage vivement tous ceux qui n'ont pas vu "La consultation" à le revoir sur Arte où il repasse cette semaine.
Humanisme et intelligence du diagnostic. Est-ce vraiment possible ?

Réponse à la lettre signée E.S.

Posté le 21/11/2011 par Luc Perino

La remarque sur l'avortement et l'allaitement étant venue plusieurs fois à l'identique, je vous joins ma réponse parue sur le Monde suite à la diffusion sur France 2. J'espère qu'ainsi vous comprendrez mieux pourquoi une scène de quelques minutes ne peut tout expliquer.

Le jeudi 4 mars, France 2 diffuse le film documentaire d’Hélène De Crécy « La consultation.» Bien qu’encensé par la critique à sa sortie en salles, ce film avait fait l’objet de débats houleux au sujet de la scène de demande d’avortement. Je constate que, comme par hasard, il est diffusé à la suite d’une émission consacrée à l’histoire de l’avortement en France.
En mon titre de médecin de ce documentaire, je souhaite couper court à la polémique en répétant ce que j’ai dit lors des différents débats. Cette mise au point me parait d’autant plus importante que la sortie du livre d’Elisabeth Badinter (Le conflit, la femme et la mère) risque d’aggraver encore la confusion entre avis médical et avis citoyen ou politique.
En tant qu’homme, citoyen et ex soixante-huitard, je suis évidemment favorable à l’avortement pour lequel je me suis battu et que j’ai pratiqué dans des circonstances parfois dramatiques. En tant que médecin, il est de mon devoir de ne pas banaliser l’avortement jusqu’à l’équivalent d’une méthode contraceptive comme on le voit parfois chez de jeunes filles qui ne souhaitent pas prendre la pilule. (Précisons que j’évoque ici l’avortement chirurgical et non médicamenteux.)
L’avortement chirurgical par curetage avec anesthésie (heureusement de moins en moins pratiqué) n’est pas un acte médicalement neutre. Aucun médecin ne saurait le banaliser. Dans le film, il s’agit de cela, chez une primigeste de 26 ans au sein d’un couple apparemment uni. Il était du devoir du médecin d’informer la patiente.
Le médecin peut avoir un avis citoyen et politique, cela n’annule pas, fort heureusement, son avis médical. Dans cette consultation, j’aurai dû faire prévaloir mon avis médical en imposant le délai de réflexion de 7 jours exigé par la loi. Je ne l’ai pas fait, donnant la primauté à mon engagement citoyen.
Par ailleurs, le livre de Mme Badinter dénonce les propagandes insidieuses en faveur de l’allaitement maternel. Après des décennies d’extension déraisonnable de l’allaitement artificiel, il était du devoir des médecins de corriger la dérive en rappelant que l’allaitement maternel présente aussi des avantages. Cela ne transforme pas immédiatement les médecins en antiféministes ou machistes primaires.
Mon engagement permanent pour le travail des femmes, l’égalité des salaires et des droits, ne peut suffire à annuler ma conviction médicale des bénéfices de l’allaitement maternel.
Il nous faut donc trouver ensemble le moyen de favoriser à la fois l’allaitement maternel, l’émancipation des femmes et leur égalité devant l’emploi et les salaires. Seuls ceux qui pensent que cela est impossible méritent d’être accusés d’intolérance.

La consultation sur Arte

Posté le 21/11/2011 par Yvette Guillaud

Ce film est une merveille. Il faut féliciter Hélène de Crécy et le médecin qu'elle a si bien choisi. Des mots vrais sans voyeurisme, c'est si rare de nos jours.

La consultation

Posté le 20/11/2011 par E.S

Bonjour,

j'ai parcouru votre site internet après voir visionné ce reportage sur Arte... Vous parlez d'éthique, de déontologie... J'aimerais alors savoir pourquoi vous êtes tant moralisateur avec trois des patients que vous rencontrez pendant ce reportage....

De quel droit faites-vous culpabiliser une jeune mère qui doit déjà être fort angoissée par son nouveau rôle? Vous n'écoutez pas son angoisse ou vous y répondez par la culpabilisation...

De quel droit questionnez-vous le choix d'un couple qui choisi l'IVG? Vous n'écoutez pas non plus leur angoisse et leurs raisons... Vous questionnez tout de suite leur choix, en invoquant des raisons qui vous sont propres (l'âge, l'amour, le couple)... Bien sûr, dans le cadre d'une IVG, il y a ce temps de réflexion obligatoire... Mais je trouve que vous les sommez de ne surtout pas faire ce choix que vous avez l'air de considérer comme dramatique...
C'est alarmant et triste de voir que des médecins en 2011 continuent d'avoir ce discours et ce comportement auprès de patients qui recherchent conseils, écoute et accompagnement....



Hélas, vous êtes à Lyon ...

Posté le 20/11/2011 par ldelmontel@yahoo.fr

Bjr, suite à "la consultation", j'avais enfin trouvé le généraliste que je cherchais ! Je croise les doigts, pensant vous trouver sur la R.parisienne, flûte ! Le fait que les gens s'extasient sur votre "humanité en dit long sur certains de vos confrères ... pour moi vous êtes juste "normal", dans votre rôle, plein de bon sens (bravo pour le conseil sur le lait maternel). Peut-être qu'il faudrait inventer une nouvelle profession : "rendeur de bon sens", non ?
Dommage que vous soyez à Lyon quand même ...
Amicalement. Laure - 46 ans.

Luc l'humaniste

Posté le 19/11/2011 par Jean Pierre Bonhomme

Quel film! Quelle passion! Félicitations. Le docteur Luc Perino apporte beaucoup à l'esprit des "malades" qui viennent se plaindre de leur corps, c'est du vrai Pareto et c'est beaucoup. Le "formatage" des généralistes intègre-t-il suffisamment ce coté des "patients"?
Encore bravo!

Excellent et vrai.

Posté le 19/11/2011 par Dr Daniel Lévy

Un salut respectueux au Docteur Perino. Et à l'ami auprès de qui j'ai débuté professionnellement il y plus de 25 ans dans un groupe médical pluridisciplinaire "provençal". Quel plaisir de te retrouver ce soir, sur l'écran d'ARTE. La démonstration est magistrale. Que ton combat pour aider comme tu le peux, le prochain est riche d'enseignements sur la difficulté de rester des Hommes au service de la Vérité.
Félicitations et au plaisir.

Merci

Posté le 19/11/2011 par kguilleminot@gmail.com

Je regarde l'émission qui vous est consacrée sur Arte en ce moment. J'ai pour ma part un médecin aussi magnifique que vous et je tiens à témoigner du bonheur des soins tels que vous exercez ... Et que le temps, l'écoute, l'éthique, etc. vous mettent autant à l'épreuve que (nous) les patients. Merci pour le bien être que nous pouvons avoir de nous en remettre entre vos mains.

Conférence d'histoire des anni mirabiles

Posté le 17/11/2011 par Louis Fischer

Bravo pour votre conférence de ce mardi. Le personnage de Darwin sur lequel vous avez écrit un livre est intéressant et pour la région mériterait d'être davantage confronté à celui de Claude Bernard gloire de la région sur lequel le président de l'académie de Villefranche Gérard Bacot et son secrétaire général Maurice Saulnier lancent un colloque en 2013 en beaujolais pour le bicentenaire de la naissance de Claude Bernard

Bravo pour vos idées originales et d'avoir le premier souligné les années merveilleuses où ont été écrits les 4 livres de Virchow, Darwin, Pasteur et Claude Bernard. Mais pour une heure c'est trop dense, j'ai noté que la plupart des étudiants ne suivent plus au bout de 40 minutes…

Avec mes bonnes pensées amicales et mes remerciements pour le cours étudiants et la conférence publique qui a suscité polémique hors sujet de la conférence. Merci!

Maladie d'Alzheimer

Posté le 17/11/2011 par Maryse

Si les médicaments sont inefficaces, il serait judicieux de les retirer du marché et d'utiliser les économies pour mieux accompagner ces patients au quotidien.

Réponse à Frédérique Stehlin

Posté le 17/11/2011 par Luc Perino

Vous avez raison, auparavant les médecins pouvaient faire beaucoup d’heures, car tout était prêt lorsqu’ils rentraient à la maison. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, ni pour les femmes, ni pour les hommes ! Donc le nombre d’heures a diminué alors que la charge de travail a augmenté. Dans un tel système l’acte court est devenu la règle et le paiement à l’acte une absurdité qui va engloutir notre système de protection sociale.

Excellent doc sur Arte le 15/11

Posté le 17/11/2011 par Frédérique Stehlin

Je partage totalement votre point de vue sur le consumérisme de soins ; dans notre société de surconsommation , le patient consomme du soin comme tout autre bien de consommation courante , sans aucune limite … face à un médecin qui n’a d’autre choix que d’effectuer un minimum d’actes journaliers s’il veut gagner décemment sa vie … Heureuse et chagrinée à la fois de voir que le système allemand marche encore plus sur la tête que le nôtre !! Pénaliser financièrement un médecin qui fait trop d’actes alors qu’il exerce dans un quartier déserté par les médecins !!
Concernant la féminisation de la profession , j’aimerais tout de même signaler que la plupart des femmes médecins n’ont d’autre choix que de faire un peu moins d’heurs que leurs confrères masculins , car une 2è journée les attend à la maison auprès des enfants et je ne connais pas encore beaucoup de maris qui assument les taches domestiques de façon à décharger totalement leurs compagnes…
Une consoeur généraliste encore motivée et heureuse de son choix professionnel …mais pour combien de temps ??

réponse à Dominique Varvenne

Posté le 16/11/2011 par Luc Perino

Merci de ce commentaire qui me réconforte, car on se sent souvent seul dans ce genre de combat.

Thema d'Arte

Posté le 16/11/2011 par Dr Jean-Louis Ibanez

mardi soir 15/11/2011 sur Arte : excellentes interventions de votre confrère allemand et de vous-même : l’empathie ne s’apprend pas ni ne s’enseigne en 10 ans d’études : on l’a ou pas; votre couplet sur le formatage au cours des études va dans le sens de ce que je critique; j’aurais bien évidemment mis en cause la sélection car chacun va vers ses goûts préalables et l’on ne peut voir l’humain à travers la technique que si l’on a déjà les yeux ouverts sur cet aspect de notre science humaine, la médecine: bien confraternellement.

arte

Posté le 15/11/2011 par sylvie briottet

merci,
enfin un vrai médecin!... qui ne nous découpe pas en tranche,pour un parcours de spécialiste en spé...
réformez vite les études de médecine.

Merci

Posté le 15/11/2011 par Dr Frédéric Travers

Cher Confrère,
Merci de votre sympathique participation sur Arte, vous avez raison, la Clinique doit primer sur la technologie complémentaire.
Merci

Extension de l'effet placebo

Posté le 15/11/2011 par Dr Dominique Varvenne

Mon cher confrère,

Ne soyons pas étonnés de l’amalgame sociopseudoscientifique, devant une pathologie dont on sait mais parfois méconnaît, les besoins du patient dans son attente de chaleur humaine « non remboursée » et de temps consacré dans la quête parfois désespérée de restaurer un contact physique et/ou psychologique …. Mon souhait sera que la somme vertigineuse dépensée pour le remboursement de médicaments qualifiés « SMR faibles », aille au bénéfice des soignants et de la famille qui voudront consacrer un temps réfléchi aux bénéfices d’un être dont la conscience s’échappe.

Relation médecin-patient

Posté le 08/11/2011 par Anne

Je ne suis pas d'accord, je pense que l'on peut toujours progresser dans cette relation.
La faculté devrait davantage l'enseigner.

Vive l'anus !!

Posté le 26/10/2011 par Dr Delplanque

Merci pour ce bon papier sur l'anus. Je fais de la proctologie depuis trente ans et je confirme !

Cancer de la prostate

Posté le 14/10/2011 par Jean Michel

Vos prises de positions me ravissent. Qu'on laisse ma prostate tranquille.

Darwin viendra-t-il ?

Posté le 14/10/2011 par Maryse

Instructif et romanesque a la fois, ce livre permet de découvrir la theorie de Darwin dans son epoque. Ce bouquin a beaucoup plu au chroniqueur du Journal de la Santé.

Chirac et l'anosognosie

Posté le 13/10/2011 par groupe de la fmcmv

Avec un groupe de confrères, lors d'une réunion de formation, nous avions fait le diagnostic de démence chez Chirac, simplement en visionnant ses derniers passages à la télévision. C'était donc de la bonne clinique observationnelle !!

à quoi sert un médecin ?

Posté le 11/10/2011 par Domi

De courtes histoires, parfois romantiques souvent décapantes. Le Dr PERINO, médecin généraliste, combine son savoir scientifique et ses talents littéraires pour nous entrainer au dessus de la pensée unique médicale. Nous découvrons des idées qui poussent à la réflexion et qui dépassent largement le domaine médical. Excellent.

Dépistages de cancer

Posté le 05/10/2011 par Roland, interniste à Rennes

Je suis ravi de voir que la dernière étude de Bernard Junod parue sur le Monde du 1/10 confirme tout ce que vous avez dit dans vos blogs sur le dépistage organisé des cancers.

La consultation

Posté le 04/10/2011 par Caroline

Le film, "la consultation" passera sur Arte le 24 novembre à 22h.

Posté le 16/09/2011 par Marie Paule

Réponse à Hélène

Hélène

Un propos c'est comme un mets, épicé, il a bon goût, trop épicé il a mauvais goût.

Une critique épicée , posée,moins expéditive, moins effarouchée donc plus intelligente aurait été agréable à lire même avec un désaccord et aurait amoindri votre véhémence !

Je relève vos propos:"Mais que dire des soignants....savoir plus". Des soignants, qu'ils soient généralistes, gynécologues, généralistes pratiquant la gynécologie, qui sont à l'écoute de leurs patients, les aident dans leur questionnement et les épaulent, existent. Luc Périno est un modèle dans le genre et je suis modeste !
Certainement il aurait été un très bon médecin traitant dans votre approche de la médecine

Les césariennes "de confort" subies par peur d'accoucher, oui, cela existe et je le déplore. La société et le mode de vie prônent excessivement la facilité ce qui finit par étouffer le courage et la confiance en soi ancrés en chacun de nous. La plupart des femmes est capable de supporter la douleur de l'accouchement, douleur bien vite oubliée quand BB est là, dans vos bras : le bonheur !

A votre question sur le pourcentage des césariennes de "confort" en France, je réponds : Vous savez très bien qu'un mal qui sévit dans un pays se propage rapidement et se transforme vite en pandémie : Luc Périno alerte, prévient, informe et je souhaite que l'immense travail de vulgarisation qu'il accomplit enraye le mal.

Votre dernière phrase, très, très laide !
Je vous propose vivement d'enrichir votre bibliothèque des ouvrages de Luc Perino.

Marie Paule

Réponse à Hélène

Posté le 13/09/2011 par Luc Perino

Hélène,
Le terme « césarienne de confort » signifie que la césarienne n’a pas d’indication médicale. Vous avez raison sur un point : le confort est sans doute autant celui de l’obstétricien (par crainte de représailles) que celui (supposé !) de la parturiente.
Les césariennes pratiquées pour des raisons médicales sont donc hors de mon propos. Si tel est votre cas, votre véhémence est injustifiée. En sciences, la généralisation à partir d’un cas unique est la plus primaire des erreurs.
Quant à la publicité pour les césariennes par le truchement de divers magazines féminins, c’est hélas une réalité que nous devons déplorer. Elle concerne essentiellement le Brésil où le nombre de césariennes atteint 80%. La référence sur le très sérieux British Medical Journal est la suivante : Torloni MR et coll.: Portrayal of caesarean section in Brazilian women’s magazines: 20 year review. BMJ 2011;342:d276
Cet article n’a rien de misogyne. Les magazines stupides ont des rédacteurs masculins et féminins et des lecteurs masculins et féminins. Cela semble très bien fonctionner. La stupidité n’est pas une question de genre ! Ce qui est évident, c’est qu’avec un sujet comme les césariennes, les femmes se sentent plus concernées.
Enfin, nous ne devons nous exclure d’aucun des poids que nous faisons porter à nos enfants et petits enfants. Je me sens responsable de la dette monstrueuse des nos états, je me sens responsable du poids écologique de nos modes de consommation. En abordant le thème de l’inflation des césariennes, à l’aide d’un conte africain, je poursuis ma tâche de tentative de vulgarisation des dérives médicales. Je parle d’un sujet que je connais bien et j’essaie d’alerter l’opinion, car c’est, hélas, tout ce que je peux faire pour diminuer le poids de mes diverses culpabilités.
Cordialement

Les césariennes (suite)

Posté le 13/09/2011 par Hélène

Au contraire, j’ai relu votre billet plusieurs fois et je ne trouve pas que votre point de vue soit si précis. D’ailleurs, j’en veux pour preuve ce commentaire publié à la suite de votre article sur le site du Monde (http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2011/02/28/l-inflation-des-cesariennes-l-ane-et-le-lion_1485345_3232.html), dans lequel une internaute trouve votre conte africain « tellement représentatif de l’égocentrisme des parents ». Il semblerait donc que votre pensée ne soit pas aussi claire que vous le prétendez…
Quant au fait de prétendre que « les mères sont entrainées par la publicité » qui s’étale dans les journaux féminins et que, de ce fait, « elles ont au moins une excuse »… Les bras m’en tombent: ce commentaire est-il aussi misogyne qu’il y parait ou seulement stupide? J’hésite…
Et vos explications ne changent rien au fait à vos propos expéditifs sur l’augmentation des césariennes de confort à travers le monde (très confortable effectivement, la cicatrice de 15 cm, la douleur, l’immobilisation quasi forcée dans les jours qui suivent l’intervention et les difficultés à s’occuper de son bébé…). L
La prochaine fois, n’oubliez pas de faire correctement vos devoirs et documentez-vous avec un peu plus de sérieux avant de balancer ce genre d’article sur la toile…

Merci Lisa

Posté le 12/09/2011 par Luc Perino

Vous me donnez vraiment envie de continuer à écrire.

Réponse à Isabelle

Posté le 12/09/2011 par Luc Perino

Oui, vous avez raison, l'inflation des césariennes vient autant du corps médical que des mères. La collusion entre les deux est la croyance absolue en la toute puissante technicité. Cela est le propre de toute la médecine. Il est des médecins comme des patients qui ne veulent pas participer à cette inflation. Leur rôle est d'écrire et d'informer.

Les césariennes, l'âne et le lion

Posté le 12/09/2011 par Isabelle

Bonjour,
oui la césarienne comporte des risques, oui les suites de césariennes peuvent être difficiles, oui on peut accoucher par voie basse après une césarienne mais bien souvent les mamans doivent affronter un parcours du combattant pour trouver une équipe qui lui donne de vrais chances d’accoucher par voie basse (pas un protocole ultra-médicalisé).
Certaines femmes préfèrent la césarienne mais pourquoi ? Par un défaut d’information et cette information c’est aux équipes médicales de la distiller (quand on sait que les consultations durent 15 minutes on peut se poser des questions )…
En outre avant de mettre en accusation les parents ne peut-on pas s’interroger sur les difficultés rencontrées par les équipes médicales, sur le manque de moyen humain qui sabre dans la qualité d’écoute, dans l’accompagnement, sur les lacunes de la formation (on ne sait plus accoucher les enfants en siège par exemple) ? Ne peut-on pas s’interroger sur la croyance en la toute puissance de la technicité, de la médicalisation, qui laisse envisager, aux patients comme aux médecins, que fasse à une difficulté (naissance gémellaire, siège, maman obèse sans diabète, âge de la mère, utérus cicatriciel et j’en passe) la césarienne (opération très maîtrisée aujourd’hui) est plus sûre, plus confortable. Si en plus on la programme cela permet de régler des soucis de manque de personnel…
En attendant je vous invite à lire un article de mars 2010 de la revue de médecine périnatale intitulé : « la césarienne sur demande ».

Réponse à Hélène

Posté le 12/09/2011 par Luc Perino

Hélène,
Vous avez sans doute vite lu l’article.
Si vous relisez attentivement, vous constaterez que je place la cupidité des obstétriciens parmi les causes majeures dans tous les pays cités. Je termine en disant : « et par la faute de ta mère et de son obstétricien ». Il est difficile d’être plus précis.
Les mères sont entraînées par la publicité et elles sont trompées sur le fait que la césarienne est sans danger. Elles ont au moins une excuse, les obstétriciens n’en ont aucune.
Cordialement et merci pour vos commentaires.

Les césariennes, l'âne et le lion

Posté le 12/09/2011 par Hélène

Votre constat quant à l’augmentation effarante du taux de césarienne est juste et vous avez raison de tirer la sonnette d’alarme. Mais votre analyse aurait mérité d’être davantage creusée. Et je trouve qu’il est navrant de faire porter la responsabilité de cette situation aux femmes et aux parents en oubliant le rôle joué par les obstétriciens et les gynécologues (par souci de confraternité, sans doute… ?).
Et si ces derniers sont coupables, ce n’est certainement pas d’une trop grande complaisance à l’égard des « exigences » maternelles (mon expérience vécue tendrait plutôt à me faire penser le contraire…). Nulle part, vous ne mentionnez le caractère iatrogène de l’hyper-médicalisation qui est de plus en plus imposée aux parturientes dans le cadre hospitalier: le monitoring permanent (sous couvert d’une plus grande sécurité de l’accouchement…) imposant l’immobilisation et la position allongée qui vont ralentir la progression du bébé dans le bassin maternel, l’absence d’accompagnement des femmes en travail qui conduit ces dernières à réclamer la péridurale lorsque la douleur n’est plus supportée, la perfusion d’ocytocine de synthèse destinée à accélérer un travail trop lent au goût des équipes médicales, le stress, enfin, généré par cet encadrement médical contraignant, plus inquiétant que rassurant… Tous ces facteurs sont les premiers responsables des trop nombreuses dystocies du travail ou de souffrances fœtales qui conduiront à la décision de césarienne. Et ils sont le fait des protocoles hospitaliers, et non des patientes…
D’autre part, vous vous appuyez sur de nombreux chiffres. Mais, en France, quel pourcentage exact représentent les césariennes dites « de confort » (ce terme me hérisse…) sur l’ensemble des césariennes qui sont pratiquées chaque année ? Et que se cache-t-il derrière cette demande, sinon la peur d’accoucher ? Peur qui, après tout, ne me semble pas totalement illégitime… Néanmoins un gynécologue qui prendrait le temps d’écouter sa patiente, puis d’expliquer et de rassurer, saurait sans doute l’amener à réviser sa position. Mais que dire des soignants qui sont incapables d’accorder ce temps d’écoute à leur patiente et que dire encore de ceux qui accèdent à ces requêtes sans chercher à en savoir plus ? Que dire enfin de ceux qui, après avoir réussi à convaincre leur patiente que, pour un bébé se présentant par le siège, ou encore un bébé qu’on prédit « trop gros » pour un bassin jugé limite, la césarienne était préférable, face aux multiples risques (qu’il aura pris soin de détailler…) d’une tentative de VB, n’hésitent pas à inscrire sur le dossier de leur patiente « césarienne sur demande maternelle » ?

"La sagesse du médecin"

Posté le 11/09/2011 par Lisa

Après "à quoi sert vraiment un médecin?", c'est "la sagesse du médecin" qui me suit partout et que j'ouvre dès que j'ai quelques minutes..
Si vite lu, j'aurai aimé rester encore un peu entre ces pages. Je pourrai citer ici les passages qui m'ont touchés, ceux qui m'ont fait réfléchir, ceux qui m'ont rappelés des personnes de mon entourage, ceux qui m'ont motivés... mais ce serait citer le livre en entier.
Alors, je ne dirai qu'une seule chose: décidément, quelle humanité! Vous exercez votre métier d'une bien belle manière, Luc Perino!

à quoi sert un médecin

Posté le 05/09/2011 par Lisa

Il y a quelque temps, je me suis rendue dans une librairie dans l'espoir de trouver un livre qui me conforterait dans l'idée que la médecine et plus largement "le milieu de la santé" me plaisent, que cela me touche et que c'est dans cette direction que je souhaite aller, celle d'être là pour les autres.
C'est presque par hasard que j'ai découvert l'un de vos livres "à quoi sert vraiment un médecin?". Le titre m'a interloqué, et je l'ai acheté curieuse de connaître les réponses. Je l'ai lu très vite et avec beaucoup d'attention. J'ai aimé votre manière, si humaine, de parler de cette médecine qui peut paraître impressionnante et inaccessible. J'ai appris aussi dans votre livre une partie de son histoire, de son évolution et de ce vers quoi nous allons. Je tenais à vous faire part du plaisir qu'a été ma lecture.

La pensée unique médicale mise à mal

Posté le 28/08/2011 par lecteur de Metz

Le Dr PERINO, médecin généraliste, nous présente ses humeurs médicales sur un ton à la fois romantique et décapant. Avec son talent littéraire et ses connaissances scientifiques précises, il amène le lecteur à remettre en question de soi-disant vérités absolues véhiculées par le monde médical et plus généralement par l'ensemble de la société. Résultat: un livre instructif et passionnant se dévorant comme un roman.

Testostérone et viagra

Posté le 04/08/2011 par Alex

Je me marre en pensant à tous ces gogos qui bouffent du faux viagra.

Profil de nos 5000 abonnés

Par catégorie professionnelle
Médecins 27%
Professions de santé 33%
Sciences de la vie et de la terre 8%
Sciences humaines et sociales 12%
Autres sciences et techniques 4%
Administration, services et tertiaires 11%
Economie, commerce, industrie 1%
Médias et communication 3%
Art et artisanat 1%
Par tranches d'âge
Plus de 70 ans 14%
de 50 à 70 ans 53%
de 30 à 50 ans 29%
moins de 30 ans  4%
Par motivation
Patients 5%
Proche ou association de patients 3%
Thèse ou études en cours 4%
Intérêt professionnel 65%
Simple curiosité 23%

La phrase biomédicale aléatoire

J’aime les vrais obsessionnels qui se lavent les mains cinquante fois par jour. Je les gave de psychotropes et ils ne se lavent plus les mains. Ils attrapent alors des maladies infectieuses par manque d’hygiène et je les guéris avec mes antibiotiques. Ils font une allergie aux antibiotiques et je les soigne avec mes antiallergiques. Mes antiallergiques les endorment, je leur donne un stimulant. Mes stimulants réveillent leurs obsessions, et vogue la galère en direction de la case départ. Eux, au moins, ce sont de vrais malades. De vrais disciplinés de ma pharmacopée.
― Luc Perino

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