lucperino.com

Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Enlèvement de prématuré

Posté le 27/10/2024 par Nicole Tanné

Cher Luc, bravo pour la force de ce dernier billet . Il va jusqu’au bout des questions que pose un cas aussi compliqué, en particulier cette terrible question : à qui appartient l’enfant ?
En tant que psychiatre expert j’ai fait de nombreuses expertises de familles. Les détresses qui vont avec ces problèmes de placement sont déchirantes . Et je voudrais apporter des nuances à propos de Santiago.
Le fait que les parents soient tous deux des délinquants ne suffit pas à entraîner automatiquement une déchéance parentale , pas plus que le handicap mental. Je rapproche ces deux situations pourtant bien différentes parce que la réaction du milieu extérieur et des travailleurs sociaux est souvent celle que vous énoncez : non, évidemment, ils ne peuvent pas élever un enfant . Or ce n’est pas constant , il y a parfois des miracles. Mais surtout, sans attendre un miracle - dont on sait la rareté - il y a un travail d’accompagnement préalable , qui ne peut reposer que sur la confiance. On peut (le juge) adopter une attitude ferme si la mise en danger de l’enfant est évidente et s’il y a eu des précédents dans la même famille avec des catastrophes avérées . Ici nous n’en savons rien. Mais je peux apporter un témoignage de catastrophe pour empêcher une catastrophe . C’est le cas d’une famille qui avait déjà trois enfants , déjà tous orientés dans les circuits d’assistance medico-psychologiques, et qui faisait face à la prise en charge des enfants de manière très dysfonctionnelle quoique pleine de bonne volonté . Le père était un psychotique chronique bien stabilisé dont le contact particulier faisait faire tout de suite le diagnostic, mais qui était bien inséré socialement (travail régulier, champion de joutes , etc..). La mère était une handicapée mentale très en difficulté au quotidien . La venue d’un petit nouveau, David, a débordé la mère , ce qui a affolé les assistantes sociales , qui ont fait appel au Juge, et il a décidé alors de placer en urgence les quatre enfants , ce qui les séparait forcément au moins temporairement . Le petit David a été placé dans une famille d’accueil bien qualifiée , choisie par le juge , et il est mort trois jours plus tard . Mort subite du nourrisson, cliniquement indiscutable. Mais dont la conséquence a été la perte totale de confiance des parents dans le milieu extérieur , surtout ce qui est ASE ou juge . Ils ont laissé se continuer les prises en charge des trois filles , qui avaient été ramenées en famille après la tragédie. Mais , et comme la mère l’avait annoncé tout de suite, ils ont par la suite refait un enfant chaque fois qu’on leur plaçait le précédent . Était ce une réussite ?
Dans le cas de Santiago il était évident que rien n’avait été préparé . On a su assez rapidement qu’une réunion avec la direction de l’hôpital et les services sociaux avait « donné l’impression » aux parents qu’on voulait leur prendre Santiago . Ce n’était évidemment pas une impression , et leur réaction a été immédiate . J’avais personnellement quand même un espoir depuis le début : ce sont des roms de Yougoslavie , dont les liens sociaux et familiaux sont indestructibles , pour le meilleur et pour le pire, et ils ne seraient pas isolés . La suite l’a prouvé. Pour le pronostic et les risques de la prématurité ,je sais que vous avez raison . Mais je ne peux m’empêcher de noter qu’il semble aller bien, alors qu’il aurait pu mourir , et qu’il a été nourri au biberon .. le miracle est peut être là, finalement .
Mon expérience vécue tant à l’hôpital psychiatrique que comme expert me fait imaginer plusieurs scénarios avant l’arrivée de la famille à l’hôpital. Soit rien n’était prévu, la famille n’était pas suivie , et le placement  « évidemment » nécessaire s’est fait dans l’urgence et le désordre , l’ordonnance n’ayant apparemment pas encore été rédigée au moment du fameux «enlèvement » .. Soit cette famille était repérée mais il avait été impossible de leur faire admettre un placement avant qu’elle soit obligée de venir a l’hôpital pour l’accouchement. Soit, et j’ai déjà vu des cas comme cela , on ne leur avait rien dit , pour éviter un conflit prévisible , et on a essayé de jouer l’autorité en argumentant sur les soins du bébé , essayant d’imposer le placement sur le mode TINA (there is no alternative), en espérant que le contexte rendrait les parents « raisonnables ». Cela n’a pas marché, c’est le moins qu’on puisse dire .
Ces couples marginaux sont souvent persuadés qu’ils pourront élever leur enfant , en toute bonne foi, avec beaucoup d’amour . C’est une illusion, pas une volonté de mal faire ni de prendre un pouvoir illicite . A leurs yeux cet enfant leur appartient , en effet, mais leur conviction est sincère . Souvent aussi ils sont eux mêmes d’anciens enfants placés, et ils se sont juré d’éviter à leur enfant ce qu’ils ont vécu. Enfin c’est parfois à travers cette parentalité l’occasion d’accéder à une identité nouvelle , d’être reconnus socialement , de trouver une place , c’est une chance inespérée après une vie de galère et ils vont s’y accrocher de toutes leurs forces . Aucune intention de nuire dans toutes ces motivations . Mais une tragique impossibilité de reconnaître leurs incompétences et leurs carences , qui les empêche de voir que dans le futur ils risquent de reproduire ce qu’ils ont connu, de devenir des parents maltraitants voire meurtriers , et de comprendre qu’ils sont incapables d’inverser le processus. Peut être le comprendront ils un jour dans leur cheminement personnel. Mais ils ne doivent pas avoir la possibilité d’en faire vivre les conséquences à un enfant innocent de tout cela. Et toutes ces raisons sont celles qui font dire qu’il faut, en effet , placer l’enfant. Ce n’est pas « évident » : c’est justifié, donc justifiable et explicable - y compris aux parents . C’est leur refus d’accepter ces justifications raisonnables - au sens plein du terme - qui ouvrira le droit à une action autoritaire . Elle se justifie uniquement dans ce contexte .
Dans l’affaire de Santiago il y a eu un désordre préjudiciable pour tous , parents, justice, et bien sûr Santiago. C’est en le reconnaissant qu’on rétablira un dialogue sain à tous les niveaux. A aucun moment les parents n’auraient dû se sentir menacés au point de fuir , ni le Juge obligé d’établir une alerte enlèvement en urgence en l’absence de travail préalable. Qui en est responsable est une autre question, à laquelle la réponse sera surtout utile dans l’avenir pour éviter de tels problèmes.
Mes remarques ne visent par atténuer la portée et la force de votre billet . Je souhaitais éclairer un peu ce côté mal connu des moments qui précèdent les placements et de ces parents à qui il « faut enlever » un enfant. Rien ne peut empêcher les drames. Puissions nous , en tant que soignants , mieux les comprendre et mieux les prévenir .
Très confraternelkemrnt.
Nicole Tanné

Enlèvement de prématuré

Posté le 27/10/2024 par M Rey

Je partage sur tous les points votre analyse, comme souvent d'ailleurs .
Merci
Cordialement à vous

Enlèvement de prématuré

Posté le 27/10/2024 par François Gueyffier

Cher Luc,

J’ai moi aussi été interpellé et choqué par cette notion d’enlèvement par les 2 parents. Je trouve que tu as bien cerné ce que cette alerte dit de notre société et de sa structuration, et de notre vision du rôle de la médecine.
Merci !

Enlèvement de prématuré

Posté le 26/10/2024 par Simone

A propos du petit Santiago : ce fait divers m'a particulièrement affligée : l'avenir d'un foetus dont la maman se drogue n'est-il pas prédéterminé ? Ceci étant, vaut-il mieux que le bébé soit enlevé - puis élevé - par des parents aimants, secondés par une communauté vigilante (tzigane), capable de faire survivre ce grand prématuré 4 jours sans aucun concours médical, et donc probablement capable aussi de le seconder et de lui tenir le coeur au chaud des années durant - ou, au contraire, vaut-il mieux pour lui être soigné dans les règles de l'art, avec sondes diverses, couveuses et lait spécial, au milieu d'une multitudes d'assistantes sociales et de médecins spécialistes penchés sur son berceaux et déclamant Hippocrate à la place du code civil ou de la bible ?
Ma meilleure amie avait une maman alcoolique, qu'elle adorait. Elle était encadrée, par ailleurs, et de ce fait, d'un régiment d'assistantes sociales bien intentionnées, lesquelles, périodiquement, la séparaient de sa maman bien-aimée. Elle détestait cet entourage bienveillant et bien-pensant incapable d'un simple baiser spontané !!

En l'occurrence le problème est le suivant :
Vaut-il mieux pour un prématuré, et en plus général, pour un jeune enfant, de vivre, dans sa communauté tzigane, en compagnie de ses très jeunes parents, un peu borderline question code pénal - ou être - des années durant, encadré de médecins - de tuyauteries - de lait spécial - et d'assistantes sociales !?
Je sais que moi, je choisirais la 1ère solution.
Mais nous sommes en démocratie !
Et de plus, en effet, comment des médecins dignes du nom pourraient-ils un instant songer qu'un prématuré de 5 mois et demi puisse être sauvé par autre chose qu'une sonde, une couveuse, et du lait spécial. Il y a quelque chose, dans la vie, qui s'appelle l'ingéniosité. Le sens de la débrouille.
Supposons que dans un hôpital ordinaire une personne ne pouvant plus déglutir soit nourrie par gastrostomie avec pompe électronique et tuyauterie adaptée. Et que le fin tuyau se plie, entraînant l'arrêt de la pompe, donc l'arrêt de l'alimentation, donc, à terme, une hypoglycémie, entraînant la mort à échéance. Supposons un manque chronique de personnel - ce n'est pas difficile de le supposer.
Fin connue de cette triste histoire.
Mais supposons à présent que la pompe fonctionne toujours bien. Elle fonctionne toute la matinée. Je orécise que le malade est sous insuline. A midi, l'infirmière constate une grave hypoglycémie. Par ex. 0,5 g/l. Rien ne semble expliquer cette anomalie. Sauf que le clapet branchant la sonde d'alimentation dans la capsule au niveau de la gastrostomie est imparfaitement enfoncé, et le liquide nutritif, au lieu de pénétrer dans l'estomac, s'est déversé sournoisement dans le lit du malade !

Cela n'arrive jamais !? Oh, que si ! Mais pas dans un hôpital ordinaire. Car personne n'y est formé pour ce genre de survie.
Conclusion de l'histoire : la vigilance d'une personne aimante, qui prend le temps de surveiller et d'oeuvrer -si - et ou - cela est nécessaire surpasse dans certains cas toutes les technologies réunies.

Autre exemple ! Une infirmière, à domicile, accroche la poche nutritive à la potence du malade, d'une part, et d'autre part, au bouton de gastrostomie, sur le ventre, et s'en va. Pourtant rien ne s'écoule dans la tuyauterie, car il y a un défaut du système d'écoulement. Ce dernier n'est plus assuré par la suspension de la poche à la potence. Tout le stock disponible est mal perforé, la verticalité nécessaire n'est plus assurée. La préposée cherche à solutionner le problème : elle cherche, des heures durant. Et puis, dans le garage, elle trouve un filet de p.de terre vide, dans lequel elle place la poche, puis qu'elle accroche d'une certaine façon à la potence, de façon que la verticalité soit rétablie ! Et le malade est sauvé de l'inanition, grâce à la persévérance de "la préposée". Et surtout grâce à l'amour de la préposée (moi ! )
Ce que je veux simplement prouvé : avec de l'amour des miracles sont possibles, et sans amour, pas grand chose n'est possible. C'est vrai pour Santiogo aussi !!

.

Enlèvement de prématuré

Posté le 26/10/2024 par Brigitte DaÏan

Très intéressant !
Je lis toujours vos humeurs médicales avec grand plaisir.
MERCI

Enlèvement de prématuré

Posté le 26/10/2024 par Pierre DUSEIN

Merci Luc. MG addicto, j'ai vécu une situation avec une jeune maman toxicomane a tenté d'enlever son premier fils du service de pédiatrie. Scenario, tentative, échec, nouvelle tentative, déplacement du nourrisson. Ce que ça disait, pour moi, c'était l'attachement, cet absolu contré, empêché par un signalement et une décision de justice, légitime et opportune peut-être, sans donner la moindre chance à ce duo ( papa ?) de vivre leurs vies.

Réponse à JF Massé

Posté le 26/10/2024 par Luc Perino

Comment ne pas être d'accord avec tout ce que vous dites ?
Le but de ma contribution était de dire que l'urgence vitale me semble souvent être le terme indépassable de nos activités médicales et sociales. Cette absolutisme confine à une absolution qui me dérange parfois, mais je ne sais pas comment l'exprimer sans choquer. Il est évident que cela n'enlève rien au mérite de ceux qui essaient avec ténacité de réparer l'irréparable.
Très cordialement

Enlèvement de prématuré

Posté le 26/10/2024 par JF Massé

Une fois n'est pas coutume, je m'étonne du ton de notre chroniqueur apprécié.
Je ne vois pas comment qualifier autrement l'urgence vitale de cet enfant qu'en parlant justement d'urgence vitale. Le "surjeu" évoqué est ici un ressenti subjectif discutable.
Je n'ai pas les détails de cette situation mais, oui l'Etat va se substituer aux parents biologiques et très probablement, cet enfant sera de facto confié à l'ASE au titre de pupille de l'Etat (à ne pas confondre avec les pupilles de la Nation) via le retrait définitif à ses parents biologiques de leur autorité parentale par décision de Justice. Dès lors son avenir dépendra des professionnels qui s'en occuperont.
A ma prise de retraite j'ai travaillé pendant 8 ans dans un Conseil de famille, petite structure départementale qui, aux côtés du tuteur légal (le préfet du département), détient l'autorité parentale des enfants pupilles et surveille, à ce titre, le devenir des enfants confiés. Logiquement et dès la stabilité de sa santé il sera proposé à l'adoption et ce sera de la responsabilité du Conseil de famille de choisir parmi les dossiers d'adoptants agréés et présentés par le service spécialisé du Conseil Départemental (CD). Tant que l'adoption n'est pas possible l'enfant reste à la charge de la famille d'accueil (ou de l'institution) que le CD aura proposé. Tout ça pour dire que oui l'Etat considère cet enfant comme le sien et met en ouvre un dispositif sophistiqué et essentiel pour assurer son développement psycho physique le meilleur possible. L'ASE est une institution dont la société française doit être fière. Les récentes affaires mafieuses ont entaché le travail des milliers de personnes qui travaillent dans les ASE départementales: l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Toutes les forêts sont peuplées de dangers et de saints. Les pupilles de l'Etat ne représentent qu'une petite partie de l'ensemble des enfants confiés à l'ASE (sans compter les mineurs non accompagnés). Si ces enfants deviennent pupilles, c'est qu'ils/elles subissent les situations psycho-sociales les plus dramatiques. Le cas présenté par Luc Périno l'illustre bien de ce point de vue. La société leur a donné, en plus de l'ASE, un "Conseil de famille" pour instance de surveillance, d'accompagnement et de décision pour tenter, via son autorité (de suppléance) parentale, d'atténuer - un peu - le désarroi existentiel que la vie leur a imposé. L'activisme préventif suggéré par Luc Périno est très, très difficile à concrétiser. C'est un sujet dont la dimension déborde largement de cette modeste contribution, ne serait-ce que parce que chaque cas est une histoire singulière...

Enlèvement de prématuré

Posté le 26/10/2024 par Josiane Pioda

Un seul mot : bravo pour votre analyse, qui ne fait que conforter ma stupéfaction devant cette malheureuse histoire surmédiatisée
Merci de vos colères et de votre humour
Bonne continuation

Médecine libérale en démocratie

Posté le 23/10/2024 par Philippe

La pratique de l'avc donne l'occasion de lire avec intérêt et de reflechir à tes messages; tu pourrais faire lire ce dernier à un sombre député celebrateur des sans dents. Moi j'ai encore des dents mais pour le moment plus qu'un oeil. L'autre regarde ailleurs!

Réponse à Sam

Posté le 23/10/2024 par Luc Perino

La vitamine D est très utile. Ce sont les tests qui sont inutiles !
Il est conseillé à tout le monde de prendre deux ou trois ampoules pendant la période hivernale. C'est largement suffisant

Prodigieuse paraclinique

Posté le 22/10/2024 par Sam

"Le spectre de l’ostéoporose a conduit à 7 millions de dosage de vitamine D par an en France, mais on en ignore toujours l’utilité..."

Bonjour, de quelle utilité parlez vous ? De faire le dosage de la vitD ou l'intérêt de la vitD elle-même ?
Je pose la question car je prends de la vitD pour compenser ma quasi nulle exposition au soleil voire à la lumière (mon dosage est donné comme bon) et je n'aimerais pas continuer si "l'utilité" de cette vitamine n'a pas l'importance qu'on lui attribue. Je suis ménauposée et n'ai plus de douleur articulaire que j'ai bien dû constater sans me permettre d'affirmer que ce soit grâce à la vitD.

Votre site, découvert par un heureux hazard, est qque peu addictif, merci de votre intérêt pour l'information/commentaire (tjrs à recouper of course).

Médecine libérale en démocratie

Posté le 21/10/2024 par SCHLITTER Simone

Après relecture de l'article courageux du Dr Perino,encore quelques mots :
J'ignore totalement comment s'exerce la médecine en pays totalitaires, toutefois j'admets absolument qu'un médecin honnête et scrupuleux, qui connait bien son boulot, ne se retrouve pas, à propos des médicaments mis sur le marché dans un pays considéré comme "démocratique", heureux comme un poisson dans l'eau. Tiraillé entre sa conscience et les exigences possibles d'un patient qui aura tendance à évaluer le prix de sa guérison au poids des princeps prescrits. Devra-t-il plutôt affirmer : "Chère Madame, gardez la chambre pendant 10 jours, ne prenez pas froid, une bonne tisane chaude le soir, éventuellement un petit grog, si vous aimez, pendant le même temps, et vous allez voir...ce que vous allez voir, vous serez sur pied dans 10 jours ou une semaine et demie !"
Il risque de perdre la clientèle de cette brave dame, ne lui ayant pas prescrit d'antibiotiques ni d'ains ni de sirops d'aucune sorte !!
Dans notre démocratie, je plains les médecins "honnêtes" !!

Cornucopianisme

Posté le 20/10/2024 par Naejclaoudeu

Merci d’écrire et de publier des réflexions sur des sujets peu abordés voire tabous. Oui toute idéologie finit par être délétère. Mais, sa survie et les dégâts qu’elle peut engendrer dépendent de ceux qui y adhérent. En un mot, Marx n’était pas marxiste.

Médecine libérale en démocratie

Posté le 20/10/2024 par SCHLITTER Simone

Eh oui, Dr Perino, ben oui. Nous sommes fiers (pas moi en tous cas), de notre démocratie triomphante et paradante et gesticulante qui s'empresse de noyer le poisson dès qu'elle le peut.
Que vient faire Le Pen là-dedans ? Embêter Le brave Monde ? En tous les cas, elle occupe pas mal vos pensées! Je vais vous dire : j'aime bien le RN. Il est tellement détesté de tous (Vraiment !?) que peut-être c'est aussi un peu pour ça que je l'aime bien. Et (paradoxalement ?) j'aime aussi beaucoup les Palestiniens qui se font massacrer à Gaza. Ouais. Et j'aime aussi beaucoup les noirs, les asiatiques, les Iraniens, les Russes...et même les Américains, lorsqu'ils ne sont pas trop arrogants. Et qu'ils n'aident pas trop Israël à étouffer les Palestiniens qui ne savent plus dans quel tunnel se cacher. Et même Biden, hypocrite à l'endroit et Trumpf, hypocrite à l'envers. Le politique étant d'ailleurs "l'allégorie noble" de l'hypocrisie. Non ?

A part ça, j'aime beaucoup votre forum. Et j'aime lire et relire. Le tabagisme fait couler beaucoup d'encre. A juste raison. L'alcool ? Il tue trop radicalement, trop "nettement", pour qu'on en parle, je pense. Surtout : dans ce forum entre médecin, de quoi voulez-vous parler si ce n'est d'autres choses que de maladies...(Rime avec Hihi" !!

Médecine libérale en démocratie

Posté le 20/10/2024 par P. Foucras

Bonjour,
J’ai du mal à comprendre en quoi la démocratie est concernée dans ces comportements, sauf à penser que la démocratie est facteur d’ignorance, d’interprétations biaisées et sous influences, jugements de valeurs à l’emporte-pièce, conflits d’intérêts institutionnalisés, confusions, voire complots et fake news. J’y vois plutôt la marque d’une idéologie néolibérale et individualiste dans laquelle la notion de démocratie est dévoyée. Il me semble que des philosophes comme Jean-Claude Michea ont bien théorisé ces dérives.
À la fin de votre humeur, en parlant de « démocratie libérale » vous semblez commencer à reconnaître qu’il s’agit bien d’une démocratie sous influence.
Par ailleurs la médecine libérale elle-même n’est pas exempte, par ses comportements et ses représentants, de dérives démocratiques, pour rester dans l’euphémisme.
En lisant votre humeur j’avais plutôt envie de la renommer « médecine démocratique en régime néolibéral ».
Bien cordialement.

Médecine libérale en démocratie

Posté le 20/10/2024 par Fabienne

Merci Luc pour ce rappel de conscience !

Mort de Michel Blanc

Posté le 11/10/2024 par Patrick DEFONTAINE

Les circonstances du décès de Michel Blanc ont attiré mon attention. il serait mort d’un choc anaphylactique lors de l’injection d’un produit de contraste pour un examen d’imagerie médicale. Les médias se sont montrés tout de suite rassurants : à peine 50 à 100 cas par an ! Est-ce une statistique sûre ? Personnellement j’ai fait un choc de grade 2 (sur 5) lors d’une urographie intraveineuse, il y a peut-être 40 ans. Depuis je notifie précautionneusement la contrindication avant tout examen. Si bien qu’on a renoncé à me faire un scanner cérébral annuel de contrôle post AVC. D’ailleurs cet examen est strictement sans intérêt en l’absence de signe clinique nouveau, toujours ça d’économisé et d’irradiation en moins. Dans ma longue pratique des hôpitaux, d’abord comme réanimateur, j’ai dû faire face à plusieurs dizaines de chocs de cette nature ; la majorité a survécu, peut-être grâce à « bonne nature », peut-être grâce à ma technologie spécialisée. Toujours est-il que le protocole impératif est assez complexe, nécessite de l’entraînement et une rapidité d’exécution très minutée, un matériel d’oxygénothérapie et de perfusion prêt à l’emploi et une trousse de médicaments ad hoc ! En qualité de patient, j’ai rarement vu les services de radio prêts à intervenir dans de bonnes conditions. Pour prendre une autre personnalité, Goscinny est mort lors d’une épreuve d’effort avec injection d’un produit X .
Curieusement ce produit de contraste fait partie des présentations destinées à lutter contre la constipation (sans effet de choc connu). Plus bizarrement encore ce produit constitue l’excipient principal du vaccin anti covid Cominarty, et Pfizer dans sa RCP note la contre-indication formelle au vaccin pour les allergiques connus (mais combien sont connus ?). J’ai interrogé un confrère de vaccinodrome qui m’a confirmé cet item d’inaptitude et que sa trousse de secours comportait une seringue de noradrénaline(pas l’idéal quand on est béta bloqué à mort). Epidémiologiquement le nombre de 50 à 100 me semble avancé en l’absence d’analyse des causes de "morts subites" qui se comptent par milliers.

Grossesse, tabac et autres drogues

Posté le 09/10/2024 par Patrick Defontaine

Merci de cette mise en perspective

Grossesse, tabac et autres drogues

Posté le 08/10/2024 par Randall

Double peine : les femmes fumeuses - celles en bonne santé apparente et actives professionnellement dont je peux parler d'expérience - sont très (trop !) souvent aussi dépendantes de traitements psychoactifs (--> affectant leur humeur) médicaux. Quand on les aide à cesser de fumer, elles ne se vantent pas de ce fait, qui est vraiment un handicap pour leur réussite à terme...

Car la vie étant faite de hauts et de bas, beaucoup de bas pour les plus défavorisées, une humeur négative forte est souvent l'occasion de la reprise du tabagisme (tandis que les hommes rechutent plus souvent à l'occasion d'un excès de bonne humeur, en faisant la fête par ex.).

Double peine, voire triple : nous avions il y a déjà quelque temps publié des articles sur l'arnaque des patchs de nicotine comme aide pour les femmes fumeuses (et pas qu'elles entre nous ;-) :

Même durant une grossesse, les patchs ne gagnent pas le match
https://www.unairneuf.org/2012/12/patch-nicotine-grossesse-enceinte.html

Les patchs de nicotine ne gagnent pas le match, même durant la grossesse (bis)
https://www.unairneuf.org/2013/09/patch-nicotine-grossesse-enceinte-2.html

Les patchs de nicotine ne gagnent pas le match, même durant la grossesse (ter)
https://www.unairneuf.org/2014/03/sevrage-femmes-enceintes-patchs-pas-mieux-que-placebo-.html

Et pour ceux qui lisent l'anglais : Nicotine patches in pregnant smokers: randomised, placebo controlled, multicentre trial of efficacy
http://www.bmj.com/content/348/bmj.g1622
BMJ 2014; 348 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.g1622 (Published 11 March 2014)]

Il existe d'autres études depuis, je ne sais. Mais la médecine ferait bien de se poser la question de sa compétence dans l'aide à la cessation du tabagisme et de reconnaître que sa théorie de la dépendance à la nicotine est un enfumage *favorisant la non cessation* entraînant le recours à des médecines bien plus rentables auprès de fumeurs devenus sérieusement malades à cause de leur tabagisme.

C'est la seule façon à mon sens d'expliquer l'ardeur de tabacologues subventionnés soutenus par l'OMS à dézinguer la cigarette électronique, plus efficace que les gri-gris pharmacologiques selon Cochrane entre autres.

Réponse à Gerald Bourgeois

Posté le 08/10/2024 par Luc Perino

En tant que médecin, vous avez, comme moi, prescrit toute votre vie des traitements exclusivement basés sur des études statistiques. Peut-être avions-nous tort tous les deux ?
Les deux regards sont défendables, c'est l'aspect passionnant de la médecine.

Grossesse, tabac et autres drogues

Posté le 08/10/2024 par Gérald Bourgeois

Bonjour. votre article me rend, comme depuis longtemps vis à vis de la grossesse, tres mal à l'aise. "En gros ", pauvre femme enceinte. médecin retraité depuis 1 an, je me demande comment mes 3 enfants qui ont entre 40 et 50 ans peuvent bien aller. Leur mère a fumé (beaucoup) et bu (un peu) pendant ses grossesses ! Ce serait donc un crime contre l'humanité, maintenant. Je pense qu'il faut également interdire à la parturiente de rouler en voiture, le risque d'accident étant trop important. Je pense que la femme enceinte devrait s'allonger des le début de sa grossesse .Attention quand même à la phlébite , donc marcher (Sur un sol stable, Sinon risque de chute dommageable pour le foetus , Surtout que cette femme sera peutetre en hypoglycémie car le sucre est dangereux ). Pauvre femme enceinte (bis répétita), un calvaire, que lui interdira t'on l'an prochain? D'ailleurs je pense que la grossesse devrait être interdite finalement, le moindre écart étant trop dangereux pour le futur enfant et si, par miracle, il nait sans tare, il va subir ensuite une vie dotée d'un avenir (plein d'interdits ) peu reluisant avec les catastrophes climatiques annoncées. je regrette (pas seulement à cause de mes 69 ans ) ma jeunesse. cordialement. Gerald Bourgeois

Grossesse, tabac et autres drogues

Posté le 07/10/2024 par rené METTEY

En tant que pédiatre hospitalier, j'ai vu mouruir dans mes lits un enfant d'une grande fumeuse (une amie, donc je savais qu'elle fumait pdt la grossesse, malgré mes avertissements), d'un... pneumoblastome, à... 6 ans !
A ajouter aux méfaits.

Grossesse, tabac et autres drogues

Posté le 07/10/2024 par SCHLITTER Simone

Grossesses - tabac - Autres Drogues
BRAVO Docteur Perinot. Hélas il est extrêmement difficile à un ou une droguée de se sevrer volontairement...Sauf par la peur - ou l'orgueil. J'y suis enfin parvenue - par fierté - j'avais déjà 42 ans ...et 4 gosses .

Je me vantais devant ma fille de 16 ans d'avoir réussi à arrêter la cigarette. Elle m'avait dit "Bravo, Maman". Mais en cachette, un paquet de Gitanes était toujours placé, à ma portée, derrière une pile de chiffons, dans le placard, à l'abri des regards. Régulièrement, je puisais dans le stock. Un certain jour, toujours agrippée à mes Gitanes, à l'abri dans ma poche, je partis en vacances dans le sud en cie de ma fille. Installée sur l'herbe, je somnolais, et puis l'envie me prit de "fumer une petite cigarette". Je me dirigeais en douce vers ma voiture, dans laquelle ma fille dormais à poings fermés, carrément couchée sur mon paquet de Gitanes. Plus d'autres moyens pour fumer que de la réveiller, en lui disant :"s'il te plaît, veux-tu me laisser prendre mes gitanes, cachées sous tes fesses !?"
Je fus alors indignée, de cette attitude quémandeuse, et sans fierté, qui me mettais en face de mon mensonge devant ma fille. Au sens propre, j'avais envie de me gifler ! Ce fut comme un électrochoc : le symbole de ma veulerie, placée en face de ce vice plus fort que ma volonté !! Et là, je me dis, enfin :"Je serai plus forte que ce vice qui me dégrade à mes propres yeux, devant ma fille. Et là, enfin, enfin, juste devant le symbole, au travers de ma fille, de ce que j'étais devenue, et juste pour cette raison, du jour au lendemain, je me dis :"je serai PLUS FORTE que cette drogue." Et je tins parole. Ce n'était pas trop tôt !!(De l'âge de 15 ans à 42 ans - mais mieux vaut tard que jamais) Toutefois, c'était "Après". Après mes 4 grossesses. En ce temps-là, j'avais fumé. Peut-être 8 ou 10 cigarettes p/jour. Mais c'étaient encore 10 de trop !!
Ensuite, après l'épisode "du paquet de gitanes sous les fesses" je devins une dame-patronnesse antitabac. Je le suis toujours.

Cornucopianisme

Posté le 29/09/2024 par Georges Yoram Federmann

inspirant cher Luc
merci

Cornucopianisme

Posté le 27/09/2024 par François GUEYFFIER

Bonjour Luc, quel plaisir de voir que nous partageons encore beaucoup de choses, sur les religions notamment. Et j'admire toujours ta virtuosité dans le maniement de l'ironie. Enfin, j'ai bien aimé ta participation aux réflexions sur l'épigénétique sur France Inter.
Amicalement

François

Cornucopianisme

Posté le 26/09/2024 par BIEVELEZ

les deux guerres les plus meurtrières 14-18 et 39-45 n'ont rien à voir avec les religions....
on peut aussi classer le communisme dans les religions effectivement, mais aussi la psychanalyse ...

Cornucopianisme

Posté le 23/09/2024 par Noirot

Dans les religions on peut aussi inclure le communisme ,pas de Dieu mais qq dizaines de millions de morts qd même.

Cornucopianisme

Posté le 22/09/2024 par SCHLITTER SIMONE

Cornucopianisme : je viens à nouveau de découvrir un terme inconnu, (Merci, Dr Perino)
En fonction de sa définition, je dois avouer qu'à l'âge de 20 ans, je croyais dur comme fer que les progrès techniques allaient transformer notre monde en paradis. Or 15 ans auparavant, j'avais demandé à Pépère si un jour je mourrais, moi aussi. Il m'avait répondu : "peut-être pas, parce que, d'ici-là, avec les progrès de la sciences...on ne peut pas trop savoir !" Je me souviens avoir protesté :"Pépère, je ne veux pas vivre sans toi". )
Il semblerait que le vrai problème soit non pas de savoir si nous allons vivre, ou survivre, ou plutôt mourir, mais plutôt savoir comment nous allons mourir. Ce qui nous distingue des animaux, ce ne serait finalement pas tellement le développement de notre cerveau - ni même l'habileté particulière de notre main - le raton laveur est très habile, lui aussi - ce serait plutôt le fait de savoir que nous sommes mortels - obligatoirement mortels - et que l'animal (l'animal en général) ne le sait pas. Ou du moins semble ne pas le savoir...
Mais savons-nous, autant que nous sommes, COMMENT nous allons mourir, un par un, en-même temps que notre civilisation ? Certains sûrement. Tous ? Je ne sais pas. Alors, en confidence : si nous ne mourrons pas de notre belle mort, alors ce sera d'avoir foncé droit dans le mur, avides de nous emparer de ce qu'il y avait derrière.

Cornucopianisme

Posté le 22/09/2024 par Josette Beneteau

Merci!
Très intéressant

Cornucopianisme

Posté le 21/09/2024 par Odina Benoist

Excellent !!

Cornucopianisme

Posté le 21/09/2024 par cathy

bonsoir
et si on postulait que la première periode de l'ère anthropocène, est ce patriarcocène, qui ressemble terriblement à une impasse de l'Evolution : le mâle (tjrs dominant et "renégat" de l'EAH ) fonctionne en oligarchie comme une espèce dégénérée en guerre définitive contre les femelles et les petits perçus come des rivaux ennemis, cad en guerre définitive contre sa propre espèce et son biotope... impasse
la 2ème période (la suivante) est très probablement le paritocène seule issue pour l'humanité et son biotope, via un patriarcoexit en cours poussivement douloureusement dramatiquement par l'énergie des femelles encore bien seules dans ce combat ultime pour échapper à ce qui ressemble de plus en plus à une nasse mortifère pour un bon tiers des vivants et bien plus si le réchauffement s'accélère (conscience puis responsabilité anthropologique ...maison n'enseigne plus Mr Darwin aux petits et tous les archaïques "l'autodafent"...pas par hasard) ...
bon we
anthropologiquement vôtre =)

Cornucopianisme

Posté le 20/09/2024 par JF Massé

L'hominisation est la grande affaire. Une relecture historique de son évolution penche vers l'optimisme, quoique qu'à partir de phénomènes fort récents en regard du temps: fin de l'esclavage, du travail des enfants, de la relégation sociale des femmes, de l'intérêt de certains vaccins, de la compréhension de certains mécanismes biologiques, etc... Mais l'accélération des possibilités technologiques, en à peine une génération, rebat significativement les cartes, promouvant l'obscurantisme au service des pouvoirs argentés lesquels courent après leur queue comme l'écureuil dans sa cage.

Cornucopianisme

Posté le 20/09/2024 par Claude le tacon

Merci pour l'humeur émise sur la circoncision ..!
Les études ont précédé l'épidémie de sida puisqu'on en parlait déjà pour le papilloma virus et d'autres mst il me semble.?
J'étais généraliste: une hyperobèse pratiquante de l'islam se refusait à une gastropexie sous prétexte que dieu l'avait créée avec un estomac complet . Mon seul argument avait été de lui dire que son fils, qu'elle avait fait circoncire, était né avec un prépuce...
Cordialement

Cornucopianisme

Posté le 20/09/2024 par Alain Carayon

Bonjour,
Je ne sais pas si c’est une nouvelle idéologie mais je partage sans réserve votre analyse. Pour les « méfaits » des religions, j’ajouterais cette prétention absurde de singulariser l’Homme comme un élu, unique, à l’image de Dieu.
Bien cordialement

Cornucopianisme

Posté le 19/09/2024 par Aude Antonelli Effendiantz

Merci pour ce billet qui donne à réfléchir

De check-up en bilans

Posté le 13/09/2024 par Sylvie

Malheureusement, il est impossible désormais d'échapper aux mutuelles puisque notre gouvernement les a rendu obligatoires!
Quelles injustices pour ceux qui prennent en main leur santé en mettant un maximum de chances de leur coté (activité physique, alimentation saine, pas ou très peu d'alcool, pas de tabac ni drogues...)!
Bien sûr, nous sommes inégaux face à notre génétique, éducation, culture...et à la maladie dont les troubles psychiques...inegaux en rapport à nos niveaux de conscience & responsabilité, possibilité et la solidarité est 1 vision sociétale.

Que faire dans un pays/ monde où le profit n'a pas de conscience ? Ou le formatage est si grand ? Quand ce sont les firmes qui déterminent les normes et diagnostics...?
Notre système de santé a probablement besoin devoluer encore ?
Pensons à garder ce que le progrès nous apporte slmt de bon.

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
Réponse de S.SCHLITTER
Moi je pense qu'il y a un pilote dans l'avion médical. En principe il a été formaté par les délégués médicaux, eux-mêmes payés pour ce faire par les trusts qui encaissent les vrais profits.
Je prends l'avion le moins possible.
Merci Docteur Perino pour votre article plein de profondeur - et d'une juste colère !

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par Philippe Foucras

Parfaitement d’accord.
Auquel il faut rajouter le fait que ces bilans sont inutiles : soit il s’agit d’une pathologie grave et elle est déjà connue des patients et prise en charge la plupart du temps; soit il s’agit d’un trouble s bénin sans conséquences notables, et alors ça ne sert qu’à entretenir l’anxiété, la dépendance aux médecins et des prescriptions inutiles voire dangereuses, le fameux « Knock syndrome »
Cordialement

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par JF Massé

Je plussoie confraternellement

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par Mathieu Thierry

Concernant la cotisation aux mutuelles santé, vous est présenté comme un coût mensuel. Pour en apprécier le coût, il faut plutôt le faire au moins sur 2 ans, soit multiplier par 24. En effet les prestations comme les lunettes par exemple sont couramment : une paire tous les 2 ans.
D'autre part, le remboursement (part mutuelle ) n'est que sur la partie non remboursée par la sécu. Quand aux dépassements d'honoraires ils sont en général, plafonnés 'en pourcentage", non sur celui ci même, mais sur le tarif sécu.
D'autres prestations quelques "chambres seule en cas d'hospitalisation", c'est là encore un miroir aux alouettes. Combien de jours allons nous passer dans notre vie en chambre seul sur des hospitalisations non pris en charge a 100%?
Enfin, concernant les salariés, il faut savoir que les contrats sont négociés de sorte que la mutuelle se donne le droit d'une année sur l'autre de soit renégocier les primes soit de ne pas renouveler les contrats si globalement il n'est pas bénéficiaire. Il est à noter que la part patronale en plus de part salariale de la cotisation est bien évidemment considérer comme un revenu et c'est pourquoi ces deux parts sont comptabilisées dans le "Net imposable" et donc soumis à l'impôt sur le revenu.

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par Philippe Maujean

J'avais entendu, sur une radio de service public (F.Info) cette information de faire réaliser des examens de prévoyance , quelques minutes après la visite du premier Ministre (le tout nouveau) dans un hôpital parisien et les efforts que la médecine devait faire pour limiter les dépenses.
Formaté...

De check-up en bilans

Posté le 12/09/2024 par François Gueyffier

Merci Luc, toujours très bon ! Je cosigne à 100%.
La véritable prévention consisterait à éviter d’avoir à prendre des médicaments ou de subir des dépistages...

Rencontre insolite

Posté le 08/09/2024 par Chetritt

Merci et tellement vrai

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 03/09/2024 par

EPIDEMIE bis chez les Médias :
La variole vous redit "coucou me r'voilà" !
On était en effet un peu trop tranquillle depuis que COVID 19 s'était un peu calmé. Mais si tous les CBOX et Cie se réveillent ensemble, au moins dans les journaux et à la télé, on pourra effectivement parler d'une pandémie d'agitation.
Tout de même, à propos de ce gros plan de pustules suintantes sur les écrans de télé, cela coupait carrément l'appétit. Très sincèrement, j'ai été horrifiée. !

réponse à Patrice Queneau

Posté le 02/09/2024 par Luc Perino

Je ne sais pas quel mot utiliser pour les flambées de violence
Je constate simplement que dans les démocraties, la violence est un mal aigu qui vient du peuple, alors que dans les dictatures, c’est un mal chronique qui vient du pouvoir.

Violence aigue et violence chronique sont les mots qui me paraissent provisoirement les plus adaptés

Amicalement

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 02/09/2024 par Patrice Queneau

Vous avez raison, comme toujours !
Mais il me reste une question : quel mot adéquat pour décrire les flambées de violence dans les villes mais aussi parfois les villages de notre beau pays de France ?
Amitié

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 01/09/2024 par Charlotte Cottong

Excellent...
Merci pour le partage de vos réflexions éclairées.
N'hésitez tout de même pas à partager à nouveau lorsque le risque infectieux reprendra le dessus !!!

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 20/08/2024 par kelfoun alain

Après les dérives liées au covid,on peut effectivement s'inquiéter de l'arrivée du nouveau M pox.

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 17/08/2024 par Dominique Pontier

" ...Et lorsque j'ai entendu une radio parler d'épidémie en Europe parce qu'il y avait eu un cas, j'ai réalisé que la catastrophe sémantique nous menaçait plus que la catastrophe infectieuse."
BRAVO !!!!!

Le mot épidémie a encore frappé

Posté le 17/08/2024 par Anna Rocca

Merci pour cet article plein de bon sens et de raison. Je l’ai partagé sur ma page Facebook et il rencontre une belle adhésion. Bien cordialement. Anna Rocca

https://www.facebook.com/share/it1XQdV7yNBeJWtD/?mibextid=WC7FNe

Trilogie des misères sanitaires

Posté le 27/07/2024 par SCHLITTER Simone

"Misères sanitaires"
Je ne connais pas les statistiques concernant les morts au volant suite aux téléphonites aiguë mais selon moi, il s'agirait plutôt d'une maladie sociale pas prête de se tarir. Elle atteint de plus en plus les jeunes en bas âge, et empêche l'encéphale d'agir dans d'autres domaines que dans la trilogie :oreille-pouce-portable. Dépendance encore plus grande que celle créée par les morphiniques.

Toutefois les personnes entre 30 et 40 ans en sont particulièrement affligées, également, et certaines sont à ce point atteintes que devant les caisses des grands magasins, elles ne disposent plus que d'une seule main pour ranger leurs nombreux achats dans leur caddy, et tout se passe comme si l'un de leur bras se trouvait paralysé.
L'autre jour, l'une de mes connaissances me téléphona pour me demander des nouvelles de ma santé. En effet, elle était bien venue me rendre visite à l'hosto, mais avait manqué de temps pour s'en enquérir sérieusement, tiraillée entre les nombreux coups de fil auxquels elle s'était trouvée tenue de répondre pendant le même temps.

Dès lors, j'en profitais pour lui donner quelques nouvelles : il faut savoir saisir les bonnes occasions à la source !

Trilogie des misères sanitaires

Posté le 22/07/2024 par Chantal Hurst

Géniale votre humeur du jour !
À faire rembourser par la sec soc

Trilogie des misères sanitaires

Posté le 22/07/2024 par Benoît

Super ! Vraiment très bien…à Mayotte il semble que l’on préfère vacciner contre le choléra que de traiter les problèmes d’eau.
Le télescopage « La peste a décimé plus de 35% des individus » choque un peu !
Amitiés,

Le bon critère

Posté le 15/07/2024 par mikael Rabaeus

Très bon. Excellent. Tout à fait d'accord.

réponse à François Gueyffier et Alain Godart

Posté le 14/07/2024 par Luc Perino

Vous avez raison
Le raisonnement est exactement le même si l'on prend le critère de morbidité ou celui de souffrance. Sauf que ces deux termes sont plus difficiles à définir, donc les résultats encore plus sujets à caution.

Le bon critère

Posté le 14/07/2024 par SCHLITTER Simone

A propos DU BON CRITERE :
J'ai relu trois fois l'article du Dr Luc Perino. Et puis finalement j'ai presque tout compris.
Oui, les critères varient avec le temps, selon les découvertes (Pluton n'est plus considéré comme une planète, car de masse trop petite, p.ex.)

Et je comprends bien également que les critères pour établir "le meilleur soin" varient en fct. de l'accroissement des connaissances, alors que ceux du diagnostic d'une maladie ne varient QUE en fonction du perfectionnement de ce diagnostic, lequel, parfois, je l'imagine, peut rester, lui, immuable.
Et les critères du confort d'un malade vont varier également, selon que vous êtes le médecin ou le patient.
Je profite du développement de ce thème par le Dr Perino pour illustrer à quel point, parfois, chez des spécialistes, l'analyse manque lourdement de nuances.
Cette histoire vécue illustre totalement la rigidité de conception de certains spécialistes du corps médical :
Mon mari développa une maladie neurologique rare (paralysie supranucléaire progressive), dont certains symptômes, au début, évoquent la maladie de Parkinson. Elle est redoutable, bien que pas forcément mortelle : si le malade ne meure pas noyé dans sa salive et que l'alimentation par pompe nutritive peut être établie, que le malade bénéficie de la surveillance indispensable, d'un kiné à domicile, etc., il PEUT vivre. Toutefois le risque de noyade dans la salive est réel. (Sans compter le supplice moyennageux de l'entonnoir...Ce qui m'amena à une consultation chez un neurologue. A l'époque, les spécialistes étaient enclins à injecter du Botox dans les glandes salivaires, afin de paralyser de leur action. Nous quittâmes le 7è cercle de l'enfer pour atterrir dans le 6è (si je puis me permettre...) En effet: la salive de mon époux devint si épaisse qu'elle ressembla alors à du chewing-gum. Le neurologue, très fier, m'envoya un formulaire à remplir où je devais préciser ceci :
Suite à votre traitement, vous avez constaté :
- aucune amélioration
- une très légère amélioration
- une notable amélioration

Je répondis la vérité : j'avais à présent le choix entre :
-voir mourir mon mari de noyade
-voir mourir mon mari étouffé par du chewing gum
Donc, pour moi, impossibilité de remplir correctement la fiche envoyée...
Il est extrêmement dommageable que certains spécialistes manquent d'un élémentaire bon sens !!

Le bon critère

Posté le 13/07/2024 par Godart Alain

«En épistémologie du soin, le seul critère valable est celui de la mortalité globale ; tous les autres critères sont dits "intermédiaires" ou "de substitution".»
Non, les vieux (appelons un chat...) nous disent bien: "Mourir, ce n'est pas mon problème, ce que je ne veux pas, c'est souffrir". Ce que nous appelons le critère de morbidité est important en épidémiologie, c'est sur ce point que le dépistage est parfois (souvent?) délétère: en créant de la morbidité (anxiété, examens excessifs, effets secondaires de certains examens...).

Le bon critère

Posté le 13/07/2024 par Patrice QUENEAU

Et cependant la thérapeutique est la finalité de la médecine, science et art personnalisé de choisir le traitement le plus approprié pour chaque à malade à chaque instant de sa maladie…
C’est le plus difficile souvent, sans oublier de « déprescrire" pour sauver des malades les traitements inutiles a fortiori dangereux.
Voir à https://www.jle.com/fr/revues/med/e-docs/la_therapeutique_est_aussi_la_science_et_lart_de_de_prescrire_a_bon_escient_350945/article.phtml

Le bon critère

Posté le 12/07/2024 par François Gueyffier

Bravo pour ton billet, excellent, comme toujours.
Je me permets une précision : le raisonnement est valable appliqué aux maladies qui altèrent l’espérance / la quantité de vie. Pour les maladies qui altèrent la qualité de vie (douleurs chroniques, dépression, hallucinations, symptômes divers plus ou moins rattachés à une pathologie définie, etc.), la survie globale n’a plus d’intérêt.
Le critère est alors la disparition ou l’amoindrissement du symptôme, il est implicite, évident. Tellement évident qu’il n’intéresse souvent pas les médecins !

Le bon critère

Posté le 12/07/2024 par Patricia Rodriguez

J´ai bien aimé votre article, c´est très juste.

Le bon critère

Posté le 11/07/2024 par Bertrand Jordan

Ravi de voir cité mon récent article dans la revue Médecine/Sciences (Bertrand Jordan : Le dépistage du cancer sauve-t-il vraiment des vies ? médecine/sciences 2023 ; 39 : 885) qui va bien sûr dans le sens de votre "Humeur médicale" du 10/7. Je signale que cet article est en accès libre sur le site de la revue :
www.medecinesciences.org/fr/
Amicalement, Bertrand Jordan

C'est essentiel

Posté le 02/07/2024 par SCHLITTER Simone

A propos d'ESSENTIEL
Dr Perino, le sourire de votre humeur (avec H), ce jour, est teinté d'une connotation gentiment douce-amère.
Il est vrai que le corps médical n'est pas en déficit d'imagination quant à l'attribution de noms variés, souvent saugrenus, ou à l'origine lointaine et obscure, pour baptiser des maladies (ou non-maladies). La vieillesse serait-elle une non-maladie (hihi... la plupart des maladies liées à l'âge seraient-elles dès lors des non-maladies !?)
"L'arthrose"...pourquoi donc un "joli" nom alors qu'elle procure tant de grincements (de dents y compris) ?
Ah, j'ai trouvé ! Parce qu'elle nous parle d'art...et de rose...
C'est tout bête, non ?
D'ailleurs pour le profane, le concept de "maladie essentielle" n'est pas plus clair que celui de "maladie iatrogène".
En face de certaines incongruités flagrantes, un sourire, même teinté de mélancolie, n'est-il pas le meilleur rempart à un snobisme médical digne du Dr Knock ?

C'est essentiel

Posté le 02/07/2024 par Patrice Queneau

Superbe, empreint de finesse et de bon sens ! Comme toujours
Amitié

C'est essentiel

Posté le 01/07/2024 par Jean Loup Rey

Excellent
Merci

C'est essentiel

Posté le 01/07/2024 par corinne

Merci pour cet article sur une évidence oubliée par nos sociétés technoscientistes actuelles ...

C'est essentiel

Posté le 30/06/2024 par Georges Yoram Federmann

Article " essentiel" cher Luc
En fidèle adelphité

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 14/06/2024 par SCHLITTER Simone

A propos de démocratie, et de "la dynastie LE PEN" dont ,le règne possible est présenté par vous comme une calamité :
Je n'approuve pas du tout la pertinence de votre démarche.
Cet article me fâche.Je le trouve injuste envers un parti politique français que vous diabolisez, ceci est contraire à la pertinence habituelle de vos analyses

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 13/06/2024 par Jean-Michel RÉTAUX

Article très pertinent et factuel.
L'animal humain reste un animal, d’où ces comportement individuel et collectifs faiblement intelligents.
Notre terre souffre du trop grand nombre d'humains; le réchauffement climatique et le comportement moyen de l'animal humain vont probablement induire sa réduction drastique, voire sa disparition pour les plus pessimistes. L'homme n'est qu'une anecdote dans l'histoire de l'univers. La nature reprend toujours son inéluctable fil. Profitons raisonnablement de l'instant, en faisant en sorte qu'il dure collectivement le plus longtemps possible.

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 13/06/2024 par Ecuer

un emoji de sourire

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 11/06/2024 par Isabelle GAUTIER

Après le péril jaune le péril extra blanc qui lave plus blanc que blanc !
La Chine s'est réveillée et on est vivant. Bon, d'accord avec un petit Covid par ci par là. Merci Messieurs MERIEUX et LEVY. La Russie boulotte l'Ukraine , on est ruiné mais vivant. Restons incurablement optimiste ou idiots

Réponse à Ych

Posté le 05/06/2024 par Luc Perino

Parler de cause unique pour la tuberculose est effectivement une façon de parler, car comme je le précise après, les couses sont toujours multiples.
En effet : microbiologie et pathologie infectieuse sont deux disciplines totalement différentes.. Vous le dites très bien.
Bien cordialement

Réponse à Rémy Honoré

Posté le 05/06/2024 par Luc Perino

La spasmophilie a changé de nom, on l'appelle désormais "Attaque de panique"
Les doses de calcium et magnésium qui étaient utilisées étaient bien inférieures aux doses toxiques
Bien cordialement

Réductionnisme malhonnête

Posté le 05/06/2024 par YCh.

Votre humeur sur le "réductionnisme malhonnête" est très contagieuse, une de plus ! Merci beaucoup.

Si je m'en tiens à "Mycobacterium tuberculosis", le protagoniste la pathocénose du XIXe s., lorsque vous écrivez : "Dans la réalité, les maladies à cause unique, [... ] infectieuses comme la tuberculose [...] s'expriment très différemment en fonction de plusieurs autres facteurs individuels", s'agit-il seulement d'expression (un effet de surface, signe clinique ou symptôme) ? Il me semble que si on décrète une "cause unique", en l'occurrence, on donne déjà dans un réductionnisme où l'honnêteté, certes, n'est pas en jeu, mais où le réductionnisme est une facilité. Est-ce que je me trompe ?

La microbiologie est une chose, la pathologie infectieuse en est une autre, et la santé publique une autre cause. Est-ce que l'arbre du bacille de Koch ne cacherait pas une forêt de facteurs d'exposition, de risques et de vulnérabilités à plusieurs dimensions ? Faut-il rayer d'un trait de d'humeur les travaux de Thomas McKeown [1976]?

Bien cordialement,
YCh.

En attente du grand progrès

Posté le 02/06/2024 par Rémy Honoré

"il prescrivait des médicaments inutiles pour une maladie qui n'existe pas, mais seulement parce que sa prescription n'avait pas d'effet indésirable."

La spasmophilie existe, et les minéraux calcium et magnésium ne sont pas sans effets indésirables possible avec les hautes doses.

En attente du grand progrès

Posté le 02/06/2024 par Patrick

Bravo !!!
très opportun et bcp d’humour !
amitié

En attente du grand progrès

Posté le 31/05/2024 par Dimitri

Excellent ! Merci bien pour cette nouvelle humeur !
J'ai partagé le mois dernier auprès de collègues enseignants dans diverses universités,
en espérant que cela permette d'augmenter la visibilité.

Réponse à Benjamin Fauquert

Posté le 24/05/2024 par Luc Perino

Vous avez en partie raison sur leur querelle tardive
Cependant, la citation est bien de Pascal et ne sert qu’à illustrer quelque peu mon propos
Bien cordialement

Réductionnisme malhonnête

Posté le 24/05/2024 par Benjamin Fauquert

J'aime beaucoup l'article auquel j'adhère, mais je trouve la situation peu heureuse vu que c'est plus Descartes qui a été le chantre du réductionnisme auquel s'est opposé Pascal justement.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 22/05/2024 par Veronique SANSIGOLO

Voyons cher confrère, les "vaccins" COVID ne sont pas des vaccins et les effets indésirables au sein de la population de moins de 60 ans ne se sont pas bornés à des myocardites. Pour avoir systématiquement déclaré les effets indésirables, dont certains très graves, en pharmacovigilance j'ai pu constaté qu'aucune suite ou presque (un appel téléphonique symbolique dans le meilleur des cas) n'y était donnée. Comment peut-on prétendre, puisque tout le négatif a été étouffé et nié du moins dans notre beau pays, connaître vraiment les conséquences de ces prétendus vaccins ?

Profil de nos 5000 abonnés

Par catégorie professionnelle
Médecins 27%
Professions de santé 33%
Sciences de la vie et de la terre 8%
Sciences humaines et sociales 12%
Autres sciences et techniques 4%
Administration, services et tertiaires 11%
Economie, commerce, industrie 1%
Médias et communication 3%
Art et artisanat 1%
Par tranches d'âge
Plus de 70 ans 14%
de 50 à 70 ans 53%
de 30 à 50 ans 29%
moins de 30 ans  4%
Par motivation
Patients 5%
Proche ou association de patients 3%
Thèse ou études en cours 4%
Intérêt professionnel 65%
Simple curiosité 23%

La phrase biomédicale aléatoire

Les professionnels mettent des années à développer une attitude clinique : ils sont entraînés à répondre activement aux souffrances de leurs patients, et en même temps à accepter avec calme que leurs efforts puissent être infructueux.
― Annemarie Mol

Articles et autres publications

Les antidépresseurs entre mythe et réalité (première partie) - Raison sensible [...]

un grand pas dans l'histoire des médicaments - Médecine. 2024;20(2):95-96. [...]

Le mamelon masculin - Planet vie, fevrier 2023 [...]

Médecine sans souffrance et souffrance sans médecine - AOC, 17 janvier 2023 [...]

Patient zéro et porteur sain - dans H. Guillemain (dir.), DicoPolHiS,
Le Mans Université, 2022. [...]

Autres fiches patients

Diarrhée aiguë de l'adulte - I / Les mots et les faits On parle de diarrhée lorsqu’il y a plus de deux selles liquides par [...]

Drogues : addiction et sevrage - I/ Les mots et les faits Drogue : nom général donné à toutes les substances chimiques [...]

Cellulite et lipodystrophies - Les mots et les faits Epiderme, derme et hypoderme : ce sont les trois couches de la peau en [...]

Dépistage des cancers et autres maladies - I/ Les mots et les faits Préclinique : définit une maladie ou anomalie découverte avant [...]

TDAH : Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité - I/ Les mots et les faits   TDAH: Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans [...]

Vous aimerez aussi ces humeurs...

Parler ou écouter - Il est impossible de lire un article sur la relation médecin/patient sans que le mot [...]

Survie après diagnostic de cancer - Lorsque l’on parle de taux de survie en cancérologie, c’est une erreur de mélanger les [...]

Rappel de 30 000 PIP - En parlant du problème des prothèses mammaires PIP, plusieurs journalistes ont annoncé [...]

Diagnostics au supermarché - Il est facile de critiquer big pharma qui fait des profits parfois indécents sur le dos des [...]

Restriction cognitive de l'hyperspécialisation médicale - Le progrès des technosciences améliore toutes les pratiques, et inversement, l’expérience [...]

Haut de page