Posté le 24/04/2025 par !SCHLITTER Simone
Par catégorie professionnelle | |
Médecins | 27% |
Professions de santé | 33% |
Sciences de la vie et de la terre | 8% |
Sciences humaines et sociales | 12% |
Autres sciences et techniques | 4% |
Administration, services et tertiaires | 11% |
Economie, commerce, industrie | 1% |
Médias et communication | 3% |
Art et artisanat | 1% |
Par tranches d'âge | |
Plus de 70 ans | 14% |
de 50 à 70 ans | 53% |
de 30 à 50 ans | 29% |
moins de 30 ans | 4% |
Par motivation | |
Patients | 5% |
Proche ou association de patients | 3% |
Thèse ou études en cours | 4% |
Intérêt professionnel | 65% |
Simple curiosité | 23% |
Il apparaît que définir la physiologie comme la science des lois ou des constantes de la vie normale ne serait pas rigoureusement exact, pour deux raisons. D'abord parce que le concept de normal n'est pas un concept d'existence, susceptible en soi de mesure objective. Ensuite, parce que le pathologique doit être compris comme une espèce du normal, l'anormal n'étant pas ce qui n'est pas normal, mais ce qui est un autre normal. Cela ne veut pas dire que la physiologie n'est pas une science. Elle l'est authentiquement par sa recherche de constantes et d'invariants, par ses procédés métriques, par sa démarche analytique générale. Mais s'il est aisé de définir par sa méthode comment la physiologie est une science, il est moins aisé de définir par son objet de quoi elle est la science. La dirons-nous science des conditions de la santé ? Ce serait déjà, à notre avis, préférable à science des fonctions normales de la vie, puisque nous avons cru devoir distinguer l'état normal et la santé. Mais une difficulté subsiste. Quand on pense à l'objet d'une science, on pense à un objet stable, identique à soi. La matière et le mouvement, régis par l'inertie, donnent à cet égard toute garantie. Mais la vie ? N'est-elle pas évolution, variation de formes, invention de comportements ? Sa structure n'est-elle pas historique autant qu'histologique ? La physiologie pencherait alors vers l'histoire qui n'est pas, quoi qu'on fasse, science de la nature. Il est vrai qu'on peut n'être pas moins frappé du caractère de stabilité de la vie. Tout dépend en somme, pour définir la physiologie, de l'idée qu'on se fait de la santé.
― Georges Canguilhem
Alzheimer : et si l'on disait enfin la vérité - Alternatif bien-être, N° 218, novembre 2024 [...]
Les antidépresseurs entre mythes et réalités (deuxième partie)ie) - Raison sensible, octobre 2024 [...]
Les antidépresseurs entre mythe et réalité (première partie) - Raison sensible, octobre 2024 [...]
un grand pas dans l'histoire des médicaments - Médecine. 2024;20(2):95-96. [...]
Le mamelon masculin - Planet vie, fevrier 2023 [...]
Dépistage des cancers et autres maladies - I/ Les mots et les faits Préclinique : définit une maladie ou anomalie découverte avant [...]
Coliques néphrétiques - I / Les mots et les faits Colique : contraction douloureuse et [...]
Intolérances et allergies au gluten - I/ Les mots et les faits Le gluten est un mélange de protéines combinées avec de [...]
Hypertension artérielle - I / Les mots et les faits Systole : moment où le cœur se [...]
Crise de goutte et acide urique - I/ Les mots et les faits Acide urique : constituant normal de l’organisme produit par la [...]
Choisir entre la mère et l'enfant - Les femmes paient un lourd tribut à l’évolution : la bipédie et le gros volume cérébral [...]
L’apogée médicale serait déjà loin - Le succès médical de l’insuline en 1921 s’est accompagné d’un succès commercial [...]
Les mâles et l'accouchement - Les femmes ont été les seules gestionnaires des accouchements jusqu’au milieu du XVIII° [...]
Dogme de la précocité - L’image de la médecine et de la chirurgie s’est historiquement façonnée dans des [...]
Manipulations grossières du ministère de la santé - Une publicité en faveur du dépistage de masse, entendue sur les médias grand public, [...]