lucperino.com

Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Placebo...

Posté le 20/11/2013 par nw

Placebo est un mot latin. Il correspond à la forme conjuguée du verbe placere, "plaire", à la première personne du singulier du futur de l'indicatif, c'est-à-dire "je plairai".
"Il est curieux comme le même mot peut avoir des sens complètement opposés..." (Paul Léautaud)

Réponse à Vincent

Posté le 15/11/2013 par Luc Perino

Bonjour Vincent,
Les vaccinateurs sont les employés des ONG et de l'OMS qui vont dans les villages pour vacciner les enfants.
Parfois même, les talibans tuent des mères !

Massacres de vaccinateurs

Posté le 15/11/2013 par VOISIN VINCENT

SALUT LUC
JE N'AI PAS TRES BIEN COMPRIS QUI SE CACHAIT DERRIERE LES "VACCINATEURS"
MERCI DE ME PRECISER
VV

Massacres de vaccinateurs

Posté le 15/11/2013 par jade.

Une grande différence dans votre texte...Les révolutionnaires français et les gardes rouges ont abîmé des statues, les talibans s\'en prennent aux humains pour les lapider ou les tuer.( les femmes en particulier !!! )

Réponse à Martine sur Harpagophyton

Posté le 12/11/2013 par Luc Perino

Martine,
Je voudrais répondre un peu plus qu'à votre question et en profiter pour faire votre éducation sanitaire plus générale. Pardonnez ce paternalisme que je veux bien assumer.
Harpagophyton ou Harpagophytum est indiqué dans les douleurs arthrosiques et articulaires légères. Dans cette indication là, aucun médicament, ni celui-ci ni un autre n'a fait la preuve d'une efficacité supérieure au placebo. C'est donc une indication où il ne faut prendre aucun médicament. La prise d'un placebo, même sans danger, est déjà un acte contre-indiqué, car il fait oublier au patient que ces troubles passent et reviennent d'eux-mêmes, c'est leur "histoire naturelle".
Ce n'est que dans les très fortes douleurs avec inflammation qu'il faut utiliser le paracétamol qui a un rapport bénéfice/risque positif très bien documenté. Les Antiinflammatoires (AINS) sont le plus souvent à éviter.
Et c'est bien vrai que l'Harpagophyton donne des saignement parfois importants. Son rapport bénéfice/risque est donc franchement négatif. C'est une erreur courante de penser que ce qui a l'air "naturel" est toujours inoffensif.
Donc, soit rien, soit une canne, soit du repos, soit de l'exercice léger soit du paracetamol, mais pas d'harpagophyton.
Cordialement

harpagophytum procumbens

Posté le 12/11/2013 par martine

docteur,j'ai lu sur la revue prescrire qu'harpagophytum donnait des ulcéres d'estomac des hémorragies precrit pour des douleurs diverses,votre avis toujours trés éclairé m'interesse merci

Après la prostate, le sein et le côlon...

Posté le 10/11/2013 par une bien-portante

V'là "Eve" qui débarque...

Générations futures des césariennes

Posté le 08/11/2013 par un papa

intéressant mais un peu trop à sens unique cet article.
L'obésité à augmenté, et la mortalité des nourrissons a peut-être aussi diminué... Il faudrait donner aussi la répartition statistique des motifs d'accouchement par césarienne pour bien identifier où seraient les dérives dans ce cas.

La troisième transition épidémiologique

Posté le 05/11/2013 par E.P.

La notion de pathocénose virtuelle est une notion forte qui mériterait un cours d'épistémologie médicale à elle seule. C'est toute la définition de la maladie que la médecine n'a pas encore réglé.
On en reparlera

La troisième transition épidémiologique

Posté le 30/10/2013 par martine bronner

Oui, nous sommes dans une transition. Vous parlez de maladie virtuelle ressentie comme réelle et je pense que dans ce climat anxiogène il est difficile sauf si on se coupe du \"monde\" de ne pas y céder! Notre univers regorge de discours sur la santé, partout.
Il suffit de réfléchir au cholestérol. Le patient qui fait sa prise de sang, prescrite a priori par son médecin va en lire le résultat et s\'apercevoir qu\'il est au delà de la norme! Il est donc hors normes et donc \"malade\". Penser à la potentialité de maladie est déjà la maladie ...Si ce même patient écoute la radio il sera sollicité par les flashs AVC, le téléphone sonne AVC, les flash des maladies cardiaques....s\'il fait ses courses quand il voudra s\'acheter son beurre il tombera sur les margarines anti-cholestérol et chez le dentiste il lira des revues où on lui proposera des articles de conseils médicaux en tout genre...des recettes de cuisine légères...etc... Tout le secteur marchand s\'est accaparé la santé qui est une poule aux oeufs d\'or. Mourir en bonne santé est assez difficile et pourtant c\'est l\' objectif général. Est ce que l\'objectif final, non-dit, inavoué, inconscient serait celui de ne pas mourir! Parfois je me pose cette question!

L'espoir dans la tempête

Posté le 28/10/2013 par Jacqueline

"L'espoir porte un costume de plumes, se perche dans l'âme et inlassablement chante un air sans paroles ; mais c'est dans la tempête que son chant est le plus doux." (Emily Dickinson - 1830-1886))

Le sein entre deux feux

Posté le 24/10/2013 par DDD

En effet, la plupart de nos confrères abandonnent pour expliquer que le dépistage ne sert à rien. 23€ pour passer une heure sans être compris, ou 23€ pour signer le papier de l'ADEMAS. Il faut être fou pour ne pas choisir la deuxième solution dans le système du paiement à l'acte !!

Raison, honnêteté ET sentiments...

Posté le 22/10/2013 par nicole w.

http://www.cmaj.ca/content/183/17/1991
http://www.cmaj.ca/content/183/17/1957
"The best method we have to reduce the risk of breast cancer is to stop the screening program. This could reduce the risk by one-third in the screened age group, as the level of overdiagnosis in countries with organized screening programs is about 50%."
"If screening had been a drug, it would have been withdrawn from the market. Thus, which country will be first to stop mammography screening?"
Peter Gøtzsche - M'enfin, un "idéologue" !

http://www.atoute.org/n/Comprendre-les-conflits-d-interets.html#forum8495
http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/10/octobre-rose-et-vaccination-contre-la.html

Merci à ces "idéologues", de la part d'une "nunuche Bécassine" des temps modernes... :o) Merci également à Marc Girard pour sa fine analyse de la médicalisation du corps féminin : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article291

Réponse à Martine Bronner

Posté le 21/10/2013 par Luc Perino

Martine,
Merci de ce commentaire, précieux et très pertinent.
Il est en effet difficile de ne pas passer pour un idéologue, lorsque l'on essaie de s'appuyer sur les données actuelles de la science. Surtout lorsqu'il y a désaccord entre le paysage administratif, le paysage social en regard de ces données.
Je m'y efforce avec constance depuis plus de trente ans en essayant maladroitement de taire mes passions, et pour le plus grand bénéfice de me patients. Il m'apparaît que vous tentez de faire la même chose avec la même difficulté.
Dans tous les cas, c'est un bonheur de savoir que j'ai des lecteurs de votre qualité.
Merci et très cordialement

Le sein entre deux feux

Posté le 20/10/2013 par martine bronner

Bonjour mr Perino, j'apprécie dans votre article sa concision et j'observe que vous concluez que les nuisances sont supérieures aux bénéfices, par cette petite phrase vous vous rangez dans un camp et serez soupçonné d'être un dangereux idéologue.
Comment faire justement pour ne pas être défini de cette façon?
Comment faire pour savoir quels sont les bons chiffres?
les détracteurs diront qu'il suffit de voir les conflits d'intérêts en jeu et de scruter dans les études les biais, les inepties, les lacunes...
les pro DO diront que les méchants détracteurs ont un comportement dangereux et irresponsable, mais globalement leur argumentation semble reposer sur des arguments émotifs plus que sur des données validées.
l'information éclairée!!! Dur, dur car elle change totalement la relation du médecin au patient telle que nous la concevons ici. On pourrait dans l'absolu dire aux femmes que nous sommes dans une grande incertitude et en donner toute la teneur...on pourrait, mais le veut on? Du coup le médecin serait juste un passeur d'info. mais le médecin n'est pas une brochure et ne veut pas l'être. En même temps qu'il donne l'info, s'il la donne, il donne un avis, il se situe par rapport à tout ça. De même que la patiente face au médecin n'est pas entrain de lire une brochure mais entrain de confier son corps avec tout ce que cela représente d'ambiguité, de déni, d'abandon mais surtout de confiance. Du coup se mettre dans la sécurité maximum en en faisant trop c'est continuer à faire ce que l'on a appris à faire. Et ne pas se poser de questions très déstabilisantes pour soi-même comme pour les autres. La médecine est à un tournant, pourvu que nous puissions le prendre.

"Si jamais vous avez des filles...

Posté le 18/10/2013 par nicole w.

... laissez-les lire." (Jean de La Fontaine)
Pour revenir à ce fameux "Mois rose", n'est-ce pas également (et surtout) à la femme de s'impliquer, de s'investir, de s'informer ? D'être actrice de sa santé ? Rien n'empêche la discussion avec son médecin (si elle est sereine et de bonne foi), mais finalement, n'est-ce pas à la femme de choisir ? N'est-ce pas son corps ?

Entre le vrai libre choix d'une "patiente", le "discours oecuménique" (laisser le choix à une femme), la réalité qui frise le harcèlement ("L'invitation"), les preuves - inexistantes - d'un bénéfice pour la santé publique et les déploiements médiatiques et autres pour convaincre les citoyens du contraire (le contraste est stupéfiant), sans oublier les véritables études dénonçant les dangers des dépistages (et qui existent), il reste beaucoup de chemin à parcourir...

"Voyez avec mes secrétaires... Mammographie à faire." "Je me souviens m'être exclamée : 'Si je veux !' " (Rachel Campergue, qui fait remarquer, une fois de plus, combien le dialogue peut être absent dans la relation médecin-patiente.)

Un autre article : Éthique du dépistage du cancer du sein : B. Junod - A-M. Begué-Simon. Revue Médecine, vol. 4, numéro 2, 2008, p. 75-79.

"Chacun est propriétaire de son corps, lieu inestimable... Si une loi supprimait ce droit, aucune liberté n'existerait plus."
(Professeur R. Pièdelièvre - Président de l'Ordre des Médecins - Gazette de la Santé Publique - Juillet 1951.)

Le sein entre deux feux

Posté le 18/10/2013 par Frédéric Thomas

Merci Luc, toujours très instructif... je redirige vers quelques collaborateurs.
amitiés du Québec
Fred

Relation médecin-patient hors-sujet

Posté le 17/10/2013 par Julie

oui et non, des groupes de supervision peuvent permettre de faire des apprentissages, y compris dans le domaine relationnel

Adage d’hiver

Posté le 17/10/2013 par Vanessa

Bonjour,

Je constate également l'inéfficacité de tous ces produits: pulvérisations nasales et sirops.

Mais je tiens à préciser qu'avant, moi aussi je pensais qu'il était inutile de soigner un rhume...jusqu'à ce que je vienne habiter dans un pays (les Pays-Bas) où je tombe malade constamment (ce qui n'était pas le cas avant) et qui ne soigne pas...ce qui a eu des répercussions assez "graves" sur moi et mon enfant.

Qu'est-ce qu'un rhume vraiment ? C'est tout de même un ensemble de choses assez vagues (nez qui coule, éternuements, froid/chaud, mal à gorge, toux etc...)
Le problème est: quand une personne a suffisamment de défenses immunitaires, elle peut probablement se défendre seule.

C'est ce que mon médecin néerlandais m'a dit il y a 2 ans. Sauf qu'il n'avait pas calculé que j'avais de très faibles défenses.

Et mon rhume s'est transformé en pneumonie atypique (à mycoplasme).
La "petite" otite de mon fils, au même moment, s'est transformée en mastoïdite.

Du coup, pour nous avoir évité des médicaments pendant 1 semaine, nous nous sommes retrouvés avec des antibiotiques: moi pendant 5 semaines (3 types) et mon fils hôpital avec intra-veineuse d'amoxicilline !!

Ca a recommencé pour moi l'année suivante, mais là j'ai trouvé (enfin!) un médecin qui n'a pas peur de donner des médicaments ! Et l'an dernier le scenario de la pneumonie s'est reproduit, heureusement il l'a enrayée tout de suite.
Cette année je suis arrivée à me défendre beaucoup mieux (c'est à dire que les antibios ont agi encore mieux que l'an dernier ! hourrah !).

J'ai beaucoup voyagé, je ne me vaccine pas, je n'ai jamais pris de médicaments avec moi en voyage, j'ai rarement été malade, donc je me considère comme quelqu'un qui n'abuse pas sur les médicaments.

Mais là je vis dans un climat qui me rend malade, c'est comme ça, et ne rien prendre, dans mon cas, est une prise de risque. Idem pour mon fils.

Voilà, donc mon observtaion et expérience me font dire qu'il faut peut-être trouver un juste milieu et voir les choses au cas par cas.

J'approuve l'homéopathie mais sur moi ça ne fonctionne pas, au contraire, mon cas a toujours empiré suite à la prise de ces médicaments.
Qu'y puis-je ?

Les Néerlandais sont robustes. Je l'étais aussi avant mais pour une raison obscure je ne le suis plus.
Je ne peux donc pas laisser s'installer un rhume ou une angine sans rien faire :-/

Bonne journée !

Le sein entre deux feux

Posté le 17/10/2013 par Annie HITTINGER

Bonjour

J\'ai transféré ce message à la Députée Anne GROMMERCH.

Le sein entre deux feux

Posté le 17/10/2013 par Annie HITTINGER

Bonjour

J'ai transféré cette info à la mairie de THIONVILLE(57)-La 1ère Adjointe est une MGEN,à la MGEN,et à RADIO JÉRICO qui ce matin doit informer sur le dépistage du CANCER DU SEIN.

Je vous souhaite une journée radieuse.

Annie HITTINGER

Réponse à Frédérique

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

Frédérique,
Je comprends votre message qui révèle une implication sincère dans votre métier de clinicien avec toutes les incertitudes qu'il comporte.
Mais, votre remarque, comme celle de patientes avant vous, révèle le degré de complexité, beaucoup plus sociale que médicale, de ce problème...

Chaque femme qui a été dépistée positive est en effet toujours absolument certaine que sans ce dépistage, elle serait morte d'un cancer du sein évolutif.
Et chaque personne qui a assisté à la mort d'une proche atteinte de cancer du sein évolutif, est aussi absolument certaine que si ce cancer avait été dépisté plus tôt, elle ne serait pas morte.
Ces deux certitudes sont conformes à l'intuition populaire et à la certitude de nombreux médecins.
Hélas, les études épidémiologiques révèlent que ces deux assertions sont toutes deux fausses. Il faut en effet bien dire hélas, car si avait été vrai au cours des trente ans de dépistage, le cancer serait déjà en voie de disparition !

Les résultats de ces études épidémiologiques sont contraire aux intuitions et émotions que rares sont ceux, patients comme médecins, qui peuvent en admettre les résultats, alors qu'il admettent des résultats épidémiologiques dans les domaines, cardio-vasculaires ou autres sans contestation.

C'est pour cela que j'ai précisé en début d'article que les idéologies, émotions et questions existentielles empêchent une lecture sereine des résultats dans le domaine de la cancérologie. Il en sera sans doute ainsi pendant très longtemps et il faudra probablement encore plus de 20 ans d'études épidémiologiques avant que tous les dépistages de masse soient complètement abandonnés. Cela correspond au temps usuel de changement des modes de pensée, des croyances et des intuitions.

Cordialement et confraternellement

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Frederique

Bonjour,
en tant que généraliste et femme ,je suis impliquée dans l'information à mes patientes et dans le dépistage qui s'inscrit dans une action plus large : examen clinique , interrogatoire , recherche d'antécédents et de facteurs de risque personnels et familiaux .
Il me semble que la mammographie tous les 2 ans est un outil précieux du dépistage car elle permet tout de même de dépister des lésions de petite taille , souvent non palpables et plus faciles à traiter à un stade précoce qu'à un stade plus avancé . La chirurgie sera souvent moins mutilante et les traitements associés moins lourds.
Certes le risque de surdiagnostic et l'anxiogénèse qui va avec sont ennuyeux mais je pense que les femmes qui ont été dépistées grâce à cette campagne " de masse " sont ravies qu'elle existe .

Réponse à Olivier Nicollet

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

La survie après diagnostic n'a pas la moindre valeur discriminatoire de l'action médicale en cas de dépistage.

Ce n'est que pour les cancers diagnostiqués à un stade clinique que la survie après diagnostic peut servir de jugement de l'action médicale.
La médecine a d'ailleurs une certaine efficacité sur les cancers cliniques. Hélas, dans le cas des cancers dépistés, il apparaît que l'action médicale est néfaste.
C'est bien tout l'intérêt des études épidémiologiques.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Dr Olivier Nicollet

Bof Bof, se qui importe le plus est l'impact de survie des patientes dépistées versus les patientes non dépistées, soit le bénéfice est flagrant et le reste n'est que verbiage soit il est peu probant et cela reste le choix des patientes.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Frédéric Tresvaux Du Fraval

Merci pour cet article. Les chiffres y sont très intéressants. Et je suis totalement d'accord : il est temps de réaliser une (ou plusieurs) étude(s) rigoureuse(s), objective(s) et indépendante(s) sur le dépistage de "masse" car cela pose de réels problèmes épidémiologiques et de déséquilibre dans la relation médecin-malade.
C'est un sujet à surveiller.
Je vous souhaite une très bonne journée.
Bien cordialement.


Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Gaetan L.

je dois être un peu "bouché" il me semble ne pas avoir tout compris à cette brillante démonstration.
Car, au bout du compte, que propose t on ?

un surdiagnostic profite aux patientes au moins sur la surveillance même si la peur est difficile à évaluer.
je me souviens par contre d'un "sousdiagnostic" dramatique ayant conduit à un traitement tardif et la mort.
Alors ?

quand au surtraitement : avec toutes les consultations et avis d'équipes pluridisciplinaires, ne sommes nous pas bien équipé pour éviter des souffrances inutiles ?

Enfin que soigne t on ? des chiffres d'enquêtes ou des patientes en chair et en os, avec un cerveau, un coeur et une vie unique ?

bien à vous tous...

Le sein et ses "secrets"...

Posté le 16/10/2013 par nicole w.

D'avance, merci à celles et à ceux qui s'efforcent de nous informer efficacement. Ce n'est, certes, pas facile.
Personnellement, comme je ne lis pas couramment l'anglais, voici quelques lectures, en langue française, qui décortiquent le problème des dépistages, des "faux positifs", des "surdiagnostics", etc.

- "Conflits d'intérêts et surdiagnostic du cancer du sein" - Bernard Junod - Le 14 novembre 2010.
http://www.formindep.org/spip.php?page=forum&id_article=472

- Conférence/Débat "Prescrire 2012".
http://www.prescrire.org/fr/3/31/48032/0/NewsDetails.aspx
"Trop dépister les cancers nuit-il à la santé ? L’exemple des cancers du sein" - Intervention de Peter Gøtzsche, chercheur et directeur du Centre nordique Cochrane, et auteur de l’ouvrage “Mammography screening. Truth, lies and controversy” (Radcliffe Publishing, 2012).
- Et par le même auteur, une interview intéressante :
http://www.femina.ch/ma-vie/sante/%C2%ABsi-le-depistage-etait-un-medicament-il-aurait-ete-retire%C2%BB

- "Les entourloupes du mois rose" - Docteur Marc Girard aborde, sur son site et dans son dernier Ouvrage, avec humanisme et minutie, cet épineux problème.
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article230

- Un autre Ouvrage, très informatif : "Dois-je me faire tester pour le cancer ? Peut-être pas et voici pourquoi" - Docteur H.G. Welch.

- Dans son dernier Ouvrage - "Les nouveaux paradoxes de la médecine" -, Luc Perino, à la page 206, parle de : "Encore le sein". D'autres études instructives sur ce site ("Redéfinir ce qu'est vraiment un cancer" ; "Il est urgent de repenser la cancérologie"...).

- "No mammo ? Enquête sur le dépistage du cancer du sein". Un travail fourmillant d'informations, un Ouvrage précis et non dénué d'humour, écrit par une femme courageuse, Rachel Campergue, confrontée à "l'obstination des professionnels de la santé à lui imposer la mammographie". "De l'émergence du doute au coeur du problème", du "paternalisme" à "la mammographie de dépistage qui est incluse de fait dans le package de la consultation gynécologique de la quadra"...
http://www.expertisecitoyenne.com/

Les études sérieuses existent. Sont-elles sous-estimées, ou tout simplement méconnues... "L'obligation de subir nous donne le droit de savoir." (Jean Rostand, biologiste)

Réponse à Yves Bon

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

Je ne suis pas à l'origine de ces deux mots qui sont mentionnés dans presque tous les articles de la bibliographie en annexe.
On peut en donner une définition simplifiée :
Un surdiagnostic est un diagnostic dont l'absence est neutre ou positive pour la biographie sanitaire du sujet.
Un surtraitement est un traitement dont l'absence est neutre ou positive pour la biographie sanitaire du sujet.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par yves bon

Bonjour,

qu'est-ce qu'un "surdiagnostique" et qu'un "surtraitement" ?

amicalement,

yves

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par A Pedrinha

D'accord, et il y a des intérêts financiers colossaux en jeu. D'où sans doute force réactions très outrées et outrancières. Notamment en Grande Bretagne.
Mais quant on dit "bénéficie" ou "nuit" il faut préciser en quoi, comment exactement pour que les femmes puissent décider.

La vérité c'est que l'on ne sait pas quoi conseiller. Et que dire en cas de découverte d'un nodule ?

On sait par une étude scandinave que sur une surveillance de 6 ans avec mammographie à l'entrée et à la sortie, et pour le groupe mammographie (s?) au milieu pour le groupe dépistage (fréquences de mémoire), on trouve 20% de cancers (mammo histo ) dans le groupe dépisté.
Donc 20% de faux cancers puisque au terme des 6 ans il y a 20% de cancers de moins dans le groupe sans dépistage intermédiaire. Y'a comme un hic n'est-ce pas ?

Alors ces cancers faux (histo inclue) on ne sait pas lesquels ils sont, que faire ? Ils vont guérir traités ou pas mais traités pour rien avec parfois des conséquences sans compter l'étiquette cancer, le retentissement moral , financier (emprunts ) ...
La question est très difficile et compliquée par les réactions affectives basées sur une déficience de la réflexion scientifique.

Le sein entre deux feux

Posté le 15/10/2013 par Dr Dominique Gros

Bien dit, bien expliqué ! A méditer.
Dans la bibliographie sur le dépistage de masse du cancer du sein, je me permets de signaler un article de réflexion écrit par votre serviteur : "Toutes et tous, nous voulons sauver la vie des femmes". Réflexions d'un dépisteur", Revue de Psycho-Oncologie, (2013) 7:57-65

Cancers : le “Paradoxe de Peto”

Posté le 15/10/2013 par Dr Jacques Lacaze

Il me semble qu'il intéressant d'examiner la thèse du Dr André Gernez (1967) qu'on retrouve dans son premier ouvrage: "Néopostulats biologiques et pathogénique" et son 4éme: "Lois et règles de la cancérisation" qui aborde le problème du cancer en fonction des espèces.
Ces ouvrages étant épuisées je les ai mis en ligne sur le site: biomedecine-theorique.com

Merci

Posté le 10/10/2013 par Guy M.

Merci de continuer toujours. Quelle eficacité.
De la science sobre et pragamatique.
Ce sont donc les généralistes qui vont remettre la vraie science médicale en ordre.
Elle en a bien besoin.

Le pouvoir des mots...

Posté le 02/10/2013 par nicole w.

"Pouvoir, vouloir, savoir, trois mots qui mènent le monde."
(Victor Hugo - Extrait de "Océan Prose")

Réponse à M Lassana sur la vitamine D

Posté le 24/09/2013 par Luc Perino

En effet, il y a actuellement une grande mode de la vitamine D.
Le dosage de la vitamine D est inutile, il n'a aucun intérêt puisque le risque fracturaire avéré se situerait en dessous de 11 ng/ml !
La seule prévention de l'ostéoporose est l'activité physique régulière.
Le problème des prescriptions abusives de vit D est le risque de surdosage, heureusement très rare. Si l'on désire, malgré tout, suit les prescriptions de son médecin, il vaut mieux doser la calcémie pour vérifier qu'il n'y a pas surdosage de vitamine D.

Cette réponse ne concerne évidemment que les adultes, car la prescription de vit D chez les nourrissons est utile, mais c'est un autre sujet !
Cordialement

PSA and co...

Posté le 22/09/2013 par nicole w.

Les "protocoles" sont les paradoxes qui seront les préjugés de demain...
"Les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui." (Proverbe chinois).
Merci pour ces semences d'humeurs, instructives et vitales, qui remettent à leur place les mots et les... maux !

"Un médecin humoriste (il en est quelques-uns), dirait que les patients meurent toujours, mais comme ils ont des certitudes diagnostiques beaucoup plus précoces, ils sont malades beaucoup plus longtemps."
Belle conclusion ! (Chronique sur RCF du samedi 21 septembre 2013 - Luc Perino.)

vitamine d2 ou d3 ou pas de vitamine d!!

Posté le 20/09/2013 par m;lassana

bonjour la mode en ce moment est la prescription de vitamine d une ampoule par mois la gynécologue le médecin généraliste en prescrivent a tout le monde! j'ai 63 ans suis souvent dehors j'habite le nord je voulais votre avis sur ces presriptions peut etre est ce une nouvelle mode merci cordialementje vous ai écouté sur france inter et je suis de trés prés les infos du docteur lorgeril (je m'expose au soleil été

Les "Nouveaux paradoxes" sur les ondes

Posté le 18/09/2013 par nicole w.

"La formule sacrée du positivisme : L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but." (Auguste Comte)
Très intéressante idée que celle du "porteur sain" ! Vivre en équilibre avec nos ennemis !
Pour éviter que... les paradoxes d'aujourd'hui, ne deviennent les préjugés de demain (Marcel Proust).

Prestation sur France Inter

Posté le 17/09/2013 par Marie Paule, secrétaire médicale

Luc

Après votre excellente prestation sur France Inter (prestation riche et d'une grande clarté autant dans le contenu que dans l'expression), je veux vous rendre hommage.
Universitaires, médecins généralistes qui exercez, jeunes et moins jeunes, adhérez à l'Ecole de Luc Perino pour la santé physique et mentale de nous tous, patients potentiels.
Merci Luc

Prostate : fable du PSA

Posté le 17/09/2013 par Philippe Ahimsa

De l'intérieur de l'AFU cette position avec laquelle je suis en accord est difficile à tenir.
Face à la pression économique "Commercialement inadaptée" : Une dépense pour l'assurance maladie est un produit pour un établissement de soin.

"scientifiquement à contre courant avec la pensée de la communauté urologique" avec de plus l'absence de position positive à opposer face à l'interrogation des patients.

"politiquement incompatible avec le plan cancer et les volumes d'actes chirurgicaux"

"absence de financement publique pour de la recherche clinique pour des action de prévention primaire" Et pourtant il y a du grain à moudre...
INTENSIVE LIFESTYLE CHANGES MAY AFFECT THE PROGRESSION OF PROSTATE CANCERThe Journal of Urology Vol 174, Issue 3, 1065-1070 September 2005
http://www.jurology.com/article/PIIS0022534701685185/abstract

L'assurance maladie devrait être le principal acteur de la recherche clinique car elle est potentiellement le principal bénéficiaire.

les chiffres de l'espérence de vie !

Posté le 17/09/2013 par lolalysa

Il n'est pas certain que ces chiffres d'espérance de vie, durent mais plutôt baissent,vu les conditions de travail d'une majorité de salariés. En effet la précarité, le chômage, le manque de reconnaissance des employés et la pression dans certaines entreprises, engendre des angoisses, stresse, dépressions, maladies et donc réduction de l'espérance de vie.
J'ai connu des salariés heureux de partir travailler le matin, malheureusement ce n'est plus beaucoup le cas !...

Dépistage de la jeunesse...

Posté le 16/09/2013 par nicole w.

"Le dramatique de la vieillesse, ce n'est pas qu'on se fait vieux, c'est qu'on reste jeune." (Oscar Wilde)

Argument de l’espérance de vie

Posté le 14/09/2013 par François S.

Certes, nous vivons plus longtemps.
Ces dernières années supplémentaires sont elles toujours enviables ?
Ne sommes nous pas en train de confondre quantité et qualité ?

Je fais partie de ces personnes dites du "troisième âge" qui doivent s’occuper de celles du quatrième (parents et beaux parents) et j'ai de plus en plus de doutes à ce sujet.

Mais enfin, gardons le moral puisque nous sommes toujours vivants !

La misère est-elle mauvaise pour la santé ?

Posté le 14/09/2013 par François S.

Bien sûr, elle est mauvaise pour la santé.
Elle se développe comme s'il s'agissait d'une pandémie.
Personne ne sait soigner ou mieux encore, guérir ça ?

Allons messieurs les décideurs politiques, un petit geste pour soulager la "sécu"...

Dépister ou non l’Alzheimer

Posté le 14/09/2013 par François S.

Bonjour à toutes et tous.

Cette conférence aura eu tout de même une certaine utilité :
faire monter le taux de fréquentation des hôtels de Boston et celui du transport aérien...

Merci à celles et ceux qui partagent encore un peu d'humour dans cette société démoralisatrice et de plus en plus anxiogène.

L’alcool n’est pas discriminatoire

Posté le 14/09/2013 par Catherine Neykov

Cher Luc Perino,

C'est toujours avec bonheur que je lis vos chroniques. Merci ! S'agissant de l'alcool et des violences familiales, permettez-moi de vous rappeler le triste sort des enfants : Chaque jour, un enfant meurt sous les coups de ses parents. La maltraitance envers les enfants est un grand tabou de notre société... Amitiés lucarniennes.

Dépister ou non l’Alzheimer

Posté le 14/09/2013 par Dr Lemée

Si nous parvenons à trouver un test biologique réellement fiable pour dépister les maladies neuro-dégénératives, ce test sera logiquement positif dès l'âge de vingt ans !!!
Pourvu que personne ne trouve !
Cher collègue, merci pour vos chroniques roboratives.

Pensée du jour...

Posté le 12/09/2013 par nicole w.

"La vie est une maladie dont tout le monde meurt." (Paul Morand)

Révélations et secrets du microbiote intestinal...

Posté le 08/09/2013 par nicole w.

"Il faut rectifier un fait, mais un fait ne constitue ni ne détruit une théorie. On ne détruit des théories que par des théories nouvelles. Aujourd'hui, dans la théorie de la nutrition, il est nécessaire de donner une nouvelle théorie chimique, évolutive pour détruire l'ancienne qui est fausse." (Claude Bernard 1813-1878. Pensées - Notes détachées)

L'alimentation peut avoir un effet favorable sur le rétablissement de la fonction intestinale (ainsi que sur la porosité ou la perméabilité de l'intestin grêle). Améliorant, par là même, certaines pathologies.

Tout doit tendre au bon sens, mais pour y parvenir
Le chemin est glissant et pénible à tenir.
Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie.
La raison, pour marcher, n'a souvent qu'une voie.
(Boileau - L'Art poétique)

Réponse à Guy Mauhourat

Posté le 07/09/2013 par Luc Perino

Bonjour,
Vous avez accès au podcast de RCF sur la page d'accueil de mon site.
Vous pouvez lire le texte en suivant le lien :
http://www.lucperino.com/blogs/cigarette_cinema.php

Merci pour votre écoute et cordialement

La cigarette et le cinéma...

Posté le 07/09/2013 par guy.mauhourat@free.fr

Ce matin, j'ai entendu votre chronique sur RCF. Elle explique a elle seule la puissance des lobbys. J'ai tenté de la retranscrire pour la communiquer à mes proches. J'ai des doigts engourdis... Où pourrais je me procurer le texte.
Merci d'avance et bravo pour votre site.

Médias et médecine

Posté le 07/09/2013 par dr renée berthon

Cela fait cinq ans que j'exerce la médecine. A la fac, j'avais déjà compris à quel point l'EBM était rarement une réalité.
Je regrette qu'il n'y ait aucune critique organisée des publications en médecine, malgré Cochrane qui n'atteint jamais le grand public.
il faudrait des gens comme vous pour organiser qqchose !

Vers une "sobriété heureuse" ?

Posté le 30/08/2013 par nicole w.

"Le chant du forgeron, la fin d'un monde séculaire, le silence de l'enclume, la désillusion, le déclin du monde paysan, le progrès : entre mythe et réalité... La modernité : une imposture ?

La surbordination au lucre, le bouleversement des repère universels ; la sobriété, une sagesse ancestrale. Histoire d'un village africain. Un changement humain ; pour une indignation constructive. Mettre l'humain et la nature au centre de nos préoccupations. Des songes heureux pour ensemencer les siècles..."

Un constat amer n'entame pas l'optimisme et le courage de Pierre Rabhi. Un ouvrage passionnant, avec juste la touche de poésie qu'il faut, et qui n'est pas sans rapport avec la santé et la médecine.
Pierre Rabhi - "Vers la sobriété heureuse".

Vous voulez voir les misérables secourus ; moi, je veux la misère supprimée." (Victor Hugo - extrait du "Quatre-vingt-treize", 1874)

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 30/08/2013 par cathy

bin woui
la "financiarisation" c'est nous (pays riches de la pauvreté orchestrée alentours loin et moins loin ) et notre niveau de vie sans fin, sans intelligence d'espèce, sans humour existentiel, sans fair play démocratique, la vanité d'AVOIR comme conjuration de la mort ...portée par le mâle dominant désespérant d'archaïsmes : des vrais 4x4 rutilants pleins les rues pour vieux mâles narcissiques capricieux violents et leurs femelles serviles botoxés rafistolés par des soignants parjures avides, et des écoles bidons ...pour enfants-déchets malades abandonnés aux écrans ou à personne depuis la naissance, non compatibles avec la maturation et l'apprentissage citoyen- citoyen LRB looser,ringard,bizu , condamné par et pour la société marchande et banquière que nous avons CHOISIE dans CE référentiel de valeurs! arrêtez de pleurnicher sur NOS choix: construire une "démocratie " en crevant un productif lointain, puis la détruire en crevant le productif ici-gît(lol)...l'esclavagisme qui nous a "servi" nous étrangle à présent...arrêtez de découvrir la roue !! tout est sous nos yeux... le productif est trop cher partout pour le M/B aux pouvoirs!! ceci est une 3ème GM !! du type évolutionniste sapiens contre néandertal - qui a le courage d'identifier l'origine de son niveau de vie perso: le patrimoine d'où, les soussous à la banque qui rapportent, mais comment, qui bosse et où et à quel salaire ds quelles conditions ?? ma fille sait ...mais achète sans discriminer, ses potes aussi ... c'est même plus une guerre mondiale ...nous sommes en temps d'occupation marchande et banquière :les démocraties de l'ouest ont dérivé en dictature financière par mollesse et complaisance, comme ont dérivé en totalitarisme étatique russes, chinois etc... et en despostisme religieux les pays arabes - tous basés sur la subsidiarisation fonctionnalisation de la femelle et du petit : très archaïque !!le mâle s'est développé comme une espèce à lui tout seul et nous entraîne tous dans une jungle de violence inouïe et organisée par sa vision tout en rappelant le devoir de mémoire à propos du nazisme ... sans blague !! incapable seul de proposer un référentiel de valeurs compatible avec la faisabilité démocratie cad incluant redistribution, éducation et santé autrement que par des lois qu'il bafoue ou bidonne ...et ce que demandent étrangement tous les peuples en révolte sur la planète!! mafia co optation passe droits magouille en tout genre...travailler à l'école, payer ses impôts? mais pourquoi continuer à être poires libéralisme libéralisme, évasion fiscale pourquoi eux et pas nous? ne plus rien faire gratuitement, tout faire raquer, où donc sont encore valides les règles de la démocratie...mourante par manque de citoyens,les valeurs du mâle archaÏque sont poison pour la faisabilité democratique , état de mort apparente en deça du seuil de viabilité, tous les voyants sont allumés depuis lgtps mais l'argent prêté par l'ami gentil banquier du gentil politique a bien masqué le gouffre vertigineux où nous entraîne la vision citoyenne mâle archaÏque avec datcha 4x4 piscine et botox pour chacuns des 9 Milliards d'humains, allons donc pas compliqué de comprendre qu'il va falloir en éjecter qqs uns ...et bin on a bien commencé, les nazis c'était déjà ça ...le chômage des petits en fait partie...vous aviez dit évolutionniste c'est bien ça et ...partout !!le pervers narcissique et sa femelle servile maternante contre les humains en cours de symétrisation vers la parité avec l'intégration des valeurs femelles au référentiel du système et la constitution du GPS complet de navigation en démocratie ... à 9 milliards on doit proposer autre chose que la baston non, sinon à quoi servent les filières d'intelligence,l"élite" que s'offre(très cher) la democratie pour se garantir ...LOL !!! dans la gueule du loup grâce à ses énarques et autres super QI le gag non !!? c'est vraiment pas malin une démocratie ...y manque juste les mamans et on va y arriver promis!!
dslée ça m'a échappé §:) !

bonne nuit
that's all folks
cathy

Humour en santé !

Posté le 24/08/2013 par P. Bensoussan

A lire certains commentaires sur Le Monde, je vois que beaucoup de lecteurs, même dans ce grand journal, ne comprennent pas bien ton humour, pourtant instructif ! Moralité : humour et médecine ne font pas très bon ménage.
c'est pour ca que tant de médecins se prennent toujours au sérieux.

Posté le 18/08/2013 par Ourdia

Merci Nicole ! C'est bien ce qui me semblait aussi, mais je voulais en avoir le coeur net.

Réponse à "Ourdia"

Posté le 18/08/2013 par nicole w.

Bonjour Ourdia,
En fait, je ne possède pas d'Oeuvres de Claude Bernard, mais au cours de mes nombreuses recherches, j'ai rassemblé un certain nombre de citations, notamment sur Wikiquote.
http://fr.wikiquote.org/wiki/Claude_Bernard
J'ai relancé mes recherches, et il semble que cette citation soit extraite de "Cahier de Notes, 1850-1860".
http://www.claude-bernard.co.uk/page35.htm
Bien à vous.

Claude Bernard

Posté le 18/08/2013 par Ourdia

Bonjour Nicole w. Serait-il possible de savoir de quelle oeuvre (référence exacte) de Claude Bernard est extraite la citation : «C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre.» ?
En vous remerciant,

Nommer les choses avec justesse...

Posté le 14/08/2013 par nicole w.

"Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde", disait Albert Camus il y a déjà un demi-siècle.
C'est ainsi qu'en "détournant le sens des mots, certains esprits, dans leur nouvel évangile", remplacent "Le dépassement de soi par le dépassement de la bagnole de l'autre" ; et "Le bonheur n'est plus dans le pré, mais dans le Coca."...
"Nommer les choses avec justesse, c’est redonner de la clarté au monde."
(Thierry Salomon - Billet d'Humeur)

Retour de vacances

Posté le 07/08/2013 par Evelyne

Vos humeurs me manquaient.
N'arrêtez jamais.

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 05/08/2013 par E. Venet

Cher Luc Perino,
Merci pour ce billet, une fois de plus roboratif.
L’absence d’affect, l’égalité d’humeur et de ton, l’indifférence prescrite, tout cela peut évoquer aussi l’autisme.
Drôle de société…
Amicalement.

Surf sur le vaste océan de la vie...

Posté le 04/08/2013 par nicole w.

Le problème est, peut-être, humain, psychologique, spirituel au sens large du terme, sociétal.
Une société en déficit d'éthique, d'altruisme, d'amour ("la Règle d'Or", dans sa formulation positive), de bon sens, de solidarité véritable, s'exposant, par là même, à de nombreuses blessures...
"Vivre simplement, pour que les autres puissent simplement vivre." (P. Rabhi)

P.S. : Suite au post de Sébastien ; dans le genre avant-gardiste, il y a Aldous Huxley ("Le meilleur des mondes").

Darwin avait prévu les morts nosocomiales

Posté le 30/07/2013 par Dr Berthier

Nos patients âgés continuent de refuser l'hôpital, parfois avec obstination. Ils doivent bien savoir que c'est là qu'on a le plus de chances de mourir !! Nosocomiales, solitude ou ennui !
C'est mon humour d'un remplacement d'été.
En attendant, merci pour votre soutien permanent à nos causes perdues.

Bravo

Posté le 27/07/2013 par Daniel

Bravo Luc,
Je vois que ton dynamisme reste intect. Ta critique est toujours aussi acerbe. Comme au bon vieux temps de Flayosc. Qui sait aujourd'hui que nous avions mis en place ensemble l'une des premières (peut-être la première) association de FMC totalement indépendante de l'industrie pharmaceutique. C'était précurseur. Hélas, le modèle ne s'est pas généralisé !!
C'est le moins que l'on puisse dire.
Amitiés

Les e-patients...

Posté le 25/07/2013 par nicole w.

Au hasard des news :
"Le e-patient, défini par le Dr Mark Ferguson, est "equipped, engaged, empowered, enable, emanciped.". Le e-patient est donc un patient qui a accès aux données lui permettant de s’engager dans la prise en charge de santé, de rechercher les informations dont il a besoin pour acquérir une certaine autonomie.

S’informer sur une maladie avant ou après une consultation chez le médecin, ses traitements, évaluer la gravité de sa maladie, se renseigner pour déterminer si une consultation est nécessaire... Les raisons sont diverses.

Mais les e-patients, en particulier les patients atteints de maladies chroniques, vont également rechercher à partager leurs expériences avec d’autres patients atteints de la même maladie, à intégrer une communauté en ligne de patients... Ils sont 68 % à rechercher des témoignages de personnes atteintes de la même maladie qu’eux. Point intéressant quand on sait que plus le patient est impliqué, plus les coûts et les complications liés à la maladie diminuent.

Alors, Internet remplacerait-il la consultation ? Non, d’après les études : les e-patients considèrent que la relation avec le médecin s’en trouve renforcée. Plus informés, ils prendraient mieux en charge leur santé. Cependant, 51 % d’entre eux n’osent pas parler de leurs recherches avec leur médecin... Peur de la réaction du personnel soignant ? Il est vrai que certains médecins sont réticents à cette prise d’information, notamment en raison de la qualité de l’information... La réaction du médecin face à cette attitude du patient renforce, ou au contraire, affaiblit la relation de confiance médecin-patient. Le médecin qui réagit positivement en rebondissant aux propos du patient, va le mettre en confiance ; à l’inverse, le médecin qui ne relève pas ce que lui dit son patient, va perdre sa confiance, le patient n’osant alors plus évoquer ses recherches...

Si les expériences des patients sont souvent prises en compte dans ces études, le retour des médecins a été, pour le moment, rarement évalué..."

Source : http://blog.healthme.fr/2013/07/04/les-e-patients-avant-pendant-et-apres-la-consultation/

Une lecture critique est essentielle, pour diverses raisons. Savoir, par exemple, faire la part des choses entre médecine curative et médecine préventive ; savoir reconnaître les "bons sentiments" ; ne pas céder à la peur ; protéger son libre arbitre... Vaste programme, mais indispensable pour ne pas tomber dans le piège qui consisterait à prendre ses désirs pour des réalités. Ne pas laisser le rêve coloniser la pensée. Ne pas subir l'info (et la vie), tout simplement.

"Une place pour les rêves, et les rêves à leur place". (Robert Desnos)
"Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets." (Alfred Sauvy)

Médias et médecine

Posté le 24/07/2013 par Paul F.

Les biais de publications sont effectivement les plus importants. Il faut aussi dire que beaucoup de médias vivent en partie grâce à l'industrie pharmaceutique. (Comme le magazine de la santé sur France 5!). Et pas seulement des journaux médicaux.

Claude Bernard

Posté le 12/07/2013 par nicole w.

"Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout."
"La fixité du milieu intérieur est la condition d’une vie libre et indépendante."
"C’est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d’apprendre."
"Quand le fait que l’on rencontre ne s’accorde pas avec une théorie régnante, il faut accepter le fait et abandonner la théorie."
"Je ne soigne pas l’homme en général, je soigne l’individu en particulier."
Le 12 juillet 1813, naquit l'auteur de ces textes pertinents.

Auto-immunité

Posté le 07/07/2013 par Guy ROUCHON

Mon cher Luc,
En parcourant la liste, je lis ton propos sur les maladies auto-immunes et leur traitement par les TNF...J'y ajoute une expérience personnelle, témoignage d'un porteur de maladie de Crohn: le gastro-entérologue que je consultais m’avait convaincu du bienfait de la prise d'Imurel*, me disant que, à part un lymphome malin, je ne risquais rien. Au bout de trois mois de ce traitement, je présentais un asthénie progressivement croissante; lorsque ramasser un jouet d'enfant tombé à terre m'est devenu pénible, j'ai pris l'avis d'un des associés du gastro-entéro. qui m'a proposé un test: vous arrêtez et on voit dans 10 jours ce qui se passe; une semaine plus tard, j'avais repris suffisamment forces pour jouer avec mes petits enfants.
En me penchant sur la vie des Borgia, j'ai lu qu'on savait que l'on avait été empoisonné à la fatigue croissante qui s'emparait de vous et ne vous lâchait qu'à la dernière extrémité...
Depuis cette tentative d'empoisonnement, je m'abstiens de toute chimiothérapie et je m'en tiens à des règles alimentaires, certes contraignantes, mais plus efficaces que les traitements que j'ai pu avoir en trente ans.

Amitiés,
Guy ROUCHON

Mon répondeur chez le psychiatre

Posté le 05/07/2013 par Sébastien

Très bon post, lucide et sans concession! Maintenant, quelle analyse économique donner derrière? On retrouve ces mêmes problématiques dans les entreprises low cost (compagnies aériennes, chaînes de grande distribution low cost). Les prix cassés sont souvent des hommes cassés, l'essentiel étant de ne pas les voir pour que le système puisse continuer de fonctionner. Un cauchemar que n'avait pas anticipé George Orwell.

Etonnant et déroutant cerveau !

Posté le 05/07/2013 par nicole w.

"Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre" : magnifique décryptage des mécanismes de nos méninges, divertissant, récréatif, amusant et didactique. L'auteur de cet Ouvrage, Richard Robinson, montre, entre autres, que notre propre cerveau peut nous jouer des tours ! Zoom sur un écueil plutôt particulier...

"Sleon des cehrhcuers de l'Uinervtisé de Cmabirgde en Algnetrere, peu ipomtre l'odrre dans lqeeul les ltretes se tuorenvt, la sluee cshoe irprtnmoate, c’est que la pèrimree lterte et la dèrinree lterte sneoit au bon eirodnt. Le rtsee puet êrte un foliilus snas nom, vuos résesuirz à Ie lrie snas probleme. Clea est dû au fiat que l'eprist hiuman ne lit pas cqhuae lterte de cqhuae mot, mias un mot dnas son embsnele."
Et l'auteur de conclure : « Je me ddmaende dnoc s'il est flcaie de turvuer des feates d'ogtrpoahe." Oups !

"La compréhension des mots, comme celle des phrases, se fait par modules."
Magiques méandres de ce "petit" organe, dont le poids est estimé à 1,35 kg !

Darwin avait prévu les morts nosocomiales

Posté le 01/07/2013 par Dr Jacques Lacaze

le gigantisme en médecine est erreur absolue, mais imposée par le système économique basé sur la rentabilité de tout y compris les services.
La médecine, c'est comme l'agriculture et beaucoup d'autre métiers, ils doivent être exercés de façon artisanale. La médecine basée sur les preuves qui sert de base idéologique au gigantisme est une erreur. La place du praticien est capitale et donc sa formation.

Connaissance à travers les signes observables...

Posté le 27/06/2013 par nicole w.

Les diagnostics précèdent les traitements.
Les traitements précèdent les diagnostics.
Diagnostics sans traitements.
Traitements sans diagnostics.
Ou tout simplement laisser faire un peu notre corps, dont la formidable régénérescence est souvent oubliée...
"Ne nous laissez point succomber au diagnostic, mais délivrez-nous des maux de la santé." (Ivan Illich)

Soigneurs et soignants

Posté le 26/06/2013 par Jean Marc

L'altérité.
Rien dans les facultés de médecine n'amène l'étudiant à comprendre que le libre-choix du soigné est toujours la meilleure solution pour lui.
Le "moi" du soignant reste l'essentiel dans le choix.

"Il faut se méfier des mots"...

Posté le 20/06/2013 par nicole

"Dans la vie, il faut choisir : compliqué et fréquent, ou bien simple et rare." (Denis Guedj)
En redonnant un véritable sens aux mots, peut-être redonnera-t-on un véritable sens à la maladie, au soin, et surtout à la relation soignant/soigné...
"Un dictionnaire commencerait à partir du moment où il ne donnerait plus le sens, mais les besognes des mots." (Georges Bataille) - A vos dicos ! :o)

Soigneurs et soignants

Posté le 20/06/2013 par Max

C'est toute la question du "cure" et du "care" des anglais. Certains proposent que les soignants ne soient plus des médecins, mais des auxiliaires de santé.
Les médecins pouvant être remplacés par des robots. La télémédecine est déjà en marche.

Soigneurs et soignants

Posté le 19/06/2013 par Frédérique

Merci pour ce texte limpide qui résume si bien ce que l'on ressent le plus souvent quand on arpente comme moi, par obligation, les couloirs des hôpitaux. Surtout les Centre anticancéreux. Parfois sympa, mais protocole d'abord. Sympa, mais juste pour la signature du protocole.

Soigneurs et soignants

Posté le 13/06/2013 par D.G

Le plus beau signe d\'altérité que j\'ai ressenti est celui d\'un soignant me tendant sa main pendant une gastroscopie que je subissais ...
D.G

Cette fine horlogerie, le coeur...

Posté le 10/06/2013 par nicole

"Au stade où nous en sommes, que peut un texte ? Que peut une interview radio ? Que peut une capsule vidéo ? Beaucoup de choses, qui doivent être accomplies... mais pas l’essentiel, qui appartient au monde de l’action. Entre le monde de l’analyse et le monde de l’action, il y a un gouffre, qui ne se laisse franchir que par un saut, qu’il appartient à chacun d’accomplir ou de différer. Et là, nous touchons à ce qu’aucun média ne peut transmettre, et qui est du domaine de l’existence intime et incommunicable. Je pense que nous parvenons à un moment de nos histoires où l’important n’est plus ce que chacun pense, dit ou écrit, ni même ce que chacun fait... mais ce que chacun incarne, intrinsèquement et immédiatement, avant même d’ouvrir la bouche."
Un temps de silence et de confusion - Par Un Belge.
http://www.pauljorion.com/blog/

DSM américain contre psychiatrie française

Posté le 04/06/2013 par Dr Caroline

La grande nouveauté du DSM est la dysphorie prémenstruelle. C'était déjà pathologique d'avoir la ménopause, maintenant, être une femme va devenir pathologique !

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Par catégorie professionnelle
Médecins 27%
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La phrase biomédicale aléatoire

Tout se passe comme si l'univers attendait l'homme pour être dit, comme si l'univers rêvait l'homme qui le rêve.
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