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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 21/10/2012 par jf vallette

tu Rappelles que la demande de soin se construit dans une anthropologie et que celle ci est rarement interrogée lorsque l'on parle de santé publique. exemple que je connais bien: les alcoologues ne cessent de mettre en avant le "déni" de l'alcoolodépendant pour expliciter la difficulté de "la reconnaissance" du "problème" de gestion de la consommation d'alcool. la normopathie de l'alcoologie c'est de faire croire que la seule cause du déni réside chez le patient...or notre anthropologie nous donne une clef de lecture de cette résistance légitime somme toute signe...de bonne santé mentale ! se reconnaître alcoolique dans notre culture c'est d'identifier à un tableau tellement "anormal" et surtout dévalorisant que résister à être catalogué "alcoolique" est totalement légitime..même si bien sûr les facteurs de risques d'une addiction relève d'une plurifacorialité articulant dimensions psychosociales et somatiques...Les travaux de JP Jeannin qui a mis à jour notre dissonance culturelle avec l'alcool (il est mal vu de ne pas boire comme tout le monde tout autant qu'il est mal vu de ne pas maîtriser l'alcool comme tout le monde) démontre la puissance de l'anthropologie qui construit nos normopathies et nos nosophobies...Et demander à l'expertise médicale de traiter ces dimensions culturelles revient à demander à des garagistes de penser la sécurité routière...l'éthique minimale attendue du corps médical serait simplement de reconnaître que la dimension anthropologique et sociale ne relève pas de leurs compétences, et donc d'accepter de travailler avec d'autres professionels légitimes à se positionner dans le champ de la promotion de la santé...sur l'aspect de la norme il serait judicieux donc de convoquer les sociologues et les anthropologues...

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 20/10/2012 par Jérôme Goffette

Une bien belle humeur médicale...

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 20/10/2012 par Marie Paule

Un article percutant !
Quelle pertinence ! quelle vérité ! quelle suite d'idées !

Mais...si tous les normopathes et les nosophobes fuient les salles d'attente...plus de maison (s)pour les médecins, plus de résidences secondaires ...! Et des chômeurs en plus !!! Drôle ! non ?

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 20/10/2012 par Marie Françoise

Merci Luc, c’est un vrai plaisir de te lire, et bravo pour le courage d’exprimer ces vérité sur les abus de notre système de santé …
Amitiés

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 20/10/2012 par dr.alaintarate@gmail.com

C'est tout a fait vrai et subtilement écrit.
Le plus grand fléau du monde est la bêtise humaine, normopathes et nosophobes sévissent à tous les niveaux de nos sociétés, en Orient comme en Occident. Il faut relire Candide et humblement cultiver son jardin.

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 19/10/2012 par Jean Stagnara

Pas mal !!

Humeurs

Posté le 19/10/2012 par Catherine Neykov

Merci, je me régale à les lire.
Votre consoeur...

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 19/10/2012 par Etienne Robin (médecin néphrologue)

Normopathes et nosophobes : tout cela est bien vrai, bien vu, bien dit... et bien affligeant, car on ne voit pas l'ombre du début d'une solution.

Il me semble qu'il n'y a pas que certains malades qui sont normopathes. Un bon nombre de médecins le sont également : ce sont tous ceux qui, regardant le grand désordre qu'est devenu la médecine actuelle, et son aggravation, prétendent que ça ne va pas si mal que ça.
Ils n'ont pas l'impression de bâcler leur travail, bien qu'ils passent leur temps loin des malades, et près de leur ordinateur et de leurs paperasses administratives.
Ils ne craignent pas que la tarification à l'activité conduise à des actes inutiles.
Ils observent cette indignité quotidienne qu'est devenu un service d'accueil des urgences, mais estiment que les patients sont malgré tout correctement pris en charge.
Ils voient disparaître la clinique, la médecine lente, les observations médicales bien ficelées, et la prééminence de l'acte intellectuel dans les soins, mais gardent cependant confiance dans l'avenir car "la technique médicale ne cesse de faire des progrès".
Bref ils sont normopathes. Ils se coulent facilement dans le moule, au risque de devenir tartes. Ils sont crédules sur les médicaments, et soumis aux modes qu'édicte l'Administration de la Santé.
Mais je me demande une chose : le jour où ces médecins de Panurge normopathes seront malades, seront-ils des malades normopathes? J'en doute : le sens critique leur reviendra. Il suffit donc de patienter.

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 19/10/2012 par zaza

j'ai lu ta chronique ce matin, c'est génial !!

Merci aux normopathes et aux nosophobes

Posté le 19/10/2012 par Alain Braillon

bravo, court et percutant
j'aime bien le dernier §, pire encore, les bateaux de plaisance
A+

nosophobe ET normopathe

Posté le 19/10/2012 par stephanie (arturo mio)

...et que dire des nouveaux parents, dont je fais partie, qui deviennent nosophobes ET normopathes. Normopathes en écoutant le pédiatre devenu évangéliste et nosophobes en traquant le plus petit microbe, source inépuisable d'angoisse car pouvant transporter toutes les maladies possibles qu'il faut impérativement éviter. Les pédiatres peuvent se construire des piscines dans leurs maisons de bord de mer...Amicalement.

"Droits et devoirs réciproques"

Posté le 17/10/2012 par nicole

On parle beaucoup de droits, peu de devoirs. Un patient peut sûrement faire beaucoup pour que le médecin n'ait pas l'impression de devenir "une machine à soigner". L'altruisme s'enseigne-t-il ? La relation médecin-patient s'enseigne-t-elle ? "Grain à grain", sûrement.

Y aurait-il dans une relation médecin-patient des "droits et des devoirs réciproques"...
Un très beau témoignage du docteur Bernard Elghozi , médecin généraliste, a retenu mon attention.
Ce docteur raconte dans quelles circonstances il a été un témoin actif de la prise de la parole par les malades. En 1985, il a reçu à son cabinet un patient qui en savait plus que lui sur sa maladie.
"Une belle leçon d’humilité qui a nécessité une remise en question du ma place, de mon rôle, de mon propre savoir, c’est-à-dire du « supposé pouvoir médical » qu’on y associe dès le début des études médicales. J’ai rapidement compris que la première chose que j’avais à faire, c’était un travail sur moi-même pour accepter l’autre tel qu’il est au moment ou il se présente face à moi et non comme j’aimerais tant qu’il soit... Ce que j’attends et ce à quoi j’aspire, c’est une logique d’alliance dans l’intérêt de la personne en souffrance. Cette logique doit permettre de mettre en œuvre le processus diagnostic et thérapeutique mais aussi une écoute et un accompagnement souvent nécessaires pour l’aider dans une démarche de réappropriation de son droit à être décideur de son parcours de santé... Ce que j’attends, c’est qu’ensemble nous fassions le choix de cette nouvelle approche qui permette de passer des droits des malades à des "droits et devoirs réciproques" dans un nouvel équilibre de la relation "soigné-soignant." (Docteur Bernard Elghozi, médecin généraliste - "Relation soigné-soignant - réciprocité nécessaire !" - Revue "Médecine - juin 2012 - article en accès gratuit).

Se pourrait-il donc que l'humanisme soit un début de solution aux maux de la médecine clinique éthique, afin de bien équilibrer cette balance humaine qu'est la relation soigné-soignant... Relation où "chacun s'y retrouve dans le respect de l'autre"... L'humanisme ne s'achète pas au supermarché.

Diabète

Posté le 17/10/2012 par Guy Llorca

Bonjour Luc,
Merci pour ta production constante sur le site.
Un article sur la prévention des conséquences du diabète de type 2 devrait t'intéresser car il va dans le sens de ce que tu penses.
Il vient de paraître dans "the Lancet" !
Amitiés.

Et le patient dans tout ça...

Posté le 17/10/2012 par nicole

C'est peut-être également à nous, les patients, de nous informer, de lire, afin de ne pas succomber aux sirènes de la médecine marchande au moindre bobo, médecine qui surfe sur la peur, l'incertitude, le doute, et qui en même temps veut accéder à nos rêves les plus fous... Rien que sur ce site, y'a de quoi lire pour toute une vie ! :-)

La relation médecin-patient est une relation de confiance, sincère, une collaboration. Il peut arriver, par exemple, que le patient connaisse lui aussi des choses sur sa maladie et il apprécie que le médecin prenne en compte ces informations. Le contact direct entre le médecin clinicien et le patient sera fructueux, si l'écoute est attentive et s'il y a un vrai partage. Mais, comme le souligne Dr Guiraud dans son exposé, il faut du Temps, ce temps nécessaire pour éviter "la déshumanisation de la médecine". C'est dans l'intérêt de tous que le médecin investi dans la médecine humaine puisse continuer à le faire dans la joie, et même de l'enseigner aux futurs médecins, comme le font certains cliniciens, dont Dr Perino. Faisons notre part également, nous les patients, pour que la médecine clinique éthique ne disparaisse pas.
"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." (Gandhi)

Médecine clinique humaine et joie - Dr Guiraud

Posté le 16/10/2012 par nicole

Je viens de lire ce très beau texte également.
Magnifique hymne à la médecine clinique éthique !
Eh oui, sans humanisme, pas d'avenir, autant du côté du patient que du médecin.
Merci à nos médecins humanistes pour ce moment de partage !

Posté le 16/10/2012 par

Wahoo ! Quel article !
Merci à vous Monsieur PERINO de nous le faire partager.A divulguer !
Les patients sont naturellement ravis de lire et savoir que certains médecins défendent les principes premiers de la Médecine CLINIQUE mais.....trouveront-ils en face d'eux des médecins, de la nouvelle génération, empreints de ces principes ? J'ose l'espérer !Encore faut-il que le message passe lors de leurs études, ce qui est sûrement le cas.
Nos jeunes médecins seront-ils aussi forts psychologiquement que les médecins qu'ils remplaceront et qui actuellement payent souvent très cher l'ECOUTE qu'ils ont eu auprès de leurs patients..L'imagerie est tellement plus facile, aspect très bien analysé dans le texte.

Bel article à consommer sans modération par tutti quanti.

Merci Dr Guiraud, merci Dr Perino

Marie

Le texte est inséré

Posté le 16/10/2012 par Luc Perino

on le trouve désormais sur ce site

http://www.lucperino.com/images/Guiraud-Clinique.pdf

Un texte inséré

Posté le 16/10/2012 par Dr Guiraud Gilbert

C'est un texte qui devrait vous intéresser et qui n'a pas encore été publié.
Comme vous, la désertification de la clinique m'attriste.
Bien à vous et que la clinique nous tienne toujours en joie.

Décrypter un article médical

Posté le 15/10/2012 par Colette

Je viens de terminer la lecture de votre dernier article de Médecine N° 7. Belle analyse. Je pense qu'il faut immédiatement en proposer l'étude en SHS et en épistémologie médicale.
A suivre !...

"Les nouveaux paradoxes de la médecine"

Posté le 15/10/2012 par nicole

"Avec ses livres, un écrivain monte son mur. Il bâtit sa maison, puis il l'habite." (F. Nourissier)
Le nouvel ouvrage de Luc Perino est un Chef d'Oeuvre. Bien construit, hyper bien documenté, c'est un travail minutieux. On chemine d'idées en idées, et on adopte rapidement ce "regard nouveau et original sur la science clinique". Même pour la lectrice ordinaire et/ou la patiente potentielle que je suis, ce livre apporte beaucoup. Oui, "La domination de la pensée médicale par le marché perturbe les relations cliniques entre patients et praticiens."
Merci !

Un article à lire

Posté le 11/10/2012 par nicole

Je ne suis pas du coin de Lyon, mais sur le net, on parle de cet article.
Ce même auteur a publié plusieurs ouvrages sur les antidépresseurs, dont : "Antidépresseurs : mensonges sur ordonnances". "Les gens ont-ils rêvé ? Quels sont les véritables mécanismes de la guérison ? L''histoire était belle, un vrai conte de fées, trop belle sans doute pour être vraie."

Un article à lire

Posté le 11/10/2012 par Francis

Pour les lyonnais. A lire absolument sur Lyon Capitale, l'article de Guy Hugnet sur le Tamiflu de Roche. Edifiant !!

Humeurs et ouvrages

Posté le 11/10/2012 par nicole

Une bonne "Humeur", un bel ouvrage, ce sont ceux qui "sèment à foison les points d'interrogation."

Fiches patients

Posté le 10/10/2012 par Dr Roger Tardy

La vulgarisation en médecine est effectivement difficile. Vos rubriques d'éducation sont un modèle du genre. Dommage qu'elles n'arrivent qu'en centième position ou plus sur Google !

Siglophonie - petit oubli

Posté le 09/10/2012 par nicole

Monsieur Perino, vous avez oublié un "sigle" : CAPI...
Et si le médecin pense "CAPI", la citoyenne-patiente que je suis, signe "CARI".
Et deux sigles de plus ! ;o)
“Les trois qualités d'un mot sont d'être nécessaire, intelligible et sonore”. (Voltaire)
Petite humeur rose d'un mardi matin.

Pensée médicale du jour

Posté le 08/10/2012 par nicole

"La médecine a fait tellement de progrès que plus personne n'est en bonne santé." (Aldous Huxley)

votre blog

Posté le 07/10/2012 par Arnaud

Je découvre ce blog. Les médecins et les patients si bien décortiqués. Je ne pensais pas que ça pouvait exister. Il faut le crier sur les toits. Il faut restaurer le tambour dans les villages.
Merci.

Médecine et Humour...

Posté le 05/10/2012 par nicole

"Ça me fait de la peine que notre clientèle se réduise à des malades. Si on réussisait à produire des médicaments pour les bien-portants, alors on pourrait vendre nos produits à tout le monde." (ancien directeur général de laboratoire).
"Un visiteur médical n'est employé par un laboratoire que pour vendre. Un médicament se vend comme de la lessive, les méthodes sont les mêmes." (G. Saint-Dizier, visiteur médical - L'Express, 9 janvier 1997).
Gardons donc toujours l'Humour sous l'coude ; la pilule passe mieux !
La tête est ronde pour que la pensée puisse changer de direction.

Et les patients "éduqués"...

Posté le 04/10/2012 par nicole

Mais comme nous sommes le 1er janvier 1970, nous avons encore du temps devant nous ! ;o)

Oui, voilà une Humeur décapante, où l'humour dans la gravité et la dérision trouvent toute leur place.

On a parlé des normopathes et des nosophobes. Mais où se situent les citoyens-patients ? A plusieurs degrés, pour celui qui est acteur de sa santé, les sentiments sont partagés.

- Premier degré : le comble. En soutenant la médecine clinique éthique, le citoyen-patient a "appauvri", disons lésé le monde médical, et enrichi la Sécurité Sociale ! Paradoxe ?

- Deuxième degré : le citoyen-patient se sent un peu rassuré. Car la Sécu, c'est tout le monde (mais que sont devenus les deniers publics que le citoyen-patient lui a fait économiser...), et la médecine clinique éthique, c'est l'avenir. "Il faut éviter de sombrer dans un humanisme dépourvu de rigueur, dans des pratiques obscurantistes dépourvues de preuve ou dans un scientisme dépourvu d’éthique. L’avenir du soin et le maintien de la globalité du patient sont à ce prix..." (L.P.) Ça, c'est plutôt une très bonne nouvelle.

- Troisième degré (et énième degré !) : le citoyen-patient a finalement oeuvré pour le bien de la médecine clinique éthique, dont le seul objectif est l'intérêt du patient. S'il y avait eu davantage de citoyens-patients, la médecine clinique aurait-elle survécu, et par là même un système de soins en bonne santé ? "Le médecin clinicien doit faire profiter son patient des progrès de la médecine tout en le protégeant de ses excès..." (L.P.)

L'avenir, et les futurs médecins généralistes cliniques et éthiques, diront peut-être un jour "merci" au citoyen-patient (même si pour l'heure il n'est pas le patient idéal !) d'avoir osé défier, malgré les nombreuses pressions, "l'ingénierie biomédicale", elle-même soumise, voire contrainte. Mais je ne veux pas croire, Monsieur Perino, que "l'ingénierie biomédicale a désormais remplacé la médecine clinique". Il faut réhabiliter la médecine clinique à sa juste place ; vous le faites depuis si longtemps... Parfois, il faut savoir rêver... lucidement !

Un sacré enchevêtrement, finalement très bien étudié. Mais à qui la faute ?
"Là où l'argent est la mesure de toutes les valeurs, il ne sera jamais possible de mener une politique de justice et de bonheur." (Thomas More).

Merci aux normopathes et aux nosophobes !

Posté le 01/01/1970 par Marie Paule

Un article percutant !
Quelle pertinence ! quelle vérité ! quelle suite d'idées !

Mais...si tous les normopathes et les nosophobes fuient les salles d'attente...plus de maison (s)pour les médecins, plus de résidences secondaires ...! Et des chômeurs en plus !!! Drôle ! non ?

ADN et auto-immunité

Posté le 04/10/2012 par nicole


Pourrait-on peut-être faire un rapprochement entre ces deux "Billets d'Humeurs :
- ADN Poubelle : "Quel bonheur de constater qu’il nous reste encore 98% de nous-mêmes à découvrir."
- Auto-immunité (et TNF) : "Ce psoriasis paradoxal induit vient-il opportunément nous rappeler que l’auto-immunité est encore plus complexe que tout ce que nous supposions?"

ADN, auto-immunité, anticorps, maladies auto-immunes, réponses immunitaires, anti-ADN... Quels sont les liens entre l'ADN et le système immunitaire... Existe-t-il un ouvrage relativement accessible pour tous et/ou pour patients ? Merci !

Médecine et liberté

Posté le 03/10/2012 par nicole

"Chacun est propriétaire de son corps, lieu inestimable... Si une loi supprimait ce droit, aucune liberté n'existerait plus !"
Pr. R. Pièdelièvre - Président de l'Ordre des Médecins. "Gazette de la Santé Publique", Juillet 1951.

"Zorro est arrivé"...

Posté le 01/10/2012 par nicole

"Le coup d’envoi d’Octobre rose est bel et bien donné."

No Mammo ? Enquête sur le dépistage du cancer du sein - Editions Max Milo, paru le 6 octobre 2011.
"Ce livre a été écrit en réaction à l’ostracisme dont sont victimes les non-dépistées et à l’absence d’informations − objectives j’entends − concernant le dépistage du cancer du sein par mammographie. Et puis, il y avait quelque chose qu’il fallait exposer : le persistant paternalisme de la communication dès lorsque que ce sont des femmes qu’il s’agit de convaincre (plutôt qu’informer). Les arguments présentés par nos instances de santé publique pour nous inciter à passer une mammographie affichent clairement qu’elles doutent fort que nous ayons un cerveau, et encore davantage que nous soyons capables de faire une recherche sur Internet. Dit autrement : on nous prend pour des gourdes.
Dans ce contexte particulier, j’ai voulu exposer des faits…
Les réactions que l’ouvrage a suscitées sont de tous ordres : de la critique très élogieuse à l’insulte. L’absence de réactions aurait été surprenante : c’est un sujet hypersensible, voire tabou, touchant aux émotions tout autant qu’aux intérêts financiers…"
(Rachel Campergue)

La médecine, le patient et le rêve

Posté le 01/10/2012 par nicole


"Pour reprendre pied et recentrer la pratique médicale sur plus de réalisme et d'objectivité, ce livre audacieux éclaire les articulations complexes entre la médecine et la société, entre la science et le rêve, entre la santé publique et la démagogie, entre la statistique et la manipulation."

"Entre la science et le rêve"...
Même si "le rêve est le luxe de la pensée", coloniser la pensée par le rêve peut être dangereux.
C'est ainsi que dès le plus jeune âge, les médias semblent offrir à l'enfant un imaginaire en kit, comme un rêve préfabriqué. Ce conformisme dans l'imaginaire peut prendre une dimension encore plus inquiètante lorsqu'il s'adresse aux adolescents : le rêve préfabriqué auquel il est facile de s'identifier. Et pour s'y conformer, on peut être tenté de se construire une fausse personnalité, qui risque de perdurer à l'âge adulte. Le danger peut alors être de fonder sa vie sur un rêve qui n'est pas le sien et de se retrouver coincé dans un choix de vie, forcément limité par rapport au rêve.
La médecine, la science, et les patients n'échappent pas à ce désir de rêve : rêve d'immortalité, rêve de beauté, rêve d'un corps de mannequin, rêve de trouver les remèdes et les médicaments miracles, rêve de percer l'inaccessible, rêve d'accéder au rêve du patient...

Même si le rêve reste indispensable (ne dit-on pas que "la rêverie est le dimanche de la pensée"), l'objectivité aide à ne pas se laisser envahir par ses rêves. Sans aucun doute, le nouvel ouvrage de Luc Perino nous y aidera, car la médecine clinique éthique ne se bâtit ni sur le rêve, ni sur la manipulation médiatique, ni sur la médecine marchande. Même si... "on finit toujours par vieillir par tous les bouts !" (L.P. - "Garder sa tête").

C'était juste une petite... humeur !

Vive mon ADN poubelle

Posté le 01/10/2012 par Sébastien, un confrère

Bien vu,pensez-vous vraiment que la pathologie fonctionnelle ait un avenir ? La réponse est dans la question !

Vive mon ADN poubelle

Posté le 28/09/2012 par Pr Nicolas Kopp

merci à vous
j' aimerais avoir votre culture et votre vision large, anthropologique

amicalement

Vive mon ADN poubelle

Posté le 28/09/2012 par Claire

Très sérieusement, Luc, ta prose me réjouit autant que la perspective que tu décris.
Je rêve d'être suivie par un clinicien de ta trempe et partage l'idée d'un génie symbiotique aussi profond que tous les trous noirs.

L'A.D.N. et ses mystères

Posté le 28/09/2012 par nicole

Qui est apparu en premier ? L'A.D.N. ou la protéine, sachant que les protéines ont besoin de l'A.D.N. pour se former, et que l'A.D.N. lui-même a besoin d'une protéine pour se former ?
L'oeuf et la poule ! :-)
"Le code génétique, sûrement l'aspect le plus déconcertant du problème que constituent les origines de la vie." (Leslie Orgel).
Avec 98 % d'inconnu (d'A.D.N. poubelle !), ne jouons-nous pas également un peu aux apprentis-sorciers ? Enfin, il faut bien explorer cette "matière noire" pour avancer, et si c'est pour le bien-être de l'humanité et de la planète...

Parution d'un livre

Posté le 28/09/2012 par nicole

"Destiné à certains patients qui exigeront que leurs médecins le lisent !!"
Ce sera fait ! :-)

"Les Nouveaux Paradoxes de la médecine"
La santé entre science, raison, profit et précaution (Luc Perino)
"Le marché se bâtit sur tous les rêves, la médecine s'érige sur celui de l'immortalité. Comment imaginer que ces deux-là ne soient pas indissolublement liés ? Loin d'être un réquisitoire contre la médecine, ce livre est un hymne à la science clinique, une observation rigoureuse et sereine de l'Histoire, des preuves et des faits. "

Vive mon ADN poubelle

Posté le 27/09/2012 par Dr Marie-Françoise Millet

Merci Luc , c’est un vrai plaisir de te lire.
Grand bravo
Avec toutes mes amitiés

Vive mon ADN poubelle

Posté le 27/09/2012 par Joseph Izquierdo

Merci et bravo cher Docteur pour ce brillant article riches d’informations mais aussi du mystère insondable de la vie.

Merci de votre réponse

Posté le 27/09/2012 par Serge Belliard

merci de votre réponse et je continuerai à lire les nouvelles humeurs.

bien cdt

Réponse à Serge Belliard

Posté le 27/09/2012 par Luc Perino

Bonjour,

Merci de votre lecture attentive.
La plupart de vos remarques sont pertinentes et nous nous rejoignons sur un point : ces traitements ont un effet symptomatique passager.
Exactement comme les dopants. La Tacrine est d’ailleurs utilisée comme telle par les sportifs !

Si vous lisez attentivement mon billet d’humeur, vous constaterez que je ne parle pas d’effet placebo sur les patients eux-mêmes dont le déficit cognitif limite certainement les effets de l’auto-suggestion.
Je parle d’une curieuse extension de l’effet placebo sur les familles et sur la sécurité sociale !!
Cette extension serait intéressante à étudier sous l’aspect sociétal…

Vous avez raison, la « science indépendante » ne veut pas dire grand-chose, j’accepte la critique de cette approximation.
En l’occurrence, pour les anticholinestérasiques dans la maladie d’Alzheimer, je faisais allusion aux récentes méta-analyses qui confirment l’effet symptomatique passager sur lequel nous sommes d’accord et qui confirment l’absence totale d’effet sur le cours de la maladie.
Je faisais surtout référence à l’actualité avec le verdict de l’agence du médicament qui a jugé le SMR insuffisant.

Quant à la revue Prescrire, c’est une excellente référence, mais elle ne représente évidemment pas la vérité absolue.
Qui oserait d’ailleurs s’en vanter ?

Enfin nous somme aussi d’accord sur le prix exorbitant de ces médicaments à service rendu insuffisant.

Mon seul point de désaccord prote sur les interactions médicamenteuses et effets indésirables qui sont plus fréquentsque vous le dites et beaucoup plus difficiles à débusquer que chez d’autres patients.

Cordialement

Humeurs médicales - Alzheimer

Posté le 27/09/2012 par Serge Belliard

Bonjour,

je tombe sur votre blog. Merci de m'en faire profiter. C'est bien d'être sérieux. Par contre, étant un spécialiste français de la maladie d'Alzheimer, je me suis bien sûr intéressé à ce que vous disiez des traitements antiAlzheimer. Et là je trouve que vous véhiculez des lieu dits qui me semblent approximatifs et c'est la raison pour laquelle je réagis. Vous dites dans votre intervention " l'extension de l'effet placebo"
"D’après les données de la science indépendante, les traitements médicamenteux actuels de la maladie d’Alzheimer n’ont aucune efficacité, sinon un léger effet transitoire qui ne change en rien le cours de cette terrible maladie." et on suppute par la suite que vous dites que ces médicaments n'ont d'autre effet que l'effet PCB.

Qu'appelez vous données de la science indépendante? j'aimerais bien que vous me le précisiez? A qui faites vous référence en particulier

je vais vous donnez ma position de spécialiste de cette maladie depuis 1990. j'ai commencé à travailler avec le Pr Allain sur rennes à l'époque pour justement m'occuper des traitements dans cette maladie, ce que je fais depuis 22 ans. On en a testé des médicaments. Et puis est arrivé la Tacrine. Les résultats qu'on nous rapportait (amélioration de 4 points à l'ADAS Cog sur 6 mois) ont semblé ridicules aux spécialistes et nous avions alors invité le directeur de Parke Davis pour lui dire tout le mal qu'on pensait de son produit. Le plus virulent à l'époque était le pr Derouesné. Le directeur nous a dit "essayez le et on reparle".

On en a effectivement reparlé quelques mois plus tard, et sans se concerter, les spécialistes qui voyaient des Alzheimer tous les jours (comme moi) ont tous eu la même réaction. C'était la première fois que des familles nous rapportait des choses qu'on avait jamais vécu avec aucun des nombreux médicaments qu'on essayait : oui docteur, je trouve qu'il y a quelque chose de mieux depuis que vous lui avez donné ce traitement. Et ça c'était extrêmement important et pour les familles et pour nous.

maintenant on est tous d'accord et on l'a toujours été. Ces traitements ont un effet purement symptomatique, modeste, qui n'est cliniquement palpable que chez une minorité et ils peuvent au mieux, en moyenne, faire "gagner" 6 mois à 1 an. Mais 6 mois à 1 an sur une maladie qui en dure 8, personnellement je trouve que ça n'est pas négligeable, en tout cas on ne peut pas dire que ça n'est rien.

autant, je me battrais contre ceux qui disent que c'est un traitement miracle, qu'il faut le donner à tout le monde et très rapidement (si je me suis spécialisé dans le recherhce de nouvelles thérapeutiques, c'est bien que je pense que ces traitements sont loin d'être la panacée), autant je me battrais avec la même fermeté contre ceux qui disent que c'est un médicament qui n'a qu'un effet PCB (non, c'est justement le but des essais vs PCB que de montrer qu'il n'ya pas qu'un effet PCB), qui disent que ça n'a qu'un effet transitoire (comment peuvent-ils le dire, sur quels arguments scientifiques? il n'y en a pas, les études ont montré que l'effet est le même si on prolonge le double aveugle jusqu'à 1an et les études récentes de wash out ont montré que lorsqu'on arrête ces traitements chez des patients avec ce type de traitement prolongé avec des MMS inférieurs à 13, ces patients perdent entre 6 mois et 1 an par rapport à ceux qui continuent et ce sur 1an. Etude Domino publiée dans le BJM, étude indépendante de l'industrie).

parlons de la dangerosité de ses médicaments. j'ai été le premier en France à faire une étude de pharmacovigilance sur le risque de syncope avec ses traitements. Je ne pense donc pas être laxiste sur le sujet. Mais depuis qu'ils ne sont plus associés aux béta bloquants, ça n'est quasiment plus un problème en pratique. Alors quand je lis dans prescrire des traitements dangereux voire souvent mortels!!! je tombe des nues.

Alors si vous parlez de prescrire comme rapporteur de science indépendante, il y a beaucoup à dire. J'avais une très bonne opinion de prescrire avant de le lire. Mais je l'ai lu!!! et là j'ai trouvé énormément de chose à y redire : les références qui sont le plus souvent uniquement celles de prescrire. Des chiffres bizarres rapportés sans référence externe, le choix des références allant uniquement dans le sens des auteurs. Une fois une étude rapportée qui montrait un effet nul de ses traitements, et quand on regardait la référence, c'était une étude sur la DFT (une abérration pour un spécialiste, comme si vous disiez, l'ablation du sein n'a aucun intérêt dans le cancer du sein, la preuve, ça ne marche pas dans le cancer du foie). Le problème est qu'il y a eu une telle campagne de dénigrement de ces traitements que dès que le patient a un rhume ou un corps au pied, c'est à cause des anticholinestérasiques. Et le fantasme court comme la rumeur.

Tout ça pour dire, attention a ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. On sait que c'est d'actualité de dire que tout le monde est pourri, les politiciens, les industriels, les riches.. de remettre en cause les élites et la science et de revenir à certain obscurantisme. Ne pas confondre intégrité et intégrisme. Evitons les extrêmes

Oui pardon, une dernière chose. je trouve que ces traitements sont beaucoup trop chers pour le bénéfice qu'on peut en tirer. C'est un scandale, mais ça ira mieux avec les génériques. Mais ça n'est pas une raison de dire et de véhiculer des choses fausses à leur sujet, comme de dire, qu'ils n'ont qu'un effet placebo ou transitoire. Maintenant si on dit effet symptomatique, modeste, qui n'empêche pas la maladie d'évoluer, là on est tout a fait d'accord

bien cordialement



Document essentiel pour toutes les femmes

Posté le 27/09/2012 par nicole

Puisque la couleur est au "rose"...
Le site Formindep met librement à la disposition de tous cette excellente brochure : "La brochure d'information de la Cochrane danoise".

"Peter GØTZSCHE persiste et signe.
Chercheur indépendant et résistant acharné des programmes de dépistage organisé du cancer du sein, le directeur du Nordic Cochrane Centre actualise la brochure d’information que nous avions présenté ici et qu’il met en accès libre depuis 2008 sur son site. A l’occasion de la sortie de son livre Mammography screening : truth, lies and controversy et pour améliorer un peu plus « la seule information honnête sur la mammographie écrite pour les femmes par des professionnels de santé », il livre la deuxième édition de cette brochure d’information."

"Prévenir, c’est guérir, dit-on souvent pour appuyer n’importe quelle action de santé publique. Dépister, ce n’est pas toujours prévenir, c’est même parfois, comme nous le rappelle Peter GØTZSCHE ici, risquer d’être d’abord malade. Mieux vaut le savoir avant, non ?"

Pas d'accord Nicole...

Posté le 27/09/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

Non Nicole, nous n'exploitons pas ni ne ruinons les pays pauvres : sans nous ils seraient encore plus pauvres.

Mais nous ne faisons pas l'effort pour leur permettre d'être partie-prenante du monde contemporain, et d'être ainsi capables de contribuer à en exercer la responsabilité commune.

Nous nous comportons comme si nous pouvions nous autonomiser, comme si la terre n'était un seul tout nous concernant tous, comme si nous pouvions ne pas être solidaires... L'état de la planète nous contraint à regarder la réalité en face... et pourtant nous rechignons encore.

L'avènement du néolibéralisme, avec son cortège d'égoïsme, de gain, de justification de l'inégalité... est arrivé au moment où la planète arrivait à l'extrémité de ses possibilités.
À tous les niveaux, ceux qui sont riches ne veulent plus payer pour les pauvres : les individus riches, les régions riches à l'intérieur des États, les pays riches...
- Préférant l'avantage la sécurité particuliers, plutôt que communs... comme si nous n'étions pas dépendants les uns des autres, comme si l'intérêt de chacun ne dépendait de la situation commune...
- Préférant la compétition contre les faibles et les pauvres où ils sont sûrs de gagner...

Et cette inégalité est encore plus forte dans les pays émergents où l'étalage de la nouvelle richesse côtoie une misère encore plus grande...

Non Nicole, nous n'exploitons ni ne ruinons les pays pauvres.

Vive mon ADN poubelle

Posté le 27/09/2012 par Yves

Cher confrère, tu ne réalises pas l'aide que tu nous apportes dans la morosité du quotidien. Et en plus, parfois on lit une de tes humeurs à un patient au lieu de lui répondre. ça peut aider!!

Erreurs grossières de la cancérologie

Posté le 27/09/2012 par Gilles

Expliqué comme ça, c'est vrai que c'est limpide.

Fécondité, revenu, éducation et surpopulation

Posté le 26/09/2012 par Jean-Pierre Bernajuzan

Il apparaît bien que la fécondité soit liée (essentiellement) au niveau de revenu, mais aussi à l'alphabétisation, et particulièrement celle des femmes : les femmes alphabétisées, même pauvres, font moins d'enfants (lire Emmanuel Todd).

Donc, plus on s'enrichit, plus on est éduqué et moins on se reproduit... et c'est très bien car la terre commence à être surpeuplée.

On envisageait le pic de la population mondiale à 9 milliards d'humains en 2050, mais cette prévision est revue à la hausse en raison de la montée des inégalités qui retarde l'accession des populations pauvres mondiales à l'éducation : ce qui retarde la baisse de la fécondité de ces populations pauvres, par définition plus nombreuses que les autres...

Aussi aujourd'hui, c'est la croissance de l'inégalité en raison du refus des riches de payer pour les pauvres, qui menace la planète.

Le partage des richesses et l'aide aux pays pauvres ne sont pas seulement des mesures de justice sociale ou d'altruisme, ils sont aussi des moyens de maîtriser l'équilibre écologique

Le pouvoir de l'humour et de la dérision

Posté le 26/09/2012 par nicole

A bien y réfléchir, l'humour (y compris dans la gravité) et la dérision, bien dosés, font passer avec une certaine douceur des choses très sérieuses, et pas seulement pour le troisième âge...
On m'a dit un jour : "L'humour, c'est ce qu'il y a de plus sérieux !" :o)

Réponse à Mariette

Posté le 26/09/2012 par Luc Perino

Je réalise que l'humour et la dérision que j'intercale au milieu de mes chroniques parfois trop sérieuses, peut être une cause de trouble. C'est un choix, mais il est possible qu'un certain humour soit mieux compris par mes confrères, par exemple ceux qui sont agacés de devoir rédiger des certificats médicaux de dispense de voyage après avoir rédigé un certificat d'aptitude au voyage chez la même personne!!!

Espérance de vie et tourisme

Posté le 26/09/2012 par mariettte

les personnes âgées viennent elles vous voir au retour de leur voyage ? si oui en sont elles satisfaites et peut on alors considérer que la peur du départ n'entache en rien la mesure de leur qualité de vie par le nb de leurs voyages ? Pas simple

Quelles générations futures ?

Posté le 25/09/2012 par Didier

Savez-vous que les latinos + black sont désormais en majorité aux USA ! Les blancs caucasiens de la finance et de la globalisation vont donc être en minorité partout, ils n'ont donc pas à se faire tant de bile pour leurs descendants.
Bien vu !!!

Erreurs grossières de la cancérologie

Posté le 25/09/2012 par mariette

ah là j'ai tout compris, moi le cerveau lambda pas scientifique du tout, c'est clair. merci. En plus ça m'a fait rire ... bien que ce ne soit pas drôle dans le fond.

Quelles générations futures ?

Posté le 25/09/2012 par mariette

Mes copains allemands font moins de bébé que mes copains français mais bon, nous avons le même taux de pollution et d'insecticide je pense, à moins qu'ils ne s'arrêtent aux frontières. Mais c'est vrai ça, de quoi on se mêle? ils font ce qu'ils veulent les allemands, y compris des richesses en trop.

Formindep et Dépistages

Posté le 24/09/2012 par nicole


A l'approche du "mois rose", voici une lecture fort intéressante sur Formindep (lien sur cette page)

1. La martingale du dépistage
"De ma vie je n’ai mis les pieds dans un casino. Ce ne sont pas les occasions qui manquent, avec ceux qui desservent l’ennui de curistes proches de chez moi. Mais je n’aime pas les jeux de hasard, et encore moins les entreprises qui jouent avec le hasard et les statistiques pour vendre de faux bonheurs sous forme de jeton et faire du profit. Bien obligé d’accompagner certaines patientes, il a fallu que j’entre dans le grand casino du dépistage organisé du cancer du sein, avec sa roulette à 6 chiffres, ses couleurs roses, ses lecteurs pairs ou impairs, et bien sûr, tous ses jetons de présence offerts pour donner l’illusion de sauver une vie..."

2. Quand un cabinet de radiologie fait sa pub sur le dos de la santé publique.

3. Ne pas croire aux mirages d'études biaisées, et se fier à des informations crédibles et indépendantes.

De nombreux documents instructifs !

Quelles générations futures

Posté le 19/09/2012 par nicole


"Quant au facteur écologique, les preuves s’accumulent pour pointer les pesticides et perturbateurs endocriniens comme responsables de l’infertilité et de la baisse de la spermatogenèse."

Certaines études (indépendantes), notamment celles de l'équipe du Professeur Séralini de l'Université de Caen, vont même plus loin en pointant du doigt un pesticide bien connu pour "ses effets sur les cellules embryonnaires humaines." "Ces travaux pourront peut-être permettre de mieux comprendre les problèmes de fausses couches, de naissances prématurées, ou de malformations sexuelles chez les bébés, entre autres chez les couples d'agriculteurs." L'article a été publié dans la revue "Archives of Environmental Contamination and Toxicology".

Et, comble, ce sont avec ces mêmes pesticides (entre autres) que nous ruinons "les peuples qui ne sont pas concernés par ces deux sujets."

Finalement, que pouvons-nous faire, au plan individuel, pour éviter que ces peuples ne nous disent : "Mais de quoi je me mêle ?"

Quelles générations futures

Posté le 19/09/2012 par Aline

Je profite du nouveau design et d'un meilleur accès au forum, pour faire une petite remarque. Les nouvelles humeurs sont moins empoulées que les précédentes et plus précises. Encore un effort et le ton sera plus juste.

Anosognosie de Chirac

Posté le 18/09/2012 par Dr Dominique Farges

Allez encore un, le dernier et j'arrête.
Trop bon.

Arithmétique du DSM

Posté le 18/09/2012 par Dr Dominique Farges

Encore un génial.
Je crois que je ne vais pas arriver à me coucher.

Code noir

Posté le 18/09/2012 par Dr Dominique Farges

Celui-ci est vraiment super
Faut-il en rire ou en pleurer ?

Débats entre soi

Posté le 18/09/2012 par Dr Dominique Farges

C'est pas vrai !
Je découvre seulement maintenant.

Cancer - pour Nathalie

Posté le 15/09/2012 par nicole


Je ne sais pas à qui s'adresse votre message, Nathalie, mais sachez que le cancer s'est invité à plusieurs reprises chez mes très proches. J'y ai été confrontée dès mon plus jeune âge, et souvent dans des situations dramatiques.

Et pourtant, j'adhère entièrement à ce que dit et écrit Docteur Luc Perino sur ce sujet, ainsi que d'autres auteurs comme Rachel Campergue.
ll faut toujours garder un oeil critique et objectif, même en tant que patient. Il y a bien sûr les dépistages, mais également les cancers, les chimios et les différents traitements ; or, les dérives se situent un peu à tous les niveaux.

J'irais même plus loin en disant que ceux qui ont le courage de se pencher sérieusement sur la question et de dénoncer certaines dérives, sont un puissant encouragement pour moi, et me procurent un sentiment de sérénité face à toute cette agitation marchande.

Si vous avez envie de lire un bon livre sur le sujet, "No mammo ?" est tout à fait indiqué. Ce livre est magnifiquement documenté, ponctué d'humour (dans la gravité certes, mais ça aide), et finalement, cet ouvrage est un hymne à la femme, et au pouvoir de décision des femmes sur leur corps.
Et sur ce site même, les deux excellents travaux du Docteur Luc Perino, car oui, "il est urgent de repenser la cancérologie". J'en suis persuadée.

"Donnez au peuple les faits, et laissez-le décider. "(Abraham Lincoln).

Cancer

Posté le 14/09/2012 par Nathalie

Vous ne devez pas avoir de cancer parmi vos proches pour parler du cancer comme vous le faites.

Chronique RCF

Posté le 14/09/2012 par Benoît, interne à Nevers

Votre chronique du lundi me fait franchement marrer. Bien vu celle sur la carte vitale !

Dépistages, cancérologie et médecine éthique

Posté le 13/09/2012 par nicole


Si encore ils n'étaient qu'inefficaces ces dépistages...

Monsieur Perino, vous dites : "En effet, les médecins sont désormais primés pour leur bonne conduite s'ils participent activement à ces dépistages. Il est donc certain que les confrères qui tenteront d'expliquer ce qu'il en est réellement seront de plus en plus rares!! On ne peut effectivement pas leur en vouloir !! La sécurité sociale et les mutuelles organisent elles-mêmes la désinformation et la gabegie. J'avoue ne pas comprendre."

Le médecin et le patient sont-ils donc impuissants face à cette situation de "gabegie et de désinformation" ? Ou pris en otage ?

Pourtant : "Les quatre principaux piliers de l’éthique médicale sont les suivants : non-nuisance, bienfaisance, respect du libre-arbitre et équité." ("Il est urgent de repenser la cancérologie" - Luc Perino). Et des "citoyens-patients", souvent bien courageux face aux nombreuses pressions, soutiennent cette éthique.

Naviguons-nous à la frontière du rêve et de la réalité ? Espérons que le "bateau éthique", avec beaucoup de monde à bord, naviguera un jour paisiblement sur la "mer de la non-nuisance, de la bienfaisance, du respect du libre-arbitre et de l'équité".

La relation médecin-patient

Posté le 09/09/2012 par nicole


La relation médecin-patient revient souvent dans les discussions, ainsi que dans les derniers messages concernant les dépistages et la cancérologie.

Tout le monde apprécie un médecin attentif, humain et compétent.

En tant que patiente, je me demande : "Que puis-je faire personnellement pour créer et entretenir une relation de confiance avec mon médecin ?"

"Et si je m'informais et devenais également acteur de ma santé ?" Il existe des ouvrages et des travaux sérieux et de qualité sur les questions de santé, les dépistages, la cancérologie (sur ce site même).

Rachel Campergue ("No Mammo ?") débute son livre ainsi : "J'aurais laissé le dépistage tranquille si l'on n'avait pas cherché à me l'imposer."

Puis, elle poursuit : "Certains esprits chagrins ne manqueront pas de qualifier cet ouvrage d' "anti-mammographie". Cependant, il ne s'agit pas tant d'être "pour" ou "contre" -la mammographie n'est pas un parti politique- que de se demander si "ça marche" ou pas, et pourquoi. Il faudrait parvenir à replacer le débat sur un plan qu'il n'aurait jamais dû quitter : celui de l'efficacité ; et la décision de s'y soumettre ou pas entre des mains qu'elle n'aurait jamais dû quitter non plus : celles des femmes. Or, pouvait-on parler de décision s'il n'y avait pas eu au préalable information, objective j'entends ?"

En s'informant courageusement et objectivement, le patient pourra aider le médecin à ne pas être le seul acteur de la santé de ses patients, et cela facilitera sûrement le quotidien du médecin (même si je sais, par expérience, que tous les médecins n'apprécient pas forcément des patients informés...).

"Et les octobres roses se suivent et se ressemblent..." (R. Campergue)

"Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets." (Alfred Sauvy)

Dépistages - Un Livre

Posté le 08/09/2012 par nicole


qui informe efficacement (sélectionné dans la rubrique "Lectures").

"No Mammo? Enquête sur le dépistage du cancer du sein - Rachel Campergue

A la manière d'un journaliste d'investigation, l'auteure a mené l'enquête pour comprendre pourquoi les médecins étaient incitatifs, à la limite de l'agressivité, pour envoyer leurs patientes se faire mammographier tous les deux ans.

Grâce à une riche et rigoureuse documentation nous découvrons le monde cynique du "cause related marketing" ou comment profiter de l'angoisse et des intuitions populaires pour alimenter le business médical et les produits dérivés qui fleurissent pendant le mois "d'octobre rose", mois consacré à la propagande sur le cancer du sein.

Dans ce livre terrifiant, fort heureusement parsemé d'humour pour laisser souffler le lecteur, nous découvrons l'inefficacité sanitaire de ce dépistage de masse et nous comprenons mieux comment les "bons sentiments" sont le levier le plus efficace de la manipulation."

Cancérologie-dépistages

Posté le 08/09/2012 par nicole

Mais nous, les patients, ne pourrions-nous pas réagir aussi ?
Le monde serait-il devenu schizo...

En réaction aux deux derniers messages

Posté le 08/09/2012 par Luc Perino

Pour réagir à ce que disent mon confrère et Nicole, il faut ajouter qu'en France, la sécurité sociale est un acteur majeur de cette foi pour le dépistage organisé. En effet, les médecins sont désormais primés pour leur bonne conduite s'ils participent activement à ces dépistages. Il est donc certains que les confrères qui tenteront d'expliquer ce qu'il en est réellement seront de plus en plus rares!!
On ne peut effectivement pas leur en vouloir !! La sécurité sociale et les mutuelles organisent elles mêmes la désinformation et la gabegie. J'avoue ne pas comprendre.

Réaction au message du Docteur Armand Dupas

Posté le 07/09/2012 par nicole


Et puis, il y a les gens qui ne confondent pas tout, et qui résistent, seuls dans leur coin depuis des années, sans aucun soutien, même pas de leur médecin, à tout ce marketing (peur/incertitude/doute, médecine marchande, mois roses avec "Pensez aux femmes que vous aimez", médias, harcèlements des centres de dépistages, des médecins, des spécialistes, etc.).

Et qui sont heureux de rencontrer des médecins comme vous, Docteur Dupas. Informer avec franchise les patients ne relève ni de la méchanceté, ni de l'inconscience. Mais les patients ont parfois tendance à considérer leur médecin comme un dieu tout-puissant, et à oublier d'être des acteurs de leur santé.

Dépistage organisé

Posté le 07/09/2012 par Dr Armand Dupas

Le problème c'est qe lorsqu'on explique à nos patients que le dépistage organisé ne sert à rien (et pas seulemet pour la prostate), ils traduisent que nous pensons qu'il est inutile de s'occuper des cancers... On est alors des méchants ou des inconscients.
Le cancer est toujours considéré en bloc. Chirurgie, chimio, radiothérapie, épistage individuel ou organisé, pour eux, tout est pareil.
Il faut tout accepter en bloc ou rien.
Alors je suis juste fatigué d'expliquer que tout cela n'est pas pareil.
Bon courage quand même !!!

Le patient et la cancérologie

Posté le 05/09/2012 par nicole

"La rigueur n’a décidément pas encore atteint les rivages du dépistage et des chimiothérapies. Il semble bien difficile d’y réhabiliter une véritable éthique. Celle qui redonnerait à la vie un sens qui ne soit pas celui de l’attente d’une morbidité provisoirement différée. Qui rende aux patients la dignité d’une maîtrise de leurs symptômes. Qui donne aux citoyens toutes les informations permettant d’affermir leur autonomie et d’exercer leur libre-arbitre.

Utopie ou non ! Le dépistage, la prédiction et la précaution ont fait entrer la médecine dans la gnose. La tâche ultime consistera à lui rendre sa place de science agnostique chargée d’améliorer le soin primaire et non d’interroger notre finitude. La médecine pourra-t-elle y parvenir sans s’affranchir du marché et de la démagogie ?"
(Luc Perino - "Il est urgent de repenser la cancérologie" - deuxième partie).

En tant que patiente potentielle, j'ai dû bien des fois me battre dans le cadre des dépistages de masse par exemple.

Ces travaux du Docteur Perino (la présente "Humeur" ainsi que les deux documents sur la cancérologie), m'ont beaucoup encouragée.

Monsieur Perino, vous pourrez toujours vous "réfugier" derrière la belle invention de Laennec ! Il y aura toujours des citoyens autonomes, qui souhaitent être acteurs de leur santé, en coopération avec des médecins comme vous.

Merci de tout coeur.

cancéro

Posté le 04/09/2012 par Dr Thomas

Les cancérologues apprécieront sans doute votre dernier blog !!

réponse à Eric

Posté le 02/09/2012 par Luc Perino

Probablement parce que la médecine évolutionniste n'est pas enseignée dans les facultés de médecine.
Cependant, à ma connaissance, quelques facultés de médecine sont en train de mettre en place un D.U. de médecine évolutionniste. L'idée fait doucement son chemin.

Théories méconnues

Posté le 01/09/2012 par Eric

Pourquoi la majorité de vos confrères ignorent l'existence de la théorie hygiéniste de l'allergie ?

Merci...

Posté le 01/09/2012 par nicole

pour le relooking, très réussi !

Merci de votre compréhenssion

Posté le 31/08/2012 par le webmaster

Veuillez nous excuser pour les quelques désagréments des derniers jours

Cancérologie

Posté le 29/08/2012 par nicole


Très intéressants les travaux de Monsieur Luc Périno : "Il est urgent de repenser la cancérologie", parties 1 et 2.

Une médecine éthique... brillante démonstration dans ces deux documents !

Une belle introduction à la prochaine "Humeur". :o)

Perdre sa tête : causes ?

Posté le 26/08/2012 par nicole

Hypothèses... neurochimique, moléculaire, génétique, immunologique, ischémique, toxique...
On a abandonné apparemment la voie des métaux lourds (plomb, aluminium).
Celle des neuro-toxiques pas tout à fait, puisque la maladie de Parkinson est désormais reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. Le décret est entré en vigueur le 7 mai 2012 établissant explicitement un lien de causalité entre cette pathologie et l'usage des pesticides.

Beaucoup de points d'interrogations demeurent...

"Mais finalement, ne sommes-nous pas tous "le vieux de quelqu'un" ? Les enfants disent déjà de leur mère (ou de leur père) "elle ne comprend rien", lorsqu'elle n'a pas rapidement assimilé la programmation du magnétoscope qu'ils ont facilement intégré, eux. La mère évacue le problème en étant fière de son fils... un génie ! La mère ne pense jamais "ma tête ne va pas bien". Pourquoi ? Tant que la mémoire et l'orientation, aptitudes de base avec lesquelles nous fonctionnons tous chaque jour, ne sont pas perturbées... "sa tête va bien".

Au contraire, dès que les tempes grisonnent, ne plus savoir où on a posé un objet inquiète et la façon d'évacuer le problème devient "qui c'est qui a pris ce que j'avais posé là ?", pour éviter de mettre en avant le vieillissement, de penser à une possible maladie d'Alzheimer ... puisque le mot, mis à la mode par les médias est employé à tout bout de champ. Alors, parfois, les mots causent des maux.

On associe souvent la forme présénile de démence - maladie d'Alzheimer - aux démences séniles, et cette association est parfois responsable de l'inflation médiatique des maladies d'Alzheimer. "Grand-père est sénile, gâteux" n'est pas honorable car cela véhicule l'idée de vieillesse et de mort ; par contre "il fait une maladie d'Alzheimer" le garde dans le monde des vivants et laisse permis l'espoir d'une guérison."
(extraits d'un article du Dr. Mias)

Et puis, il y a ces vraies maladies dégénératives, graves et éprouvantes tant pour le malade que pour l'entourage. La composante vasculaire que mentionne Docteur Périno dans "Garder sa tête", était effectivement présente dans le cas que j'ai relaté lors de l'intervention précédente.

Enfin, même si sommes bien impuissants face à toutes ces maladies (et pour les patients de n'en comprendre ne serait-ce qu'une infime partie), le simple fait de pouvoir en parler et d'avoir des Médecins comme Docteur Périno qui sait se mettre à notre portée et qui soigne le patient global, aide beaucoup !

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