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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Mort et PIB

Posté le 27/07/2010 par Jean-Claude B

Le problème c'est qu'on ne peut pas savoir à l'avance si c'est vraiment la dernière année de vie. Si on pouvait le savoir, y renoncer contre 10 % de revenus en plus pendant toute la vie (ou 10% de travail en moins) serait un échange qui mérite d'être considéré. Ce n'est pas la longueur de la vie qui compte mais ce que l'on en fait !

Mort dans le PIB

Posté le 27/07/2010 par Tom Pouce

Pour ma part, je suis à jour de ma cotisation à l'ADMD...

Mort dans le PIB

Posté le 26/07/2010 par FDD

Cet article est très dérangeant, parce qu'il pose des questions bien réelles. Il est très difficile de savoir, face à la fin de vie d'un proche, à quel moment il faut dire "pouce". Une immense culpabilité etreint ceux, médecins et famille, qui renoncent à tenter l'impossible. Et on ne peut que s'effrayer des ravages que pourrait causer une analyse économique de la situation. Seulement, si la santé n'a pas de prix, elle a un cout qui est en train de devenir insupportable...

Posté le 26/07/2010 par La vieille Sophie

A soixante huit ans, on commence à essuyer des insultes de plus jeunes qui accusent de plus âges qu'eux de vivre encore, à leurs dépens... Cette mentalité est le résultat de la multiplication actuelle d'articles inspirés de la seule économie ultra libérale... Continuez votre travail d'éducation des masses et nous atteindrons enfin le rêve de l'umemlepeniste moyen: "la lutte à mort de chacun contre tous"

Mort et PIB

Posté le 26/07/2010 par Louis G

Tout ramener au fric , c'est bien la mentalité de nos jours; nous sommes déficitaire en France à plus de 80% de notre PIB et nous allons allègrement vers les 100% même avec les taux de croissance "bidon" annoncés par notre gouvernement actuel et la politique"volontariste" de notre Président de la République qui permet surtout d'enrichir les plus riches;mais supprimer des "vieux" pour améliorer la situation j'avoue que je n'y avais pas pensé!!;et les Bettencourt dans tout cela c'est quoi???

Mort dans le PIB

Posté le 26/07/2010 par JEAN LOUP AZEMA

Il faut ré-apprendre à mourir et ne plus se laisser berner par l'idéologie des lobbys médico-phamaceutiques du prolongement indéfini de la vie ou plus exactement de la survie en hôpital. Hérésie économique mais surtout crime éthique et métaphysique contre l'être même de l'homme. Il convient évidemment de rendre la mort la moins pénible physiquement et psychiquement. Mais il serait temps après le contrôle de la procréation que chacun puisse quand c'est possible contrôler et choisir sa fin.

Mort et PIB

Posté le 26/07/2010 par Soylent Green

Tout cela est naïf. Réduire les dépenses de cette hypothétique "dernière année" ne les reporterait pas sur d'autres priorités de la santé mais se traduirait tout simplement par une évaporation. Et puis, il y aura toujours une "dernière année" à supprimer budgétairement... Revoyez donc ce vieux film, "Soleil vert" et on reparle de tout ça ensuite.

Euthanasie ?

Posté le 26/07/2010 par Ch'ti Marcel

Cet article est une merveilleuse promotion de l'euthanasie, qui est actuellement considérée comme un crime en France. Annonce-t-il du changement ?

Mort dans le PIB

Posté le 26/07/2010 par Décati

J'ai 75 ans, des pathologies en masse et une espérance de vie incertaine: ça coûterait sans doute moins cher à la collectivité de payer des "spécialistes" exécutant des contrats "d'économie de frais de santé". Je suis prêt: j'attends vos tueurs, pardon vos "économistes".

Mort dans le PIB

Posté le 25/07/2010 par AHMED M.

Bravo pour oser évoquer ce vrai sujet tabou. Les chemin est encore très long avant que ne soit perçue l'étendue réelle des problèmes posées par ce refus de l'inéluctable. Peut-être faut-il un désastre économique ? C'est le chemin pris.

Mort et PIB

Posté le 25/07/2010 par Rudolf BKOUCHE

Ah ! ces temps heureux où les vieux mouraient à l'heure et les jeunes avaient le bon goût de ne pas tous dépasser le premier âge.

Mort et PIB

Posté le 25/07/2010 par erico

d'accord pour supprimer la dernière année de vie (des autres), à condition qu'il en soit tenu compte dans la réforme des retraites... plus sérieusement, c'est quoi la question ? à lire l'article je comprends qu'il s'agit de comptabilité (auquel cas çà n'est absolument pas le problème des médecins... et çà peut se calculer en nombre de cigares) et à lire certains commentaires, je comprends qu'il s'agit "d'acharnement thérapeutique" (qui est un autre sujet et sans rapport avec la comptabilité)

Mort dans le PIB

Posté le 25/07/2010 par Zéro

A ceux qui ont une moralité laxiste,on peut rappeler que l'exercice de la médecine est soumis au Code de déontologie médicale, lequel est largement inspiré du serment d'Hippocrate. Ce Code a force de loi,même pour ceux qui ne lui donnent aucune valeur. Sans doute pour avoir les mains libres veulent-ils changer la loi? Ce Code fait coïncider l'éthique et l'ordre public. Qui ferait confiance à une médecine sans Code?

Mort dans le PIB

Posté le 25/07/2010 par rgx

Faisant suite au commentaire de Zéro, les parties utiles du serment d'Hippocrate "Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. ... Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. ... Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. ... que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque"

Mort et PIB

Posté le 25/07/2010 par Zéro

Abandonner,et pourquoi pas placer intentionnellement,un patient dans sa dernière année de vie,selon le coût des soins qu'il entraîne,est à la portée de tout médecin sans état d'âme. On invite l'auteur à relire, puisqu'il l'a apparemment oublié,le serment d'Hippocrate prêté le jour de sa thèse pour exercer la médecine,serment qui a un sens éthique très précis.

Mort dans le PIB

Posté le 25/07/2010 par Christian T

Ils me la baillent belle ceux qui sortent le serment d' Hippocrate. Ne sont-ils que médecin et non citoyen? C'est le citoyen qui décide du % de PIB à consacrer aux soins et non les médecins qui, serment d'Hippo à la main, et ne voulant pas choisir, conduiraient tout droit à 100% du PIB pour les soins. Et ce "généreux" se permet, comme à l'accoutumé, de donner des leçons de morale à ceux qui interrogent sur la base de faits et chiffres. Il est bon de nature et nous sommes des salauds, Amen.

Mort dans le PIB

Posté le 24/07/2010 par Pierre Molimard

Je trouve courageux d'aborder ce problème sur lequel nous fermons les yeux, par bienpensance et lâcheté. Cela dit, je ne vois pas d'autre issue éthique que celle de la liberté individuelle : pour ma part, je souhaiterais qu'on mette à la disposition de ceux qui veulent mettre fin à une vie désormais à charge les moyens médicaux de le faire. Je préfère le suicide médicalement assisté (dans la dignité et la liberté)à la fuite en avant, insensée et ruineuse, de l'acharnement thérapeutique.

Mort et PIB

Posté le 24/07/2010 par Victor

Que voulez vous dire avec derniere année de vie? les accidentés de la route, les octogénaires, les cancéreux. Le soin prodigué permettrait il de continuer à mener une vie? Je suis d'accord sur le fait que tenter de curer les personnes en maison de retraite est une ineptie cependant les accidentés de la route peuvent se remettre et passer de la classe derniere année de vie à la rémission....

Mort dans le PIB

Posté le 24/07/2010 par Luc Senecal

Ce "cher" disparu, une minute avant sa mort, il était vivant ! Certes oui, le propos est déplacé pour le grand public. Mais n'est-il pas curieux de voir comment peuvent raisonner certains professionnels de la santé ? Et ainsi de faire des comparaisons dont l'éthique, précisément, n'est pas une valeur primordiale. Et ainsi de rapporter, comme tout ce qui nous concerne aujourd'hui, la fin de vie à un coût, en terminant par un jugement d'une moralité plutôt douteuse...Le nez trop près de son propos

Mort et PIB

Posté le 24/07/2010 par JMD

Tout à fait d'accord: il faut poser la question en dépit de toutes les oppositions plus ou moins hypocrites. Et laisser les patients libres de refuser des soins inutiles. Il faut lutter contre les comités et groupes de pression qui prétendent se substituer à la volonté des individus de décider de ce qui les concerne.

Mort et PIB

Posté le 24/07/2010 par Luc Senecal

Place aux jeunes et enterrons les vieux pourrait-on s'exclamer. En définitive, ne pourrait-on pas aller plus loin dans ce raisonnement. Il serait moins couteux de prévoir un départ programmé à partir du moment où des professionnels jugeraient qu'il n'est plus nécessaire de continuer des soins qui ne serviront qu'à prolonger inutilement une espérance de vie. Il y a là une réflexion sur la façon dont la morale sociale est perturbée face à un problème de surpopulation et de vieillissement. Non ?

Mort dans le PIB

Posté le 23/07/2010 par JR

L'auteur à probablement raison et surement courageux, ce qui prouve qu'un supplément de pensée, de valeur est nécessaire pour partager véritablement son point de vue. Cela commence par un retour à l'éducation de la pensée, des sciences humaines et de la philosophie aujourd'hui sacrifiées pour les mathématiques et la technique. C'est donc un long chemin collectif aujourd'hui inaccessible. Pour ma part je travaille à l'hôpital et je suis d'accord sur le point de vue qui me parait hautement éthique

Mort et PIB

Posté le 23/07/2010 par rgx

Je trouve votre article et réflexion très déplacés. A-t-on éthiquement le droit de dire que la vie a un prix? Peut on dire qu'un handicapé vivant représente 0,X% du PIB. Je crains de comprendre que vos réflexions poussent à préconiser l'euthanasie pour faire des économies. Je ne suis pas d'accord avec vous et je vous dis: la vie n'est pas une valeur marchande. "Aujourd'hui, les escrocs sont sincères"

Mort et PIB

Posté le 23/07/2010 par Christian T

je vous propose une troisième question. Est-il raisonnable de consacrer x% du PIB aux dépenses de santé avant de savoir si ces dépenses sont plus efficaces pour la santé que la même somme dans un autre domaine (sports, éducation, nutrition...)? Sinon, merci de secouer le cocotier et d'en faire tomber ceux qui ont le coeur sur la main et la tête au bout des orteils.

Mort dans le PIB

Posté le 23/07/2010 par Jean-Pierre Bernajuzan

Tout à fait d'accord. Les dépenses de santé dépendent du développement économique: c'est donc ce développement qu'il faut assurer, pour pouvoir assurer ces dépenses. Les dépenses d'éducation, de formation devrait être prioritaires pour ce faire... surtout en ces temps de mutation économique et géopolitique. On fait l'inverse: on veut réduire les dépenses d'éducation ! C'est un comportement de prédateur irresponsable.

Ordosur

Posté le 20/07/2010 par Dr Bernard Stefani

Ordosur était trés performant et nous l’avions intégré à Ordogest pendant des années ? j’ai été chargé de mettre à jour la base avec les nouveaux médicaments et les codes d’interaction ,c’était long mais très pratique;
Luc était très en avance sur les interactions médicamenteuses.
du génie..

Bonjour M Perino

Posté le 09/07/2010 par Chasmdiver

Vous ne m'étonnez pas en me disant que vous vous attendiez à des réactions violentes... Je partage plutôt votre surprise qu'elle ne soient pas venues, car je trouvais votre propos plutôt transparent; je pense que la plupart des lecteurs ont bien compris. Peut-être qu'il y a finalement une plus grande "sagesse" populaire qu'on ne le croit, ou que les lecteurs du monde sont un sous-groupe plus ouverts à ce genre d'opinion.

Je ne suis pas médecin... plutôt "honnête homme" à l'ancienne, un peu comme un grec du V° siècle avant JC qui aurait accès à internet... Je m'intéresse à des questions d'éthique, comme celle que vous soulevez, aussi bien qu'à des problèmes économiques (je suis financier à la base) ou même des questions de physique quantique, ayant la conviction qu'aucune "sagesse d'existence" ne peut se passer d'une compréhension "scientifique" de l'univers (et de l'homme).

Par exemple, un sujet qui me fascine ces temps ci : l'absence de conscience collective et en tout cas médiatique que le poids démographique (et la continuation de la croissance démographique à certains endroits du globe) est le problème-racine de ceux de la pollution de la planète, de l'épuisement des ressources et du fameux réchauffement global. Je ne sais pas si le silence assourdissant qui règne sur cette question vient d'une absence de lucidité ou d'un fatalisme - peut-être avez vous un avis.

Nous aurons peut être l'occasion de re-communiquer prochainement; en attendant, j'ai grand plaisir à venir lire de temps en temps vos billets.

Meilleures salutations !

réponse à chasmdiver

Posté le 05/07/2010 par Luc Perino

Merci de votre pertinente réponse à la chronique du monde.fr
Je vais vous étonner en vous disant que j'attendais bien plus de critiques violentes, car mon article est bien trop court pour un sujet aussi grave.
Les réactions m'intéressaient vivement aussi. Ma surprise a été de constater que plus des trois quarts des lecteurs ont approuvé. La plupart des autres n'ont en réalité pas compris le sens du propos, mais je suis le seul coupable, car je n'ai pas fait dans la précision !
Bien cordialement

Mort, PIB, allocation des moyens

Posté le 03/07/2010 par chasmdiver(@yahoo.com)

Votre intéressante chronique sur Le Monde sur la "Mort et le PIB" (est-elle aussi cachée quelque part sur votre blogue ?) m'a d'autant plus intéressé que je m'étonne, depuis plusieurs années, que cette question fondamentale ne soit pas sérieusement soulevée.

J'étais curieux de voir aussi ce que les réactions d'abonnés à votre article (sur Lemonde.fr toujours) proposeraient comme "échantillonnage" de l'opinion sur ce sujet.

Je ne suis pas surpris du rejet émotionnel et virulent que la 1ere réponse exprime ("Article déplacé. A-t-on éthiquement le droit de dire que la vie a un prix ?")

Malheureusement, la réflexion éthique (en vérité la Weltanschauung civilisationnelle et souvent largement religieuse qui se cache derrière toute relation à la mort) est une chose peu compatible avec le réalisme actif. L'argent n'est que le quantificateur le plus fluide des arbitrages des ressources. Et on ne peut allouer que les ressources que l'on a, et soigner avec les docteurs qu'on a. Tout sacrifier à l'urgence émotionnelle (typiquement, maintenir en vie à prix d'or un mourant effectivement adorable) ne donne bonne conscience qu'à ceux qui restent à la surface des choses...

Si, bon nageur, je vois au large une barque se reverser, et le grand père et son petit-enfant en train de se noyer, et que je ne peux en ramener qu'un au bord... Je sauverai d'abord l'enfant, et - si et seulement si j'ai encore suffisamment de force - je retournerai chercher le plus vieux. Oui, je suis susceptible de le laisser se noyer, même s'il crie plus fort que l'enfant "sauvez-moi!".
"C'est cynique", me dira devant cette allocation des ressources celui qui, resté sagement au bord, expliquera que, pour sa part, il ne pouvait pas aider puisqu'il ne savait pas nager...

J'espère que votre prise de position participera d'une évolution (lente?) des moeurs.

En attendant, je salue votre courage et la qualité de ce blogue, que je reviendrai visiter de temps en temps!

Médecine évolutive

Posté le 28/06/2010 par Dr Christelle CHARVET

Vos talents m’impressionnent…
J’ai lu votre analyse du livre concernant la théorie hygiéniste et les barrières face au cancer.
Contrairement à ce que vous suggérez, cela fait partie intégrante de mes préoccupations quotidiennes ; je suis gynécologue et je passe mon temps à expliquer aux patientes qu’il faut respecter la flore vaginale, que l’hygiène excessive est pathogène.
Diplômée en homéopathie, je suis de plus en plus sollicitée par les oncologues, qui s’interrogent sur la iatrogénicité, le pourquoi des maladies.
Plus qu’un plaisir intellectuel, la médecine évolutive est un progrès dans la compréhension de la génèse des maladies, qui nous permettra un jour de prévenir plutôt que de guérir.
Merci de nous livrer en français un résumé et une analyse pertinente de ces articles

Très cordialement

Médecine évolutive

Posté le 28/06/2010 par Dr Lebieski

La médecine évolutive est effectivement peu connue en France. Surtout dans le milieu médical !
Quant à la théorie hygiéniste, n'en parlons pas !
Bravo pour ce travail de traduction et pour votre courage.

Les télomères

Posté le 16/06/2010 par Marie Paule

Luc

Les télomères sont arrivées comme vous l'aviez prévu
Leurs bienfaits ont été cités à la radio

Merci pour vos articles

Dear Luc

Posté le 07/06/2010 par Randolph M Nesse

Thanks so much for your efforts to bring Darwinian medicine to French speakers!
Could I have your permission to post a link to your site? It will be valued by many.
If you included links in your posts, people could get to articles directly.
I will also soon be posting a page on the site with "Core resources" ...articles of general long term interest. Those might be a good source for you.
Best wishes.

Bonjour cher monsieur,

Posté le 07/06/2010 par Michel Raymond

Merci pour votre courrier, et vos éloges sur mon livre.. J'ai jeté un oeil rapide à votre site web, et je le trouve remarquable, avec de nombreuses informations utiles... je vais donc le regarder en détail!
Mes tentatives de promouvoir la médecine évolutive, en France, sont assez vaines, pour la simple raison que je ne suis pas médecin (je m'en suis vite rendu compte, j'ai fait pourtant de nombreux essais). Par contre, j'ai été agréablement surpris qu'un véritable médecin ait pris cette initiative, je ne pensais pas que cela serait possible en France avant de nombreuses années. Bravo!
Bien cordialement,

Au sujet de votre livre Cro-magon toi-même

Posté le 07/06/2010 par Luc Perino

M Michel Raymond,
Comme vous semblez être le plus visible des défenseurs de la médecine évolutive, je tiens à vous informer de mon implication depuis quelques temps dans la traduction de ce qui est – je crois – la seule revue de médecine darwinienne.
Il me semble qu’une revue manque en langue française, mais je pense que nous en sommes encore très loin.
J’ai évidemment beaucoup aimé l’excellent travail de vulgarisation que vous avez fait avec votre « cromagnon toi-même » qui m’a beaucoup amusé par son style et sa pertinence sans vergogne.
Bravo donc.

Ma thèse (suite)

Posté le 06/06/2010 par Elodie Malzevin

J’espère que mon travail vous plaira.
Bien évidemment, je serais ravie que vous me citiez sur votre site.
Martin Winckler et Christian Lehmann m’ont également proposé de mettre en ligne ma thèse et de la diffuser auprès de leurs confrères.
J’ai travaillé d’arrache-pied pendant deux ans et je ne souhaite qu’une chose, c’est que mon travail puisse être consulté et puisse servir à tous ceux qui portent un intérêt à ce sujet.
Donc n’hésitez pas si mon travail vous plaît.

Cordialement

Au sujet de votre thèse

Posté le 06/06/2010 par Luc Perino

Merci Elodie,
Je vous en ferai des commentaires et je la mettrai en lien sur ce site.

Ma thèse sur la relation médecin-patient

Posté le 06/06/2010 par Elodie Malvezin

J’ai terminé ma thèse et je l'ai soutenue le 19 mai. J’aimerais donc vous en faire parvenir un exemplaire.
Par ailleurs, je tiens une fois de plus à vous remercier pour votre soutien, ce d’autant que ça n’est pas forcément le cas dans ma faculté. Visiblement, mon sujet n’est pas accueilli par tous avec enthousiasme, faute d’intérêt à leurs yeux.
Néanmoins, la lecture de vos ouvrages fut pour moi un véritable plaisir et une grande source d’enseignement. Il est vrai que nos études nous donnent peu à voir de la médecine générale et de la relation de soin, mais j’ai grandement appris durant la réalisation de ma thèse. Une médecine bienveillante et humaine est possible. Grâce à vous et vos deux confrères, je me suis énormément enrichie avant même de débuter ma profession et j’espère être une bonne soignante.
Encore merci pour tout.
Cordialement

Dear Luc Perino

Posté le 02/06/2010 par John Brooke

Thank you for your message. I hope you will excuse me if I reply in English since my competence in the French language is not as good as it should be. I am interested to learn about your book and pleased that it has enjoyed success in France. We can discuss your proposal when we meet in Lyon. It is true that, until recently, there has not been a monograph on the Oxford debate in English. I ought, however, to report that there is a new book by Ian Hesketh, of Apes and Ancestors: Evolution, Christianity and the Oxford Debate, published by the University of Toronto Press. It is advertised on the Amazon website where there is also a lengthy review from one reader. I do not know who the author of the review is, but he or she is quite well informed and rather critical of the book. The review contains references to a number of standard secondary sources in English with which you will be familiar. My concern is whether the existence of this recent book may make it difficult to argue that an English translation of yours would fill a gap in the literature. But this is something we can discuss further. I should perhaps explain that I retired from Oxford four years ago and therefore do not have direct access to any translation facilities.
With best wishes,
Yours sincerely,

Traduction de Darwin viendra-t-il ?

Posté le 02/06/2010 par Luc Perino

Je suis l’auteur du livre « Darwin viendra-t-il ? » publié en France en septembre 2008.
Il s’agit d’un roman historique qui retrace le débat d’Oxford du 30 juin 1860 avec la plus grande précision possible.
Je profite des échanges entre les différents protagonistes pour faire une tentative de vulgarisation des théories de l’évolution.
Ce livre a connu un bon succès en France malgré le thème difficile et le contenu exigeant.
L’éditeur et moi-même pensons qu’il devrait être traduit en anglais, car il n’existe aucune œuvre spécifiquement dédié à ce débat en langue anglaise. (après de multiples vérifications)
Il existe évidemment de nombreux articles et points de vue, dont le vôtre, mais pas d’ouvrage spécifique destiné à un plus large public.
Votre texte des C.U.P. de 1991 figure naturellement en bonne place dans ma bibliographie très détaillée.
Je pense que cette proposition mérite toute votre attention.
Je vous offrirai mon livre lors de notre prochaine rencontre à Lyon lors du colloque qui évoquera cette journée majeure de l’histoire des affrontements entre différents points de vues scientifiques et théologiques.
Je compte vivement sur votre soutien pour trouver le traducteur adéquat à Oxford.
Je donnerait évidemment au traducteur l’intégralité de mes sources anglaises !! Cela va de soi !
Cordialement.

Geluck

Posté le 23/05/2010 par Pier2

Dieu a créé l'homme à son image. Ensuite, l'homme a évolué. Dieu, lui, on ne sait pas...

Médecine évolutive

Posté le 19/05/2010 par Dr Lecourt

Je viens de découvrir votre site de médecine évolutive.
Belle initiative. Il y a effectivement une grosse lacune en France.
Merci.

réponse au dr Fekhi

Posté le 04/05/2010 par Luc Perino

je vous fais la même réponse qu'au dr Sedki.
Vous avez raison, c'est la meilleure solution dans les pays où les femmes ont accès au métier de médecin.

Sur la burqa

Posté le 04/05/2010 par Dr Fekhi

Je vous suggère d’orienter cette patiente vers une consoeur qui n’aura aucun problèeme à la consulter et même à lui pratiquer un examen gynécologique.

sur le blog auto-prescription

Posté le 04/05/2010 par Fred Scheiber

Médecin retraité, j’ai eu l’occasion de visiter récemment un service de médecine nucléaire de notre CHU. Surpris par les avancées technologiques de la médecine, j’ai fait à un professeur la réflexion suivante: « ce qui manque le plus actuellement à la médecine, c’est le bon sens », mais ça n’a pas plu !!! Et pourtant…

Réponse au Dr Sedki

Posté le 29/04/2010 par Luc Perino

Effectivement, vous avez raison, c’est la meilleure solution pour les pays où les femmes peuvent avoir accès au métier de médecin.

Au sujet des patientes porteuses de Burqa

Posté le 29/04/2010 par Dr Labidi Sedki

cher docteur,
je viens de lire votre note concernant le burqa lors de la consultation medicale et suppose que la solution reside dans l’orientation de cette patiente vers un confrere de sexe feminin avec laquelle elle n’aura aucun probleme pour devoiler son visage et meme les parties les plus intimes de son corps. au revoir.

Réponse à Suzanne Piloti

Posté le 28/04/2010 par Luc Perino

Merci de votre gentil message.
Si l'on doit répondre brutalement à la question posée dans votre sujet de dissertation, la réponse est évidemment NON. Le médicament n'est que l'une des mille facettes du soin. On pourrait même presque dire qu'il est parfois un constat d'échec du soin. Même dans des pathologies très organiques comme les cancers ou les accidents vasculaires, le médicament n'est qu'une infime partie du soin.
Tout cela paraît évident à tout le monde, mais il y a toujours un grand écart entre les bons principes et la pratique. Le grand avantage du médicament est de faciliter les actes courts promus par les principaux communicants de la médecine qui se trouvent être aujourd'hui essentiellement dans la sphère privée.

Bonjour Monsieur Perino.

Posté le 27/04/2010 par Suzanne Piloti

Je suis élève en PCEM1 à Lyon Est et nous avons eu un sujet de dissertation. Jusque là, vous devez vous demander en quoi cela vous concerne...
Le sujet était "soigner, est ce prescrire un médicament?"
J'aimerai juste avoir votre avis sur le sujet, en tant que médecin mais surtout de par vos années d'expériences.
Je tenais aussi à vous dire à quel point j'ai apprécié le film "La consultation" que j'ai regardé plusieurs fois. J'ai retrouvé dans vos attitudes du film, tous les savoirs que vous tentez de nous transmettre dans vos conférences, notamment lorsqu'il s'agit de l'écoute du patient.

Votre film

Posté le 25/04/2010 par Sylvie Marion

Monsieur. J\'arrive bien tard pour vous remercier. mon ordi a été inutilisable pendant longtemps, mais j\'ai bien regardé \"votre consultation\" qui m\'a réconciliée avec l\'esprit médical actuel. Votre savoir faire, votre patience et votre compassion envers ces patients démunis dans un contexte économique problématique m\'ont beaucoup touchée et appris. J\'ai enregistré le document pour certains amis et pour un éventuel passage aux Rencontres Pierre Marion. Je vous remercie encore et vous assure de toute mon amitié.

Dépistage de masse du cancer

Posté le 20/04/2010 par Hélène De Crécy

L’on parle depuis pas mal d’années de « culture de masse », et cette expression est tellement utilisée par les médias qu’elle est passée dans le langage courant.
Mais sait-on ce qu’elle recouvre en réalité ? La culture de masse désigne une forme de culture liée à la société contemporaine, ultra contemporaine ; associée à une société de consommation elle-même régie par des processus économiques qui ont pour but et fin ultime la consommation de masse (vive le cercle vicieux ! ) ,il s'agit pour le moins d'une forme de culture destinée au plus grand nombre, et ayant de puissants soubassements économiques ; sauf qu’on oublie souvent que cette culture de masse est née du renversement du rapport demande/offre, offre/demande. Ce nouveau processus qui transforme l’offre en locomotive et la demande en wagon, institutionnalise de plus en plus nos modes de vie et nos rapports sociaux dont le maitre mot est : Mondialisation, pour ne pas dire massification
Bientôt, on parlera de « dépistage de masse » et ce pour le bien de la santé publique et de la démocratie ! Mais à qui s’adresse-t-on à vouloir mettre tout le monde dans le même sac, sans discrimination sans respect de la différence ? Autrefois, le terme « discriminer » signifiait : « faire le choix de » « différencier », il a pris le sens d’ « exclure »… Encore un glissement langagier, mais qui en dit long sur cette volonté de normalisation et ce, à tout prix !
Il me semble que rien ne peut remplacer le dialogue du colloque patient-médecin, de personne à personne et non par décision surplombante d’Etat à Masse.
Il est certain que le dépistage est une bonne chose, un progrès et qu’il a permis de sauver des vies. Ne le dénigrons surtout pas. C’est une chance, une aubaine, un luxe ! Certains pays n’en sont pas dotés… Reste que cette pratique, comme toute prescription médicale, doit relever de la décision du patient, une fois qu’il a été informé en bonne et due forme, et après qu’il a eu pesé le pour et le contre en son corps, âme et conscience.
Oui, au dépistage pour tout un chacun et ce, de façon avisée, éclairée, personnalisée et surtout, réalisé temps et à bon escient ; non au dépistage généralisé, de masse et à l’aveugle qui viserait juste à donner bonne conscience non pas au patient, ni même au praticien (qui peut alors en se frottant les mains se dire qu’il a fait son devoir !) , mais à cette machine étatique de plus en plus abstraite et nébuleuse qui, si on la laisse œuvrer sans notre consentement (qui ne dit mot consent) et notre vigilance, nous enlèvera ce peu de conscience qui nous reste encore pour dire : « stop, j’ai en tant que personne douée de bon sens, mon mot à dire ! »
Que serait le sens d’une consultation privée de toute possibilité de délibération ? Le dépistage ne devrait pas faire l’économie de l’examen clinique, ce qui est pourtant la tendance actuelle ! C’est un fait, regrettable au demeurant, mais qui devrait nous alarmer : plus le dépistage de masse devient monnaie courante, plus l’examen clinique devient une peau de chagrin !
Le mieux étant souvent l’ennemi du bien, la santé, étant un bien commun, chacun doit y veiller comme à la prunelle des ses yeux pour que la santé s’opère dans un champ de visibilité partagée par tout un chacun et par tous. En ce sens, je ne peux que souscrire aux propos de Luc Perino.

Merci!

Posté le 09/04/2010 par Claudine Herbomel

Un grand merci pour votre si gentille réponse..
Je prends des anti-coagulants : Aspégic.. et j'essaie de sortir tous les jours.
Je lis attentivement la plupart de vos écrits..
Merci encore.
Bien à vous..

réponse à Claudine Herbomel

Posté le 08/04/2010 par Luc Perino

Si vous avez une fibrillation auriculaire, la seule solution est de prendre des anticoagulants.
Si vous n'en avez pas, l'aspirine peut suffire.
dans les deux cas, l'exercice régulier est le premier et le plus important des traitements.
Bravo pour vos écrits.
Bon courage et cordialement

Sur les 20 millions de douleurs

Posté le 06/04/2010 par Jean Pierre Morin

D’accord avec vous. Surement moins de 2 sur 10. Sinon on seraitvraiment une population d’estropiés!

Bonjour cher monsieur,

Posté le 05/04/2010 par Claudine Herbomel

Je fais partie ,comme vous, de la Lucarne des Ecrivains , j’ai eu un AVC il y a un an et j’ai peine à m’en remettre, mais avec de la volonté et du désir, j’arrive à m’en remettre!! Seuls la jambe droite et la main gauche ont du mal à répondre!!
J’ai beaucoup de rééducation et cela va mieux!!
Que faut-il faire (j’ai 82 ans) pour éviter d’avoir une rechute?
Bien à vous,

Réponse à Faustine (externe en 5° année)

Posté le 04/04/2010 par Luc Perino

Vous posez là, la question fondamentale de la pratique médicale. Les patients ne sont jamais conformes aux livres. La science clinique est fondamentalement différente des sciences biomédicales. J'espère vivement que vous vous poserez cette même question tout au long de votre carrière, sinon, vous ne seriez pas clinicienne.
Dans votre cas, il y a probablement un premier facteur qui est celui d'une expérience encore insuffisante. Ensuite viendront les véritables interrogations sur l'adaptation des sciences biomédicales aux histoires singulières. C'est bien de cela dont je parle dans tous mes écrits.
Quant à la difficulté à réfléchir en présence d'un patient dont l'attente et l'angoisse sont fortes, elle est tout à fait naturelle. Ne pas se laisser perturber et se concentrer sur l'essentiel est une question d'apprentissage commune à tous les métiers du monde. Pour vous rassurer, je crois que cela va tout de même assez vite. (Disons mois de cinq ans après la fin des études!!)
Cordialement à vous

de la théorie à la pratique

Posté le 03/04/2010 par Faustine

Bonjour,
externe en 5ème année, je voulais savoir: comment faites vous pour garder la distance avec le patient, nécessaire à un raisonnement médical rigoureux?En effet,lorque je suis face à un dossier d'internat tout se passe bien,mais en pratique devant un patient, impossible de reflechir correctement.Merci de votre aide

Réponse à Mireille Chiron

Posté le 30/03/2010 par Luc Perino

Je suis tout à fait désolé que la supercherie ne vous saute aux yeux.
Par définition, le dépistage consiste à dépister tôt. Dépister tard n’est plus du dépistage ! Que le « tôt » soit omis ou non n’a pas d’importance.
En cancérologie, le mot guérison signifie cinq années sans récidive. J’ai pris confirmation auprès du ministère pour savoir s’ils utilisaient « guérison » dans ce sens là. Hélas oui ! C’est affligeant !
Cela signifie qu’un cancer dépisté cinq ou dix ans avant son apparition clinique est guéri cinq ans après son dépistage !! L’erreur est grossière, voire ridicule. Hélas, le grand public ne peut en effet la déceler, car la manipulation est habile et qu’il y a des experts pour l’approuver sans vergogne.
Si l’on pouvait rester honnête, après une telle supercherie sémantique et clinique, il faudrait alors comparer à un taux de guérison lorsque le cancer n’est pas dépisté tôt. C’est ce qui a été fait par plusieurs études qui estiment un gain de mortalité de 15% à 30%. Seul ce chiffre est significatif.
Ces études concernaient bien les cancers dépistés par un hémoccult positif.
Il faut donc supposer que les cancers dont parle le ministère, avec un taux de guérison de 90% à 100%, sont ceux qui sont dépistés ULTRA TÔT, c'est-à-dire, avant hémoccult, lors d’une coloscopie pour raison X à un âge quelconque. Ceux-là ne sont pas ceux du dépistage de MASSE par hémoccult dont parle la publicité.
Le message du ministère est donc faux, ce qui est grave et il est en plus manipulateur, ce qui est honteux !
Ce qui me désole est le silence consentant de nombreux universitaires qui ont bien compris cette supercherie. Ce n’est donc pas moi qui déforme le message, mais il est en effet très difficile de corriger une distorsion aussi profonde et conforme à l’intuition populaire. Seuls m’importent la science clinique et le devoir d’information éclairée à mes patients.
Je suis prêt à débattre ceci avec vous devant le public qui vous plaira et en présence d’épidémiologistes et de statisticiens les plus compétents. Je vous précise que je possède aussi un diplôme d’épidémiologie, mais ce n’est pas lui qui me protège des erreurs, c’est ma vigilance devant le marché et la démagogie.
Enfin, ce qui est pire est que cette publicité tapageuse et erronée sera forcément, tôt ou tard, contre-productive.

Cher Luc,

Posté le 29/04/2010 par Olivier

Je suis bien loin de la France et je n\'ai pas lu ni vu cette campagne publicitaire concernant le depistage du cancer du colon. J\'ai donc découvert ton article avec beaucoup d\'intérêt.
Je suis par contre \"exposé\" a la publicité médicale (sans vergogne) mal regulée et visible en Asie et même aux USA (TV, Presse écrite etc..) Le racourci de ce message publicitaire dont tu fais référence me parait être un message simpliste sans fondement scientifique destiné à \"réveiller\" le lecteur/auditeur pour une action précise (se faire dépister) en utilisant la peur plutot que des faits scientifiques.
Je vois tellement ce type de message publicitaire de façon quotidienne ... que cela ne me choque même plus, sauf peut être le fait que cela soit cautionné par le ministère de la Santé. Je vois tellement d\'informations medicales simplistes, mal digerées à des fins commerciales que je ne puisse croire que le ministère utilise ce type d\'approche. Etonnant.
Par contre ta verve aurait déjà attiré un avocat pour diffamation dans certains pays en Asie ou aux USA.
Il faut donc peut etre un ton \"vitrioloque\" en France pour se faire entendre ...?
Amitiés

Posté le 30/03/2010 par Laurent

En effet, cette publicité sur France Inter éveille une "oreille" critique de ma part depuis plus d'un mois, et je suis assez dubitatif car je ne dispose pas des compétences suffisantes pour en comprendre la genèse .
Je ne vois pas ce qui pousse une institution à mener une campagne aussi importante sans justifier sa démarche.
Deux raisons peuvent éventuellement expliquer cette campagne:
il existe un enjeu financier important à développer ce dépistage ( il rapporte de l'argent et la production de masse des produits nécessaires à ce test va permettre d'en baisser le prix et "d'asseoir" une filière industrielle, etc...), ou bien l'hypothèse d'une éventuelle augmentation dans les années à venir de ce type de cancers est faite par nos dirigeants du fait de l'utilisation de certains produits dans l'industrie (alimentaire?) dont on estime qu'ils peuvent en favoriser l'apparition, et l'état prend les devants de critiques à venir en démocratisant ce test, empechant ainsi les chiffres de trop "monter".
Si on peut, de mon point de vue, imputer une partie du phénomène médiatique auquel on a assisté pour les grippes "mexicaine" et aviaires au fait que nous disposons aujourd'hui d'outils d'identification des souches qui sont performants et rapides, et que la très grande démocratisation d'Internet et donc des échanges interprofessionels permet depuis peu d'assurer un suivi très précis de l'étendue de la dissemination des virus "de la grippe" à une échelle mondiale (j'espère ne pas dire trop de betises, et vous le comprendrez, je pointe du doigt plus une méconnaissance, une méprise, un affolement, etc...!), nous sommes ici face à quelque chose de "maitrisé".
Si dans le premier cas, il y a une part d'interprétation malheureuse des médias et des politiques face à un phénomène qu'ils ont cru nouveau (mais peut-etre l'était-il réellement!) suivi de la mise en place d'un principe de précaution dans l'urgence (je modère un peu mon propos, conscient que de gros intéret finaciers ont également joué un role dans cette "affaire"), le cas du cancer colo-rectal me fait réagir curieusement, il semble que nous soyons ici face à quelque choses dont les tenants et aboutissants sont maitrisés.
Quoi qu'il en soit, je suis surtout très triste d'etre amené à penser de la sorte, c'est à dire de ne pouvoir, aujourd'hui, plus faire autrement que de poser un regard critique et suspicieux sur toute initiative médiatico-industrialo-sanitaire de la part des instances dirigeantes de mon pays.
Le plus grave, à mes yeux, n'est pas les cas à venir de cancers ou les relations nécessaires et souvent complexes de l'état et de l'industrie, non, c'est surtout de ne plus pouvoir avoir confiance et de voir se développer petit à petit chez moi cette paranoia malsaine dont on sait qu'elle pousse les gens à des comportementes déraisonnables et à avoir des raisonnements et des actes caricaturaux, immatures et souvent stériles, ouvrant grand la porte à des "produits culturels" du type d'Homo-Toxicus et autres documentaires alarmistes dont l'intégrité et l'honneteté de la démarche sont tout autant à interroger tant ils s'appuient sur les memes travers du genre humain pour exister...

dépistage

Posté le 29/03/2010 par Mireille Chiron

Vous écrivez "Une publicité en faveur du dépistage de masse, entendue sur les médias grand public, mentionne, sans vergogne ni précision, 9 guérisons sur 10 lorsque le cancer du colon est dépisté.
Aucune étude, ni française, ni internationale ne fait état d’un taux de 90% de baisse de mortalité grâce au dépistage..."

J'ai réécouté le message, qui dit : 9 guérisons sur 10 lorsque le cancer est dépisté TÔT.
nuance !
je pense que ce chiffre fait donc allusion au taux de guérison des cancers au stade I, qui en effet dépasse les 90%.
Je ne vois donc pas qu'il y ait de quoi hurler au loup, la phrase me semble juste et le but est bien de dépister tôt ! il n'a jamais été dit qu'on allait ramener la guérison de tous les cancers à 90% par le dépistage. Un minimum de rigueur est indispensable. Ca ne donne certes pas envie de faire confiance à vos messages, s'il faut à chaque fois retourner voir si vous n'avez pas déformé vos citations !

Réponse à Christian T

Posté le 22/03/2010 par Luc Perino

Il est logique que les cancérologues ne se manifestent pas, car le dépistage leur convient à presque tous en théorie et en pratique.
Par ailleurs, je n'entends plus la même publicité depuis quelques jours. Pourtant, je ne suis pas intervenu !!!
Enfin, je pense qu'il est encore trop tôt pour faire passer ces messages sur un blog grand public, car ils sont mal interprétés.
Cordialement et merci pour votre soutien

Sur la publicité mensongère

Posté le 22/03/2010 par Christian T

J'ai lu cette chronique ainsi que d'autres parues sur le Monde.fr.
J'avoue que vous m'avez surpris. J'ai demandé à un ami cancérologue et il a confirmé vos dires. Cette publicité ne repose sur rien de publié.
Ce cancérologue n'a pas souhaité réagir par écrit.

Posté le 14/03/2010 par J.P.

Bravo pour ce film que nous venons de visionner aprés l'avoir enregistré.
Je trouve ce document riche d'humanité,de vérité,de simplicité,de sensibilité...bref de tout ce qui me parait nécessaire pour faire un bon médecin. J'admire aussi votre patience !
Trés cordialement.

Bonjour

Posté le 09/03/2010 par JoëlP

C'est dommage que l'on ne puisse pas mettre de commentaire sur les notes du blog. A part ça je découvre et c'est bien

Posté le 08/03/2010 par Marie Claude

Nous aurons pris pleinement conscience combien il est parfois difficile de dire, de décrire sa souffrance, de mettre des mots sur ses maux et qu’au-delà des mots/maux c’est notre âme qui s’exprime. Des patients nous aurons bouleversés : ce jeune couple demandant l’IVG alors que nous venions de revivre le difficile « accouchement » de cette loi… cette jeune fille pleurant et superbe plan de ce couple au plus intime d’une grave décision… ces personnes âgées qui renvoient la détresse, le déracinement, la solitude, la fin de vie… et nous émeuvent toujours.
Le docteur Perino… quel hommage à la vie… et qu’importe, médecine nouvelle ou ancienne, l’essentiel est d’exercer pleinement son métier avec justesse et lucidité. Quelle acuité, quelle vivacité d’esprit aussi ! Serait-ce le privilège de l’expérience ? probablement… Nous aurons aussi apprécié ses messages et « coups de gueule » sur les dérives de notre époque, de notre société, sur nos exigences… et mesurons combien il doit être délicat de prendre de la distance.
Nombre de consultations nous renvoie à nous-mêmes.
Ce médecin nous a beaucoup rappelé notre précédent médecin de famille, hélas trop tôt disparu… présence, écoute, geste sûr… et pas forcément besoin de techniques sophistiquées pour poser le bon diagnostic. Heureusement, il en existe encore et c’est réconfortant…

Le film

Posté le 05/03/2010 par Thomas

J'ai vu le film.
J'ai regretté que ce soit si court. On était si bien avec ces patients qui nous ressemblent et ce médecin qui les considérait un à un comme s'ils étaient uniques au monde.
Une caméra discrète et bienveillante.
Bravo à la réalisatrice pour l'exploit et merci au médecin pour sa présence.

Pour l'autre David Guetta !!

Posté le 05/03/2010 par Luc Perino

Ma question était indiscrète.
Votre réponse confirme votre profonde humanité qui n'a que faire de vos homonymies !!
Bravo tout de même pour la musique et pour le petit garçon qui semblent vous combler.
Cordialement

De la part de la réalisatrice

Posté le 05/03/2010 par Hélène de Crécy

Luc, je suis heureuse de te transmettre ma réponse aux nombreux mails de félicitations que je reçois:
Sachez que je ne manquerais pas de transmettre vos messages au médecin qui, depuis, est devenu un Ami et à ma productrice qui m'a encouragée et aidée oh combien à réaliser ce film qui fut loin d'être facile. mais elle et lui y ont cru et je leur doit cela...
Oui, ce ne fut pas rien que cette aventure filmique : il fallait marcher sur des œufs, être toujours sur le fil du rasoir, trouver la bonne distance et ce, tout de suite, pour ne pas perdre la spontanéité ; se faire toute petite, voire invisible, pour n'empiéter en rien sur les propos échangés dans cet étrange colloque entre médecin, patient et parfois accompagnant ; se mettre à l'écoute, ne pas juger, ne pas extrapoler, juste entendre ce qui d’humain, de profondément humain en chacun de nous quand ça va mal en nous et autour de nous.
La vie ordinaire recèle des trésors insoupçonnés. J’aime le bons sens, la perspicacité de ce médecin et aussi et surtout sa bonté, comme vous l’avez ressentie : j’ai tenté non de brosser le portrait d’un médecin idéal, mais d’un homme aux prise avec d’autres êtres qui me remettent en question à chaque consultation affinant sa clinique sans jamais la figer. Un médecin qui, loin de tout savoir, se remet en question sans toutefois lâcher son gouvernail et perdre son cap.
Merci, merci, merci ! Oui, merci du fond du cœur.

Bonjour à nouveau,

Posté le 05/03/2010 par L'autre vrai David Guetta...

Je suis musicien mais pas "le" célèbre David Guetta, dont je ne suis qu'un cousin éloigné (on me demande souvent si je suis "le vrai"!). J'avais pensé le préciser mais me suis laisser emporter et ai oublié de le faire! J'en suis désolé. Simplement je souhaitais signer de mon vrai nom pour un sujet qui m'a tant touché...
Avec tout mon respect.

Suite à la diffusion du film sur France 2

Posté le 05/03/2010 par Luc Perino

Merci à mon confrère radiologue.
Merci à David Guetta pour cette lettre superbe (êtes-vous le musicien connu ?)
Merci global à tous les confrères et patients qui essaient de promouvoir et de soutenir la science clinique.

Posté le 05/03/2010 par Laurent Vandenbussche

Monsieur,

Actuellement interne en médecine, je viens de voir votre documentaire diffusé sur France 2, j’ai pu apprécier la qualité de votre exercice au quotidien, votre dévouement et votre bienveillance manifeste à l’égard de vos patients.
Je ne me destine pas à l’exercice de la médecine générale (je suis interne en radiologie), mais même si nos spécialités diffèrent par bien des points, selon moi, l’humanité avec laquelle vous prenez vos patients en charge est à prendre en exemple pour tous praticiens, chacun devrait s’en inspirer… (toutes spécialités confondues).
Je tenais, par ces quelques mots, à vous manifester, mon respect et mes remerciements d’être un tel ambassadeur de la médecine.

Posté le 05/03/2010 par David Guetta

Ce site va certainement bientôt être submergé de messages en tous genres, abondant dans tous les sens, tant le film est touchant d'humanité et de sincérité, même si la première scène est assez déroutante. Le seul reproche que je ferais concerne justement cette scène, où le vieil homme en fin de vie n'a certainement jamais pu donner son accord pour être filmé dans cet état, et qu'au mieux cet accord aura été donné par un tuteur.
Mais je tenais avant tout à souligner votre humanité face à une société qui se déshumanise, j'aurais presque envie de passer vous consulter pour vous signaler que grâce au ciel je pense être en bonne santé, mon épouse aussi, et j'aurais utilisé le prétexte d'une visite pédiatrique pour mon petit garçon de deux mois dont le sourire vous aurait je l'espère rappelé pourquoi vous avez fait ce métier. Si tout le monde faisait le sien comme vous faites le vôtre vous auriez sans doute moins de visites et moins de patients venant au marché des anxyiolitiques ou à la pêche aux arrêts de travail... Quel sacerdoce et quelle admiration vous avez suscité en moi!
Dernière chose avant d'être impoliment trop long: Je suis navré que vous ayez à vous justifier d'avance de votre soutien à l'allaitement maternel, navré que vous deviez vous défendre d'être vieux-jeu en rappelant qu'un avortement tardif n'est pas anodin. Mme Badinter base ses théories en les opposant à des extrémismes, ce qui donne donc un extrémisme opposé! Aujourd'hui il faut des responsables, des justifications et des coupables partout (et surtout ailleurs qu'en nous-mêmes). On cherche la perfection lisse et insipide, et tout ce qui découle de l'humain, imparfait de nature, est montré du doigt, doigt de la main qui pousse vos patients désorientés dans votre cabinet.
Soyez fier d'être dépité par tant d'aberrations, Monsieur, parce que vous au moins avez réussi à ne pas perdre votre sensibilité.

Un modèle

Posté le 05/03/2010 par Thiago Oliveira

M. Perino,

Je viens de voir le documentaire d'Hélène de Crécy sur France2. Et je suis très touché par votre humanisme. Je tenais à vous féliciter --et, s'il en y a besoin, vous encourager. Vous avez une personnalité propre à inspirer le meilleur chez ceux que vous atteignez.

Très cordialement,

MERCI

Posté le 05/03/2010 par

BONJOUR
Je viens seulement de visionner votre film. J'ai bien apprécié. Top : l'écoute et l'amour du métier.Le principal : vous voyez vos patients comme il se doit, pas de haut. La partie avec le monsieur en tee-shirt jaune et la dernière partie sont très bonnes. Les phrases de votre dernière patiente aussi : l'ennui, la peur de l'ennui...
Bonne continuation.

Merci

Posté le 05/03/2010 par Zou

J'ai aimé ce film... et vous êtes un bon médecin, j'en suis sûre!

Réponse sur la programmation

Posté le 04/03/2010 par Luc Perino

Non, je ne pense pas.
Voici le courrier que j'ai envoyé au journal "Le monde" pour couper court à toute polémique !

Le jeudi 4 mars, France 2 diffuse le film documentaire d’Hélène De Crécy « La consultation.» Bien qu’encensé par la critique à sa sortie en salles, ce film avait fait l’objet de débats houleux au sujet de la scène de demande d’avortement. Je constate que, comme par hasard, il est diffusé à la suite d’une émission consacrée à l’histoire de l’avortement en France.
En mon titre de médecin de ce documentaire, je souhaite couper court à la polémique en répétant ce que j’ai dit lors des différents débats. Cette mise au point me parait d’autant plus importante que la sortie du livre d’Elisabeth Badinter (Le conflit, la femme et la mère) risque d’aggraver encore la confusion entre avis médical et avis citoyen ou politique.
En tant qu’homme, citoyen et ex soixante-huitard, je suis évidemment favorable à l’avortement pour lequel je me suis battu et que j’ai pratiqué dans des circonstances parfois dramatiques. En tant que médecin, il est de mon devoir de ne pas banaliser l’avortement jusqu’à l’équivalent d’une méthode contraceptive comme on le voit parfois chez de jeunes filles qui ne souhaitent pas prendre la pilule. (Précisons que j’évoque ici l’avortement chirurgical et non médicamenteux.)
L’avortement chirurgical par curetage avec anesthésie (heureusement de moins en moins pratiqué) n’est pas un acte médicalement neutre. Aucun médecin ne saurait le banaliser. Dans le film, il s’agit de cela, chez une primigeste de 26 ans au sein d’un couple apparemment uni. Il était du devoir du médecin d’informer la patiente.
Le médecin peut avoir un avis citoyen et politique, cela n’annule pas, fort heureusement, son avis médical. Dans cette consultation, j’aurai dû faire prévaloir mon avis médical en imposant le délai de réflexion de 7 jours exigé par la loi. Je ne l’ai pas fait, donnant la primauté à mon engagement citoyen.
Par ailleurs, le livre de Mme Badinter dénonce les propagandes insidieuses en faveur de l’allaitement maternel. Après des décennies d’extension déraisonnable de l’allaitement artificiel, il était du devoir des médecins de corriger la dérive en rappelant que l’allaitement maternel présente aussi des avantages. Cela ne transforme pas immédiatement les médecins en antiféministes ou machistes primaires.
Mon engagement permanent pour le travail des femmes, l’égalité des salaires et des droits, ne peut suffire à annuler ma conviction médicale des bénéfices de l’allaitement maternel.
Il nous faut donc trouver ensemble le moyen de favoriser à la fois l’allaitement maternel, l’émancipation des femmes et leur égalité devant l’emploi et les salaires. Seuls ceux qui pensent que cela est impossible méritent d’être accusés d’intolérance.

Programmation de La Consultation ce soir

Posté le 04/03/2010 par Marianne

Pensez-vous que ce soit un hasard que votre film soit programmé après l'émission sur l'histoire de l'avortement!?

Réponse à mon confrère

Posté le 24/09/2009 par Luc Perino

Tout d’abord, sachez à quel point chaque commentaire d’un lecteur est un bonheur toujours renouvelé pour chaque écrivain.
Votre question est en effet délicate.
Il est évident que la peau de chagrin de l’exercice de la médecine globale continue à rétrécir en zone urbaine et suburbaine.
On peut en accuser les patients, l’hyperspécialisation, l’évolution de la société, mais il ne faut pas oublier de nous accuser nous-mêmes, cliniciens omnipraticiens qui sommes souvent trop timides et modestes.
Le médecin, peut encore s’il le veut, poser des stérilets, faire de la petite chirurgie, réduire des luxations, poser des résines, faire des rectoscopies, ECG, colposcopies, infiltrations, biopsies, etc... Il peut aussi faire des accouchements. N’oublions pas que des études récentes prouvent que les accouchements à domicile ne sont pas plus dangereux qu’à l'hôpital et que beaucoup de pays en reviennent à encourager ce nouveau mode d’exercice.

L’exercice en zone rurale (plus de 50 km de tout hôpital) favorise certainement et encourage ces prises de risque que peu de médecins assument. Ils ont tort, car la judiciarisation de la médecine est bien plus faible qu’on ne veut le faire croire. Les affaires juridiques concernant les généralistes sont quasi nulles.

J’ai exercé quinze ans en zone rurale profonde et j’y ai certainement appris mon métier. Je dois avouer que les 70 heures par semaine de cette pratique humainement riche, me convenaient mieux lorsque j’avais trente ou quarante ans qu’elles ne me conviendraient aujourd’hui. Il faut être réaliste !!!

Par contre, je ne peux que vous encourager à cette installation à la campagne. Si vous choisissez une zone peu peuplée, vous aurez peut-être un peu moins de travail. Vos vingt années d’expérience seront un atout majeur pour la population qui ne demandera certainement qu’à vous adopter et à vous faire confiance. Vous semblez avoir les conditions d’humanisme requises pour tenter l’aventure.
J’ose presque dire ( un peu faussement) que je vous envie et il m’arrive encore de regretter l’époque de ma ruralité, mais je ne saurais dire si c’est le regret de mon exercice ou de l’âge que j’avais alors. Peut être les deux.

Je vous adresse, en tout cas, mille amitiés et mille encouragements.

Très cordialement vôtre

MG

Posté le 21/09/2009 par

Cher luc perino ,
je suis un fidèle lecteur depuis vos débuts dans la littérature médicale ; vos livres devraient être lus par tout étudiant se destinant à la MG . J ' ai trouvé beaucoup d ' inspiration dans vos livres et de nombreux passages y sont surlignés au stabyllo ; je les relis régulièrement .
Je suis en total accord avec vos idées c ' est à dire trop idéaliste , petit prescripteur , ne recevant plus les laboratoires depuis deux ans et me démenant au quotidien avec le tout - venant des consultations psycho-socio-médicales.
Après plus de 20 ans de médecine de ville (ville de 60 .000 ha ) je suis , comme peut - être beaucoup de mes confrères , très déçu de mon activité . Je ne suis pas très exigeant ; j ' aimerais simplement quelques suivis de grossesse , quelques points de suture , et autres petites choses me rappelant que je suis médecin !!
A l ' inverse des flux migratoires médicaux actuels , je me pose la question d ' une éventuelle installation en campagne (1000 à 3000 ha ) pour finir ma carrière ; je pense que si je ne le fais pas je le regretterai beaucoup ; et pourtant je suis très méfiant et réaliste;
Pensez vous que la qualité de l ' exercice en campagne soit encore meilleure qu ' en ville ou pensez vous que l ' " épidémie " ait déjà atteint nos campagnes ?
Malgré la difficulté de ma question , je serai très heureux de recevoir votre avis .
Encore merci pour vos livres et votre courage médiatique dans la défense de la médecine générale. Nous attendons votre prochain livre !? bien cordialement.

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La phrase biomédicale aléatoire

En confondant le possible et l'effectif, le principe de précaution pose des problèmes éthiques particulièrement graves : doit-on, dans une situation économique nécessairement finie, priviligier sans cesse le possible potentiellement catastrophique aux dépens de l'effectif sans doute moins catastrophique - et encore... - mais bien réel ?
― Claude Olivier Doron

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