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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Sur la burqa

Posté le 04/05/2010 par Dr Fekhi

Je vous suggère d’orienter cette patiente vers une consoeur qui n’aura aucun problèeme à la consulter et même à lui pratiquer un examen gynécologique.

sur le blog auto-prescription

Posté le 04/05/2010 par Fred Scheiber

Médecin retraité, j’ai eu l’occasion de visiter récemment un service de médecine nucléaire de notre CHU. Surpris par les avancées technologiques de la médecine, j’ai fait à un professeur la réflexion suivante: « ce qui manque le plus actuellement à la médecine, c’est le bon sens », mais ça n’a pas plu !!! Et pourtant…

Réponse au Dr Sedki

Posté le 29/04/2010 par Luc Perino

Effectivement, vous avez raison, c’est la meilleure solution pour les pays où les femmes peuvent avoir accès au métier de médecin.

Au sujet des patientes porteuses de Burqa

Posté le 29/04/2010 par Dr Labidi Sedki

cher docteur,
je viens de lire votre note concernant le burqa lors de la consultation medicale et suppose que la solution reside dans l’orientation de cette patiente vers un confrere de sexe feminin avec laquelle elle n’aura aucun probleme pour devoiler son visage et meme les parties les plus intimes de son corps. au revoir.

Réponse à Suzanne Piloti

Posté le 28/04/2010 par Luc Perino

Merci de votre gentil message.
Si l'on doit répondre brutalement à la question posée dans votre sujet de dissertation, la réponse est évidemment NON. Le médicament n'est que l'une des mille facettes du soin. On pourrait même presque dire qu'il est parfois un constat d'échec du soin. Même dans des pathologies très organiques comme les cancers ou les accidents vasculaires, le médicament n'est qu'une infime partie du soin.
Tout cela paraît évident à tout le monde, mais il y a toujours un grand écart entre les bons principes et la pratique. Le grand avantage du médicament est de faciliter les actes courts promus par les principaux communicants de la médecine qui se trouvent être aujourd'hui essentiellement dans la sphère privée.

Bonjour Monsieur Perino.

Posté le 27/04/2010 par Suzanne Piloti

Je suis élève en PCEM1 à Lyon Est et nous avons eu un sujet de dissertation. Jusque là, vous devez vous demander en quoi cela vous concerne...
Le sujet était "soigner, est ce prescrire un médicament?"
J'aimerai juste avoir votre avis sur le sujet, en tant que médecin mais surtout de par vos années d'expériences.
Je tenais aussi à vous dire à quel point j'ai apprécié le film "La consultation" que j'ai regardé plusieurs fois. J'ai retrouvé dans vos attitudes du film, tous les savoirs que vous tentez de nous transmettre dans vos conférences, notamment lorsqu'il s'agit de l'écoute du patient.

Votre film

Posté le 25/04/2010 par Sylvie Marion

Monsieur. J\'arrive bien tard pour vous remercier. mon ordi a été inutilisable pendant longtemps, mais j\'ai bien regardé \"votre consultation\" qui m\'a réconciliée avec l\'esprit médical actuel. Votre savoir faire, votre patience et votre compassion envers ces patients démunis dans un contexte économique problématique m\'ont beaucoup touchée et appris. J\'ai enregistré le document pour certains amis et pour un éventuel passage aux Rencontres Pierre Marion. Je vous remercie encore et vous assure de toute mon amitié.

Dépistage de masse du cancer

Posté le 20/04/2010 par Hélène De Crécy

L’on parle depuis pas mal d’années de « culture de masse », et cette expression est tellement utilisée par les médias qu’elle est passée dans le langage courant.
Mais sait-on ce qu’elle recouvre en réalité ? La culture de masse désigne une forme de culture liée à la société contemporaine, ultra contemporaine ; associée à une société de consommation elle-même régie par des processus économiques qui ont pour but et fin ultime la consommation de masse (vive le cercle vicieux ! ) ,il s'agit pour le moins d'une forme de culture destinée au plus grand nombre, et ayant de puissants soubassements économiques ; sauf qu’on oublie souvent que cette culture de masse est née du renversement du rapport demande/offre, offre/demande. Ce nouveau processus qui transforme l’offre en locomotive et la demande en wagon, institutionnalise de plus en plus nos modes de vie et nos rapports sociaux dont le maitre mot est : Mondialisation, pour ne pas dire massification
Bientôt, on parlera de « dépistage de masse » et ce pour le bien de la santé publique et de la démocratie ! Mais à qui s’adresse-t-on à vouloir mettre tout le monde dans le même sac, sans discrimination sans respect de la différence ? Autrefois, le terme « discriminer » signifiait : « faire le choix de » « différencier », il a pris le sens d’ « exclure »… Encore un glissement langagier, mais qui en dit long sur cette volonté de normalisation et ce, à tout prix !
Il me semble que rien ne peut remplacer le dialogue du colloque patient-médecin, de personne à personne et non par décision surplombante d’Etat à Masse.
Il est certain que le dépistage est une bonne chose, un progrès et qu’il a permis de sauver des vies. Ne le dénigrons surtout pas. C’est une chance, une aubaine, un luxe ! Certains pays n’en sont pas dotés… Reste que cette pratique, comme toute prescription médicale, doit relever de la décision du patient, une fois qu’il a été informé en bonne et due forme, et après qu’il a eu pesé le pour et le contre en son corps, âme et conscience.
Oui, au dépistage pour tout un chacun et ce, de façon avisée, éclairée, personnalisée et surtout, réalisé temps et à bon escient ; non au dépistage généralisé, de masse et à l’aveugle qui viserait juste à donner bonne conscience non pas au patient, ni même au praticien (qui peut alors en se frottant les mains se dire qu’il a fait son devoir !) , mais à cette machine étatique de plus en plus abstraite et nébuleuse qui, si on la laisse œuvrer sans notre consentement (qui ne dit mot consent) et notre vigilance, nous enlèvera ce peu de conscience qui nous reste encore pour dire : « stop, j’ai en tant que personne douée de bon sens, mon mot à dire ! »
Que serait le sens d’une consultation privée de toute possibilité de délibération ? Le dépistage ne devrait pas faire l’économie de l’examen clinique, ce qui est pourtant la tendance actuelle ! C’est un fait, regrettable au demeurant, mais qui devrait nous alarmer : plus le dépistage de masse devient monnaie courante, plus l’examen clinique devient une peau de chagrin !
Le mieux étant souvent l’ennemi du bien, la santé, étant un bien commun, chacun doit y veiller comme à la prunelle des ses yeux pour que la santé s’opère dans un champ de visibilité partagée par tout un chacun et par tous. En ce sens, je ne peux que souscrire aux propos de Luc Perino.

Merci!

Posté le 09/04/2010 par Claudine Herbomel

Un grand merci pour votre si gentille réponse..
Je prends des anti-coagulants : Aspégic.. et j'essaie de sortir tous les jours.
Je lis attentivement la plupart de vos écrits..
Merci encore.
Bien à vous..

réponse à Claudine Herbomel

Posté le 08/04/2010 par Luc Perino

Si vous avez une fibrillation auriculaire, la seule solution est de prendre des anticoagulants.
Si vous n'en avez pas, l'aspirine peut suffire.
dans les deux cas, l'exercice régulier est le premier et le plus important des traitements.
Bravo pour vos écrits.
Bon courage et cordialement

Sur les 20 millions de douleurs

Posté le 06/04/2010 par Jean Pierre Morin

D’accord avec vous. Surement moins de 2 sur 10. Sinon on seraitvraiment une population d’estropiés!

Bonjour cher monsieur,

Posté le 05/04/2010 par Claudine Herbomel

Je fais partie ,comme vous, de la Lucarne des Ecrivains , j’ai eu un AVC il y a un an et j’ai peine à m’en remettre, mais avec de la volonté et du désir, j’arrive à m’en remettre!! Seuls la jambe droite et la main gauche ont du mal à répondre!!
J’ai beaucoup de rééducation et cela va mieux!!
Que faut-il faire (j’ai 82 ans) pour éviter d’avoir une rechute?
Bien à vous,

Réponse à Faustine (externe en 5° année)

Posté le 04/04/2010 par Luc Perino

Vous posez là, la question fondamentale de la pratique médicale. Les patients ne sont jamais conformes aux livres. La science clinique est fondamentalement différente des sciences biomédicales. J'espère vivement que vous vous poserez cette même question tout au long de votre carrière, sinon, vous ne seriez pas clinicienne.
Dans votre cas, il y a probablement un premier facteur qui est celui d'une expérience encore insuffisante. Ensuite viendront les véritables interrogations sur l'adaptation des sciences biomédicales aux histoires singulières. C'est bien de cela dont je parle dans tous mes écrits.
Quant à la difficulté à réfléchir en présence d'un patient dont l'attente et l'angoisse sont fortes, elle est tout à fait naturelle. Ne pas se laisser perturber et se concentrer sur l'essentiel est une question d'apprentissage commune à tous les métiers du monde. Pour vous rassurer, je crois que cela va tout de même assez vite. (Disons mois de cinq ans après la fin des études!!)
Cordialement à vous

de la théorie à la pratique

Posté le 03/04/2010 par Faustine

Bonjour,
externe en 5ème année, je voulais savoir: comment faites vous pour garder la distance avec le patient, nécessaire à un raisonnement médical rigoureux?En effet,lorque je suis face à un dossier d'internat tout se passe bien,mais en pratique devant un patient, impossible de reflechir correctement.Merci de votre aide

Réponse à Mireille Chiron

Posté le 30/03/2010 par Luc Perino

Je suis tout à fait désolé que la supercherie ne vous saute aux yeux.
Par définition, le dépistage consiste à dépister tôt. Dépister tard n’est plus du dépistage ! Que le « tôt » soit omis ou non n’a pas d’importance.
En cancérologie, le mot guérison signifie cinq années sans récidive. J’ai pris confirmation auprès du ministère pour savoir s’ils utilisaient « guérison » dans ce sens là. Hélas oui ! C’est affligeant !
Cela signifie qu’un cancer dépisté cinq ou dix ans avant son apparition clinique est guéri cinq ans après son dépistage !! L’erreur est grossière, voire ridicule. Hélas, le grand public ne peut en effet la déceler, car la manipulation est habile et qu’il y a des experts pour l’approuver sans vergogne.
Si l’on pouvait rester honnête, après une telle supercherie sémantique et clinique, il faudrait alors comparer à un taux de guérison lorsque le cancer n’est pas dépisté tôt. C’est ce qui a été fait par plusieurs études qui estiment un gain de mortalité de 15% à 30%. Seul ce chiffre est significatif.
Ces études concernaient bien les cancers dépistés par un hémoccult positif.
Il faut donc supposer que les cancers dont parle le ministère, avec un taux de guérison de 90% à 100%, sont ceux qui sont dépistés ULTRA TÔT, c'est-à-dire, avant hémoccult, lors d’une coloscopie pour raison X à un âge quelconque. Ceux-là ne sont pas ceux du dépistage de MASSE par hémoccult dont parle la publicité.
Le message du ministère est donc faux, ce qui est grave et il est en plus manipulateur, ce qui est honteux !
Ce qui me désole est le silence consentant de nombreux universitaires qui ont bien compris cette supercherie. Ce n’est donc pas moi qui déforme le message, mais il est en effet très difficile de corriger une distorsion aussi profonde et conforme à l’intuition populaire. Seuls m’importent la science clinique et le devoir d’information éclairée à mes patients.
Je suis prêt à débattre ceci avec vous devant le public qui vous plaira et en présence d’épidémiologistes et de statisticiens les plus compétents. Je vous précise que je possède aussi un diplôme d’épidémiologie, mais ce n’est pas lui qui me protège des erreurs, c’est ma vigilance devant le marché et la démagogie.
Enfin, ce qui est pire est que cette publicité tapageuse et erronée sera forcément, tôt ou tard, contre-productive.

Cher Luc,

Posté le 29/04/2010 par Olivier

Je suis bien loin de la France et je n\'ai pas lu ni vu cette campagne publicitaire concernant le depistage du cancer du colon. J\'ai donc découvert ton article avec beaucoup d\'intérêt.
Je suis par contre \"exposé\" a la publicité médicale (sans vergogne) mal regulée et visible en Asie et même aux USA (TV, Presse écrite etc..) Le racourci de ce message publicitaire dont tu fais référence me parait être un message simpliste sans fondement scientifique destiné à \"réveiller\" le lecteur/auditeur pour une action précise (se faire dépister) en utilisant la peur plutot que des faits scientifiques.
Je vois tellement ce type de message publicitaire de façon quotidienne ... que cela ne me choque même plus, sauf peut être le fait que cela soit cautionné par le ministère de la Santé. Je vois tellement d\'informations medicales simplistes, mal digerées à des fins commerciales que je ne puisse croire que le ministère utilise ce type d\'approche. Etonnant.
Par contre ta verve aurait déjà attiré un avocat pour diffamation dans certains pays en Asie ou aux USA.
Il faut donc peut etre un ton \"vitrioloque\" en France pour se faire entendre ...?
Amitiés

Posté le 30/03/2010 par Laurent

En effet, cette publicité sur France Inter éveille une "oreille" critique de ma part depuis plus d'un mois, et je suis assez dubitatif car je ne dispose pas des compétences suffisantes pour en comprendre la genèse .
Je ne vois pas ce qui pousse une institution à mener une campagne aussi importante sans justifier sa démarche.
Deux raisons peuvent éventuellement expliquer cette campagne:
il existe un enjeu financier important à développer ce dépistage ( il rapporte de l'argent et la production de masse des produits nécessaires à ce test va permettre d'en baisser le prix et "d'asseoir" une filière industrielle, etc...), ou bien l'hypothèse d'une éventuelle augmentation dans les années à venir de ce type de cancers est faite par nos dirigeants du fait de l'utilisation de certains produits dans l'industrie (alimentaire?) dont on estime qu'ils peuvent en favoriser l'apparition, et l'état prend les devants de critiques à venir en démocratisant ce test, empechant ainsi les chiffres de trop "monter".
Si on peut, de mon point de vue, imputer une partie du phénomène médiatique auquel on a assisté pour les grippes "mexicaine" et aviaires au fait que nous disposons aujourd'hui d'outils d'identification des souches qui sont performants et rapides, et que la très grande démocratisation d'Internet et donc des échanges interprofessionels permet depuis peu d'assurer un suivi très précis de l'étendue de la dissemination des virus "de la grippe" à une échelle mondiale (j'espère ne pas dire trop de betises, et vous le comprendrez, je pointe du doigt plus une méconnaissance, une méprise, un affolement, etc...!), nous sommes ici face à quelque chose de "maitrisé".
Si dans le premier cas, il y a une part d'interprétation malheureuse des médias et des politiques face à un phénomène qu'ils ont cru nouveau (mais peut-etre l'était-il réellement!) suivi de la mise en place d'un principe de précaution dans l'urgence (je modère un peu mon propos, conscient que de gros intéret finaciers ont également joué un role dans cette "affaire"), le cas du cancer colo-rectal me fait réagir curieusement, il semble que nous soyons ici face à quelque choses dont les tenants et aboutissants sont maitrisés.
Quoi qu'il en soit, je suis surtout très triste d'etre amené à penser de la sorte, c'est à dire de ne pouvoir, aujourd'hui, plus faire autrement que de poser un regard critique et suspicieux sur toute initiative médiatico-industrialo-sanitaire de la part des instances dirigeantes de mon pays.
Le plus grave, à mes yeux, n'est pas les cas à venir de cancers ou les relations nécessaires et souvent complexes de l'état et de l'industrie, non, c'est surtout de ne plus pouvoir avoir confiance et de voir se développer petit à petit chez moi cette paranoia malsaine dont on sait qu'elle pousse les gens à des comportementes déraisonnables et à avoir des raisonnements et des actes caricaturaux, immatures et souvent stériles, ouvrant grand la porte à des "produits culturels" du type d'Homo-Toxicus et autres documentaires alarmistes dont l'intégrité et l'honneteté de la démarche sont tout autant à interroger tant ils s'appuient sur les memes travers du genre humain pour exister...

dépistage

Posté le 29/03/2010 par Mireille Chiron

Vous écrivez "Une publicité en faveur du dépistage de masse, entendue sur les médias grand public, mentionne, sans vergogne ni précision, 9 guérisons sur 10 lorsque le cancer du colon est dépisté.
Aucune étude, ni française, ni internationale ne fait état d’un taux de 90% de baisse de mortalité grâce au dépistage..."

J'ai réécouté le message, qui dit : 9 guérisons sur 10 lorsque le cancer est dépisté TÔT.
nuance !
je pense que ce chiffre fait donc allusion au taux de guérison des cancers au stade I, qui en effet dépasse les 90%.
Je ne vois donc pas qu'il y ait de quoi hurler au loup, la phrase me semble juste et le but est bien de dépister tôt ! il n'a jamais été dit qu'on allait ramener la guérison de tous les cancers à 90% par le dépistage. Un minimum de rigueur est indispensable. Ca ne donne certes pas envie de faire confiance à vos messages, s'il faut à chaque fois retourner voir si vous n'avez pas déformé vos citations !

Réponse à Christian T

Posté le 22/03/2010 par Luc Perino

Il est logique que les cancérologues ne se manifestent pas, car le dépistage leur convient à presque tous en théorie et en pratique.
Par ailleurs, je n'entends plus la même publicité depuis quelques jours. Pourtant, je ne suis pas intervenu !!!
Enfin, je pense qu'il est encore trop tôt pour faire passer ces messages sur un blog grand public, car ils sont mal interprétés.
Cordialement et merci pour votre soutien

Sur la publicité mensongère

Posté le 22/03/2010 par Christian T

J'ai lu cette chronique ainsi que d'autres parues sur le Monde.fr.
J'avoue que vous m'avez surpris. J'ai demandé à un ami cancérologue et il a confirmé vos dires. Cette publicité ne repose sur rien de publié.
Ce cancérologue n'a pas souhaité réagir par écrit.

Posté le 14/03/2010 par J.P.

Bravo pour ce film que nous venons de visionner aprés l'avoir enregistré.
Je trouve ce document riche d'humanité,de vérité,de simplicité,de sensibilité...bref de tout ce qui me parait nécessaire pour faire un bon médecin. J'admire aussi votre patience !
Trés cordialement.

Bonjour

Posté le 09/03/2010 par JoëlP

C'est dommage que l'on ne puisse pas mettre de commentaire sur les notes du blog. A part ça je découvre et c'est bien

Posté le 08/03/2010 par Marie Claude

Nous aurons pris pleinement conscience combien il est parfois difficile de dire, de décrire sa souffrance, de mettre des mots sur ses maux et qu’au-delà des mots/maux c’est notre âme qui s’exprime. Des patients nous aurons bouleversés : ce jeune couple demandant l’IVG alors que nous venions de revivre le difficile « accouchement » de cette loi… cette jeune fille pleurant et superbe plan de ce couple au plus intime d’une grave décision… ces personnes âgées qui renvoient la détresse, le déracinement, la solitude, la fin de vie… et nous émeuvent toujours.
Le docteur Perino… quel hommage à la vie… et qu’importe, médecine nouvelle ou ancienne, l’essentiel est d’exercer pleinement son métier avec justesse et lucidité. Quelle acuité, quelle vivacité d’esprit aussi ! Serait-ce le privilège de l’expérience ? probablement… Nous aurons aussi apprécié ses messages et « coups de gueule » sur les dérives de notre époque, de notre société, sur nos exigences… et mesurons combien il doit être délicat de prendre de la distance.
Nombre de consultations nous renvoie à nous-mêmes.
Ce médecin nous a beaucoup rappelé notre précédent médecin de famille, hélas trop tôt disparu… présence, écoute, geste sûr… et pas forcément besoin de techniques sophistiquées pour poser le bon diagnostic. Heureusement, il en existe encore et c’est réconfortant…

Le film

Posté le 05/03/2010 par Thomas

J'ai vu le film.
J'ai regretté que ce soit si court. On était si bien avec ces patients qui nous ressemblent et ce médecin qui les considérait un à un comme s'ils étaient uniques au monde.
Une caméra discrète et bienveillante.
Bravo à la réalisatrice pour l'exploit et merci au médecin pour sa présence.

Pour l'autre David Guetta !!

Posté le 05/03/2010 par Luc Perino

Ma question était indiscrète.
Votre réponse confirme votre profonde humanité qui n'a que faire de vos homonymies !!
Bravo tout de même pour la musique et pour le petit garçon qui semblent vous combler.
Cordialement

De la part de la réalisatrice

Posté le 05/03/2010 par Hélène de Crécy

Luc, je suis heureuse de te transmettre ma réponse aux nombreux mails de félicitations que je reçois:
Sachez que je ne manquerais pas de transmettre vos messages au médecin qui, depuis, est devenu un Ami et à ma productrice qui m'a encouragée et aidée oh combien à réaliser ce film qui fut loin d'être facile. mais elle et lui y ont cru et je leur doit cela...
Oui, ce ne fut pas rien que cette aventure filmique : il fallait marcher sur des œufs, être toujours sur le fil du rasoir, trouver la bonne distance et ce, tout de suite, pour ne pas perdre la spontanéité ; se faire toute petite, voire invisible, pour n'empiéter en rien sur les propos échangés dans cet étrange colloque entre médecin, patient et parfois accompagnant ; se mettre à l'écoute, ne pas juger, ne pas extrapoler, juste entendre ce qui d’humain, de profondément humain en chacun de nous quand ça va mal en nous et autour de nous.
La vie ordinaire recèle des trésors insoupçonnés. J’aime le bons sens, la perspicacité de ce médecin et aussi et surtout sa bonté, comme vous l’avez ressentie : j’ai tenté non de brosser le portrait d’un médecin idéal, mais d’un homme aux prise avec d’autres êtres qui me remettent en question à chaque consultation affinant sa clinique sans jamais la figer. Un médecin qui, loin de tout savoir, se remet en question sans toutefois lâcher son gouvernail et perdre son cap.
Merci, merci, merci ! Oui, merci du fond du cœur.

Bonjour à nouveau,

Posté le 05/03/2010 par L'autre vrai David Guetta...

Je suis musicien mais pas "le" célèbre David Guetta, dont je ne suis qu'un cousin éloigné (on me demande souvent si je suis "le vrai"!). J'avais pensé le préciser mais me suis laisser emporter et ai oublié de le faire! J'en suis désolé. Simplement je souhaitais signer de mon vrai nom pour un sujet qui m'a tant touché...
Avec tout mon respect.

Suite à la diffusion du film sur France 2

Posté le 05/03/2010 par Luc Perino

Merci à mon confrère radiologue.
Merci à David Guetta pour cette lettre superbe (êtes-vous le musicien connu ?)
Merci global à tous les confrères et patients qui essaient de promouvoir et de soutenir la science clinique.

Posté le 05/03/2010 par Laurent Vandenbussche

Monsieur,

Actuellement interne en médecine, je viens de voir votre documentaire diffusé sur France 2, j’ai pu apprécier la qualité de votre exercice au quotidien, votre dévouement et votre bienveillance manifeste à l’égard de vos patients.
Je ne me destine pas à l’exercice de la médecine générale (je suis interne en radiologie), mais même si nos spécialités diffèrent par bien des points, selon moi, l’humanité avec laquelle vous prenez vos patients en charge est à prendre en exemple pour tous praticiens, chacun devrait s’en inspirer… (toutes spécialités confondues).
Je tenais, par ces quelques mots, à vous manifester, mon respect et mes remerciements d’être un tel ambassadeur de la médecine.

Posté le 05/03/2010 par David Guetta

Ce site va certainement bientôt être submergé de messages en tous genres, abondant dans tous les sens, tant le film est touchant d'humanité et de sincérité, même si la première scène est assez déroutante. Le seul reproche que je ferais concerne justement cette scène, où le vieil homme en fin de vie n'a certainement jamais pu donner son accord pour être filmé dans cet état, et qu'au mieux cet accord aura été donné par un tuteur.
Mais je tenais avant tout à souligner votre humanité face à une société qui se déshumanise, j'aurais presque envie de passer vous consulter pour vous signaler que grâce au ciel je pense être en bonne santé, mon épouse aussi, et j'aurais utilisé le prétexte d'une visite pédiatrique pour mon petit garçon de deux mois dont le sourire vous aurait je l'espère rappelé pourquoi vous avez fait ce métier. Si tout le monde faisait le sien comme vous faites le vôtre vous auriez sans doute moins de visites et moins de patients venant au marché des anxyiolitiques ou à la pêche aux arrêts de travail... Quel sacerdoce et quelle admiration vous avez suscité en moi!
Dernière chose avant d'être impoliment trop long: Je suis navré que vous ayez à vous justifier d'avance de votre soutien à l'allaitement maternel, navré que vous deviez vous défendre d'être vieux-jeu en rappelant qu'un avortement tardif n'est pas anodin. Mme Badinter base ses théories en les opposant à des extrémismes, ce qui donne donc un extrémisme opposé! Aujourd'hui il faut des responsables, des justifications et des coupables partout (et surtout ailleurs qu'en nous-mêmes). On cherche la perfection lisse et insipide, et tout ce qui découle de l'humain, imparfait de nature, est montré du doigt, doigt de la main qui pousse vos patients désorientés dans votre cabinet.
Soyez fier d'être dépité par tant d'aberrations, Monsieur, parce que vous au moins avez réussi à ne pas perdre votre sensibilité.

Un modèle

Posté le 05/03/2010 par Thiago Oliveira

M. Perino,

Je viens de voir le documentaire d'Hélène de Crécy sur France2. Et je suis très touché par votre humanisme. Je tenais à vous féliciter --et, s'il en y a besoin, vous encourager. Vous avez une personnalité propre à inspirer le meilleur chez ceux que vous atteignez.

Très cordialement,

MERCI

Posté le 05/03/2010 par

BONJOUR
Je viens seulement de visionner votre film. J'ai bien apprécié. Top : l'écoute et l'amour du métier.Le principal : vous voyez vos patients comme il se doit, pas de haut. La partie avec le monsieur en tee-shirt jaune et la dernière partie sont très bonnes. Les phrases de votre dernière patiente aussi : l'ennui, la peur de l'ennui...
Bonne continuation.

Merci

Posté le 05/03/2010 par Zou

J'ai aimé ce film... et vous êtes un bon médecin, j'en suis sûre!

Réponse sur la programmation

Posté le 04/03/2010 par Luc Perino

Non, je ne pense pas.
Voici le courrier que j'ai envoyé au journal "Le monde" pour couper court à toute polémique !

Le jeudi 4 mars, France 2 diffuse le film documentaire d’Hélène De Crécy « La consultation.» Bien qu’encensé par la critique à sa sortie en salles, ce film avait fait l’objet de débats houleux au sujet de la scène de demande d’avortement. Je constate que, comme par hasard, il est diffusé à la suite d’une émission consacrée à l’histoire de l’avortement en France.
En mon titre de médecin de ce documentaire, je souhaite couper court à la polémique en répétant ce que j’ai dit lors des différents débats. Cette mise au point me parait d’autant plus importante que la sortie du livre d’Elisabeth Badinter (Le conflit, la femme et la mère) risque d’aggraver encore la confusion entre avis médical et avis citoyen ou politique.
En tant qu’homme, citoyen et ex soixante-huitard, je suis évidemment favorable à l’avortement pour lequel je me suis battu et que j’ai pratiqué dans des circonstances parfois dramatiques. En tant que médecin, il est de mon devoir de ne pas banaliser l’avortement jusqu’à l’équivalent d’une méthode contraceptive comme on le voit parfois chez de jeunes filles qui ne souhaitent pas prendre la pilule. (Précisons que j’évoque ici l’avortement chirurgical et non médicamenteux.)
L’avortement chirurgical par curetage avec anesthésie (heureusement de moins en moins pratiqué) n’est pas un acte médicalement neutre. Aucun médecin ne saurait le banaliser. Dans le film, il s’agit de cela, chez une primigeste de 26 ans au sein d’un couple apparemment uni. Il était du devoir du médecin d’informer la patiente.
Le médecin peut avoir un avis citoyen et politique, cela n’annule pas, fort heureusement, son avis médical. Dans cette consultation, j’aurai dû faire prévaloir mon avis médical en imposant le délai de réflexion de 7 jours exigé par la loi. Je ne l’ai pas fait, donnant la primauté à mon engagement citoyen.
Par ailleurs, le livre de Mme Badinter dénonce les propagandes insidieuses en faveur de l’allaitement maternel. Après des décennies d’extension déraisonnable de l’allaitement artificiel, il était du devoir des médecins de corriger la dérive en rappelant que l’allaitement maternel présente aussi des avantages. Cela ne transforme pas immédiatement les médecins en antiféministes ou machistes primaires.
Mon engagement permanent pour le travail des femmes, l’égalité des salaires et des droits, ne peut suffire à annuler ma conviction médicale des bénéfices de l’allaitement maternel.
Il nous faut donc trouver ensemble le moyen de favoriser à la fois l’allaitement maternel, l’émancipation des femmes et leur égalité devant l’emploi et les salaires. Seuls ceux qui pensent que cela est impossible méritent d’être accusés d’intolérance.

Programmation de La Consultation ce soir

Posté le 04/03/2010 par Marianne

Pensez-vous que ce soit un hasard que votre film soit programmé après l'émission sur l'histoire de l'avortement!?

Réponse à mon confrère

Posté le 24/09/2009 par Luc Perino

Tout d’abord, sachez à quel point chaque commentaire d’un lecteur est un bonheur toujours renouvelé pour chaque écrivain.
Votre question est en effet délicate.
Il est évident que la peau de chagrin de l’exercice de la médecine globale continue à rétrécir en zone urbaine et suburbaine.
On peut en accuser les patients, l’hyperspécialisation, l’évolution de la société, mais il ne faut pas oublier de nous accuser nous-mêmes, cliniciens omnipraticiens qui sommes souvent trop timides et modestes.
Le médecin, peut encore s’il le veut, poser des stérilets, faire de la petite chirurgie, réduire des luxations, poser des résines, faire des rectoscopies, ECG, colposcopies, infiltrations, biopsies, etc... Il peut aussi faire des accouchements. N’oublions pas que des études récentes prouvent que les accouchements à domicile ne sont pas plus dangereux qu’à l'hôpital et que beaucoup de pays en reviennent à encourager ce nouveau mode d’exercice.

L’exercice en zone rurale (plus de 50 km de tout hôpital) favorise certainement et encourage ces prises de risque que peu de médecins assument. Ils ont tort, car la judiciarisation de la médecine est bien plus faible qu’on ne veut le faire croire. Les affaires juridiques concernant les généralistes sont quasi nulles.

J’ai exercé quinze ans en zone rurale profonde et j’y ai certainement appris mon métier. Je dois avouer que les 70 heures par semaine de cette pratique humainement riche, me convenaient mieux lorsque j’avais trente ou quarante ans qu’elles ne me conviendraient aujourd’hui. Il faut être réaliste !!!

Par contre, je ne peux que vous encourager à cette installation à la campagne. Si vous choisissez une zone peu peuplée, vous aurez peut-être un peu moins de travail. Vos vingt années d’expérience seront un atout majeur pour la population qui ne demandera certainement qu’à vous adopter et à vous faire confiance. Vous semblez avoir les conditions d’humanisme requises pour tenter l’aventure.
J’ose presque dire ( un peu faussement) que je vous envie et il m’arrive encore de regretter l’époque de ma ruralité, mais je ne saurais dire si c’est le regret de mon exercice ou de l’âge que j’avais alors. Peut être les deux.

Je vous adresse, en tout cas, mille amitiés et mille encouragements.

Très cordialement vôtre

MG

Posté le 21/09/2009 par

Cher luc perino ,
je suis un fidèle lecteur depuis vos débuts dans la littérature médicale ; vos livres devraient être lus par tout étudiant se destinant à la MG . J ' ai trouvé beaucoup d ' inspiration dans vos livres et de nombreux passages y sont surlignés au stabyllo ; je les relis régulièrement .
Je suis en total accord avec vos idées c ' est à dire trop idéaliste , petit prescripteur , ne recevant plus les laboratoires depuis deux ans et me démenant au quotidien avec le tout - venant des consultations psycho-socio-médicales.
Après plus de 20 ans de médecine de ville (ville de 60 .000 ha ) je suis , comme peut - être beaucoup de mes confrères , très déçu de mon activité . Je ne suis pas très exigeant ; j ' aimerais simplement quelques suivis de grossesse , quelques points de suture , et autres petites choses me rappelant que je suis médecin !!
A l ' inverse des flux migratoires médicaux actuels , je me pose la question d ' une éventuelle installation en campagne (1000 à 3000 ha ) pour finir ma carrière ; je pense que si je ne le fais pas je le regretterai beaucoup ; et pourtant je suis très méfiant et réaliste;
Pensez vous que la qualité de l ' exercice en campagne soit encore meilleure qu ' en ville ou pensez vous que l ' " épidémie " ait déjà atteint nos campagnes ?
Malgré la difficulté de ma question , je serai très heureux de recevoir votre avis .
Encore merci pour vos livres et votre courage médiatique dans la défense de la médecine générale. Nous attendons votre prochain livre !? bien cordialement.

I loved how you approach your patients

Posté le 06/08/2009 par

you approach your patients with very great respect, a little humor (for their own good) and the way how you told the mother of the algerian born patient that he has a serious brain-illness was so so good !! from the way how he talked in an uncoherent way it was even to me (not a doctor) very clear he had schizofrenia

film

Posté le 05/05/2009 par

J'ai vu à la TV récemment - malheureusement seulement une partie de ce film si important pour tout humain défaillant, malade, en recherche d'une écoute, d'une compréhension, d'une explication lorsque les problèmes de la maladie submergent et qu'il est si important qu'un "homme de science de bonne volonté" apporte son humanité à aider à débrouiller l'écheveau des difficultés devant lesquelles on vient buter. Merci pour tout ce que j'ai perçu de votre écoute, compréhension, bonté - j'espère que vous ferez école et que de nombreux médecins en exercice, étudiants futurs médecins, s'inspireront de ce document si indispensable pour exercer leur profession qui est bien plus un sacerdoce.

réponse sur le livre de patrick de Funès

Posté le 08/11/2008 par

Non je n'ai pas lu le livre du fils de Funès.

désolé.

cordialement

bonjour

Posté le 04/11/2008 par

j'ai beaucoup aimé votre livre "le bobologue", je serais curieuse de savoir si vous avez lu le livre de Patrick De Funès "Médecin malgré moi" qui est (à mon humble avis..) tout le contraire du vôtre, livre hypermédiatisé ce qui explique certainement son énorme succès, bon voilà ma petite question..(et si oui qu'en avez vous pensé?) Cordialement

Nicole

réponse au message du 24/08/2007

Posté le 07/09/2007 par

Le film la consultation devrait sortir en DVD avant la fin de l'année.

Il passera sur Canal + en 2008 et sur France 2 en 2009

Le producteur est ARTURO MIO (voir avec google)

Merci

Posté le 26/08/2007 par

Un grand merci pour vos ouvrages plein d'enseignements.

la consultation

Posté le 24/08/2007 par

bonjour!

je suis en PCEM1 à Lyon, et j'ai lu pas mal de vos livres, qui m'ont beaucoup plu par ailleurs.Je pense notamment à "La sagesse du médecin", où vous incarnez un certain modèle de médecin, préoccupé par le patient en tant qu'homme à part entière.

Malheureusement, je n'ai pas pu voir votre film "la consultation" en mars dernier, et je voulais vous demander s'il sortait en dvd dans les mois à venir.

Merci de votre réponse, félicitations pour vos ouvrages, et bonne continuation!

Redécouvrir la médecine générale

Posté le 06/05/2007 par

J'ai trente ans et je serai médecin de famille dans moins d'un mois. Mais mes études de médecine sont loin d'avoir été un long fleuve tranquille. Trop bien conditionné par un enseignement rigidissime et élitiste, j'ai pendant quatre ans
soigneusement évité les stages hospitaliers prenants afin d'avoir plus de temps pour bucher mes cours puis l'internat. La stratégie a payé puisque j'ai brillement réussi l'internat et que je me suis orienté (un peu au hasard) vers
la cardiologie.

C'est là que tout a basculé.
Rythme de travail effréné,patients "lourds",
manque d'encadrement, qualité relationnelle des cardiologues nulle...bref, ça a été la descente aux enfers en moins de deux mois. Suicide évité de justesse. J'ai tout envoyé balader et surtout la médecine. Dur pour les parents d'entendre leur fils BAC+6 dire "je laisse tomber médecine".

Heureusement que des copains, internes en médecine générale, m'ont soutenu. Ils ont été à mes côtés pendant ma longue période de remise en question et surtout,
chose que je n'aurais jamais imaginé quelques mois auparavant, ils m'ont donné envie de faire médecine générale.

L'internat de médecine générale a été une renaissance pour moi. Finie la hiérarchie stupide des CHU, finis les patients-cobayes, fini le stress qui rend agressif...j'ai découvert la médecine sous un autre jour que je ne soupçonnais même pas. J'ai découvert qu'il est tellement plus satisfaisant de s'assoir à côté d'un patient et de l'écouter parler librement plutôt que de lui faire un interrogatoire policier, que de s'intéresser à la vie du patient nous en apprend
beaucoup plus sur sa maladie que tous les examens complémentaires, que de considérer le patient comme individu et pas seulement comme corps malade m'apportait tout ce qui m'avait manqué durant mes six premières années d'études.

J'ai découvert cette médecine que j'aime avec six ans de retard ! Alors je veux dire à tous les étudiants en médecine qui comme je l'ai fait foncent tête baissée vers leur examen classant national: "Votre qualité de médecin ne se résume pas à votre classement, loin de là. Prenez le temps de connaître la
médecine humaine. Pas celle apprise dans les bouquins ni celle dictée par certains professeurs bouffis d'orgueil."

Nous avons de besoin de médecins comme le Dr Perino pour faire redécouvrir à tous ce qui rend la médecine générale si belle.

CECCARELLI Vincent-Metz

Merci

Posté le 30/03/2007 par Luc Perino

Depuis 35 ans, je milite pour la médecine clinique, la médecine générale et le soin individualisé.
Ce sont les réactions enthousiastes des jeunes qui me font le plus plaisir.
Ce sont eux qui me tiennent debout.
Ne croyez pas que vos mail m'encombrent, au contraire j'en ai besoin.
Confraternellement et cordialement.

Bravo

Posté le 30/03/2007 par Camille

Dr Perino,
Je me permets de vous envoyer un email pour vous remercier.
Etudiante en quatrième année de médecine à Strasbourg, je traîne un peu la patte tous les matins pour aller au CHU où l'on ne m'apprend pas toujours grand chose à part classer des résultats... Et je me demande où est la médecine dans tout ça ! Alors, quand au cinéma, pendant une heure et demie de "consultation", j'ai retrouvé l'idée que je m'en faisais, j'ai eu envie de crier "OUF" !!
En espérant ne pas encombrer votre boîte mail, je vous souhaite bonne continuation !

Merci Delphine ou Nina

Posté le 24/03/2007 par Luc Perino

Pour un écrivain, il suffit de quelques lecteurs enthousiastes pour connaître le bonheur.
Lorsque ces lecteurs sont jeunes, le bonheur est absolu, car il garantit (presque) l'immortalité !!

Pour le médecin militant que je suis, susciter des vocations de médecine générale est un autre bonnheur.

Chère Delphine ou Nina, merci donc trois fois.

Cordialement à vous

Bravo pour la relation médecin-patient

Posté le 24/03/2007 par Nina Hudry

Bonjour,
je suis étudiante en médecine a Lyon, je vous avais croisé lors d'un colloque de Sciences Humaines et Sociales, et pour une dédicace de votre dernier livre. J'avais fait connaitre la sagesse du medecin a Jerome Goffette (d'ailleur au départ je voulais lui offrir le Bobologue mais ne le trouvais plus en librairie). J'ai beaucoup apprecie tous vos livres, et j'ai vu hier "la consultation". J'ai trouvé ce documentaire passionnant ! Je sors d'un stage aux urgences et je trouve que le film rend tres bien compte de la pluralite des situations auxquelles le medecin doit faire face, et en tant qu'etudiante toutes ces consultations constituent un outil riche de reflexions, merci !

Et puis grace a Jerome Goffette et a ses exemplaires du Bobologue j'ai pu vous faire connaitre dans ma Haute-Savoie natale aupres de lyceens qui se destinent a la medecine !

Bonne continuation et longue vie à cette relation "medecin-malade" si riche...

Le film La Consultation

Posté le 24/03/2007 par Edith

MERVEILLE, MERVEILLE, MERVEILLE....
Je sors du cinéma ! j'en suis "baba" !!!
Votre regard à la fois bon, généreux, plein d'empatlhie et de gaité pour le malade et son entourage.. on voit que vous y mettez tout votre coeur !
Vous êtes un "maestro" de la médecine ! une écoute affutée... on se demande comment vous faites pour trouver "exactement " ce que veulent désespérément vous dire vos patients !
Une justesse dans la méthode de consultation : vérification des antécédants, écoute de la demande, réponseparfaite en fonction de ce que votre "rôle de médedin" vous autorise. (pauvre patiente "jetée" pour dépendance au Stilnox... et pauvre dépendante au Prozac...!!!) pourquoi
ne pas nous les envoyer, aux NARCOTIQUES ANONYMES, (dépendants aux hypnotiques) nous pouvons les aider, gratuitement, nous sommes passées par là !!!
Merveille du "panel" des variétés de pathologies.. et votre constatiation objective de "ce" que la "société moderne" vous envoie...
Ce film est un petit bijou !
MERCI d'avoir accepté humblement de le faire...
Très sincèrement

Vieille dame pas toujours digne

Posté le 06/03/2021 par Michelle BERTHON

Voilà bien longtemps que cette conscience du système m'en éloigne le plus possible. Position de plus en plus difficile et dangereuse à tenir tant la pression est forte...
Cordialement.

Collusion de l'anonymat

Posté le 06/03/2021 par JEAN-FRANÇOIS MASSÉ

Dans la série des aphorismes, Luc Périno nous en sert de bien beaux avec cette nouvelle (bonne) humeur. Ainsi celui-ci qui restera pathognomonique de la pandémie Covid: ".Lorsque l’académisme médical n’arrive plus à évaluer le coût social et financier de chaque minute de vie gagnée, il rejoint l’obscurantisme qu’il prétend combattre." On devrait l'inscrire au programme des thèmes de dissertations de 1ère année de médecine. Pardon ? Ah il n'y a plus de dissertations... Encore un dommage collatéral.

Collusion de l'anonymat

Posté le 04/03/2021 par François-Marie Michaut

Petit rectificatif. Michael Balint a bien décrit "la collusion de l'anonymat" dans ses travaux à la Tavistok Clinique de Londres avec un groupe de généralistes du NHS. Par définition, non hospitaliers, seuls l'étant les spécialistes.
Il s'est rendu compte que dès que plusieurs médecins sont amenés à intervenir auprès d'un patient, la responsabilité de chacun se dilue. Jusqu'à disparaitre dans "les gros dossiers". Dans un système où est porté au pinacle le travail en équipe - les parcours de soin des technocrates- plus personne n'est vraiment éthiquement responsable.
La participation à une conférence de consensus dans une société dite savante m'a démontré que du collectif ne naissait qu'une soupe tiède des opinions les plus moyennes.
L'individuel mériterait de retrouver des lettres de noblesse qui lui ont injustement été volées. Par des bataillons... d'anonymes seconds couteaux.
FMM

Cibler le syndrome de sevrage

Posté le 23/02/2021 par Nathalie

J’apprécie particulièrement vos humeurs et votre humour. Merci pour tous ces moments plaisants à vous lire et à sourire.

Cibler le syndrome de sevrage

Posté le 22/02/2021 par Michelle Duclos

Que de pertinence, de bon sens, le plaisir de vous lire, la joie de l' intelligence

réponse à Etienne Robin

Posté le 22/02/2021 par luc perino

Cher Etienne,
Merci de votre fidélité et de ces encouragements à continuer.
Je me régale à écrire et je suis évidemment ravi que d'autres se régalent avec moi !
Amicalement

Cibler le syndrome de sevrage

Posté le 22/02/2021 par Étienne ROBIN, néphrologue

Voilà, sur la dépendance et le syndrome de sevrage, un savoureux concentré de considérations pertinentes, décoiffantes, et bien plaisantes à lire.
Cela étant, à tous ceux qui, comme moi, les lisent, je lance une sérieuse mise en garde : au cas où, à Dieu ne plaise, Luc Perino cesserait de publier ses billets dont on se régale, pas de doute : nous serions tous affectés par un cruel syndrome de sevrage.
Quel serait le remède, cher docteur ?
Et aussi : que va-t-il se passer quand nous aurons tous reçu, dans une centaine de mois, nos deux injections de Pfizer ou d'Astra-Zeneca ? 100 mois, si je sais compter, c'est l'échéance attendue au rythme actuel de 2% en 2 mois, et sauf erreur, je ne me trompe jamais... N'aurons-nous pas dans 100 mois un syndrome de manque vertigineux ? S'il est bien vrai que ce syndrome est proportionnel à la durée du désir non comblé, et de la satisfaction qui accompagne l'injection tant attendue...

Réponse à René Mettey

Posté le 22/02/2021 par luc perino

Ces aspects-là de cette théorie ont été complètement abandonnés. La théorie elle-même n'a d'ailleurs plus beaucoup d'adeptes, à l'exception de quelques irréductibles.
Cordialement

Pourquoi les humains ont perdu leur fourrure ?

Posté le 21/02/2021 par rené METTEY

Pour l'hypothèse d'une origine de la perte des poils par une vie lacustre, vous n'évoquez que le pateaugeage... Dans ma jeunesse il y avait déjà des gentils rêveurs. Ils expliquaient en effet que Homo sapiens s'est développé autour des lacs (cités lacustres) ou le long des cours d'eau. Alors ils..nageaient. Et en nageant ils acquirent un aspect glabre par frottement de l'eau, sauf.. où l'eau ne frottait pas : le cuir chevelu et la face, les aisselles et le pubis.
Après tout, ça vaut ce que ça vaut...

L’inégalité d’accès aux soins n’est plus ce qu’elle était

Posté le 19/02/2021 par hippo

Croyez vous que l'inegalité d'accés aux soins n'est plus comme avant?
Moi je crois qu'en 2021,il y aura plus de 10 millions de "pauvres et invisibles",chiffres qui grossira avec un fossé de plus en plus large,parsemé de déserts médicaux qui finiront par faire"une médecine de seconde zone ou appelé"aide charitable communautaire"

Pourquoi les humains ont perdu leur fourrure ?

Posté le 19/02/2021 par BOUCAUD MAITRE

Article intéressant, mais qui n'évoque pas une hypothèse beaucoup plus simple. Dans des espèces apparaissent parfois brusquement des animaux totalement dépourvus de fourrure, à l'exception de quelques rares poils : j'ai consacré ma thèse de sciences à l'étude d'une souche mutante de rat atriche apparue à l'Institut Pasteur de Lyon).
Il n'est donc pas impossible que ce phénomène de perte brutale de pilosité se soit produit dans une espèce de primate dont nous descendons, un peu comme l'albinisme Ce caractère a peut-être même (c'est purement spéculatif) éloigné les animaux mutés de leurs congénères, contribuant à leur développement séparé et à leur changement de nature. Ceci pourrait constituer, si c'était avéré, une des rares preuves que des mutations dues au hasard peuvent exercer une influence positive sur l'évolution des espèces.

Plusieurs fois cinq ans

Posté le 05/02/2021 par JEAN-FRANÇOIS MASSÉ

Ah, ce bon Docteur Périno hausse le niveau. Clairement: je veux dire, il nous en avertit. La problématique me semble donc revenir aux fondamentaux des places respectives du hasard et de la nécessité. Si j'ai bien compris (mais peut-être ai-je dépassé la limite des multiples de 5...) tout n'est qu'hasard, du moins au niveau des processus premiers. Le reste ne fait qu'en découler comme l'exemple de la défense d'ivoire (d'y voir) le montre bien. Donc "Dieu joue bien aux dés", Einstein avait raison contre Bohr... Jacques Monod peut remballer "sa " nécessité. Rien n'est nécessaire, tout est fortuit. L'Homme a du bol quand même. Il devrait quand même se méfier un peu plus de lui -même.

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 02/02/2021 par Marie

Bonjour !
Réflexions remarquables, vraies, saines, sages..comme d'habitude !
Que ce soit votre réflexion sur le soin apporté à nos artères qui se traduit par une coûteuse futilité en termes de gain de quantité/qualité de vie,
que ce soit votre réflexion sur l'irrémédiable immunosénescence,
que ce soit notre réflexion sur la pandémie se traduisant par le départ d'une évolution sans transformation avec ravaudage ou d'une évolution avec transformation et ceci dans tous les domaines,

ces trois facteurs nous mettent face à notre mort certaine et imminente.
Enfin l'Homme redevient normal, mortel quelque soit son âge.
Juste se réadapter au fait que la mort n'est qu'une expérience de vie de plus.

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Odile Burrus

J’ai lu cette dernière humeur et il me semble que le bon sens … a du bon mais qu’il n’est pas partagé !
Cordialement

Sur France Culture

Posté le 30/01/2021 par Ghania

Bonjour Docteur. Et UN IMMENSE MERCI pour votre intervention sur France Culture aujourd'hui, samedi 30 janvier 2021. Je suis actuellement en convalescence prolongée après avoir été souffrante du Covid en décembre. Je suis également "aidante-experte" auprès de mes parents âgés et malades. Mon père aura 98 ans au mois d'août prochain, et ma mère a 82 ans. Depuis plus de 30 ans j'accompagne mes parents pour les consultations, soins et hospitalisations. J'essaie de prendre soin de moi également, de ma santé surtout, même si cela est de plus en plus compliqué. Je crois à l'importance du Savoir et aussi au Vécu "de" et "sur" la maladie quelle qu'elle soit. Je m'informe du mieux que je puisse le faire. Quel bonheur Docteur de vous avoir entendu aujourd'hui. Et c'est avec une immense joie que je vous lirai très prochainement. Mille mercis pour votre authenticité et ce goût de la TRANSMISSION.

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Patricia Gianelli

Pourquoi a-t-on toujours autant de plaisir à vous lire, même quand vous nous rappelez douloureusement que la mort est irrémédiable ?

réponse à Bruno Favier

Posté le 30/01/2021 par Luc Perino

Je partage cette remarque. En effet, la médecine individuelle peut faire des choses qui n'ont qu'un faible impact en santé publique. C'est bien pour cela que j'ai utilisé le mot "éradiquer", car vous avez sans doute remarqué que je suis devenu un véritable obsessionnel de la terminologie !
Merci et cordialités ++

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Bruno Favier (gériatre).

Bonjour
remarquable, comme d'habitude. A chaque fois une bouffée de bon sens documenté. Merci vraiment. Un seule remarque: Vous écrivez Enfin, je reste pantois devant ceux qui pensent pouvoir éradiquer les maladies infectieuses qui tuent en fin de vie. Si c'est vrai en termes de santé publique, ce n'est certainement pas vrai pour un individu isolé (pneumocoque, grippe même avec les réserves que je partage, par exemple).

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par JL Dupond

Excellentes réflexions et sages mises en garde contre le mythe , caressé en sourdine par certains scientifiques, de l'immortalité. Merci pour cet appel à re
venir sur terre

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Marie-Bénédicte Martel

Merci.
Le problème , c'est que les personnes âgées ne veulent pas mourir (certaines) et leurs enfants les laisser partir.
Apprendre à méditer sur la finitude!

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par François-Marie Michaut

Ah que voilà un stimulant article pour mettre à l'heure quelques pendules qui ne voient pas plus loin que leurs écrans !
La stratégie vaccinale choisie ressemble alors fort à une tentative de sauvetage du service hospitalier public inadaptable aux astuces permanentes de mutation évolutive propre à n'importe que virus.
Raisonnement linéaire exclusif contre pensée systémique jamais oubliée : le premier est déjà KO, victime du SRAS 2 !
Merci LP...

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Isabelle Gautier

Quand les jeunes codeurs de l'IA calculeront qui sauver de l'avenir ou du passé, en fonction de la qualité et l'espérance de vie, du bien commun, du coût global de la vieillesse, la vaccination inutile des grabataires et Alzheimer qui ne contaminent personne sera résolue

Irrémédiable immunosénescence

Posté le 30/01/2021 par Daniel Adam-Salamon

"la vaccination antigrippale ciblant les personnes âgées n’a pas beaucoup modifié le profil épidémiologique de cette maladie".

Ce fait m'a été confirmé par l'immunologue Yves Levy.

Merci pour cet article salutaire, car la vieillesse n'est pas ne maladie.

Épiques équipées coronaires

Posté le 24/01/2021 par Mikael Rabaeus

Je ne peux qu'être d'accord. L'étude ISCHEMIA publiée récemment l'a bien établi une fois pour toutes.
C'est vrai qu'au départ ça paraissait évident que de enlever la sténose avec le gonflement d'un ballon ne pouvait qu'être génial. Mais peu à peu on s'est aperçu que cela n'améliorait pas la situation. Sauf cas particuliers de sténose du tronc commun ou obstruction de plusieurs artères principales.
L'important reste le mode de vie. Je pense surtout à l'activité physique: si sténose il y a mais qu'on induit une ischémie très régulièrement, cela stimule la formation de collatérales et rend le myocarde plus résistant. Expliquant qu'au bout du compte, la survie sera meilleure.
Puis il y a la réaction du patient: *Ben génial, on m'a mis le stent, il n'y a plus de danger. Allez une clope pour fêter ça!!"
Excellente humeur!!
MR

Épiques équipées coronaires

Posté le 09/03/2021 par Dr M.S.

On ne peut être qu' admiratif devant le nombre et la qualité de vos publications . je n ' ose pas imaginer le travail que cela vous demande !
En effet , vous avez publié à ce jour 378 Humeurs médicales , 77 excellents articles d ' éducation sanitaire sans oublier les nombreux articles de Médecine évolutionniste (et pour certains leur traduction ) et les quelques interventions de presse .
Les épiques équipées coronaires ont disparues. J ' ai trouvé cet article très audacieux , incroyable au sens propre mais rassuré par l ' importante bibliographie ; Nortin Hadler est du même avis ; mais certains cardiologues ont du faire un ulcère ou un infarctus de stress !
Bertrand Kieffer ( revue Médicale Suisse ) a subi une lourde charge de la part du Dr François Mach , heureusement atténuée par l ' intervention brillante et argumentée de confrères.
Références : RMS 2019 -N - 669 - satines , la médecine immobile puis 2020 -N- 678 : à propos du bloc- notes et pour finir N - 683 suite...
L ' achat de mon Bobologue date de Mars 2002 et le suivi presque quotidien de vos publications me donne l ' impression de m ' être inscris une seconde fois en Faculté de Médecine .
Merci encore et bien cordialement .

Épiques équipées coronaires

Posté le 23/01/2021 par isa rossi

et oui, on préfère soigner un symptôme sans en régler la cause ! et si vous vous mettiez à l'homéopathie, mise à mal actuellement, peut-être parce-que de plus en plus de patients y ont recours avec satisfaction ?
http://apmh.asso.fr

Épiques équipées coronaires

Posté le 23/01/2021 par Annie Hittinger

A la foire BIO à Gorcy, il y a plusieurs années, un médecin nous a montré une vidéo italienne avec les effets de nettoyage sur les vaisseaux: en 3 semaines en changeant d'alimentation: pas besoin de stents.

Les hommes supplient les Dieux de leur donner la santé,mais ils oublient qu' elle dépend d' eux. Démocrite 460 avant JC

Influence de l’histoire évolutionniste sur la santé et les maladies

Posté le 23/01/2021 par Georges Yoram Federmann

Le gène-"nomme"

Je suis un virus

Posté le 12/01/2021 par Gilbert Schlogel

Bonne interprétation de virologie !
Avec la dose d’humour habituelle.
Merci camarade !

Je suis un virus

Posté le 12/01/2021 par

Mon côté biologiste est amusée de cette intelligence "dématérialisée" garantie uniquement par les forces évolutionnistes de la vie

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La phrase biomédicale aléatoire

Les essais randomisés ont été introduits afin de nous protéger des nombreux traitements inutiles sur le marché, mais étrangement, ils ont donné le pouvoir ultime de la production du savoir aux grosses compagnies pharmaceutiques qui les utilisent maintenant pour obtenir l'approbation de traitements n'ayant que très peu de valeur, voire aucune, et qui sont souvent trop nuisibles.
― Peter C Gotzsche

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