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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Réponse à A. Vital-Durand

Posté le 22/02/2014 par Luc Perino

Merci pour cette réflexion avec laquelle, je suis globalement d'accord.
Lorsque cette nutritionniste avait fait cette remarque, j'avais d'abord été choqué, puis j'avais trouvé logique et intéressant au poitn d'en écrire une "humeur" un peu provocatrice.
Je crois que vous avez raison, les choses sont bien plus complexes. Les enfants laissés à eux-même aujourd'hui ont bien plus de risques d'être happés par les écrans et le grignotage.
Ce risque existait moins auparavant, même lorsque les mères travaillaient beaucoup.
Je suis ravi d'avoir des lecteurs fidèles qui font des remarques de cette pertinence.
Merci encore et cordialités.

La nutritionniste

Posté le 22/02/2014 par A Vital Durand

Bonjour M. Périno,
Ayant découvert votre site récemment, je réagis à d'anciennes humeurs.
Votre thèse (ou celle que vous reprenez de votre collègue nutritionniste) au sujet de l'obésité des enfants est très attirante, ou convaincante. À première lecture, j'ai d'ailleurs pensé: mais bien sûr, cela explique tout, comment n'ai-je pas pu m'en rendre compte plus tôt.
Toutefois, après réflexion, je crois que cette thèse est erronée. En effet, les femmes, et ce à toutes les époques, ont toujours travaillé (à la ferme où se trouvaient jusqu'au XVIIIe s. la majorité d'entre elles, elles avaient autant de tâches que leur mari; à l'usine au XIXe s. où se sont retrouvées la majorité de celles-ci de nouveau - Zola ne l'a-t-il pas suffisamment raconté -; mais également les épouses de commerçants ou d'artisans qui fabriquaient également ou s'occupaient de la vente...). Les exceptions sont rares: nobles, et surtout forme devenue populaire au XIXe s., la bourgeoise femme au foyer. Cette dernière n'a jamais que concerné que la grande bourgeoisie suffisamment riche pour pouvoir se passer d'un salaire de plus à la maison. Deux évolutions sociales datant de cette époque (début et milieu du XXe s.) brouillent pourtant les cartes au sujet de l'image que l'on a dans l'évolution du rôle social de la femme. D'une part l'image de l'"enfant-roi", d'ailleurs apparue dans ce même milieu bourgeois aisé qui souhaitait transmettre la fortune à un enfant bien éduqué qui s'enrichirait à son tour, a progressivement mis en valeur l'importance de s'occuper soi-même et en prenant beaucoup de temps de son enfant (qui jusque là était souvent mis en nourrice et que la mère ne nourrissait absolument pas). C'est cette évolution qui a tant accentué ou mis en valeur le malaise de la mère qui travaille et n'a pas de temps pour s'occuper de son enfant. D'autre part les mouvements féministes, pour une égalité entre hommes et femmes face à la loi et dans la société, ont donné beaucoup plus d'importance à ce travail féminin souvent négligé (elles étaient en effet moins payée, l'argent gagné était moins le leur que celui de leur mari et les hautes responsabilités leur étaient souvent inaccessibles). Au regard de ces deux constatations, il ne faudrait toutefois pas oublié que l'essentiel des femmes a toujours travaillé et que leur travail, qui n'a pas augmenté, ne peut être la cause de l'obésité des enfants.
Vous pourriez répondre que ce n'est pas le fait de travailler qui est nouveau, mais la culpabilité vécue par les mères et qui les pousse à compenser pour leur enfant sous forme de nourriture. Mais je ne suis pas convaincue par un tel argument. Pour en revenir à notre époque, les enfants les plus touchés ne sont-ils pas ceux des classes sociales les plus défavorisés (je peux ici me trompée, puisque je n'ai pas de chiffre et me contente d'observer mes classes, en tant qu'enseignante), dont un certain nombre de mères sont d'ailleurs malheureusement frappées par le chômage (et donc à la maison), comme c'est le cas dans les collèges défavorisés des banlieues ou des campagnes? Au contraire, les familles plus aisées, dans lesquelles nombre de mères travaillent, apparaissent également les mieux informées; ou en tout cas prennent plus de temps pour penser à l'alimentation de leur enfant n'ayant peut-être pas les mêmes soucis qui les préoccupent.
Le fléau majeur reste avant tout les écrans de toutes sortes qui, malgré les plaisirs qu'ils nous apportent, tendent à immobiliser les jeunes et moins jeunes sur une chaise, un canapé ou leur lit. Et si les parents ne sont pas là, quoi de plus simple pour s'occuper que de rester traîner devant la télévision ou un jeu informatique ou les réseaux sociaux. En fait, même quand les parents sont présents, les écrans restent une facilité, l'enfant s'y trouve calme et occupé (il ne "s'ennuie pas"), et le parent est libre de faire ce qu'il souhaite; alors que lutter pour "ne pas avoir d'écran" et passer pour un parent "tyrannique, détestable et pas cool" est tellement plus difficile et désagréable.
À cette absence de mouvement s'ajoute le grignotage que j'explique toutefois moins clairement: à la fois habitude alimentaire nouvelle - les cacahouètes ou chips n'appartenaient pas à l'alimentation -, et éducation de l'enfant-roi qu'il faut contenter tout de suite, notamment quand il a faim.
Voilà mon point de vue, mais il ne s'agit que d'une discordance ponctuelle et je lis vos billets avec plaisir.
Bonne journée à vous

Réponse à Grégory Lacraz

Posté le 19/02/2014 par Luc Perino

Bonjour

Ma réponse sera excessivement simple, malgré l’apparente complexité d’une telle question

Pour moi, la maladie ne peut être définie que par le patient.
Le facteur de risque ne peut être défini que par le médecin.

Donc, soit le patient considère son obésité comme un handicap ou une maladie et dans ce cas, c’est à la fois une maladie et un facteur de risque,
Soit il ne considère pas son obésité comme « anormale » et dans ce cas, ce n’est qu’un facteur de risque.

Cordialement

Obésité

Posté le 19/02/2014 par Grégory Lacraz

Bonjour Dr Perino,
Je suis actuellement en congrès sur le diabète et obésité et diabète au Québec.
Deux visions de l'obésité émergent chez les experts:
Obésité = maladie chronique
Obésité = facteur de risque
Je serais curieux de connaître votre avis là-dessus?
Merci!

Science impossible du dépistage

Posté le 17/02/2014 par Pr Luc (un autre) Thomas

bravo !
de la part d'un type qui est justement assis sur la branche du dépistage précoce (du mélanome) Il faut savoir scier la branche même si ce n'est pas en sciant que Léonard de Vinci... !
Amitiés

science impossible du dépistage

Posté le 16/02/2014 par martine bronner

Oui, mais si nous laissons perdurer cette croyance au prétexte qu’elle est trop forte, voire indéboulonnable nous continuerons à proposer toujours plus de dépistage…
-à partir de 40 ans
- ou des propositions de tests génétiques et
-puis un remboursement de soins correct uniquement si le diagnostic est fait grâce à un dépistage….les dérives associées ne feront qu’accélérer le phénomène et l’aggraver.
Vous savez tout comme moi que l’idée de l’efficacité du dépistage nourrirait un commerce médical associé vers plus d’explorations et plus d’interventions. Cela continuerait par un effet boule de neige à alimenter ce propos. Il y aura toujours plus de « personnes sauvées » alors qu’elles n’étaient peut-être pas malades qui diront:- le dépistage m’a sauvé la vie. Qui serait assez cruel pour dire: non, vous avez subi tout ça mais en fait vous n’étiez sans doute pas vraiment malade, en fait on n’en sait rien!
De plus, comme la « lutte » contre le cancer métastasé semble bien plus difficile et compliquée, il est plus valorisant même inconsciemment pour la médecine et les médecins de « guérir » des patients dépistés d’où la tentation possible d’investir beaucoup d’énergie dans ce type de soin plus que dans l’autre… Si les bons chiffres de progrès sont surtout à associer aux personnes non malades que l’on guérit, c’est dommage pour les vrais malades comme pour les faux. Si tel que vous le dites, il ne devient plus possible de savoir si ce qui est réellement efficace ou pas, ce qui est cancer ou pas….nous glisserons de plus en plus vers une situation chaotique et plus rien n’aura de sens.
D’où un strict minimum:
1) informer de la balance bénéfice -risque
2) donner un vrai choix sincère en acceptant le non-choix de dépistage comme ayant autant de sens que l’autre, ce qui est loin d’être le cas.
Et ne pas faire de publicité pour le dépistage…la pub ça marche, la pub par essence est mensongère. L’institution ne doit pas cautionner le « procédé » pour dépister. Ni images, ni émotions…juste de l’info.

Fluctuations des gains et pertes sanitaires

Posté le 15/02/2014 par Dr Didier ANNE, CMCT

Si, nos politiques ont trouvé l'alternative à la croissance : la légalisation du cannabis, grand pourvoyeur de bouffées délirantes et de schizophrénie. Il est plus facile de gouverner des anes que des intellectuels

Science impossible du dépistage

Posté le 15/02/2014 par Dr Francis ABRAMOVICI Revue Médecine

Si la science a ses limites, et ne peut trancher en ce qui concerne les valeurs sous-jacentes aux choix de l'individu, c'est bien parce qu'elle est la Science même avec un grand S: incertaine à ses limites, et nécessairement remise en question par de nouvelles données.
Néanmoins apporter des informations aussi claires et précises à nos patients (ou futurs patients quand il s'agit du dépistage) fait partie du devoir déontologique du médecin. Dans le cadre du dépistage, le temps nécessaire est d'autant plus grand que cet éclairage est contradictoire avec celui d'instances officielles: la campagne octobre rose en est le meilleur exemple. Comment faire pour que l'état ait la même obligation d'apporter un éclairage scientifique clair et loyal aux français? Il me semble que ce serait une avancée dans la démocratie.

Les maladies ont un genre

Posté le 12/02/2014 par Jean Pierre Rumen

S'agissant du tabagisme, l'étiologie de la "libération" me semble abusive. Le tabagisme féminin est en partie le fruit des méthodes modernes de publicité. Le concepteur de cette publicité ciblé sur les femmes,fut,avant la dernière guerre mondiale, Edward Bernays inspiré par Freud son oncle et inspirateur de Goebbels...(voir en français son ouvrage : "Propaganda"

Les maladies ont un genre

Posté le 10/02/2014 par Georges Lentier

J'aurai juré que vous étiez favorable à la théorie du genre

Paradoxe avortement / euthanasie

Posté le 10/02/2014 par Georges Lentier

Encore une fois, votre synthèse est limpide. Je vous trouve cependant bien discret sur les raisons "inavouables". Il faudrait parler plus franchement de commerce et de démagogie.
J'assume!

dépistage cancer du sein

Posté le 03/02/2014 par Rafael

Le swiss medical board vient de publier son analyse sur le risque/bénéfice du dépistage de masse du cancer du sein. Bien qu'il s'agisse d'un organe indépendant de l'administration, les recommandations ne manqueront pas de provoquer quelque remue-ménage au sein de la gente médicale. Bonne lecture
http://www.medical-board.ch/fileadmin/docs/public/mb/Fachberichte/2013-12-15_Rapport_Mammographie_Final_Abrege_rev.pdf

Paradoxe avortement / euthanasie

Posté le 01/02/2014 par Jean-Pierre Bernajuzan


Je situe les problèmes actuels, de toutes natures, dans le processus d'hominisation comme vous dites, et ce processus s'effectue de l'origine grégaire humaine, et même avant, animale... vers une individualisation toujours croissante.

À l'origine, c'était le groupe (social) qui permettait la survie d'abord, et la vie des individus qui le composait : l'intérêt général (du groupe donc) commandait qu'on sacrifiât les individus à la survie du groupe si cela était nécessaire.
Je résume : l'intérêt essentiel était la défense du groupe dont dépendait l'intérêt et la sécurité des individus.
Pour ce faire, la xénophobie était le sentiment qui protégeait le groupe contre l'extérieur (groupes et individus) : elle était donc un sentiment positif.
En interne, la maîtrise de la violence s'est faite par le système sacrificiel, qui fonctionnait par la persécution. La persécution était donc un sentiment positif.
Ce système a fonctionné pendant des dizaines et même des centaines de milliers d'années, puisque l'hominisation a commencé il y a environ 3 ou 4 millions d'années, et nous étions humains bien avant d'être homo-sapiens (200 000 ans).
Dans ce système, la défense du groupe prévalait, et le sacrifice des individus faisait partie de cette défense.

Mais les sociétés se développant, elles ont besoin de développer les individus qui les composent : en conséquence la défense de l'intérêt et le développement des individus est devenu fondamental pour la défense et le développement des sociétés.
C'est un renversement : du sacrifice ancestral des individus on est passé à leur défense absolue, mais toujours dans l'intérêt général ; intérêt général qui s'exprimait d'abord par la primauté du groupe sur l'individu, puis aujourd'hui par la primauté de l'individu sur le groupe.
Dans les sociétés ancestrales on pouvait éliminer, tuer, les enfants ou les vieillards selon l'intérêt du groupe à ce moment-là : c'était perçu comme légitime, donc moral.
Plus la défense des individus se développe, et plus leur sacrifice devient illégitime, donc immoral.

Plus les sociétés se développent, plus leurs individus doivent se développer, et pour ce faire doivent en avoir les moyens, doivent donc avoir la ressource de leur décision libre pour pouvoir assurer leur avenir au mieux de leur intérêt afin de le maîtriser...
Ainsi donc, l'intérêt général des sociétés repose de plus en plus sur le développement de la liberté de décision des individus :
- Par exemple, la femme doit pouvoir choisir d'avoir d'avoir un enfant, ou pas, car c'est l'intérêt général de la société qu'elle puisse choisir. La moralité ou l'immoralité de l'avortement ne sont que secondaires à cet intérêt général, et produites par l'évolution de cet intérêt général.
- L'euthanasie et le suicide assisté s'inscrivent aussi dans l'individualisation, et la faculté de choisir librement de mettre fin à sa vie, car la liberté de choix individuelle est le fondement de l'intérêt général actuel, et celui du développement de la société.

Les sociétés évoluent, et il ne faut pas isoler la légitimité et la morale de leur intérêt fondamental, au contraire c'est cet intérêt général qui les produit.
La résistance à ces nouvelles mœurs témoigne d'un attachement à une légitimité et une morale antérieures, et d'une difficulté à accepter les nouvelles.

Réponse au Dr Grimard

Posté le 31/01/2014 par Luc Perino

Pour l'instant, je suis ravi que ce forum garde une excellente tenue. Cependant, il est bon que des patients s'expriment aussi. S'ils posent une question, j'essaie de repondre malgré la difficulté extrême de ce genre d'exercice.
Inversement aux commentaires de mon blog du Monde.fr (très visité) où il existe de nombreux filtres pour les propos incorrects ou les attaques personnelles, je n'ai jamais besoin d'en installer sur ce forum (peu visité) et plutôt destinés aux confrères, et j'espère bien n'avoir jamais à le faire.
Merci pour votre fidélité
Cordialement

Vendre les tranquillisants à l’unité

Posté le 30/01/2014 par Dr Delattre

Tout à fait d'accord une fois de plus!
Une réflexion bien appuyée sur l'exactitude des faits!Elle me rappelle une discussion avec un délégué qui semblait ne pas comprendre mes réticences à prescrire le temesta, pourtant"dejà le plus prescrit"qui s'est vu répondre que c'etait du fait que ce médicament était dans sa classe celui qui induisait le plus une dépendance rapide.
Je ne crois pas que la pharmacocinétique des benzodiazépines et la physiologie humaine aient changées depuis
J'appuie de tout coeur votre démarche.

Réflexion sur les forums médicaux

Posté le 28/01/2014 par Dr Grimard

Sur le club des médecins blogueurs, je constate qu'il est très difficile d'ouvrir de conserver un certain niveau sur les forums médicaux ouverts.
Votre forum est de bonne tenue et agréable pour les confrères. Merci de le garder à ce niveau !

Schizophrénie, dépression et toxoplasmose

Posté le 28/01/2014 par nadine

j,ai attrape des parasites.je les sens sur ma peau.il existe enormement de sortes de parasites.les docteurs ne savent pas lequel est ce.et ne cherche pas.c,est ci pratique.en attendant plusieurs symptômes apparaissent et deviennent invalidant.de plus,je declare des nouvelles maladies qui sont connues des médecins.jesuis persuade que les maladies que nous avons peuvent etre gueries par les antiparasites que nous possédons sur le marche.qu,est ce que les médecins attendent pour nous delivrer des médicaments antiparasites en rapport avec les symptômes que nous expliquons lors d,une consultation.les maladies graves sont une suite a tout cela.

La maladie d’Alzheimer

Posté le 24/01/2014 par e.m

Bien mais dommage de ne pas décrire les différents stades de l'évolution de la maladie (atteinte des capacités motrices)

Vendre les tranquillisants à l’unité

Posté le 21/01/2014 par R.B.

Un très bon article de P. Lemoine vient d'être publié sur le monde. Il confirme tout ce que vous dites et il encore plus sévère que vous.
Les BZD sont un réel poison

À alain Kelfoun

Posté le 15/01/2014 par Jean-Pierre Bernajuzan


...j'avais entendu que lors d'une grève des médecins en Israël, la mortalité a brusquement baissé, elle a repris à la fin de la grève...! ?

L'analyse du phénomène qui a été faite est que les malades ont attendu le retour des médecins pour mourir.

Je vous laisse en tirer vos conclusions...

Fluctuations des gains et pertes sanitaires

Posté le 14/01/2014 par alain Kelfoun

j'ai beaucoup apprécié ce blog. luc Périno m'a (un peu) réconcilié avec la médecine. Il faut dire qu'à mon âge (70 ans)on m'avait prescrit tous les traitements en vogue contre l'hypertension,le cholestérol,l'adénome prostatique...... Alors qu'avant j'étais en pleine forme,je me sentais très mal. On m'a alors prescrit en plus des anxiolytiques .j'ai trouvé que la coupe était pleine.J'ai tout jeté à la poubelle.Depuis trois ans je n'ai pas vu un médecin et tout est redevenu normal.

fausses idées de l'évolution

Posté le 08/01/2014 par william

à penser :
http://www.hominides.com/html/theories/theorie-evolution-idees-fausses.php

Si les sages-femmes pouvaient…

Posté le 03/01/2014 par Dr Delattre

tout à fait d'accord avec cette saute d'humeur!!Ayant pratiqué des accouchements à domicile parfois difficiles en campagne et à l'hopital,je pense que si des normes de sécurité sont utiles, l'hypermédicalisation n'est pas justifiée et que la compétense des sages femmes doit être reconnue. Elle est réelle , y compris pour donner des conseils de bon sens (pour l'allaitement maternel par exemple).
Sur le simple plan financier,la confiance en leur sens clinique serait une énorme économie.On ne le souhaite pas en haut lieu car on préfère n'importe quoi à faire confiance aux pratitiens quels qu'il soient et nos dirigeants entretiennent un climat de suspition que j'ai vu se développer avec le temps.....

Si les sages-femmes pouvaient…

Posté le 01/01/1970 par chloé faucheux, sage-femme

Je suis d\'accord avec vous Armelle.
Je vous invite à regarder ce merveilleux film, \"Entre leurs mains\", rediffusé samedi 04/01/2014 à 14h15 et dimanche 05/01/2014 à 11h20 sur LCP/public sénat.
bien au-delà de l\'accouchement à domicile c’est un documentaire qui parle de respect de la naissance.
Surtout, il parle de respect tout court. Il parle de femmes et d’hommes qui œuvrent pour la bientraitance, pour d’autres options que l’autoroute du soin automatisé et rentable.

un petit extrait http://www.youtube.com/watch?v=RyyFELrpTDw

Si les sages-femmes pouvaient…

Posté le 03/01/2014 par Armelle

Savez-vous que même la rupture provoquée de la poche des eaux est un acte presque toujours inutile ?

Pour toucher le fond du problème...

Posté le 27/12/2013 par Une lectrice

"La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne" du Docteur Marc Girard.
http://www.rolandsimion.org/
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article291

si les sages-femmes pouvaient

Posté le 27/12/2013 par chloé faucheux, sage-femme

Merci à vous d'avoir si clairement pris position en notre faveur. Cette grève est compliquée, usante, parfois démoralisante tant notre profession est méconnue.
Notre travail est avant tout un travail de prévention et de maintient dans la physiologie, la médecine clinique en est le socle fondamental. Cette médecine n'est pas valorisée en France, c'en est désespérant. Notre quotidien est douloureux car schizophrène, scindé entre ce pourquoi nous sommes sages-femmes et ce que la surmédicalisation obstétricale nous impose... Nous réclamons le statut de praticien hospitalier, au même titre que les autres professions médicales, afin d'avoir plus de reconnaissance mais également plus d'autorité. Au vu des résultats de morbi-mortalité
maternelle et périnatale, il est temps, en France,de penser différemment la prise en charge obstétricale.
Nous croyons à ce slogan: "Négliger les sages-femmes nuit gravement à la santé des femmes" . En effet,dans le rapport du Comité des Sages demandé par Madame Touraine, page 76, il est noté « que les sages-femmes sont moins prescriptrices du fait de consultations mettant l’accent sur le conseil et la prévention au-delà de l’acte médical ".
Nous n'avons qu'une chose à dire: la surmédicalisation est iatrogène, alors utilisez mieux nos compétences de "physiologues"...
Encore merci.

Nous sommes tous cancéreux

Posté le 19/12/2013 par Olive

Il y en a quand-même qui sont plus cancéreux que d'autres !

Les nouveaux paradoxes

Posté le 19/12/2013 par Jean-Jacques

Je viens de terminer votre livre. Vous avez dit en 5 chapitres tout ce que je pense de la médecine. Incisif, juste, calme et très documenté.
Merci et continuez

Nous sommes tous cancéreux

Posté le 17/12/2013 par Jean-Pierre Bernajuzan

C'est l'histoire qui conduit ma réflexion, car c'est elle qui nous permet de savoir où nous en sommes.

Ici, pour ce qui concerne le cancer qui est la maladie qui semble progresser au même rythme que les progrès de la science, de la médecine clinique et ceux de la technologie, le re-situer dans l'histoire de la vie depuis son origine nous indique la logique de son développement...

Grâce à vous, nous mourrons rassurés !

Réponse à JP Bernazujan et aux autres

Posté le 11/12/2013 par Luc Perino

Bonsoir,
Merci de votre fidélité.
La fièvre et l'inflammation sont effectivement des processus mis en place par l'évolution pour la lutte contre les infections et le parasitisme.
Une forte réaction inflammatoire est même un signe de bonne santé !
Mais comme la fièvre est un symptôme parfois désagréable, il y a toujours eu une demande des patients pour l'atténuer. Les médecins ont répondu à cette demande pour des raisons qui sont certainement plus commerciales que médicales.
Mais la plus grande méprise vient du fait que la fin de la fièvre signe assez souvent la fin de l'infection (pas toujours hélas). Les patients et les médecins ont donc souvent considéré de façon triviale et cognitivement fruste qu'en faisant disparaître la fièvre, on faisait disparaître l'infection !!
Il s'agit d'une stupidité aggravée par le cas des enfants où les médecins et les mères ont souvent considéré la fièvre comme un danger. Pourtant les fameuses "convulsions" sont rares et jamais dangereuses pour l'enfant.
En cas de fièvre, il faut boire abondamment, il faut surveiller attentivement l'évolution naturelle de l'infection, il ne faut jamais donner d'antiinflammatoires ni de corticoïdes qui peuvent aggraver l'infection. Il ne faut donner de fébrifuges de confort (paracetamol) que si la température dépasse réellement 39°. Une fièvre d'une durée supérieure à trois jours nécessite un nouvel examen clinique.
Autant dire, que de nos jours, un tel comportement est une utopie !!

fébrifuges ?

Posté le 11/12/2013 par Jean-Pierre Bernajuzan

À la suite des autres intervenants... pourriez-nous dire d'où vient cette pratique de vouloir systématiquement faire tomber la fièvre, alors que l'on sait qu'elle est une réponse naturelle de l'organisme contre l'infection ?
Quelle est la motivation de cette pratique ?

Merci d'avance.

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 10/12/2013 par Tayeb

Bonjour,
Et merci pour tes lectures toujours instructives pour nos esprits peu au fait des débats d'experts médicaux.
C'est bien connu, si on ne veut pas être malade, on ne va pas voir son docteur...
Amicalement

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 08/12/2013 par Dr Grimard

On veut bien mourir par sa faute, mais pas par la faute des autres. Finalement c'est logique. Les plus illogiques sont ceux qui demandent de l'aide au médecin après avoir décidé de se tuer à petit feu ! Ce sont aussi les plus rares.

"L'ignorance fait plus de ravages que la maladie"

Posté le 05/12/2013 par nw

Le temps n'a sûrement pas la même allure pour tout le monde...
Mais "il dira tout à la postérité ; c'est un bavard, il parle quand on ne l'interroge pas" (selon Euripide).

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 05/12/2013 par Alain Braillon

Génial!!!!
-Marrant, c'est du grand "Vermot"
-instructif : je ne connaissais pas le terme, et honte à moi car je suis fan de Proctor
-et un paradigme intéressant "un danger est toujours évalué comme supérieur s’il provient d’autrui ..." il faut y trouver une application clinique
A+

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 05/12/2013 par Brigitte Jandot

çà m' intéresse toujours autant .. Je partage souvent vos points de vue ( je suis dermato retraitée )et acheté votre livre : continuez à réfléchir !!!

Agneaux de l’agnotologie

Posté le 04/12/2013 par

Tout à fait d'accord avec le dr Christian Scholtès : si la fièvre atteint 39°5, 40°, soit. Mais pourquoi s'acharner contre une fièvre

Le cerveau et son patrimoine

Posté le 04/12/2013 par Baudouin Godfirnon

L\'emprunte, le mimétisme familiales sont des matières à approfondir pour l \'étude de nos maladies neurodégénératives.
Elles sont la xieme branches du multifactoriel de celle-ci.
Je réalise un symposium en belgique ( Verviers ) en septembre 2014 pour éclairer notre science.

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 04/12/2013 par Dr Christian Scholtès

Cher ami
J' ai bien aimé ce billet. Depuis 40 ans j' écris et je répète qu' il faut respecter la fièvre dans les infections virales ou bactériennes, suivant les travaux du Pr Lwolf. Les infectiologues sont d' accord dans les conversations privées mais il me paraît falloir 4 siècles pour arrêter la prise de fébrifuges lors d une poussée de fièvre. Peut être pourriez vous sur votre lettre favoriser la prise de conscience et gagner quelques années. Je reste a votre disposition pour développer ce thème auquel je le suis intéressé
Très cordialement

Agneaux de l'agnotologie

Posté le 04/12/2013 par Louis - Pierre JENOUDET

Bravo pour tes tribunes toujours aussi pertinentes et réjouissantes même quand elles parlent de choses finalement assez tristes
Bien amicalement

Agneaux de l’agnotologie

Posté le 04/12/2013 par dr Jean-José Boutaric

Bonjour,
Bravo et merci pour cet excellent exposé et les intéressants commentaires qu'il suscite.
J'ai beaucoup travaillé sur la surdité et les nombreuses maladies dont fut accablé Beethoven. Du coup, j'ai soulevé l'hypothèse d'une atteinte toxique auditive et hépatique à la suite des traitements par les sels métalliques prescrits au grand musicien (mercure et arsenic). Mais il y a deux cents ans, tant le principe de précaution que l'agnotologie n'avaient pas atteint leur niveau actuel.
A contrario, on peut en outre se demander si, en l'absence de telles thérapeutiques Beethoven ne serait pas mort beaucoup plus précocement de pneumopathie…

Agneaux de l’agnotologie

Posté le 04/12/2013 par Michel Lièvre

Merci pour cette réflexion sur le risque et la réaction au risque. En ce qui concerne le tabac, je pense qu'on a identifié sa dangerosité avant 1950, comme en témoigne la campagne antitabac "rein Luft" lancée par le régime nazi.

Agneaux de l’agnotologie

Posté le 04/12/2013 par Jean-Pierre Bernajuzan

Oui, très pertinent.

Je profite de l'occasion pour signaler le livre de Gérald Bronner "La démocratie des crédules" (Puf), qui analyse nos rapports à la vérité scientifique, particulièrement dans le développement de la démocratie...

Par exemple il revient sur des idées reçues :
- les moins crédules sont ceux qui fait des études supérieures scientifiques, ainsi que les agriculteurs, les ouvriers...
- les plus crédules sont ceux qui ont fait des études supérieures non-scientifiques, et puis d'autres... Ça s'explique par le fait que ceux qui ont fait des études supérieures connaissent les débats, les controverses entre scientifiques, et que les "vérités scientifiques" s'établissent après vérification, mais par consensus. Aussi ils relativisent ces vérités scientifiques, et particulièrement s'ils sont littéraires, pour eux la vérité n'existe pas vraiment...

Paradoxalement, le fonctionnement de toute société, et particulièrement la société démocratique, repose sur la confiance, et cette confiance est une "croyance" !!! Aussi, faire la part de ce que l'on doit croire et de ce que l'on ne doit pas croire n'est pas évident...

C'est un livre passionnant que je vous recommande car il questionne l'évolution démocratique dans ses plus récents développements :

LA DÉMOCRATIE DES CRÉDULES de Gérald Bronner au puf

Réponse à Nicole

Posté le 28/11/2013 par Luc Perino

Bonsoir
Parmi tous les vaccins, le vaccin contre la grippe se situe à un niveau d'efficacité moyen. Il n'a aucune toxicité. Son efficacité chez les personnes âgées est parfois moindre que chez l'enfat ou l'adulte en raison de la sénescence du système immunitaire. En cas d'apparition d'une nouvelle souche, il n'a pas d'intérêt tant que le nouveau vaccin n'est pas fabriqué.
En résumé : risque nul
Avantage de niveau moyen le plus souvent
Avantage nul en cas de mutation.
Cordialement

toubib

Posté le 28/11/2013 par martine

bonjour le seul probléme!!! est de trouver (on cherche mais en vain!) des toubibs comme vous ou le docteur lorgeril dans les contrées ou nous habitons ! indépendants esprist libre on nose pas dire a nos chers médecins qui nous suivent certaines infos que nous lisons chez des médecins indépendants du markéting \" des labos qu\'est ce qu\'on se fait engueuler mon médecin m\"a meme dit que je tuais mon mari parce que je lui avais dit d\"arreter les statines aprés avoir lu le docteur lorgeril! en fait on n\'est paumé on voit bien le systéme en place et on n\'a plus confiance ! bien amicalement martine

Suggestion à Nicole Odic

Posté le 28/11/2013 par Une citoyenne méfiante

Pourquoi ne pas demander à votre médecin s'il ferait le vaccin à ses proches...

vaccin contre la grippe

Posté le 28/11/2013 par Nicole Odic

Bonjour Monsieur,

Mon médecin me demande de faire le vaccin de la grippe alors que je ne suis pas emballée, j'ai 65 ans j'ai eu un cancer du sein il y a 12 ans avec récidive après deux ans soigné par ablation. 23 chimio + 30 séances de radiothérapies ! J'en ai assez bavé ! mais toujours vivante. Qu'en pensez-vous ?
Cordialement.

Réponse à Emmanuel

Posté le 27/11/2013 par Luc Perino

Bonjour,

La consultation individualisée par mail est impossible, déconseillée, voire dangereuse.
Cependant, je peux vous donner des indications d'ordre général.
Une TA 130/90 ne me paraît pas être un facteur de risque.
En matière de facteurs de risque, ce qui compte est l'accumulation.
Si votre médecin ou vous-même estimez en avoir un ou deux, il convient alors de ne pas en additionner d'autres.
Enfin, l'inquiétude exagérée sur les facteurs de risque est elle-même un facteur de risque et un danger de surmédicalisation nocive...

Peut-être suffirait-il de marcher et de ranger votre tensiomètre !

Cordialement

hypertension diastolique

Posté le 27/11/2013 par emmanuel

Bonjour je me permets de vous contacter car je trouve votre approche de la médecine intéressante ( notamment vos critiques justifiées sur l'hypermédicalisation de nos sociétés occidentales) .

Je souhaiterais donc vous solliciter pour connaitre votre point de vue par rapport à une pression artérielle diastolique élevée (autour de 9 en automesure) tandis que la pression systolique est normale (inférieure à 13) , sachant que je suis un jeune adulte masculin de 34 ans et que je présente d 'autres facteurs de risque cardiovasculaires modérés ( j 'ai des antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire, j 'ai été fortement exposé au tabagisme passif jusqu'à l'age de 30 ans et j ai une légére hyperhomocystéinemie pour etre exhaustif.

J \'imagine que cette majoration de la pression diastolique vous parait bénigne et donc qu'il serait aberrant d \'avoir recours à un traitement afin de la normaliser , cependant sachant que j 'ai une hygiéne de vie quasiment optimale depuis quelques années, comment expliquer cette élévation permanente de la tension minimale depuis des années? Est ce un facteur de risque cardiovasculaire réel compte tenu de la normalité de la pression systolique?

Cordialement

Emmanuel Savouret

Placebo...

Posté le 20/11/2013 par nw

Placebo est un mot latin. Il correspond à la forme conjuguée du verbe placere, "plaire", à la première personne du singulier du futur de l'indicatif, c'est-à-dire "je plairai".
"Il est curieux comme le même mot peut avoir des sens complètement opposés..." (Paul Léautaud)

Réponse à Vincent

Posté le 15/11/2013 par Luc Perino

Bonjour Vincent,
Les vaccinateurs sont les employés des ONG et de l'OMS qui vont dans les villages pour vacciner les enfants.
Parfois même, les talibans tuent des mères !

Massacres de vaccinateurs

Posté le 15/11/2013 par VOISIN VINCENT

SALUT LUC
JE N'AI PAS TRES BIEN COMPRIS QUI SE CACHAIT DERRIERE LES "VACCINATEURS"
MERCI DE ME PRECISER
VV

Massacres de vaccinateurs

Posté le 15/11/2013 par jade.

Une grande différence dans votre texte...Les révolutionnaires français et les gardes rouges ont abîmé des statues, les talibans s\'en prennent aux humains pour les lapider ou les tuer.( les femmes en particulier !!! )

Réponse à Martine sur Harpagophyton

Posté le 12/11/2013 par Luc Perino

Martine,
Je voudrais répondre un peu plus qu'à votre question et en profiter pour faire votre éducation sanitaire plus générale. Pardonnez ce paternalisme que je veux bien assumer.
Harpagophyton ou Harpagophytum est indiqué dans les douleurs arthrosiques et articulaires légères. Dans cette indication là, aucun médicament, ni celui-ci ni un autre n'a fait la preuve d'une efficacité supérieure au placebo. C'est donc une indication où il ne faut prendre aucun médicament. La prise d'un placebo, même sans danger, est déjà un acte contre-indiqué, car il fait oublier au patient que ces troubles passent et reviennent d'eux-mêmes, c'est leur "histoire naturelle".
Ce n'est que dans les très fortes douleurs avec inflammation qu'il faut utiliser le paracétamol qui a un rapport bénéfice/risque positif très bien documenté. Les Antiinflammatoires (AINS) sont le plus souvent à éviter.
Et c'est bien vrai que l'Harpagophyton donne des saignement parfois importants. Son rapport bénéfice/risque est donc franchement négatif. C'est une erreur courante de penser que ce qui a l'air "naturel" est toujours inoffensif.
Donc, soit rien, soit une canne, soit du repos, soit de l'exercice léger soit du paracetamol, mais pas d'harpagophyton.
Cordialement

harpagophytum procumbens

Posté le 12/11/2013 par martine

docteur,j'ai lu sur la revue prescrire qu'harpagophytum donnait des ulcéres d'estomac des hémorragies precrit pour des douleurs diverses,votre avis toujours trés éclairé m'interesse merci

Après la prostate, le sein et le côlon...

Posté le 10/11/2013 par une bien-portante

V'là "Eve" qui débarque...

Générations futures des césariennes

Posté le 08/11/2013 par un papa

intéressant mais un peu trop à sens unique cet article.
L'obésité à augmenté, et la mortalité des nourrissons a peut-être aussi diminué... Il faudrait donner aussi la répartition statistique des motifs d'accouchement par césarienne pour bien identifier où seraient les dérives dans ce cas.

La troisième transition épidémiologique

Posté le 05/11/2013 par E.P.

La notion de pathocénose virtuelle est une notion forte qui mériterait un cours d'épistémologie médicale à elle seule. C'est toute la définition de la maladie que la médecine n'a pas encore réglé.
On en reparlera

La troisième transition épidémiologique

Posté le 30/10/2013 par martine bronner

Oui, nous sommes dans une transition. Vous parlez de maladie virtuelle ressentie comme réelle et je pense que dans ce climat anxiogène il est difficile sauf si on se coupe du \"monde\" de ne pas y céder! Notre univers regorge de discours sur la santé, partout.
Il suffit de réfléchir au cholestérol. Le patient qui fait sa prise de sang, prescrite a priori par son médecin va en lire le résultat et s\'apercevoir qu\'il est au delà de la norme! Il est donc hors normes et donc \"malade\". Penser à la potentialité de maladie est déjà la maladie ...Si ce même patient écoute la radio il sera sollicité par les flashs AVC, le téléphone sonne AVC, les flash des maladies cardiaques....s\'il fait ses courses quand il voudra s\'acheter son beurre il tombera sur les margarines anti-cholestérol et chez le dentiste il lira des revues où on lui proposera des articles de conseils médicaux en tout genre...des recettes de cuisine légères...etc... Tout le secteur marchand s\'est accaparé la santé qui est une poule aux oeufs d\'or. Mourir en bonne santé est assez difficile et pourtant c\'est l\' objectif général. Est ce que l\'objectif final, non-dit, inavoué, inconscient serait celui de ne pas mourir! Parfois je me pose cette question!

L'espoir dans la tempête

Posté le 28/10/2013 par Jacqueline

"L'espoir porte un costume de plumes, se perche dans l'âme et inlassablement chante un air sans paroles ; mais c'est dans la tempête que son chant est le plus doux." (Emily Dickinson - 1830-1886))

Le sein entre deux feux

Posté le 24/10/2013 par DDD

En effet, la plupart de nos confrères abandonnent pour expliquer que le dépistage ne sert à rien. 23€ pour passer une heure sans être compris, ou 23€ pour signer le papier de l'ADEMAS. Il faut être fou pour ne pas choisir la deuxième solution dans le système du paiement à l'acte !!

Raison, honnêteté ET sentiments...

Posté le 22/10/2013 par nicole w.

http://www.cmaj.ca/content/183/17/1991
http://www.cmaj.ca/content/183/17/1957
"The best method we have to reduce the risk of breast cancer is to stop the screening program. This could reduce the risk by one-third in the screened age group, as the level of overdiagnosis in countries with organized screening programs is about 50%."
"If screening had been a drug, it would have been withdrawn from the market. Thus, which country will be first to stop mammography screening?"
Peter Gøtzsche - M'enfin, un "idéologue" !

http://www.atoute.org/n/Comprendre-les-conflits-d-interets.html#forum8495
http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/10/octobre-rose-et-vaccination-contre-la.html

Merci à ces "idéologues", de la part d'une "nunuche Bécassine" des temps modernes... :o) Merci également à Marc Girard pour sa fine analyse de la médicalisation du corps féminin : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article291

Réponse à Martine Bronner

Posté le 21/10/2013 par Luc Perino

Martine,
Merci de ce commentaire, précieux et très pertinent.
Il est en effet difficile de ne pas passer pour un idéologue, lorsque l'on essaie de s'appuyer sur les données actuelles de la science. Surtout lorsqu'il y a désaccord entre le paysage administratif, le paysage social en regard de ces données.
Je m'y efforce avec constance depuis plus de trente ans en essayant maladroitement de taire mes passions, et pour le plus grand bénéfice de me patients. Il m'apparaît que vous tentez de faire la même chose avec la même difficulté.
Dans tous les cas, c'est un bonheur de savoir que j'ai des lecteurs de votre qualité.
Merci et très cordialement

Le sein entre deux feux

Posté le 20/10/2013 par martine bronner

Bonjour mr Perino, j'apprécie dans votre article sa concision et j'observe que vous concluez que les nuisances sont supérieures aux bénéfices, par cette petite phrase vous vous rangez dans un camp et serez soupçonné d'être un dangereux idéologue.
Comment faire justement pour ne pas être défini de cette façon?
Comment faire pour savoir quels sont les bons chiffres?
les détracteurs diront qu'il suffit de voir les conflits d'intérêts en jeu et de scruter dans les études les biais, les inepties, les lacunes...
les pro DO diront que les méchants détracteurs ont un comportement dangereux et irresponsable, mais globalement leur argumentation semble reposer sur des arguments émotifs plus que sur des données validées.
l'information éclairée!!! Dur, dur car elle change totalement la relation du médecin au patient telle que nous la concevons ici. On pourrait dans l'absolu dire aux femmes que nous sommes dans une grande incertitude et en donner toute la teneur...on pourrait, mais le veut on? Du coup le médecin serait juste un passeur d'info. mais le médecin n'est pas une brochure et ne veut pas l'être. En même temps qu'il donne l'info, s'il la donne, il donne un avis, il se situe par rapport à tout ça. De même que la patiente face au médecin n'est pas entrain de lire une brochure mais entrain de confier son corps avec tout ce que cela représente d'ambiguité, de déni, d'abandon mais surtout de confiance. Du coup se mettre dans la sécurité maximum en en faisant trop c'est continuer à faire ce que l'on a appris à faire. Et ne pas se poser de questions très déstabilisantes pour soi-même comme pour les autres. La médecine est à un tournant, pourvu que nous puissions le prendre.

"Si jamais vous avez des filles...

Posté le 18/10/2013 par nicole w.

... laissez-les lire." (Jean de La Fontaine)
Pour revenir à ce fameux "Mois rose", n'est-ce pas également (et surtout) à la femme de s'impliquer, de s'investir, de s'informer ? D'être actrice de sa santé ? Rien n'empêche la discussion avec son médecin (si elle est sereine et de bonne foi), mais finalement, n'est-ce pas à la femme de choisir ? N'est-ce pas son corps ?

Entre le vrai libre choix d'une "patiente", le "discours oecuménique" (laisser le choix à une femme), la réalité qui frise le harcèlement ("L'invitation"), les preuves - inexistantes - d'un bénéfice pour la santé publique et les déploiements médiatiques et autres pour convaincre les citoyens du contraire (le contraste est stupéfiant), sans oublier les véritables études dénonçant les dangers des dépistages (et qui existent), il reste beaucoup de chemin à parcourir...

"Voyez avec mes secrétaires... Mammographie à faire." "Je me souviens m'être exclamée : 'Si je veux !' " (Rachel Campergue, qui fait remarquer, une fois de plus, combien le dialogue peut être absent dans la relation médecin-patiente.)

Un autre article : Éthique du dépistage du cancer du sein : B. Junod - A-M. Begué-Simon. Revue Médecine, vol. 4, numéro 2, 2008, p. 75-79.

"Chacun est propriétaire de son corps, lieu inestimable... Si une loi supprimait ce droit, aucune liberté n'existerait plus."
(Professeur R. Pièdelièvre - Président de l'Ordre des Médecins - Gazette de la Santé Publique - Juillet 1951.)

Le sein entre deux feux

Posté le 18/10/2013 par Frédéric Thomas

Merci Luc, toujours très instructif... je redirige vers quelques collaborateurs.
amitiés du Québec
Fred

Relation médecin-patient hors-sujet

Posté le 17/10/2013 par Julie

oui et non, des groupes de supervision peuvent permettre de faire des apprentissages, y compris dans le domaine relationnel

Adage d’hiver

Posté le 17/10/2013 par Vanessa

Bonjour,

Je constate également l'inéfficacité de tous ces produits: pulvérisations nasales et sirops.

Mais je tiens à préciser qu'avant, moi aussi je pensais qu'il était inutile de soigner un rhume...jusqu'à ce que je vienne habiter dans un pays (les Pays-Bas) où je tombe malade constamment (ce qui n'était pas le cas avant) et qui ne soigne pas...ce qui a eu des répercussions assez "graves" sur moi et mon enfant.

Qu'est-ce qu'un rhume vraiment ? C'est tout de même un ensemble de choses assez vagues (nez qui coule, éternuements, froid/chaud, mal à gorge, toux etc...)
Le problème est: quand une personne a suffisamment de défenses immunitaires, elle peut probablement se défendre seule.

C'est ce que mon médecin néerlandais m'a dit il y a 2 ans. Sauf qu'il n'avait pas calculé que j'avais de très faibles défenses.

Et mon rhume s'est transformé en pneumonie atypique (à mycoplasme).
La "petite" otite de mon fils, au même moment, s'est transformée en mastoïdite.

Du coup, pour nous avoir évité des médicaments pendant 1 semaine, nous nous sommes retrouvés avec des antibiotiques: moi pendant 5 semaines (3 types) et mon fils hôpital avec intra-veineuse d'amoxicilline !!

Ca a recommencé pour moi l'année suivante, mais là j'ai trouvé (enfin!) un médecin qui n'a pas peur de donner des médicaments ! Et l'an dernier le scenario de la pneumonie s'est reproduit, heureusement il l'a enrayée tout de suite.
Cette année je suis arrivée à me défendre beaucoup mieux (c'est à dire que les antibios ont agi encore mieux que l'an dernier ! hourrah !).

J'ai beaucoup voyagé, je ne me vaccine pas, je n'ai jamais pris de médicaments avec moi en voyage, j'ai rarement été malade, donc je me considère comme quelqu'un qui n'abuse pas sur les médicaments.

Mais là je vis dans un climat qui me rend malade, c'est comme ça, et ne rien prendre, dans mon cas, est une prise de risque. Idem pour mon fils.

Voilà, donc mon observtaion et expérience me font dire qu'il faut peut-être trouver un juste milieu et voir les choses au cas par cas.

J'approuve l'homéopathie mais sur moi ça ne fonctionne pas, au contraire, mon cas a toujours empiré suite à la prise de ces médicaments.
Qu'y puis-je ?

Les Néerlandais sont robustes. Je l'étais aussi avant mais pour une raison obscure je ne le suis plus.
Je ne peux donc pas laisser s'installer un rhume ou une angine sans rien faire :-/

Bonne journée !

Le sein entre deux feux

Posté le 17/10/2013 par Annie HITTINGER

Bonjour

J\'ai transféré ce message à la Députée Anne GROMMERCH.

Le sein entre deux feux

Posté le 17/10/2013 par Annie HITTINGER

Bonjour

J'ai transféré cette info à la mairie de THIONVILLE(57)-La 1ère Adjointe est une MGEN,à la MGEN,et à RADIO JÉRICO qui ce matin doit informer sur le dépistage du CANCER DU SEIN.

Je vous souhaite une journée radieuse.

Annie HITTINGER

Réponse à Frédérique

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

Frédérique,
Je comprends votre message qui révèle une implication sincère dans votre métier de clinicien avec toutes les incertitudes qu'il comporte.
Mais, votre remarque, comme celle de patientes avant vous, révèle le degré de complexité, beaucoup plus sociale que médicale, de ce problème...

Chaque femme qui a été dépistée positive est en effet toujours absolument certaine que sans ce dépistage, elle serait morte d'un cancer du sein évolutif.
Et chaque personne qui a assisté à la mort d'une proche atteinte de cancer du sein évolutif, est aussi absolument certaine que si ce cancer avait été dépisté plus tôt, elle ne serait pas morte.
Ces deux certitudes sont conformes à l'intuition populaire et à la certitude de nombreux médecins.
Hélas, les études épidémiologiques révèlent que ces deux assertions sont toutes deux fausses. Il faut en effet bien dire hélas, car si avait été vrai au cours des trente ans de dépistage, le cancer serait déjà en voie de disparition !

Les résultats de ces études épidémiologiques sont contraire aux intuitions et émotions que rares sont ceux, patients comme médecins, qui peuvent en admettre les résultats, alors qu'il admettent des résultats épidémiologiques dans les domaines, cardio-vasculaires ou autres sans contestation.

C'est pour cela que j'ai précisé en début d'article que les idéologies, émotions et questions existentielles empêchent une lecture sereine des résultats dans le domaine de la cancérologie. Il en sera sans doute ainsi pendant très longtemps et il faudra probablement encore plus de 20 ans d'études épidémiologiques avant que tous les dépistages de masse soient complètement abandonnés. Cela correspond au temps usuel de changement des modes de pensée, des croyances et des intuitions.

Cordialement et confraternellement

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Frederique

Bonjour,
en tant que généraliste et femme ,je suis impliquée dans l'information à mes patientes et dans le dépistage qui s'inscrit dans une action plus large : examen clinique , interrogatoire , recherche d'antécédents et de facteurs de risque personnels et familiaux .
Il me semble que la mammographie tous les 2 ans est un outil précieux du dépistage car elle permet tout de même de dépister des lésions de petite taille , souvent non palpables et plus faciles à traiter à un stade précoce qu'à un stade plus avancé . La chirurgie sera souvent moins mutilante et les traitements associés moins lourds.
Certes le risque de surdiagnostic et l'anxiogénèse qui va avec sont ennuyeux mais je pense que les femmes qui ont été dépistées grâce à cette campagne " de masse " sont ravies qu'elle existe .

Réponse à Olivier Nicollet

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

La survie après diagnostic n'a pas la moindre valeur discriminatoire de l'action médicale en cas de dépistage.

Ce n'est que pour les cancers diagnostiqués à un stade clinique que la survie après diagnostic peut servir de jugement de l'action médicale.
La médecine a d'ailleurs une certaine efficacité sur les cancers cliniques. Hélas, dans le cas des cancers dépistés, il apparaît que l'action médicale est néfaste.
C'est bien tout l'intérêt des études épidémiologiques.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Dr Olivier Nicollet

Bof Bof, se qui importe le plus est l'impact de survie des patientes dépistées versus les patientes non dépistées, soit le bénéfice est flagrant et le reste n'est que verbiage soit il est peu probant et cela reste le choix des patientes.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Frédéric Tresvaux Du Fraval

Merci pour cet article. Les chiffres y sont très intéressants. Et je suis totalement d'accord : il est temps de réaliser une (ou plusieurs) étude(s) rigoureuse(s), objective(s) et indépendante(s) sur le dépistage de "masse" car cela pose de réels problèmes épidémiologiques et de déséquilibre dans la relation médecin-malade.
C'est un sujet à surveiller.
Je vous souhaite une très bonne journée.
Bien cordialement.


Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par Gaetan L.

je dois être un peu "bouché" il me semble ne pas avoir tout compris à cette brillante démonstration.
Car, au bout du compte, que propose t on ?

un surdiagnostic profite aux patientes au moins sur la surveillance même si la peur est difficile à évaluer.
je me souviens par contre d'un "sousdiagnostic" dramatique ayant conduit à un traitement tardif et la mort.
Alors ?

quand au surtraitement : avec toutes les consultations et avis d'équipes pluridisciplinaires, ne sommes nous pas bien équipé pour éviter des souffrances inutiles ?

Enfin que soigne t on ? des chiffres d'enquêtes ou des patientes en chair et en os, avec un cerveau, un coeur et une vie unique ?

bien à vous tous...

Le sein et ses "secrets"...

Posté le 16/10/2013 par nicole w.

D'avance, merci à celles et à ceux qui s'efforcent de nous informer efficacement. Ce n'est, certes, pas facile.
Personnellement, comme je ne lis pas couramment l'anglais, voici quelques lectures, en langue française, qui décortiquent le problème des dépistages, des "faux positifs", des "surdiagnostics", etc.

- "Conflits d'intérêts et surdiagnostic du cancer du sein" - Bernard Junod - Le 14 novembre 2010.
http://www.formindep.org/spip.php?page=forum&id_article=472

- Conférence/Débat "Prescrire 2012".
http://www.prescrire.org/fr/3/31/48032/0/NewsDetails.aspx
"Trop dépister les cancers nuit-il à la santé ? L’exemple des cancers du sein" - Intervention de Peter Gøtzsche, chercheur et directeur du Centre nordique Cochrane, et auteur de l’ouvrage “Mammography screening. Truth, lies and controversy” (Radcliffe Publishing, 2012).
- Et par le même auteur, une interview intéressante :
http://www.femina.ch/ma-vie/sante/%C2%ABsi-le-depistage-etait-un-medicament-il-aurait-ete-retire%C2%BB

- "Les entourloupes du mois rose" - Docteur Marc Girard aborde, sur son site et dans son dernier Ouvrage, avec humanisme et minutie, cet épineux problème.
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article230

- Un autre Ouvrage, très informatif : "Dois-je me faire tester pour le cancer ? Peut-être pas et voici pourquoi" - Docteur H.G. Welch.

- Dans son dernier Ouvrage - "Les nouveaux paradoxes de la médecine" -, Luc Perino, à la page 206, parle de : "Encore le sein". D'autres études instructives sur ce site ("Redéfinir ce qu'est vraiment un cancer" ; "Il est urgent de repenser la cancérologie"...).

- "No mammo ? Enquête sur le dépistage du cancer du sein". Un travail fourmillant d'informations, un Ouvrage précis et non dénué d'humour, écrit par une femme courageuse, Rachel Campergue, confrontée à "l'obstination des professionnels de la santé à lui imposer la mammographie". "De l'émergence du doute au coeur du problème", du "paternalisme" à "la mammographie de dépistage qui est incluse de fait dans le package de la consultation gynécologique de la quadra"...
http://www.expertisecitoyenne.com/

Les études sérieuses existent. Sont-elles sous-estimées, ou tout simplement méconnues... "L'obligation de subir nous donne le droit de savoir." (Jean Rostand, biologiste)

Réponse à Yves Bon

Posté le 16/10/2013 par Luc Perino

Je ne suis pas à l'origine de ces deux mots qui sont mentionnés dans presque tous les articles de la bibliographie en annexe.
On peut en donner une définition simplifiée :
Un surdiagnostic est un diagnostic dont l'absence est neutre ou positive pour la biographie sanitaire du sujet.
Un surtraitement est un traitement dont l'absence est neutre ou positive pour la biographie sanitaire du sujet.

Le sein entre deux feux

Posté le 16/10/2013 par yves bon

Bonjour,

qu'est-ce qu'un "surdiagnostique" et qu'un "surtraitement" ?

amicalement,

yves

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La phrase biomédicale aléatoire

Les mesures d'humanisation de la médecine ne sont guère qu'une greffe d'humanisme de rattrapage sur une pratique qui est fondamentalement technologique et biomédicale.
― Schwartz et Wiggins

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