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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Le bon critère

Posté le 15/07/2024 par mikael Rabaeus

Très bon. Excellent. Tout à fait d'accord.

réponse à François Gueyffier et Alain Godart

Posté le 14/07/2024 par Luc Perino

Vous avez raison
Le raisonnement est exactement le même si l'on prend le critère de morbidité ou celui de souffrance. Sauf que ces deux termes sont plus difficiles à définir, donc les résultats encore plus sujets à caution.

Le bon critère

Posté le 14/07/2024 par SCHLITTER Simone

A propos DU BON CRITERE :
J'ai relu trois fois l'article du Dr Luc Perino. Et puis finalement j'ai presque tout compris.
Oui, les critères varient avec le temps, selon les découvertes (Pluton n'est plus considéré comme une planète, car de masse trop petite, p.ex.)

Et je comprends bien également que les critères pour établir "le meilleur soin" varient en fct. de l'accroissement des connaissances, alors que ceux du diagnostic d'une maladie ne varient QUE en fonction du perfectionnement de ce diagnostic, lequel, parfois, je l'imagine, peut rester, lui, immuable.
Et les critères du confort d'un malade vont varier également, selon que vous êtes le médecin ou le patient.
Je profite du développement de ce thème par le Dr Perino pour illustrer à quel point, parfois, chez des spécialistes, l'analyse manque lourdement de nuances.
Cette histoire vécue illustre totalement la rigidité de conception de certains spécialistes du corps médical :
Mon mari développa une maladie neurologique rare (paralysie supranucléaire progressive), dont certains symptômes, au début, évoquent la maladie de Parkinson. Elle est redoutable, bien que pas forcément mortelle : si le malade ne meure pas noyé dans sa salive et que l'alimentation par pompe nutritive peut être établie, que le malade bénéficie de la surveillance indispensable, d'un kiné à domicile, etc., il PEUT vivre. Toutefois le risque de noyade dans la salive est réel. (Sans compter le supplice moyennageux de l'entonnoir...Ce qui m'amena à une consultation chez un neurologue. A l'époque, les spécialistes étaient enclins à injecter du Botox dans les glandes salivaires, afin de paralyser de leur action. Nous quittâmes le 7è cercle de l'enfer pour atterrir dans le 6è (si je puis me permettre...) En effet: la salive de mon époux devint si épaisse qu'elle ressembla alors à du chewing-gum. Le neurologue, très fier, m'envoya un formulaire à remplir où je devais préciser ceci :
Suite à votre traitement, vous avez constaté :
- aucune amélioration
- une très légère amélioration
- une notable amélioration

Je répondis la vérité : j'avais à présent le choix entre :
-voir mourir mon mari de noyade
-voir mourir mon mari étouffé par du chewing gum
Donc, pour moi, impossibilité de remplir correctement la fiche envoyée...
Il est extrêmement dommageable que certains spécialistes manquent d'un élémentaire bon sens !!

Le bon critère

Posté le 13/07/2024 par Godart Alain

«En épistémologie du soin, le seul critère valable est celui de la mortalité globale ; tous les autres critères sont dits "intermédiaires" ou "de substitution".»
Non, les vieux (appelons un chat...) nous disent bien: "Mourir, ce n'est pas mon problème, ce que je ne veux pas, c'est souffrir". Ce que nous appelons le critère de morbidité est important en épidémiologie, c'est sur ce point que le dépistage est parfois (souvent?) délétère: en créant de la morbidité (anxiété, examens excessifs, effets secondaires de certains examens...).

Le bon critère

Posté le 13/07/2024 par Patrice QUENEAU

Et cependant la thérapeutique est la finalité de la médecine, science et art personnalisé de choisir le traitement le plus approprié pour chaque à malade à chaque instant de sa maladie…
C’est le plus difficile souvent, sans oublier de « déprescrire" pour sauver des malades les traitements inutiles a fortiori dangereux.
Voir à https://www.jle.com/fr/revues/med/e-docs/la_therapeutique_est_aussi_la_science_et_lart_de_de_prescrire_a_bon_escient_350945/article.phtml

Le bon critère

Posté le 12/07/2024 par François Gueyffier

Bravo pour ton billet, excellent, comme toujours.
Je me permets une précision : le raisonnement est valable appliqué aux maladies qui altèrent l’espérance / la quantité de vie. Pour les maladies qui altèrent la qualité de vie (douleurs chroniques, dépression, hallucinations, symptômes divers plus ou moins rattachés à une pathologie définie, etc.), la survie globale n’a plus d’intérêt.
Le critère est alors la disparition ou l’amoindrissement du symptôme, il est implicite, évident. Tellement évident qu’il n’intéresse souvent pas les médecins !

Le bon critère

Posté le 12/07/2024 par Patricia Rodriguez

J´ai bien aimé votre article, c´est très juste.

Le bon critère

Posté le 11/07/2024 par Bertrand Jordan

Ravi de voir cité mon récent article dans la revue Médecine/Sciences (Bertrand Jordan : Le dépistage du cancer sauve-t-il vraiment des vies ? médecine/sciences 2023 ; 39 : 885) qui va bien sûr dans le sens de votre "Humeur médicale" du 10/7. Je signale que cet article est en accès libre sur le site de la revue :
www.medecinesciences.org/fr/
Amicalement, Bertrand Jordan

C'est essentiel

Posté le 02/07/2024 par SCHLITTER Simone

A propos d'ESSENTIEL
Dr Perino, le sourire de votre humeur (avec H), ce jour, est teinté d'une connotation gentiment douce-amère.
Il est vrai que le corps médical n'est pas en déficit d'imagination quant à l'attribution de noms variés, souvent saugrenus, ou à l'origine lointaine et obscure, pour baptiser des maladies (ou non-maladies). La vieillesse serait-elle une non-maladie (hihi... la plupart des maladies liées à l'âge seraient-elles dès lors des non-maladies !?)
"L'arthrose"...pourquoi donc un "joli" nom alors qu'elle procure tant de grincements (de dents y compris) ?
Ah, j'ai trouvé ! Parce qu'elle nous parle d'art...et de rose...
C'est tout bête, non ?
D'ailleurs pour le profane, le concept de "maladie essentielle" n'est pas plus clair que celui de "maladie iatrogène".
En face de certaines incongruités flagrantes, un sourire, même teinté de mélancolie, n'est-il pas le meilleur rempart à un snobisme médical digne du Dr Knock ?

C'est essentiel

Posté le 02/07/2024 par Patrice Queneau

Superbe, empreint de finesse et de bon sens ! Comme toujours
Amitié

C'est essentiel

Posté le 01/07/2024 par Jean Loup Rey

Excellent
Merci

C'est essentiel

Posté le 01/07/2024 par corinne

Merci pour cet article sur une évidence oubliée par nos sociétés technoscientistes actuelles ...

C'est essentiel

Posté le 30/06/2024 par Georges Yoram Federmann

Article " essentiel" cher Luc
En fidèle adelphité

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 14/06/2024 par SCHLITTER Simone

A propos de démocratie, et de "la dynastie LE PEN" dont ,le règne possible est présenté par vous comme une calamité :
Je n'approuve pas du tout la pertinence de votre démarche.
Cet article me fâche.Je le trouve injuste envers un parti politique français que vous diabolisez, ceci est contraire à la pertinence habituelle de vos analyses

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 13/06/2024 par Jean-Michel RÉTAUX

Article très pertinent et factuel.
L'animal humain reste un animal, d’où ces comportement individuel et collectifs faiblement intelligents.
Notre terre souffre du trop grand nombre d'humains; le réchauffement climatique et le comportement moyen de l'animal humain vont probablement induire sa réduction drastique, voire sa disparition pour les plus pessimistes. L'homme n'est qu'une anecdote dans l'histoire de l'univers. La nature reprend toujours son inéluctable fil. Profitons raisonnablement de l'instant, en faisant en sorte qu'il dure collectivement le plus longtemps possible.

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 13/06/2024 par Ecuer

un emoji de sourire

Avenir sanitaire et démocratique

Posté le 11/06/2024 par Isabelle GAUTIER

Après le péril jaune le péril extra blanc qui lave plus blanc que blanc !
La Chine s'est réveillée et on est vivant. Bon, d'accord avec un petit Covid par ci par là. Merci Messieurs MERIEUX et LEVY. La Russie boulotte l'Ukraine , on est ruiné mais vivant. Restons incurablement optimiste ou idiots

Réponse à Ych

Posté le 05/06/2024 par Luc Perino

Parler de cause unique pour la tuberculose est effectivement une façon de parler, car comme je le précise après, les couses sont toujours multiples.
En effet : microbiologie et pathologie infectieuse sont deux disciplines totalement différentes.. Vous le dites très bien.
Bien cordialement

Réponse à Rémy Honoré

Posté le 05/06/2024 par Luc Perino

La spasmophilie a changé de nom, on l'appelle désormais "Attaque de panique"
Les doses de calcium et magnésium qui étaient utilisées étaient bien inférieures aux doses toxiques
Bien cordialement

Réductionnisme malhonnête

Posté le 05/06/2024 par YCh.

Votre humeur sur le "réductionnisme malhonnête" est très contagieuse, une de plus ! Merci beaucoup.

Si je m'en tiens à "Mycobacterium tuberculosis", le protagoniste la pathocénose du XIXe s., lorsque vous écrivez : "Dans la réalité, les maladies à cause unique, [... ] infectieuses comme la tuberculose [...] s'expriment très différemment en fonction de plusieurs autres facteurs individuels", s'agit-il seulement d'expression (un effet de surface, signe clinique ou symptôme) ? Il me semble que si on décrète une "cause unique", en l'occurrence, on donne déjà dans un réductionnisme où l'honnêteté, certes, n'est pas en jeu, mais où le réductionnisme est une facilité. Est-ce que je me trompe ?

La microbiologie est une chose, la pathologie infectieuse en est une autre, et la santé publique une autre cause. Est-ce que l'arbre du bacille de Koch ne cacherait pas une forêt de facteurs d'exposition, de risques et de vulnérabilités à plusieurs dimensions ? Faut-il rayer d'un trait de d'humeur les travaux de Thomas McKeown [1976]?

Bien cordialement,
YCh.

En attente du grand progrès

Posté le 02/06/2024 par Rémy Honoré

"il prescrivait des médicaments inutiles pour une maladie qui n'existe pas, mais seulement parce que sa prescription n'avait pas d'effet indésirable."

La spasmophilie existe, et les minéraux calcium et magnésium ne sont pas sans effets indésirables possible avec les hautes doses.

En attente du grand progrès

Posté le 02/06/2024 par Patrick

Bravo !!!
très opportun et bcp d’humour !
amitié

En attente du grand progrès

Posté le 31/05/2024 par Dimitri

Excellent ! Merci bien pour cette nouvelle humeur !
J'ai partagé le mois dernier auprès de collègues enseignants dans diverses universités,
en espérant que cela permette d'augmenter la visibilité.

Réponse à Benjamin Fauquert

Posté le 24/05/2024 par Luc Perino

Vous avez en partie raison sur leur querelle tardive
Cependant, la citation est bien de Pascal et ne sert qu’à illustrer quelque peu mon propos
Bien cordialement

Réductionnisme malhonnête

Posté le 24/05/2024 par Benjamin Fauquert

J'aime beaucoup l'article auquel j'adhère, mais je trouve la situation peu heureuse vu que c'est plus Descartes qui a été le chantre du réductionnisme auquel s'est opposé Pascal justement.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 22/05/2024 par Veronique SANSIGOLO

Voyons cher confrère, les "vaccins" COVID ne sont pas des vaccins et les effets indésirables au sein de la population de moins de 60 ans ne se sont pas bornés à des myocardites. Pour avoir systématiquement déclaré les effets indésirables, dont certains très graves, en pharmacovigilance j'ai pu constaté qu'aucune suite ou presque (un appel téléphonique symbolique dans le meilleur des cas) n'y était donnée. Comment peut-on prétendre, puisque tout le négatif a été étouffé et nié du moins dans notre beau pays, connaître vraiment les conséquences de ces prétendus vaccins ?

Réductionnisme malhonnête

Posté le 21/05/2024 par SCHLITTER Simone

A propos de : REDUCTIONNISME MALHONNETE.
J'adore ce genre d'analyse fine qui recherche systématiquement TOUS les facteurs de risque. Trop souvent le médecin pointe l'augmentation de la glycémie mais néglige de conseiller parallèlement la pratique d'un sport. Ou encore se contente d'une prescription de Statine (dangereuse pour les muscles) au lieu d'une vie plus saine.
Combien de médecin OSENT "faire au patient la morale " à ce propos". Ou simplement prendre du temps pour faire un peu mieux l'éducation médicale de ce dernier. Ce rôle en théorie idéal me paraît d'ailleurs difficile dans le réel. De si nombreuses personnes trouvent plus simple de "faire confiance les yeux fermés" à leur médecin traitant, plutôt que de lire une notice (d'ailleurs plutôt dissuasive question lecture , surtout pour les personnes âgées, vu la petitesse des caractères d'écriture.)
Et puis, entre nous, Docteur Perino ( là je vais être méchante....), que ferait donc le corps médical si , systématiquement, les patients se transformaient en médecin !? (Hihi !)

Réductionnisme malhonnête

Posté le 21/05/2024 par Patrice Queneau

1000 % (=mille pour cent) d’accord
Et… bonne chance à celui est porteur de plusieurs maladies !!! dans un monde qui veut ignorer la complexité !
bravo et amitié

Réductionnisme malhonnête

Posté le 21/05/2024 par Daniel BOBILLIER

Votre pensée est-elle aussi valable pour l'économie, et donc pour mener des politiques cohérentes qui préserveraient bien sûr la santé en plus de l'équilibre de la société pour le bien de tous ?

Réductionnisme malhonnête

Posté le 21/05/2024 par Georges Bourrouillou

Cher confrère,
Une fois de plus merci pour vos contributions.
En tant que « vieux » généticien » je souscris à 6000% à ce texte. Et je me permettrai de vous suggérer un papier, si vous ne l’avez déjà écrit, auquel cas je serai ravi de le lire, sur le mirage du tout biologique au dépens de la clinique.
Ainsi dans ma spécialité, prescrire à tout va et sans longue réflexion avec le patient un test génétique dans toutes atteintes multifactorielles est un non sens total comme vous l’écrivez si bien.
Confraternellement

Réductionnisme malhonnête

Posté le 21/05/2024 par Josiane

Merci pour cette brillante analyse

Réductionnisme malhonnête

Posté le 20/05/2024 par Ghislain Nicaise

Le travers que vous dénoncez ne me semble pas limité aux sciences cliniques. Je crois que notre cerveau a une très grande répugnance à accepter les causalités multifactorielles ou encore les causalités non-linéaires. Si je me fie à mon expérience en biologie cellulaire, pour publier dans un bon journal scientifique, il vaut mieux isoler une seule cause, ce qui biaise la description de la réalité. Dans la routine des laboratoires, de nombreux mécanismes sont ainsi ignorés car trop complexes, pas assez "rentables", ou encore sont mentionnés dans les "Résults" mais pas dans le "Summary" qui sera le plus souvent la seule partie de la publication véritablement lue par les personnes qui la citent.

Mutations affectant la longévité

Posté le 08/05/2024 par rené METTEY

"L’évolution humaine ne s’est pas arrêtée avec l’émergence des premiers humains modernes. "
dans mon jeune temps, "on" me disait comme dogme : l'évolution de l'Homme s'est arrêtée quand Homo sampiens est apparu. En effet, pour s'adapter à des changements de l'environnement, l'animal crée des espèces nouvelles, l'homme des civilisations.
Le renard roux d'Europe, transplanté au pôle nord, devient un renard polaire, blanc; transplanté au Sahara, un Fennec. Et ces nouvelles espèces ne sont plus interfécondes.(définition de l'espèce)
Un européen, transplanté au pôle nord, s'habille de peau et fourures, construit des igloos; transplanté au Sahara, il s'hablle de vêtements amples, fabrique des tentes; en Afrique noire, il se dévêt, s'abrite dans des huttes, noiçit sa peau. Pourtant l'inuit, l'européen, le Touareg, le Bantou, restent interféconds !

Mutations affectant la longévité

Posté le 08/05/2024 par rené METTEY

«et à un âge plus tardif du premier enfant sont associées à une meilleure longévité. »
Il y a déjà au moins 20 ans, "Science et Avenir" publiait un article (et mis en couverture) : "pour vivre longtemps, luttez contre vos gènes".
Et il citait entre autre ces corrélations entre l'âge de primiparité et la longévité; mais aussi le fait de moins manger (le fameux "hyponutrition sans malnutrition de Roy Walford) et d'autres comportements -que j'ai oubliés-. Jacob, notre premier prix Nobel, écrivait dans "La logique du vivant" que notre vie devrait être celle de nos ancêtres : 35 ans. Autrefois pubère à 15 ans, on fait un enfant que l'on élève jusqu'à l'autonomie (15 ans) et la puberté, un un deuxième et troisième dans la foulée, et.. l'on ne sert plus à rien ! Pour cela il fallait bien et beaucoip manger pour survivre et se reproduire vite. Aujourd'hui, manger moins et se reproduire tard... ppour vivre au-delà!

Pharmacologie sociale

Posté le 08/05/2024 par Benoît

Dans le même ordre d’idée, peut-être n’est-ce pas par pure coïncidence que les cachets effervescents d’Efferalgan avaient autrefois la forme, la taille et la couleur des hosties.

Pharmacologie sociale

Posté le 07/05/2024 par Christian

Juste pour vous remercier et vous encourager à continuer ces mots d'humeurs auxquels j'adhère complètement. Honte à moi cependant de peu en faire pour que mes patients soient conscients des dérives évoquées.

Pharmacologie sociale

Posté le 07/05/2024 par Patrice Queneau

superbe analyse et propos libres !
Vifs compliments et amitié !

Tricheurs de l'empathie

Posté le 05/05/2024 par Villard

Et oui, l’égoïsme est une nécessité…. vitale. On ne fait rien sans chercher une satisfaction personnelle ou pour éviter une frustration ou une souffrance physique ou morale. Épicétou

Réponse à JF Massé

Posté le 02/05/2024 par Luc Perino

Vous féliciterez votre mère de ma part pour son extraordinaire vitalité
Et vous allez faire des envieux avec une telle hérédité !
Bien cordialement

Réponse à Ghislain

Posté le 02/05/2024 par Luc Perino

Oui bien sûr, je corrige tout de suite

Généalogie de 13 millions de personnes

Posté le 02/05/2024 par Ghislain

.."ils ont découvert un lien linéaire entre la longévité et la parenté génétique, excluant ainsi une épistase généralisée."
ne s'agit-il pas d'épistasie ?

Mutations affectant la longévité

Posté le 02/05/2024 par JF Massé

"En d’autres termes, moins de fécondité signifie plus de longévité."

Peut-être ici qu'un témoignage personnel - certes scientifiquement irrecevable - serait de nature à rassurer : ma mère a eu dix enfants et vient de souffler ses 101 bougies… mais cela, au contraire, confirme peut-être la règle ?

Tricheurs de l'empathie

Posté le 01/05/2024 par Paul Meekel

L’humanitaire est effectivement un business avec les mêmes démarches que dans les autres activités ; merci de le rappeler.

Tricheurs de l'empathie

Posté le 26/04/2024 par SCHLITTER Simone

Avocate du diable :
Après relecture - et re-réflexion...:En résumé, et si j'ai bien compris :
Il y a grande pénurie de médecins encore actifs en France. Et beaucoup de bonnes volontés médicales se tournant, inspirées, vers l'Humanitaire. (Grand H). Et si nos "carabins" dirigeaient leur regard vers "là où ça manque", traduire : "chez nous, en France" ?
On peut trouver à cela des explications : les jeunes médecins, "frais émoulus", peuvent avoir le goût de l'aventure. Voire même des causes sacrées. Et hélas, ^disposer d'un cabinet, au besoin partagé, avec des horaires préprogrammés et des consultations plutôt stéréotypées, peut décevoir un jeune, épris de nouveautés et de découvertes. Se voir condamné, les 9/10 ème du temps, à de la bobologie, peut finir par irriter certains (et sûrement à en conforter d'autres, dans l'idée d'un job à la clientèle assurée sans trop de peine.) A 92 ans, ayant toujours l'esprit jeune, je préfèrerais l'humanitaire à une routine "tout sauf aventureuse".

Tricheurs de l'empathie

Posté le 23/04/2024 par JF Massé

Et revoir le sketch de Jéremy Ferrari sur Handicap International. Ca décoiffe...

Tricheurs de l'empathie

Posté le 23/04/2024 par SCHLITTER Simone

Ouahhh, Dr Perino !! Tout à fait percutantes, vos accusations de tricher avec l'empathie.
Je rappelle que je suis "extérieure au système", ni soignante rétribuée ni à titre gracieux (sauf gym douce en Ehpad...mais peut-on en l'occurrence parler de "soins" ?)
Si je traduis correctement, vous suggérez qu'il vaudrait mieux être médecin actif "sur le tas" (et les "tas" ne manquent nulle part !! ) plutôt que d'assumer ce rôle à la noble réputation, mais qui risque surtout d'être une façade....du vent en quelque sorte ?
Les jeunes médecins sont parfois soupçonnés, voire accusés, d'exiger les mêmes horaires que "le commun des mortels", traduire 35 h), et, comme tout le monde, exigent des vacances à la montagne ou à la mer. Quitte à passer pour une anar, je prétends qu'à mon sens ces exigences sont un phénomène de société réel, qui trouble l'efficience du service rendu En 1955, lorsque je faisais téléphoner à notre médecin traitant pour l'un de mes bébés en danger de mort (gastro-entérite aiguë à l'âge de 6 semaines) à 3 h du matin, le médecin se pointait à notre domicile au milieu de la nuit. Cela n'existe plus. Les bébés dans cet état s'en vont à présent mourir ou survivre aux urgences à 3 h du matin.
Par contre, je prétends que le prix de la visite si elle est correctement effectuée (au moins 20 minutes) est à l'heure présente dérisoire.

Un certain cancérologue m'a confié un jour : "Madame, je fais 70 h par semaine. Personne ne veut les faire, sauf moi. Ici et aujourd'hui, les médecins ne veulent plus vraiment travailler !" Je baissai la tête, désolée. Je ne trouvais pas d'argument à opposer à ce qui était son vécu du moment.

Tricheurs de l'empathie

Posté le 23/04/2024 par Patrice Queneau

terriblement vrai !
amitié

Tricheurs de l'empathie

Posté le 23/04/2024 par Rondeleux Christophe

C'est vrai qu'il y a toujours un peu de gêne à critiquer l'aide humanitaire...qui, en plus, regroupe des situations très disparates.
Pour ne parler que d'Haïti vous auriez pu rappeler l'introduction du choléra par des casques bleus népalais en 2010, épidémie de choléra qui a fait plus de 10000 morts.
Encore merci pour votre réflexion.
Cordialement.

Tricheurs de l'empathie

Posté le 23/04/2024 par Marie

Très bel article.....qui fait suite aux très bons articles précédents !

La vérité...les vérités affichées au grand jour.
Charité...altruisme....ne pas se laisser berner .
Les conséquences logiques passent souvent inaperçues et peuvent souvent remettre en question certaines convictions....et c'est tant mieux
Merci.

Tricheurs de l'empathie

Posté le 22/04/2024 par Emmanuelle

Très intéressant car très peu dit, il me semble.
Je pense tout ce que vous dites depuis bien longtemps.
Il faudrait aussi parler des associations de patients biberonnés par l’industrie pharma. Et des rémunérations de leurs dirigeants.
Je dis ça parce que je suis présidente de l'association AMAVEA, bénévole depuis 5 ans, et sans financements de l'industrie pharma...évidemment.
Il y a à dire.

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 22/04/2024 par Nicole Tanné

Merci pour votre réponse. Elle m'a fait très plaisir sur le plan personnel. Et elle ranime la petite voix intérieure qui dit que tout n'est peut être pas foutu , qu'on doit être nombreux à ne pas avoir tout oublié de l'art médical et de ses exigences , et qu'on reverra peut être un jour le retour d'une vraie médecine . Espérons ..
Très confraternellement . Nicole

Réponse à Nicole

Posté le 14/04/2024 par Luc Perino

Nicole,
Vos remarques pertinentes ne sont pas un bémol, car j'en approuve chaque mot et chaque virgule.
Vous dites d'une façon didactique, ce que j'ai voulu dire à demi-mot.
Très confraternellement

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 14/04/2024 par Nicole Tanné

Bonjour Luc.

Je voudrais (pour une fois) apporter un bémol à votre billet.
Il est vrai que le certificat médical est devenu une formalité à dimension variable et sans véritable signification. Mais on peut pointer et déplorer deux origines complètement distinctes de ce phénomène.

- La première est médicale : : la profession a été négligente dans la transmission des valeurs éthiques et de la signification de la parole médicale. Le certificat peut établir des faits objectifs constatés, que seul le médecin peut établir. Mais il est est maintenant fréquemment utilisé pour soutenir la parole d'une personne, comme si le médecin prenait parti et disait "mon patient a raison" . Ceci est un dévoiement . Le médecin doit certifier ce que la personne lui a dit , uniquement, et même - ce que ne savent souvent pas les jeunes médecins - si cela ne correspond pas à ce qu'il pense. On doit par exemple décrire des lésions et écrire ce que la personne a dit , même si on pense que ce n'est pas exact. Nombre de médecins se sont fait condamner sur ce point parce que le certificat qu'ils avaient rédigé par exemple dans des affaires de divorce présentait comme des faits établis ce qui avait été dit au médecin, et qu'il n'avait donc plus aucune valeur. Le médecin ne peut certifier que ce qu'il a lui même constaté ou entendu. Ces exigences sont trop souvent ignorées ou oubliées.

- La seconde est sociétale au sens où la société elle même - et les règlementations qu'elle accepte - annulent maintenant toute la portée d'un certificat médical , par une action administrative ou une simple circulaire , sans même se donner la peine d'une argumentation scientifique. Comment mieux illustrer cet abus de pouvoir qu''en rappelant que les certificats de contre indication au moment de la vaccination n'étaient pas pris en compte et que même la mention d'un choc anaphylactique à la première injection n'annulait pas la suite ? Même un fait objectif - et porteur de risques avérés - était nié : les instructions des cabinets conseils transposées telles quelles en circulaires DGS annulaient l'avis médical.
La décision médicale ayant perdu toute portée , et le médecin n'étant plus libre de ses prescriptions, il est devenu de facto irresponsable, et on peut maintenant l'utiliser sans problème comme un exécutant.
Rappelons que, dans des temps pas si anciens, la liberté de prescription était garantie par la loi et mentionnée dans tous les contrats de travail des médecins , et qu'elle les rendait responsables des conséquences de leurs prescriptions. Une liberté pour une responsabilité. Ce fondement de droit ayant disparu, le certificat devient un gadget.

Nous ne pouvons pas déplorer les conséquences de nos propres négligences. Si le corps médical avait été conscient de ses droits et de ses devoirs, on n'aurait jamais pu lui imposer de soigner sur ordre. La société est coupable, cela s'analyse sur le plan politique , mais ne dédouane pas les médecins d'avoir tout accepté - ni ses autorités professionnelles d'avoir été complices, et de l'être encore.

Voilà les réflexions que m'inspirent les considérations sur le mésusage des certificats médicaux . Je reste par ailleurs toujours votre admiratrice pour la pertinence de vos billets , aussi savants que plaisants à lire .

Très confraternellement .
Nicole Tanné

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 13/04/2024 par SCHLITTER Simone

Toujours très bien amenés, les articles du Dr Perino !
J'essaie de me faire l'avocat du diable. Pour un disciple d'Hippocrate, une prescription d'arrêt maladie ou d'un prolongement de cet arrêt, cela peut-il souvent ou parfois poser problème ? Surtout en cas d'abus manifeste ? Eh bien je ne possède aucune expérience à ce propos, n'ayant pas été, dans ma vie professionnelle, une acharnée "à me porter pâle", comme on disait dans le temps...
Que ceux s'étant trouvés dans cette circonstance un peu dérangeante lèvent le doigt (héhé) (J'entends par là les prescripteurs - pas les supposés malades...)

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 12/04/2024 par henrib

La chute est excellente ! Le texte pertinent. Merci.

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 12/04/2024 par Isabelle

Qui n'a pas expertisé de fonctionnaires n'a jamais vraiment fait de psychiatrie ni exploré l'infinie crédulité ou la sombre vénalité de certains confrères.
Dépression et syndrome anxio dépressif sans évaluation et sans traitement permettent de bénéficier de plusieurs années de congés maladies, avec préservations de tous les avantages liée à la fonction désertée.
Vive les CITIS des fonctionnaires (congé pour invalidité temporaire imputable au service)
Le citis se situe entre le bonheur des fonctionnaires et le bazar de la charité publique.

Réponse à Marc Deveaux

Posté le 12/04/2024 par Luc Perino

Marc,
Vous avez raison, je vais adoucir ce texte un peu trop brutal !
Très cordialement

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 12/04/2024 par Marc Deveaux

Bonjour Luc,
je me permets d'apporter une précision à votre affirmation "un certificat prouvant l'état d'ébriété d'un conducteur pouvait alléger sa peine en cas d'accident car cela prouvait qu'il ne pouvait pas être maître de son véhicule" : cela n'a jamais été vrai ! D'une part le code de la route a toujours imposé de rester maître de son véhicule, et d'autre part un état d'ébriété n'a jamais été, pour les juges, une excuse. .
Mais peut-être ai-je pris votre affirmation de façon trop terre à terre ?

La probité à l'épreuve des certificats

Posté le 12/04/2024 par Didier Bonnel

À quand un certicat de détresse psychologique pour les retraités qui ne supportent pas leur exclusion du monde du travail ? Cordialement, dib, Marseille.

Dimorphisme sexuel chez Homo Sapiens.

Posté le 07/04/2024 par Ghislain Nicaise

résumé d'un article paru dans Médecine/Sciences :
médecine/sciences 2022 ; 38 : 464-71
Dans l’espèce humaine, l’origine du dimorphisme sexuel de stature est l’objet de controverses. Sa composante héréditaire pourrait dépendre principalement du déterminisme endocrinien de l’arrêt de croissance à la puberté. C’est l’explication la plus simple, une explication qui apparaît également valable pour la plupart des mammifères. L’ossification des cartilages de conjugaison, qui signe l’arrêt de croissance des os longs, se produit d’abord chez les femelles (les jeunes femmes) puis chez les mâles. Dans les deux sexes, elle reste contrôlée par l’augmentation du taux d’œstrogènes. L’avantage reproductif conféré par les œstrogènes permettrait d’expliquer la relativement petite taille des femmes, en dépit des difficultés obstétriques associées à cette petite taille

Réponse à Noirot

Posté le 04/04/2024 par Luc Perino

Non hélas
il faut peut-être prendre le temps de fouiller sur internet, mais je n'ai jamais entendu parler d'une telle étude comparative.

Chercheurs du cancer

Posté le 04/04/2024 par Noirot

Bonjour Docteur,
Il serait intéressant d avoir une comparaison au niveau survie et coût dans l osteosarcome de l enfant.Comparaison entre le traitement du Dr Nicole Delepine et les nouveaux protocoles.Connaissez vous des études sur ce sujet? Merci.

Chercheurs du cancer

Posté le 04/04/2024 par Patrice Queneau

Excellent+++
Vérités subtilement confiées
Merci
amitié

Chercheurs du cancer

Posté le 04/04/2024 par JF Massé

Une fois de plus Luc Perino nous le confirme: "Le roi est nu" ! Mais ici, face à la mort, son prêche est particulièrement entouré de désert...

Chercheurs du cancer

Posté le 03/04/2024 par François Gueyffier

Bonjour Luc,

Merci pour ton billet. Je partage avec toi l'effarement devant la capacité des cancérologues à lever des fonds pour une maladie que l'on découvre sans cesse plus complexe, et dont les succès patents ne concernent en général qu'une proportion modeste de patients, donc avec des bénéfices en moyenne modestes pour ne pas dire insignifiants au regard des effets indésirables parfois monstrueux.
Je considère souvent que la décision en santé n'est jamais informée en prévention cardiovasculaire car les médecins ne comparent jamais le bénéfice attendu pout le patient qu'ils ont en face d'eux aux préférences et attentes de ce même patient : cet échange prendrait quelques minutes de plus, mais est encore loin d'être rentré dans la culture médicale. Je pense malheureusement qu'il en est encore de même pour le cancer, en général.

Amicalement

François

Chercheurs du cancer

Posté le 02/04/2024 par Bertrand Jordan

Cher Luc Perino,
Tout à fait d'accord avec votre dernière chronique. En attaché celle que j'ai publié sur ce sujet dans Médecine/Sciences.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/abs/2023/10/msc230252/msc230252.html

Bien cordialement

Réponse à Gérard Chenal

Posté le 30/03/2024 par Luc Perino

Justement, l'appareil digestif n'évolue pas si vite. La maladie cœliaque, la sigmoïdite, l'ulcère, le diabète de type 2, l'obésité, etc. sont des maladies qui montrent l'inadaptation de notre métabolisme aux nouveaux modes alimentaires.
Cordialement

evolution système digestif de l'être humain

Posté le 30/03/2024 par Gérard

Bonjour,
Comment l'appareil digestif de l'être humain est il capable d'évoluer si vite avec une alimentation qui a complètement changé ces deux cents dernières années,

Réponse à Ghislain

Posté le 30/03/2024 par Luc Perino

Vous abordez le thème de l'avantage hétérozygote qui est l'un des thèmes majeurs de la médecine évolutionniste. En effet, il est certain que nombre de gènes défavorables dans un domaine peuvent conférer un avantage dans d'autres domaines aux porteurs hétérozygotes. Le plus connu est le gène de la drépanocytose qui protège les hétérozygotes du paludisme. Beaucoup d'autres sont suspectés mais les preuves sont encore rares .

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 29/03/2024 par Ghislain

La vigueur hybride (hétérosis pour les savants), tant utilisée par les pépiniéristes, traduit bien un bénéfice apporté par des gènes qui à l'état pur (homozygote) seraient défavorables. L'importance du fardeau génétique dans notre espèce résulte probablement de l'intérêt que présentent certains gènes "défavorables" à partir du moment où ils participent à la vigueur des hétérozygotes. Me trompè-je ?

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 29/03/2024 par Nicolas Viguier

C'est vrai. Vous lire est un régal hebdomadaire et vous ne faiblissez pas malgré les années !

réponse à Antoine Egu

Posté le 29/03/2024 par Luc Perino

Merci pour ce super commentaire (entre autres) qui m'encourage à continuer pour mes plus fidèles lecteurs
Bien cordialement

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 29/03/2024 par Antoine Égu

M. Perino, merci pour votre immense travail. Vos humeurs médicales sont très intéressantes. Elles portent d’ailleurs bien leur nom d’humeur.

Comme vous l’écrivez la médecine n’a peut-être pas de projet social mais les médecins en ont un. Nous savons tous que les scientifiques ont une idéologie. Qui n’en n’a pas! De nombreux philosophes et anthropologues ont montré et démontré, Vinciane Despret ou d’autres avant elle, que la science n’est pas neutre. La science et son bras armé la technique avancent le front haut vers le progrès. Et il n’est qu’à voir l’état du monde pour se rendre compte de leurs effets délétères, du risque grandissant qu’a notre espèce de foncer dans le mur.

En 2000, Bruno Latour écrit : « les techniques appartiennent au règne des moyens et la morale au règne des fins, même si, comme Jacques Ellul en a témoigné il y a bien longtemps, certaines techniques finissent par envahir tout l'horizon des fins en se donnant à elles-mêmes leurs propres lois, en devenant « autonomes » et non plus seulement automatiques».

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 27/03/2024 par SIMONE S

A PROPOS DE
DYSGENISME FACE A LA VERTU
L'Homme raffole jouer des tours à dame Nature. Vice dont il ne guérira jamais vraiment. Et on le comprend : elle le domine de si haut et depuis si longtemps, qu'à la fin il adorerait lui faire quelques pieds de nez réussis, pour prouver qu'il n'est pas si minuscule et impuissant qu'ont l'air de le prétendre les tornades, cyclones, séismes, avalanches et éruptions en tous genres qui l'accablent depuis la nuit des temps ! Concernant le dysgénisme, il a fait ses bonnes preuves, enfantant, pour notre plus grand plaisir des bassets dont le ventre râcle le sol, des bouledogues aux pattes tordues que l'on a appris à trouver "racés" (donc beaux...) etc.etc.
Je stoppe ici la liste qui menace d'être longue pour en revenir au fond du problème.
L'Homme aime prétendre qu'il ne fait pas d'eugénisme. Ni de dysgénisme. Donc rien qui soit susceptible de trier, ou par en-haut, ou par en-bas, les plus forts, les plus beaux, les mieux "outillés", par en-haut, ou les plus estropiés et mal foutus, par en-bas !
Ouais...
En voici, de beaux scrupules !
Mais n'allons pas chipoter : L'Homme est en train de s'enterrer sous des montagnes de plastique, assaisonnées de substances chimiques létales et d'une foultitude de déchets non biodégradables. Je pense que ni le dysgénisme ni l'eugémisme ne sont à l'ordre du jour d'un tel programme. Mettons que ce problème me paraît actuellement largement dépassé...

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 26/03/2024 par Patrice Queneau

absolument superbe !
amitiés

Le dysgénisme face à la vertu

Posté le 25/03/2024 par E. Planforet

Je vous recommande un livre que je viens de lire de Michael J. Sandel : "Contre la perfection - Les enjeux éthiques de la génétique" Il date un peu 2007.
Et un lien vers un séminaire de Miguel Benasayag de décembre 2018 : Comprendre et agir dans la complexité - Modernité 0'44"- Éthique 8'53"- Réductionnisme 43'17" : https://www.youtube.com/watch?v=gCQvFSETo7k&ab_channel=ChristianMrasilevici

Futurs bilans du Covid19

Posté le 16/03/2024 par Benoît

Cher Luc,
Voici : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)00476-8/fulltext?dgcid=raven_jbs_etoc_feature_lancet.

réponse à Florent Collonges et Laurent Vercoustre

Posté le 15/03/2024 par Luc Perino

Pour les effets secondaires des vaccins anticovid, ma principale référence est la méta-analyse de Faksova sur 100 millions de vaccinés !
Il en ressort que les Guillain-Barré sont 3 fois plus fréquents qu'attendu, à peu près comme la majorité des vaccins
Le problème le plus sérieux est celui des myocardites également 3 fois plus fréquentes qu'attendu.
Il faut y ajouter la thrombocytopénie de l'Astra Zeneca et l'encéphalomyélite du Moderna
On peut considérer que c'est très peu comparativement aux effets secondaires cent fois plus importants de nombreux médicaments de prescription courante.
Mais on peu considérer aussi que c'est beaucoup pour un vaccin d'efficacité très modeste (environ 50% ?)
PS : Biomedicines est une revue prédatrice, il faut donc être prudent sur les articles

Futurs bilans du Covid19

Posté le 15/03/2024 par Alexandre C.

Cher Luc Perino,

J'ai testé Chat GPT3.5 sur votre dernière humeur, qui me donne matière à penser (c'est ce que je demande et que j'obtiens dans 99 % de vos humeurs). Hélas, je trouve l'IA encore très consensuelle, fonctionnant sur la routine du paradigme "TINA" qui fait les beaux jours de toutes les supercheries, avec une rhétorique scientiste et "politiquement correcte" à souhait, ménageant la chèvre et le chou et ne portant jamais la plume dans la plaie, pour parler comme Albert Londres.

Sur la recommandation de votre bibliographie, je lis actuellement sur un tout autre sujet le document de Peter C. Gøtzsche, "Psychiatrie mortelle et déni organisé", qui en évoque tant d'autres.

Avez-vous lu les travaux - non polémiques - de Sergio SISMONDO sur ce qu'il appelle avec brio : Le management fantôme de la médecine ? Le sous-titre est digne d'Adam Smith. Le livre est antédiluvien [2018], i.e. anté-covid19. https://journals.openedition.org/lectures/62846
(La postface à l'édition française de juin 2023 est d'une sobriété où la litote est reine).

Tout de même, l'un des meilleurs connaisseurs de la criminalité en col blanc (la blancheur du col n'a rien à voir avec la blouse du clinicien), qui sait aussi bien qu'un démographe rompu ou qu'un épidémiologiste avisé (il s'en trouve quelques-uns encore dans notre douce France), décrypter les limites structurelles des statistiques sorties du chapeau des grands nombres, ce qu'elles mesurent, ce qu'elles ne mesurent pas (ah! "le chiffre noir" des criminologues, sur lequel chacun disserte), ce qu'elles montrent et ce qu'elles ne montrent pas... j'allais nommer l'auteur, mais laissons l'auteur, les chercheurs en sciences sociales l'ont reconnu : "La doxa du covid" [2022] est un pavé, instruit et documenté.
En attendant plus ample informé, sans attendre le messie ou le lanceur d'alerte, on peut examiner d'autres études, et se replier sur celle-ci : comment comment les industriels ont dissimulé les effets indésirables graves des vaccins anti-Covid : DOI: 10.7759/cureus.52876

Un industriel, Big Tobacco ou Big Pharma, ne complote jamais. Le secret des affaires ? Allons, allons! Un bon industriel finance les meilleurs scientifiques, publie, brevète, utilise tous les relais d'opinion et déploie largo manu les arguments de la balance bénéfices +++ risques ---, et son évaluation, c'est d'emporter le morceau, quoi qu'il en coûte. CQFD.
Notre santé est à ce prix.

Alexandre C.

Futurs bilans du Covid19

Posté le 15/03/2024 par COLLONGE Florent

Moi j'ai été plutôt interpellé par ce long article très référencé et très critique sur les process à l'œuvre avec les technologies ARNm. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10452662/
Qu'en penser compte tenu du silence médiatique relatif ?

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― Marc Grassin et Frédéric Pochard

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