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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

vitamine d2 ou d3 ou pas de vitamine d!!

Posté le 20/09/2013 par m;lassana

bonjour la mode en ce moment est la prescription de vitamine d une ampoule par mois la gynécologue le médecin généraliste en prescrivent a tout le monde! j'ai 63 ans suis souvent dehors j'habite le nord je voulais votre avis sur ces presriptions peut etre est ce une nouvelle mode merci cordialementje vous ai écouté sur france inter et je suis de trés prés les infos du docteur lorgeril (je m'expose au soleil été

Les "Nouveaux paradoxes" sur les ondes

Posté le 18/09/2013 par nicole w.

"La formule sacrée du positivisme : L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but." (Auguste Comte)
Très intéressante idée que celle du "porteur sain" ! Vivre en équilibre avec nos ennemis !
Pour éviter que... les paradoxes d'aujourd'hui, ne deviennent les préjugés de demain (Marcel Proust).

Prestation sur France Inter

Posté le 17/09/2013 par Marie Paule, secrétaire médicale

Luc

Après votre excellente prestation sur France Inter (prestation riche et d'une grande clarté autant dans le contenu que dans l'expression), je veux vous rendre hommage.
Universitaires, médecins généralistes qui exercez, jeunes et moins jeunes, adhérez à l'Ecole de Luc Perino pour la santé physique et mentale de nous tous, patients potentiels.
Merci Luc

Prostate : fable du PSA

Posté le 17/09/2013 par Philippe Ahimsa

De l'intérieur de l'AFU cette position avec laquelle je suis en accord est difficile à tenir.
Face à la pression économique "Commercialement inadaptée" : Une dépense pour l'assurance maladie est un produit pour un établissement de soin.

"scientifiquement à contre courant avec la pensée de la communauté urologique" avec de plus l'absence de position positive à opposer face à l'interrogation des patients.

"politiquement incompatible avec le plan cancer et les volumes d'actes chirurgicaux"

"absence de financement publique pour de la recherche clinique pour des action de prévention primaire" Et pourtant il y a du grain à moudre...
INTENSIVE LIFESTYLE CHANGES MAY AFFECT THE PROGRESSION OF PROSTATE CANCERThe Journal of Urology Vol 174, Issue 3, 1065-1070 September 2005
http://www.jurology.com/article/PIIS0022534701685185/abstract

L'assurance maladie devrait être le principal acteur de la recherche clinique car elle est potentiellement le principal bénéficiaire.

les chiffres de l'espérence de vie !

Posté le 17/09/2013 par lolalysa

Il n'est pas certain que ces chiffres d'espérance de vie, durent mais plutôt baissent,vu les conditions de travail d'une majorité de salariés. En effet la précarité, le chômage, le manque de reconnaissance des employés et la pression dans certaines entreprises, engendre des angoisses, stresse, dépressions, maladies et donc réduction de l'espérance de vie.
J'ai connu des salariés heureux de partir travailler le matin, malheureusement ce n'est plus beaucoup le cas !...

Dépistage de la jeunesse...

Posté le 16/09/2013 par nicole w.

"Le dramatique de la vieillesse, ce n'est pas qu'on se fait vieux, c'est qu'on reste jeune." (Oscar Wilde)

Argument de l’espérance de vie

Posté le 14/09/2013 par François S.

Certes, nous vivons plus longtemps.
Ces dernières années supplémentaires sont elles toujours enviables ?
Ne sommes nous pas en train de confondre quantité et qualité ?

Je fais partie de ces personnes dites du "troisième âge" qui doivent s’occuper de celles du quatrième (parents et beaux parents) et j'ai de plus en plus de doutes à ce sujet.

Mais enfin, gardons le moral puisque nous sommes toujours vivants !

La misère est-elle mauvaise pour la santé ?

Posté le 14/09/2013 par François S.

Bien sûr, elle est mauvaise pour la santé.
Elle se développe comme s'il s'agissait d'une pandémie.
Personne ne sait soigner ou mieux encore, guérir ça ?

Allons messieurs les décideurs politiques, un petit geste pour soulager la "sécu"...

Dépister ou non l’Alzheimer

Posté le 14/09/2013 par François S.

Bonjour à toutes et tous.

Cette conférence aura eu tout de même une certaine utilité :
faire monter le taux de fréquentation des hôtels de Boston et celui du transport aérien...

Merci à celles et ceux qui partagent encore un peu d'humour dans cette société démoralisatrice et de plus en plus anxiogène.

L’alcool n’est pas discriminatoire

Posté le 14/09/2013 par Catherine Neykov

Cher Luc Perino,

C'est toujours avec bonheur que je lis vos chroniques. Merci ! S'agissant de l'alcool et des violences familiales, permettez-moi de vous rappeler le triste sort des enfants : Chaque jour, un enfant meurt sous les coups de ses parents. La maltraitance envers les enfants est un grand tabou de notre société... Amitiés lucarniennes.

Dépister ou non l’Alzheimer

Posté le 14/09/2013 par Dr Lemée

Si nous parvenons à trouver un test biologique réellement fiable pour dépister les maladies neuro-dégénératives, ce test sera logiquement positif dès l'âge de vingt ans !!!
Pourvu que personne ne trouve !
Cher collègue, merci pour vos chroniques roboratives.

Pensée du jour...

Posté le 12/09/2013 par nicole w.

"La vie est une maladie dont tout le monde meurt." (Paul Morand)

Révélations et secrets du microbiote intestinal...

Posté le 08/09/2013 par nicole w.

"Il faut rectifier un fait, mais un fait ne constitue ni ne détruit une théorie. On ne détruit des théories que par des théories nouvelles. Aujourd'hui, dans la théorie de la nutrition, il est nécessaire de donner une nouvelle théorie chimique, évolutive pour détruire l'ancienne qui est fausse." (Claude Bernard 1813-1878. Pensées - Notes détachées)

L'alimentation peut avoir un effet favorable sur le rétablissement de la fonction intestinale (ainsi que sur la porosité ou la perméabilité de l'intestin grêle). Améliorant, par là même, certaines pathologies.

Tout doit tendre au bon sens, mais pour y parvenir
Le chemin est glissant et pénible à tenir.
Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie.
La raison, pour marcher, n'a souvent qu'une voie.
(Boileau - L'Art poétique)

Réponse à Guy Mauhourat

Posté le 07/09/2013 par Luc Perino

Bonjour,
Vous avez accès au podcast de RCF sur la page d'accueil de mon site.
Vous pouvez lire le texte en suivant le lien :
http://www.lucperino.com/blogs/cigarette_cinema.php

Merci pour votre écoute et cordialement

La cigarette et le cinéma...

Posté le 07/09/2013 par guy.mauhourat@free.fr

Ce matin, j'ai entendu votre chronique sur RCF. Elle explique a elle seule la puissance des lobbys. J'ai tenté de la retranscrire pour la communiquer à mes proches. J'ai des doigts engourdis... Où pourrais je me procurer le texte.
Merci d'avance et bravo pour votre site.

Médias et médecine

Posté le 07/09/2013 par dr renée berthon

Cela fait cinq ans que j'exerce la médecine. A la fac, j'avais déjà compris à quel point l'EBM était rarement une réalité.
Je regrette qu'il n'y ait aucune critique organisée des publications en médecine, malgré Cochrane qui n'atteint jamais le grand public.
il faudrait des gens comme vous pour organiser qqchose !

Vers une "sobriété heureuse" ?

Posté le 30/08/2013 par nicole w.

"Le chant du forgeron, la fin d'un monde séculaire, le silence de l'enclume, la désillusion, le déclin du monde paysan, le progrès : entre mythe et réalité... La modernité : une imposture ?

La surbordination au lucre, le bouleversement des repère universels ; la sobriété, une sagesse ancestrale. Histoire d'un village africain. Un changement humain ; pour une indignation constructive. Mettre l'humain et la nature au centre de nos préoccupations. Des songes heureux pour ensemencer les siècles..."

Un constat amer n'entame pas l'optimisme et le courage de Pierre Rabhi. Un ouvrage passionnant, avec juste la touche de poésie qu'il faut, et qui n'est pas sans rapport avec la santé et la médecine.
Pierre Rabhi - "Vers la sobriété heureuse".

Vous voulez voir les misérables secourus ; moi, je veux la misère supprimée." (Victor Hugo - extrait du "Quatre-vingt-treize", 1874)

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 30/08/2013 par cathy

bin woui
la "financiarisation" c'est nous (pays riches de la pauvreté orchestrée alentours loin et moins loin ) et notre niveau de vie sans fin, sans intelligence d'espèce, sans humour existentiel, sans fair play démocratique, la vanité d'AVOIR comme conjuration de la mort ...portée par le mâle dominant désespérant d'archaïsmes : des vrais 4x4 rutilants pleins les rues pour vieux mâles narcissiques capricieux violents et leurs femelles serviles botoxés rafistolés par des soignants parjures avides, et des écoles bidons ...pour enfants-déchets malades abandonnés aux écrans ou à personne depuis la naissance, non compatibles avec la maturation et l'apprentissage citoyen- citoyen LRB looser,ringard,bizu , condamné par et pour la société marchande et banquière que nous avons CHOISIE dans CE référentiel de valeurs! arrêtez de pleurnicher sur NOS choix: construire une "démocratie " en crevant un productif lointain, puis la détruire en crevant le productif ici-gît(lol)...l'esclavagisme qui nous a "servi" nous étrangle à présent...arrêtez de découvrir la roue !! tout est sous nos yeux... le productif est trop cher partout pour le M/B aux pouvoirs!! ceci est une 3ème GM !! du type évolutionniste sapiens contre néandertal - qui a le courage d'identifier l'origine de son niveau de vie perso: le patrimoine d'où, les soussous à la banque qui rapportent, mais comment, qui bosse et où et à quel salaire ds quelles conditions ?? ma fille sait ...mais achète sans discriminer, ses potes aussi ... c'est même plus une guerre mondiale ...nous sommes en temps d'occupation marchande et banquière :les démocraties de l'ouest ont dérivé en dictature financière par mollesse et complaisance, comme ont dérivé en totalitarisme étatique russes, chinois etc... et en despostisme religieux les pays arabes - tous basés sur la subsidiarisation fonctionnalisation de la femelle et du petit : très archaïque !!le mâle s'est développé comme une espèce à lui tout seul et nous entraîne tous dans une jungle de violence inouïe et organisée par sa vision tout en rappelant le devoir de mémoire à propos du nazisme ... sans blague !! incapable seul de proposer un référentiel de valeurs compatible avec la faisabilité démocratie cad incluant redistribution, éducation et santé autrement que par des lois qu'il bafoue ou bidonne ...et ce que demandent étrangement tous les peuples en révolte sur la planète!! mafia co optation passe droits magouille en tout genre...travailler à l'école, payer ses impôts? mais pourquoi continuer à être poires libéralisme libéralisme, évasion fiscale pourquoi eux et pas nous? ne plus rien faire gratuitement, tout faire raquer, où donc sont encore valides les règles de la démocratie...mourante par manque de citoyens,les valeurs du mâle archaÏque sont poison pour la faisabilité democratique , état de mort apparente en deça du seuil de viabilité, tous les voyants sont allumés depuis lgtps mais l'argent prêté par l'ami gentil banquier du gentil politique a bien masqué le gouffre vertigineux où nous entraîne la vision citoyenne mâle archaÏque avec datcha 4x4 piscine et botox pour chacuns des 9 Milliards d'humains, allons donc pas compliqué de comprendre qu'il va falloir en éjecter qqs uns ...et bin on a bien commencé, les nazis c'était déjà ça ...le chômage des petits en fait partie...vous aviez dit évolutionniste c'est bien ça et ...partout !!le pervers narcissique et sa femelle servile maternante contre les humains en cours de symétrisation vers la parité avec l'intégration des valeurs femelles au référentiel du système et la constitution du GPS complet de navigation en démocratie ... à 9 milliards on doit proposer autre chose que la baston non, sinon à quoi servent les filières d'intelligence,l"élite" que s'offre(très cher) la democratie pour se garantir ...LOL !!! dans la gueule du loup grâce à ses énarques et autres super QI le gag non !!? c'est vraiment pas malin une démocratie ...y manque juste les mamans et on va y arriver promis!!
dslée ça m'a échappé §:) !

bonne nuit
that's all folks
cathy

Humour en santé !

Posté le 24/08/2013 par P. Bensoussan

A lire certains commentaires sur Le Monde, je vois que beaucoup de lecteurs, même dans ce grand journal, ne comprennent pas bien ton humour, pourtant instructif ! Moralité : humour et médecine ne font pas très bon ménage.
c'est pour ca que tant de médecins se prennent toujours au sérieux.

Posté le 18/08/2013 par Ourdia

Merci Nicole ! C'est bien ce qui me semblait aussi, mais je voulais en avoir le coeur net.

Réponse à "Ourdia"

Posté le 18/08/2013 par nicole w.

Bonjour Ourdia,
En fait, je ne possède pas d'Oeuvres de Claude Bernard, mais au cours de mes nombreuses recherches, j'ai rassemblé un certain nombre de citations, notamment sur Wikiquote.
http://fr.wikiquote.org/wiki/Claude_Bernard
J'ai relancé mes recherches, et il semble que cette citation soit extraite de "Cahier de Notes, 1850-1860".
http://www.claude-bernard.co.uk/page35.htm
Bien à vous.

Claude Bernard

Posté le 18/08/2013 par Ourdia

Bonjour Nicole w. Serait-il possible de savoir de quelle oeuvre (référence exacte) de Claude Bernard est extraite la citation : «C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre.» ?
En vous remerciant,

Nommer les choses avec justesse...

Posté le 14/08/2013 par nicole w.

"Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde", disait Albert Camus il y a déjà un demi-siècle.
C'est ainsi qu'en "détournant le sens des mots, certains esprits, dans leur nouvel évangile", remplacent "Le dépassement de soi par le dépassement de la bagnole de l'autre" ; et "Le bonheur n'est plus dans le pré, mais dans le Coca."...
"Nommer les choses avec justesse, c’est redonner de la clarté au monde."
(Thierry Salomon - Billet d'Humeur)

Retour de vacances

Posté le 07/08/2013 par Evelyne

Vos humeurs me manquaient.
N'arrêtez jamais.

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 05/08/2013 par E. Venet

Cher Luc Perino,
Merci pour ce billet, une fois de plus roboratif.
L’absence d’affect, l’égalité d’humeur et de ton, l’indifférence prescrite, tout cela peut évoquer aussi l’autisme.
Drôle de société…
Amicalement.

Surf sur le vaste océan de la vie...

Posté le 04/08/2013 par nicole w.

Le problème est, peut-être, humain, psychologique, spirituel au sens large du terme, sociétal.
Une société en déficit d'éthique, d'altruisme, d'amour ("la Règle d'Or", dans sa formulation positive), de bon sens, de solidarité véritable, s'exposant, par là même, à de nombreuses blessures...
"Vivre simplement, pour que les autres puissent simplement vivre." (P. Rabhi)

P.S. : Suite au post de Sébastien ; dans le genre avant-gardiste, il y a Aldous Huxley ("Le meilleur des mondes").

Darwin avait prévu les morts nosocomiales

Posté le 30/07/2013 par Dr Berthier

Nos patients âgés continuent de refuser l'hôpital, parfois avec obstination. Ils doivent bien savoir que c'est là qu'on a le plus de chances de mourir !! Nosocomiales, solitude ou ennui !
C'est mon humour d'un remplacement d'été.
En attendant, merci pour votre soutien permanent à nos causes perdues.

Bravo

Posté le 27/07/2013 par Daniel

Bravo Luc,
Je vois que ton dynamisme reste intect. Ta critique est toujours aussi acerbe. Comme au bon vieux temps de Flayosc. Qui sait aujourd'hui que nous avions mis en place ensemble l'une des premières (peut-être la première) association de FMC totalement indépendante de l'industrie pharmaceutique. C'était précurseur. Hélas, le modèle ne s'est pas généralisé !!
C'est le moins que l'on puisse dire.
Amitiés

Les e-patients...

Posté le 25/07/2013 par nicole w.

Au hasard des news :
"Le e-patient, défini par le Dr Mark Ferguson, est "equipped, engaged, empowered, enable, emanciped.". Le e-patient est donc un patient qui a accès aux données lui permettant de s’engager dans la prise en charge de santé, de rechercher les informations dont il a besoin pour acquérir une certaine autonomie.

S’informer sur une maladie avant ou après une consultation chez le médecin, ses traitements, évaluer la gravité de sa maladie, se renseigner pour déterminer si une consultation est nécessaire... Les raisons sont diverses.

Mais les e-patients, en particulier les patients atteints de maladies chroniques, vont également rechercher à partager leurs expériences avec d’autres patients atteints de la même maladie, à intégrer une communauté en ligne de patients... Ils sont 68 % à rechercher des témoignages de personnes atteintes de la même maladie qu’eux. Point intéressant quand on sait que plus le patient est impliqué, plus les coûts et les complications liés à la maladie diminuent.

Alors, Internet remplacerait-il la consultation ? Non, d’après les études : les e-patients considèrent que la relation avec le médecin s’en trouve renforcée. Plus informés, ils prendraient mieux en charge leur santé. Cependant, 51 % d’entre eux n’osent pas parler de leurs recherches avec leur médecin... Peur de la réaction du personnel soignant ? Il est vrai que certains médecins sont réticents à cette prise d’information, notamment en raison de la qualité de l’information... La réaction du médecin face à cette attitude du patient renforce, ou au contraire, affaiblit la relation de confiance médecin-patient. Le médecin qui réagit positivement en rebondissant aux propos du patient, va le mettre en confiance ; à l’inverse, le médecin qui ne relève pas ce que lui dit son patient, va perdre sa confiance, le patient n’osant alors plus évoquer ses recherches...

Si les expériences des patients sont souvent prises en compte dans ces études, le retour des médecins a été, pour le moment, rarement évalué..."

Source : http://blog.healthme.fr/2013/07/04/les-e-patients-avant-pendant-et-apres-la-consultation/

Une lecture critique est essentielle, pour diverses raisons. Savoir, par exemple, faire la part des choses entre médecine curative et médecine préventive ; savoir reconnaître les "bons sentiments" ; ne pas céder à la peur ; protéger son libre arbitre... Vaste programme, mais indispensable pour ne pas tomber dans le piège qui consisterait à prendre ses désirs pour des réalités. Ne pas laisser le rêve coloniser la pensée. Ne pas subir l'info (et la vie), tout simplement.

"Une place pour les rêves, et les rêves à leur place". (Robert Desnos)
"Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets." (Alfred Sauvy)

Médias et médecine

Posté le 24/07/2013 par Paul F.

Les biais de publications sont effectivement les plus importants. Il faut aussi dire que beaucoup de médias vivent en partie grâce à l'industrie pharmaceutique. (Comme le magazine de la santé sur France 5!). Et pas seulement des journaux médicaux.

Claude Bernard

Posté le 12/07/2013 par nicole w.

"Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout."
"La fixité du milieu intérieur est la condition d’une vie libre et indépendante."
"C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre."
"Quand le fait que l’on rencontre ne s’accorde pas avec une théorie régnante, il faut accepter le fait et abandonner la théorie."
"Je ne soigne pas l’homme en général, je soigne l’individu en particulier."
Le 12 juillet 1813, naquit l'auteur de ces textes pertinents.

Auto-immunité

Posté le 07/07/2013 par Guy ROUCHON

Mon cher Luc,
En parcourant la liste, je lis ton propos sur les maladies auto-immunes et leur traitement par les TNF...J'y ajoute une expérience personnelle, témoignage d'un porteur de maladie de Crohn: le gastro-entérologue que je consultais m’avait convaincu du bienfait de la prise d'Imurel*, me disant que, à part un lymphome malin, je ne risquais rien. Au bout de trois mois de ce traitement, je présentais un asthénie progressivement croissante; lorsque ramasser un jouet d'enfant tombé à terre m'est devenu pénible, j'ai pris l'avis d'un des associés du gastro-entéro. qui m'a proposé un test: vous arrêtez et on voit dans 10 jours ce qui se passe; une semaine plus tard, j'avais repris suffisamment forces pour jouer avec mes petits enfants.
En me penchant sur la vie des Borgia, j'ai lu qu'on savait que l'on avait été empoisonné à la fatigue croissante qui s'emparait de vous et ne vous lâchait qu'à la dernière extrémité...
Depuis cette tentative d'empoisonnement, je m'abstiens de toute chimiothérapie et je m'en tiens à des règles alimentaires, certes contraignantes, mais plus efficaces que les traitements que j'ai pu avoir en trente ans.

Amitiés,
Guy ROUCHON

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 05/07/2013 par Sébastien

Très bon post, lucide et sans concession! Maintenant, quelle analyse économique donner derrière? On retrouve ces mêmes problématiques dans les entreprises low cost (compagnies aériennes, chaînes de grande distribution low cost). Les prix cassés sont souvent des hommes cassés, l'essentiel étant de ne pas les voir pour que le système puisse continuer de fonctionner. Un cauchemar que n'avait pas anticipé George Orwell.

Etonnant et déroutant cerveau !

Posté le 05/07/2013 par nicole w.

"Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre" : magnifique décryptage des mécanismes de nos méninges, divertissant, récréatif, amusant et didactique. L'auteur de cet Ouvrage, Richard Robinson, montre, entre autres, que notre propre cerveau peut nous jouer des tours ! Zoom sur un écueil plutôt particulier...

"Sleon des cehrhcuers de l'Uinervtisé de Cmabirgde en Algnetrere, peu ipomtre l'odrre dans lqeeul les ltretes se tuorenvt, la sluee cshoe irprtnmoate, c’est que la pèrimree lterte et la dèrinree lterte sneoit au bon eirodnt. Le rtsee puet êrte un foliilus snas nom, vuos résesuirz à Ie lrie snas probleme. Clea est dû au fiat que l'eprist hiuman ne lit pas cqhuae lterte de cqhuae mot, mias un mot dnas son embsnele."
Et l'auteur de conclure : « Je me ddmaende dnoc s'il est flcaie de turvuer des feates d'ogtrpoahe." Oups !

"La compréhension des mots, comme celle des phrases, se fait par modules."
Magiques méandres de ce "petit" organe, dont le poids est estimé à 1,35 kg !

Darwin avait prévu les morts nosocomiales

Posté le 01/07/2013 par Dr Jacques Lacaze

le gigantisme en médecine est erreur absolue, mais imposée par le système économique basé sur la rentabilité de tout y compris les services.
La médecine, c'est comme l'agriculture et beaucoup d'autre métiers, ils doivent être exercés de façon artisanale. La médecine basée sur les preuves qui sert de base idéologique au gigantisme est une erreur. La place du praticien est capitale et donc sa formation.

Connaissance à travers les signes observables...

Posté le 27/06/2013 par nicole w.

Les diagnostics précèdent les traitements.
Les traitements précèdent les diagnostics.
Diagnostics sans traitements.
Traitements sans diagnostics.
Ou tout simplement laisser faire un peu notre corps, dont la formidable régénérescence est souvent oubliée...
"Ne nous laissez point succomber au diagnostic, mais délivrez-nous des maux de la santé." (Ivan Illich)

Soigneurs et soignants

Posté le 26/06/2013 par Jean Marc

L'altérité.
Rien dans les facultés de médecine n'amène l'étudiant à comprendre que le libre-choix du soigné est toujours la meilleure solution pour lui.
Le "moi" du soignant reste l'essentiel dans le choix.

"Il faut se méfier des mots"...

Posté le 20/06/2013 par nicole

"Dans la vie, il faut choisir : compliqué et fréquent, ou bien simple et rare." (Denis Guedj)
En redonnant un véritable sens aux mots, peut-être redonnera-t-on un véritable sens à la maladie, au soin, et surtout à la relation soignant/soigné...
"Un dictionnaire commencerait à partir du moment où il ne donnerait plus le sens, mais les besognes des mots." (Georges Bataille) - A vos dicos ! :o)

Soigneurs et soignants

Posté le 20/06/2013 par Max

C'est toute la question du "cure" et du "care" des anglais. Certains proposent que les soignants ne soient plus des médecins, mais des auxiliaires de santé.
Les médecins pouvant être remplacés par des robots. La télémédecine est déjà en marche.

Soigneurs et soignants

Posté le 19/06/2013 par Frédérique

Merci pour ce texte limpide qui résume si bien ce que l'on ressent le plus souvent quand on arpente comme moi, par obligation, les couloirs des hôpitaux. Surtout les Centre anticancéreux. Parfois sympa, mais protocole d'abord. Sympa, mais juste pour la signature du protocole.

Soigneurs et soignants

Posté le 13/06/2013 par D.G

Le plus beau signe d\'altérité que j\'ai ressenti est celui d\'un soignant me tendant sa main pendant une gastroscopie que je subissais ...
D.G

Cette fine horlogerie, le coeur...

Posté le 10/06/2013 par nicole

"Au stade où nous en sommes, que peut un texte ? Que peut une interview radio ? Que peut une capsule vidéo ? Beaucoup de choses, qui doivent être accomplies... mais pas l’essentiel, qui appartient au monde de l’action. Entre le monde de l’analyse et le monde de l’action, il y a un gouffre, qui ne se laisse franchir que par un saut, qu’il appartient à chacun d’accomplir ou de différer. Et là, nous touchons à ce qu’aucun média ne peut transmettre, et qui est du domaine de l’existence intime et incommunicable. Je pense que nous parvenons à un moment de nos histoires où l’important n’est plus ce que chacun pense, dit ou écrit, ni même ce que chacun fait... mais ce que chacun incarne, intrinsèquement et immédiatement, avant même d’ouvrir la bouche."
Un temps de silence et de confusion - Par Un Belge.
http://www.pauljorion.com/blog/

DSM américain contre psychiatrie française

Posté le 04/06/2013 par Dr Caroline

La grande nouveauté du DSM est la dysphorie prémenstruelle. C'était déjà pathologique d'avoir la ménopause, maintenant, être une femme va devenir pathologique !

La "médicalisation" de nos vies...

Posté le 27/05/2013 par nicole w.

"Un paradoxe est une opinion qui vit de ses charmes aux dépens de la vérité." (René de Obaldia).
Ben oui, la médicalisation de l'existence, souvent médiatique, et non dénuée de danger, guette, et campe à tous les étages (Chroniques "Séniors" et "Médicament").
Un véritable "paradoxe" en effet, qui risque de devenir le préjugé de demain... La frontière entre la vraie médecine et la médicalisation de l'existence, se réduit.
"Les faits sont têtus. Il est plus facile de s'arranger avec les statistiques." (Mark Twain)

réponse à Marie

Posté le 26/05/2013 par Luc Perino

Bonjour,
Lorsque je parle de la médicalisation des séniors, cela signifie justement la "médicalisation" qui par définition est abusive. Lorsqu'un VRAI malade consulte, ce n'est pas de la médicalisation, c'est de la médecine.
Vous évoquez les visites de "promenade" et de "confort", vous avez raison, ce sont bien elles, qui dans un système à budget limité, réduisent la vraie médecine.
Etonnant paradoxe : la médicalisation limite la médecine.
Cordialement

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 25/05/2013 par Marie

OK. le marché des séniors, bonne réflexion.

Mais cependant quelque chose me gène en amont de votre réflexion.
je voulais simplement faire la remarque suivante au sujet des séniors .
Il y a ceux qui consultent pour des pathologies lourdes et qui ,grâce à la grande avancée médicale qu'elle soit technique ou médicamenteuse,retrouve un certain confort de vie et ceci grâce au suivi de leur(s) médecin(s) et puis....il y a ceux qui pour des "bobos" que j'appellerai douleurs, douleurs que nos parents et grands-parents et arrière, arrière supportaient avec sagesse, consultent et la consultation devient consultation de confort et même sortie trimestrielle !Je veux rajouter qu'à la sortie trimestrielle se substitue la sortie hebdomadaire chez le kiné!

Avec tout le respect que j'ai pour les séniors ceux-ci sont responsables de ce marché des séniors
Les éduquer , difficile ! D'autant plus que la SS est là pour rembourser !
Réalité bien moche mais ..et tant à analyser !
Heureusement Luc vous êtes là pour mettre de l'ordre !....

L'erreur n'est pas toujours le médicament

Posté le 25/05/2013 par Paul Fleuriaux

On est même arrivé à prescrire des comprimés pour prévenir la chute des cheveux, le cancer du sein, la cellulite, l'appétit, les rides, les cicatrices, etc.
J'en passe et des meilleures

Tout est clair

Posté le 23/05/2013 par nicole

"La quarantaine, c’est le grand âge de la jeunesse ; la cinquantaine, c’est la jeunesse du grand âge." (Helen Exley)

Un bon livre de Thierry Souccar : Le mythe de l'ostéoporose. "Histoire d'une mystification"...
"Un livre dont l’utilité pour la santé publique est considérable." – Professeur Claude Béraud, ancien médecin-conseil national de la Caisse nationale d’assurance-maladie.

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 22/05/2013 par DVD

Knock revisité un siècle plus tard…

Mais désormais c’est la dimension économique qui prime !! Progrès évidemment…

Bravo. Amitié

Darwin avait prévu les morts nosocomiales

Posté le 19/05/2013 par Jean Pierre Bonhomme

Dans les pays Nordiques quand un établissement hospitalier reçoit un de ses compatriotes ayant séjourné dans un hôpital français (c\'est le cas pour les accidentés du ski par exemple) on le met en quarantaine avant de l\'intégrer dans l\'établissement pour cause de hauts risques de maladies noso.
Notre excellent chroniqueur sait-il comment sont organisés les hôpitaux Nordiques pour traquer les Noso (pas de gigantisme ?, pas de communauté de pathologie ?, pas de spécialisation organique ?, pas de confinement hospitalier ? ...)?

La "maladie" la plus dangereuse

Posté le 19/05/2013 par nicole

"Il n'y a point de maladies plus dangereuses que le défaut de bon sens"... dit un proverbe. Oui, le bon sens rassure, et nous enveloppe dans son voile protecteur.

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par Joëlle Guillot

Que d'effets placebo ! et si par leur seule présence les juniors stimulaient l'activité du noyau accumbens des seniors.

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par le GEM

Cher Confrère,
Nous avons bien aimé l'humour de ce texte. Ceal ne m'étonne pas venant de vous, d'après vos écrits

Bien cordialement vôtre

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par André Larat.

Triste, tellement triste que ce constat...
Cordialement,

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par Pr. Patrice QUENEAU

Super !
Cher ami, c'est une des meilleures !
Amitiés

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 01/01/1970 par PC

Bonjour, Le terme \"marché \" est malheureux. Il a déjà été employé par les établissements Orpéa, cotés en bourse comme numéro un du \"marché de la dépendance\". Les HCL ont lancé la construction d\'un service de cardio-gériatrie à HEH. 2500 m2 pour une pathologie qui relève d\'une prise en charge ambulatoire. Une maladie certes fréquente mais qui doit surtout bénéficier d\'un réseau de ville structuré(diététiciens, kinésithérapeute, omnipraticien, cardiologue...)! Hospitaliser un sujet âgé c\'est précipiter une possible déchéance.Le syndrome du glissement n\'est peut être plus enseigné? La chaleur d\'un domicile familial est irremplaçable. A l\'évidence l\'hospitalo-centrisme règne au dépens de la santé publique. Une suggestion : Que nos décideurs cotoient davantage nos octagénaires institutionalisés. Qu\'ils se \"frottent\" au grand âge. Ils gagneraient peut-être en sagesse dans la pensée et en modération dans leurs actes.

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par Dr Jacques chabal

bonjour...et tjrs ,merci pour ce bon sens qui nous rassure...je me sens moins seul.

Séniors, désormais tout est clair

Posté le 18/05/2013 par fabienne swiatly

L'or gris ... m'a-t-on un jour dit pour évoquer le commerce de la vieillesse (cela ne met pas forcément des paillettes dans les yeux) et pour la ménopause, j'ai entendu cette phrase qui m'a bien amusée : la ménopause c'est le terrain de jeu sans les règles !

Vaccins : réponse à Alexandra

Posté le 18/05/2013 par Luc Perino

Bonjour Alexandra,
Désolé pour le retard à vous répondre.

Je ne pense pas qu'il est bon de poser la question sous la forme : "pour ou contre la vaccination". La vaccination n'est pas un tout. Ce n'est pas une religion, ce ne doit pas être un dogme et il ne devrait pas y avoir d'oppposants en blocs sectaires.
Il existe des vaccins efficaces et indispensables à l'humanité. Les vaccins contre la polio, la diphtérie et la variole ont fait disparaître ces maladies. Victoire immense de la médecine. Mais, la rançon de la gloire est que certains croient qu'il n'est plus indispensable de se faire vacciner puisque les maladies ont disparu. Ce sujet est délicat. Le seul vaccin qui a été officiellement abandonné est celui de la variole. Pour certains autres, dès que la couverture vaccinale baisse dans la population, la maladie revient (rougeole, coqueluche, oreillons).
D'autres vaccins comme le BCG ou le vaccin antigrippal n'ont pas réussi à faire disparaître la maladie. Ils n'ont donc pas rempli leur contrat de vaccin. La question de leur maintien est légitime. Dans ces cas là, les enjeux semblent ne pas être que scientifiques ou sanitaires.
D'autres vaccins comme le HPV ne semblent pas apporter de preuves suffisantes de leur intérêt. On est alors surpris de la forte promotion qui leur est faite. Il est toujours désolant de constater des pressions commerciales dans un domaine aussi important que celui de la vaccination.

Enfin, pour répondre à votre question sur ce reportage allemand. Ce documentaire évoque auprès du grand public, "l'hypothèse hygiéniste" des maladies allergiqes, inflammatoires et auto-immune. Il le fait de manière trop partisane et sans discernement. Si vous voulez avoir une meilleure idée de cette "hypothèse hygiéniste", allez à la page "Médecine darwinienne" de mon site. Cette héorie est bien résumée. Il est certain que l'hygiène, les vaccins et les antibiotiques ont certainement contribué à faire apparaître certaines "maladies" mais, ils en ont surtout fait disparaître de bien plus terribles.
Tout est question de mesure,de comparaison, de discernement.

Cordialement

DSM-V - prochaine publication 18 mai 2013

Posté le 13/05/2013 par nicole

"Invention de folies"
"Sommes-nous tous des malades mentaux ?"

"Cela n’a aucun sens. Le deuil n’est pas une maladie. Il fait partie de la vie humaine. Et pourquoi pas la naissance, la rentrée ou le mariage ?", commente le Pr Jean-Louis Terra. "À trop multiplier les maladies mentales, on va perdre l’essentiel", juge ce psychiatre lyonnais, tout en soulignant "une demande croissante faite à la psychiatrie" pour le deuil, le mal-être, les douleurs inexpliquées..."
D’autres critiques touchent à la nature du DSM. "On ne peut pas classer les maladies mentales comme on classe les maladies somatiques", expliquent ses détracteurs.
Pour toutes ces raisons, le Dr Landman n’hésite pas à dire que "le DSM a mis au point une fabrique de nouveaux fous".
"On a assisté à l’explosion du nombre de pathologies en 30 ans : de 145 à 410." (légende de l'image de l'article)

Sources : Républicain Lorrain 13 mai 2013 - Sylvie Montaron.
Articles sur les liens suivants également :
http://www.leprogres.fr/rhone/2013/05/12/sommes-nous-tous-des-malades-mentaux
http://www.leprogres.fr/rhone/2013/05/12/la-science-decouvre-des-maladies-le-dsm-en-invente

Vaccinations : entre sectarisme et dogmatisme

Posté le 12/05/2013 par Alexandra

Bonjour,
Simple patiente et n'ayant pas de formation médicale bien qu'ayant fait des études scientifiques, j'ai beaucoup de mal à faire la part des choses. Pour ou contre la vaccination?? je n'ai toujours pas de réponse.
J'aimerai votre opinion sur ce reportage allemand concernant les effets de la vaccination. Je ne sais qu'en penser, l'étude réalisée a l'air sérieuse et les arguments employés sont percutant.

http://www.dailymotion.com/video/xh13ao_malade-par-les-vaccins-non_tech#.USI8VNjLTIX

Merci par avance pour votre éclairage sur ce sujet tellement controversé.
Bien cordialement

Cancer du sein, entre raison et sentiment

Posté le 11/05/2013 par nicole

Merci, Dominique Gros, pour cette approche inhabituelle, et très intéressante.

Analyse sensible, sincère, honnête et positive, qui renvoie à des questions existentielles et vitales : Qu'est-ce qu'un malade ? Qu'est-ce qu'un humain ? Comment entendre, recevoir et comprendre ces mots qui expriment des douleurs et des inquiétudes ? Comment poser des mots sur des maux : "Nommer, c'est faire exister."
Comment équilibrer cette fine horlogerie que sont les sentiments, cet "instrument de précision d'une sensibilité extrême" qu'est la conscience (V. Hugo), avec la raison et le bon sens.
Quelle lourde tâche : "Joindre ensemble des catégories opposées : amour et indifférence, détachement et engagement, neutralité et implication. Grandeur et misère de l'art médical !"
"Sans les malades, la médecine serait tellement plus simple !" Parenthèse d'humour dans la pesanteur du temps...

Avoir la force de sa raison, et la tendresse de son coeur. Trouver le juste équilibre entre les deux...
L'image est magnifique également !
"Toute pensée possède une dimension existentielle". Que c'est bien dit ! L'on a envie de plonger dans le livre !

P.S. : D'un autre côté, dans certaines circonstances, un bon usage de la raison et du libre arbitre, peut permettre à une femme de protéger sa santé...

réponse à Dominique

Posté le 09/05/2013 par Luc Perino

Mille mercis.

Je rajoute le lien de votre excellent document : "Cancer du sein, entre raison et sentiment."

http://books.google.fr/books?id=JR9xdzsRL9sC&dq=gros+raison+sentiments+cancer+sein&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

Cancer du sein

Posté le 09/05/2013 par Dominique Gros

Monsieur et cher confrère,
Chaque fois que je vous lis, j'éprouve de l'allégresse.
Allégresse d'un médecin devant un confrère engagé corps et âme pour une médecine perçue comme une science humaine au service de nos "frères humains". Dans ce contexte, je me permets de vous adresser un texte qui s'abreuve aux mêmes sources que vous : réflexion axiologique, définition de l'homme, distanciation critique….
Confraternellement

Voici le lien :
http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11839-013-0406-6

Pluton déclassé ! Oh... :-o

Posté le 06/05/2013 par nicole


Dans un registre distractif, et néanmoins instructif.
Le psychiatre, le chef indien et la pensée du coeur.
Un psychiatre voyage au Nouveau-Mexique et rencontre le chef des Taos Pueblos.

"Mon voyage … me conduisit … chez les indiens du Nouveau-Mexique, les Pueblos... C’est là que j’eus pour la première fois la chance de parler à un non-européen, c'est-à-dire à un homme qui n’était pas de race blanche. Il était le chef des Taos Pueblos, homme intelligent de quarante à cinquante ans. Il s’appelait Ochwiay Biano – lac des montagnes. Je pus lui parler comme j’avais rarement parlé à un Européen.

"Vois, disait Ochwiay Biano, comme les blancs ont l’air cruels. Leurs lèvres sont minces, leurs nez pointus, leurs visages sont sillonnés de rides et déformés, leurs yeux ont un regard fixe, ils cherchent toujours. Que cherchent-ils ? Les blancs désirent toujours quelque chose, ils sont toujours inquiets, ne connaissent point le repos. Nous ne savons pas ce qu’ils veulent. Nous ne les comprenons pas, nous croyons qu’ils sont fous !"

Je lui demandai pourquoi donc il pensait que les Blancs étaient tous fous.
Il me rétorqua : "Ils disent qu’ils pensent avec leurs têtes".
- "Mais naturellement ! Avec quoi donc penses-tu ?" demandai-je étonné.
- "Nous pensons ici", dit-il en indiquant son cœur.

Je tombai dans une profonde réflexion. Pour la première fois de ma vie, me sembla-t-il, quelqu’un m’avait donné une image du véritable homme blanc.
C’était comme si, jusqu’alors, je n’avais perçu que des reproductions colorées, sentimentalement enjolivées. Cet Indien avait trouvé notre point vulnérable et mis le doigt sur ce à quoi nous sommes aveugles." (Extrait de "Ma Vie . Souvenirs, rêves et pensées." - C.G. Jung)

Ne laissons jamais nos "émotions, humeurs et élans de vie, enrichir à l'infini les entités psychiatriques"... Afin que nos belles émotions ne se transforment pas en pathologies !

Belle "Humeur", pertinente ! Heureusement que l'humour s'invite comme un bon "médicament"... contre la "médicalisation" et la "marchandisation" de l'existence !

Le coeur n'a pas de rides...

Posté le 30/04/2013 par nicole

Ah oui, vrai ! Pour toutes les femmes d'ailleurs (et les hommes :o)
Ce serait tellement mieux de voir nos rides comme… "des sourires gravés." (Jules Renard :o) La beauté du coeur n’a nul besoin d’artifices.

Fine observation, à travers cette chronique, de ce "goutte-à-goutte" insidieux, subreptice, de cette manipulation de l’individu, comme une lente érosion... et du grand danger de perdre toute objectivité.
Malhonnête : éthiquement désorienté.

"Mesdames, souriez, afin que plus tard vos rides soient bien placées !" (Madame de Maintenon).

Transition du chirurgien esthétique

Posté le 30/04/2013 par Jérôme (mais pas Cahuzac)

Le botox est une calamité. Il supprime la personnalité des vieilles actrices.

Observance et éducation thérapeutique

Posté le 22/04/2013 par nicole

Souvent, les bien-portants sont traités sur la base de facteurs de risque(s). On en arrive ainsi à créer des pseudo-maladies (plusieurs ouvrages pertinents et très bien documentés, parlent "des inventeurs et des vendeurs de maladies"). Pseudo-maladies, souvent lucratives, qui servent à médicaliser les patients (avec le risque de nuire à leur qualité de vie), et finalement à les rendre dépendants à vie à certains traitements.

Alors que, bien souvent, des règles hygiéno-diététiques et/ou des modifications environnementales, suffisent à corriger ces facteurs de risque(s). "Les recherches au sujet du régime alimentaire, sont un des objets les plus beaux et les plus dignes de retenir toute notre attention.", disait Hippocrate.

"La publicité, par exemple, instille dans l'esprit du consommateur l'idée qu'il est souffrant, et donc le besoin de se procurer le produit miracle... Des problèmes mineurs sont dépeints comme autant d'affections graves, de telle sorte que la timidité devient un 'trouble d'anxiété sociale' et la tension prémenstruelle, une maladie mentale appelée 'trouble dysphorique prémenstruel'. Le simple fait d'être un sujet 'à risque' susceptible de développer une pathologie, devient une pathologie en soi." (Médicaments, la grande intox - My-Kim Yang-Paya et Sonia Kanoun - Avril 2013)

Des articles de presse récents parlent d'une autre nouveauté : le dépistage de la vieillesse, à partir de 50 ans... dépistage précoce des fragilités (physiques, cognitives) pour prévenir la dépendance... "bilan pour mettre en place un programme de rééducation personnalisé". Les intentions sont sûrement nobles, mais des "classifications" hâtives peuvent faire peur...

Comment ne pas faire partie de ceux que l'on traite avant même qu'un diagnostic n'ait été posé ?
Comment ne pas se perdre entre maladies, facteurs de risque(s), "non-maladies", pseudo-maladies, thérapeutiques, prises en charge... Comment échapper à ce qui pourrait devenir une "contre-productivité médicale" ?
"Même si l'on ne peut pas toujours diriger le vent, on peut au moins ajuster les voiles"...

Saga hypertension

Posté le 17/04/2013 par Martin

J'ai osé arrêter le traitement que je prenais depuis 10 ans. Ma tension est parfaite et je me sens mieux.
Il fallait juste oser.

Cancer : le slogan est grossier

Posté le 15/04/2013 par nicole willm

La Chronique Santé sur RCF, ce matin, explique, avec une logique implacable, comment un manque de rigueur scientifique peut mener à une contre-productivité. Et lorsque l'on parle de ce fléau qu'est le cancer, "la rigueur terminologique" et la "rigueur scientifique" ont toute leur place.
"L'affect, les bons sentiments, les slogans, l'intuition et la démagogie ne suffisent pas à faire progresser une science ; le drame des cancers mérite beaucoup mieux que cela..."
"On ne se méfie jamais assez des mots." (Ferdinand-Louis Celine)

Information indépendante

Posté le 11/04/2013 par nicole willm

Les patient(e)s souffrent d'un manque d'informations, et plus encore d'un manque d'explications. Les informations sont, d'autre part, souvent biaisées. Il n'y a qu'en quittant les circuits conventionnels et marchands que l'on peut s'informer efficacement.
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle". (Thomas Jefferson)

Saga hypertension.

Posté le 10/04/2013 par Irène C.

Eh oui à chaque décennie, sa découverte. sauf que les jeunes chercheurs, préfèrent recommencer du début, et ne tienne pas compte des découvertes des anciens. L\'hyper tension, c\'est comme le cholestérol, les normes changent également, et toujours au négatif, au grand plaisir des laboratoires pharmaceutiques, qui ne trouvent plus de nouvelles molécules, donc il faut bien \"vivre\" on change les normes et on prescrit c\'est un moyen de gagner de l\'argent.

Une révolution pour qui...

Posté le 10/04/2013 par nicole willm

Oui, finalement, la pilule, c'était peut-être une révolution... pour les hommes !!! ;o)

Posté le 10/04/2013 par Marie

Jean Pierre !

Elles doivent être sous influence... masculine.....maritale !

Mais..il paraît qu'il est plus facile d'arrêter une ovule que des millions de spermatozoïdes ! Alors !...

Pilule et tabac libérateurs.

Posté le 10/04/2013 par Jean Pierre Bonhomme

A ces débuts le stérilet était la cause de nombreux maux (grossesse extra utérine, inflammation, infection ...), ce qui était vrai pour un seul modèle éliminé du circuit aujourd\\\'hui, ceci est cité dans une nouvelle étude montrant la neutralité et la fiabilité du stérilet. Mais le stérilet reste désespérément faiblement utilisé, à croire que l\\\'industrie chimique a des intérêts y compris dans les maux causés par la pilule ... Il y a quelque chose qui m\\\'échappe dans le choix de contraception fait par les femmes. Une hypothèse : elles doivent être, comme la grande majorité de la population, sous influence pilulienne (In Pills We Trust!).

Femme libérée...

Posté le 07/04/2013 par Nicole Willm


Un certain Winston Churchill disait : "Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moi-même falsifiées." !

… "et de réaliser à quel point ne pas dire la vérité nuit à la santé, alimente la non-qualité des soins et nourrit la défiance envers le système de soins... 'Le danger, ce n’est pas ce qu’on ignore, c’est ce que l’on tient pour certain et qui ne l’est pas.' (Mark Twain)" - Revue Prescrire – Editorial : Travail de fond – Avril 2013 - article en accès libre sur le site de la Revue.

L'article de la revue Prescrire parle, un peu plus loin, des lanceurs d'alerte, des "utiles 'poils à gratter'..." La pilule a eu ses lanceurs d'alerte également, il y a longtemps déjà... Les notices accompagnant les pilules n'étaient pas assez précises, et incomplètes. Certains médecins et spécialistes n'informaient pas suffisamment. La pilule était une nouveauté, et La Révolution !

L'expérience personnelle et l'observation me feraient dire que les patientes souffrent autant, voire plus, du manque d'explications, que du manque d'informations. Pourquoi, depuis des années, cette information récurrente, du danger, voire le plus souvent le refus, de la pose d'un stérilet à une nullipare ? Pourquoi des prescriptions de pilules à des femmes présentant des problèmes veineux et/ou artériels familiaux ? Alors qu'un stérilet peut être posé sans problème à une nullipare, et que les contre-indications à la pilule (veineuses et artérielles) sont connues depuis les années 1970...

Trop souvent, les effets secondaires de la pilule étaient ignorés (consultations pour "mollet chaud et douloureux", pour "urticaire généralisée", sans qu'aucun rapprochement avec l'hormone n'ait été fait...). Beaucoup de questions également concernant la "pilule" progestative du type Lutényl, Lutéran, Surgestone, prescrite aux femmes ayant des problèmes veineux, et qui pourtant favorise phlébites et autres problèmes de genre... Finalement, il arrive qu'une patiente, seule, découragée, mais courageuse, décide de tout arrêter.

Personne n'est à l'abri d'une erreur, d'une omission ou d'une erreur de jugement, le soignant non plus. Mais lorsqu'une patiente pose des questions, au lieu de lui dire : "Vous lisez trop, Madame...", nous préférerions que l'on nous explique, et qu'une discussion franche et sincère puisse s'installer, dans un climat de confiance. "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." (A. Lincoln).

Ne jetons cependant pas la pierre à tous les soignants. Il existe des médecins qui réfléchissent à leur métier, à la meilleure manière de l’exercer, dans l’intérêt du patient. Et leur métier n’est pas facile.
De plus, il existe de la bonne littérature, instructive, sérieuse, honnête. De ce fait, la véritable libération ne pourrait-t-elle pas également venir par la patiente, si celle-ci accède à "une information non biaisée" ? Certes, il faut du courage pour lire, s'informer et s'aventurer dans l'indépendance intellectuelle, mais on en ressort fortifié. "L'éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux." (Aristote)

"Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile,
Etre une femme libérée, tu sais c'est pas si facile..."
Qui n'a pas fredonné ce tube commis dans les années 80 !! :o)

Allume-feu

Posté le 06/04/2013 par Souris

Témoignage:
On m’a prescrit un anti-dépresseur à 14 ans =) tentative de suicide dans les 15 jours ! La seule dans ma vie de bipolaire alors que la mort, je l’ai en tête depuis mes 9 ans et elle ne m’a jamais quittée (pour le moment, je pense aux suicides à chaque épisode de dépression, ça peut prendre 15 minutes comme 15 jours, mais je ne l’ai pas fait)

Je n’étais pas diagnostiquée. Le diagnostique tombe il y a peu, j’ai 36 ans, je maintiens mon refus de traitement médicamenteux.

Personne n’accuse ni ne parle des facteurs environnementaux SERIEUSEMENT: la société de cinglés dans laquelle on vit, les pollutions, citons entre autres les Perturbateurs endocriniens, les champs électro-magnétiques,l’ eau du réseau, la bouffe industrielle. Bon je m’arrête la liste est si longue =) évidemment que la population de malades augmente, on la FABRIQUE ! Certains s’en frotte les mains mais ça, c’est inavouable, n’est ce pas.

Prendre le mal à la racine est le seul paradigme que j’aimerai vous voir discuter.
Je suis révoltée (mais calme enfin j’essaie de le rester).

Pilule et tabac libérateurs.

Posté le 05/04/2013 par Jean Pierre Bonhomme

Vous avez raison Docteur Perino, vive le stérilet et à bas la pilule!
Depuis toujours dans le domaine de la contraception il n'y a que la femme qui "trinque". Quand ce n'est pas l'avortement et ses dangers c'est la pilule et ses risques.
Alors vive le stérilet même si parfois le barbelé défaille à son devoir ... vaut mieux une naissance qu'un décès!

Humeur méditante...

Posté le 28/03/2013 par nicole

"Il ne faut jamais avoir peur de s'arrêter un moment pour réfléchir." (Lorraine Hansberg)

Et de prendre un soin tout particulier de cet "instrument de précision d'une sensibilité extrême" (V. Hugo), qu'est la conscience.
Une conscience éclairée, afin de ne pas perdre la boussole de son âme et de son corps...
Le "libre arbitre" et "l'insight", qui permettent de rester acteur de sa santé.

"C'est du bon usage du libre arbitre, que vient le plus grand et le plus solide contentement de la vie." (Descartes - lettre à Christine de Suède)
Tout un apprentissage, mais petit à petit, "le grain germe, l'épi mûrit"... en lisant, en s'informant.

Insight

Posté le 28/03/2013 par Dr Jean François Houver

Cher confrère, c'est avec beaucoup d'intérêt que je découvre régulièrement vos billets et que je goûte leur pertinence. Le dernier notamment, sur le libre arbitre et l'insight m'a interpellé.
Si l'insight est une connaissance intime des choses, et pour le patient en particulier une connaissance intime de son état de santé, il y a bien aussi dans l'homme une fonction encore plus élevée, la conscience, qui est une connaissance intime de soi-même, de ses souffrances intimes, et qui peut aller jusqu'à la perception du sens même de son existence. N'est-ce pas d'ailleurs à cet endroit-là que chaque être humain, patient ou médecin, est interpellé quand survient la maladie, quelle qu’elle soit ? Même les « micro-maladies », par les questions qu'elles posent à la conscience, sont porteuses de sens.
Je peux répondre affirmativement au vœu que vous formulez : oui, aujourd’hui des médecins se forment – certes pas encore dans les facultés – à une approche de la médecine à dimension réellement humaine, qui prend en compte cette dimension de la conscience et du sens. Oui, une telle médecine est en train d’émerger à différents endroits. Par ma part je vous recommanderais la lecture de l’ouvrage du docteur Jean-Patrick Chauvin Quand la maladie nous enseigne où ce point de vue est largement développé.
Dr Jean François Houver

Interrogé sur votre article, voici ce qu’il dit :

La formidable avancée des sciences biomédicales offre – à mon sens – des outils extrêmement pertinents en matière de diagnostic et de thérapeutique.
Mais la question qui se pose est celle de leur adaptation face à la complexité de la nature humaine. Ces outils « médico-scientifique » sont-ils adéquats face à cette complexité ? Sont-ils adéquats si l’on veut prendre en compte l’être humain et pas seulement sa maladie ? Il semblerait que non, puisqu’ils ne sont pas pertinents dans la prise en considération du monde affectif, du monde émotionnel qui est sous-tendu par le psychisme humain, par son histoire personnelle et sa capacité à évoluer en conscience.
L’insight est donc cette « capacité à connaître intimement la nature d’une chose ».
Alors finalement ne s’agit-il pas de cela, développer cet « insight », c’est-à-dire, apprendre à connaître cet intime de soi-même, de sa propre nature et du mystère personnel d’une maladie en lien avec une histoire intérieure.
Et si c’était ce point de vue qu’avait à développer la médecine d’aujourd’hui ? Offrir aux patients un espace de réflexion (au sens du reflet) lui permettant une rencontre avec la nature intime de ses maux ?
Cela demanderait de repenser les concepts même de santé, de maladie et de soin, cela demanderait de réinventer l’exercice médical pour permettre à chacun de s’y « dé-couvrir »… et pour permettre au patient réconcilié avec lui-même de devenir un gestionnaire conscient et responsable de sa propre santé.
Cela demanderait l’émergence d’autres médecins qui sachent au-delà de la délivrance de diagnostics et de traitements, accompagner les patients dans ce parcours de soins intérieur qui devra se traduire dans des actes concrets et conscients garant d’un « bonne santé humaine » quand celle-ci ne se résume pas à un équilibre des fonctions biologiques.

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