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Forum médical

Pour des questions médicales personnelles, veuillez plutôt contacter Luc Perino en donnant des précisions.

Le Ciel inventa la sarcopénie

Posté le 09/04/2018 par Siary

J'ai remarqué le même phénomène : en fait c'est devenu classique; quand l'industrie a dans ses tuyaux des produits qui ont une propriété pharmacologique particulière, ils inventent la "maladie" qui va lui correspondre . C'est le cas de la sarcopènie à propos de laquelle 2 à 3 molécules sont actuellement en cours d'évaluation . Donc pendant plusieurs mois on va régulièrement sortir des publications sur ce sujet qu'on présentera comme un problème de santé publique auquel les médecins sous peine d'être taxé d'ignorance , doivent être sensibilisés. Ces publications sont le travail de leaders d'opinion rémunérés par les laboratoires intéressés et des ghostwritter de leur secteur marketing .
Puis viendra LA SOLUTION , la nouvelle molécule capable de
" prévenir"cette dangereuse maladie .
Amicalement

Le Ciel inventa la sarcopénie

Posté le 09/04/2018 par François-Marie Michaut

La Fontaine est mort d'idiosyncrasie galopante, à moins que ce ne soit de rire en voyant nos ridicules.
Nous sommes devenus des consommopathes compulsifs...
Et toujours pas de vaccin en vue. Que fait la police sanitaire ?

Le sarcopène ( pas loin du sarcophage) de service

Le Ciel inventa la sarcopénie

Posté le 09/04/2018 par Jean Louis Dupond

Excellent. La Fontaine avait anticipé ce drame méconnu en publiant le rat des villes et le rat des champs. Transposée dans le monde moderne la fable peut être réécrite sous le titre : le vieillard des villes et le vieillard des champs. Il est en effet bien établi que les personnes âgées vivant à la campagne et s'astreignant à des travaux physiques réguliers ( bois, jardinage, marche dans la nature ...) ne font pas de sarcopénie. Les sarcoplasmes se gagnent à la sueur du front !

Hypertension artérielle

Posté le 08/04/2018 par Suzette

Merci pour cet article, ça m'a permis de dédramatiser ma tension un peu élevée que j'ai depuis quelques jours associée à un mal au bas du côté dry pit du dos et des démangeaisons
. Je vais quand même voir mon médecin demain

Anémie ferriprive

Posté le 04/04/2018 par Marina

Bonjour/Bonsoir docteur,

Je trouve votre article très intéressant. Dans le cas où l'hémoglobine est normale (>13 pour femme sans menstruations) et que la ferritine est dosée à 12 ng/mL (15-150), faut-il supplémenter ?
Merci pour votre site indispensable à la bonne santé de nos esprits critiques !
Cordialement

Enthousiasme à court et long terme

Posté le 29/03/2018 par Colette L

Bonjour Docteur Perino,
votre article correspond tout à fait à mon état d'esprit du moment : l'automne dernier, on m' a trouvé par dépistage des cellules cancéreuses au col utérin. La gynécologue m'a fait prendre en charge afin de traiter la lésion cancéreuse. Le traitement comprend une ablation de ganglions pour analyse ( qui s'est avérée négative), une radiothérapie (j'ai refusé la chimiothérapie associée ) et une curiethérapie. Actuellement, j'ai terminé la radiothérapie, ce qui a occasionné de gros désordres intestinaux. Pour la suite, il reste la curiethérapie .... Lors de l'IRM, on m'a dit que la radiothérapie avait bien agi sur la lésion, tant mieux ! Mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que tous les inconvénients et effets indésirables des traitements me réservent par la suite, par rapport à cette lésion qui n'aurait peut être jamais évolué ... Je veux être positive, et penser que les bénéfices de cette période de traitement dépasseront les inconvénients ...
Merci pour vos articles.
Cordialement

Enthousiasme à court et long terme

Posté le 29/03/2018 par Jean Louis Dupond

Merci pour cette réflexion riche de sagesse et d'enseignement. Je suis en plein accord avec votre analyse. Le développement de l'ultra spécialisation en médecine a conduit à un florilège de micro médecines dites pointues qui font miroiter des espoirs thérapeutiques souvent déçus. Privée de synthèse l'analyse est stérile. Ce n'est pas en ajoutant une pierre de plus à la muraille de Chine qu'on consolidera l'édifice

Savez-vous planter les choux ?

Posté le 11/03/2018 par dominique Leotard

Très bel édito, Luc ! Une subtile combinaison d'humour et d'incitation à la réflexion... Amitiés

Savez-vous planter les choux ?

Posté le 10/03/2018 par

Trop chou, cette histoire de plantoir !
Le syndicat des cigognes prépare une grève.

réponse à Nathalie S

Posté le 28/02/2018 par Luc Perino

Désolé Nathalie, mais je n'ai jamais entendu parler d'un lien possible entre HPI et maladies auto-immunes. Le seul lien possible que l'on pourrait éventuellement évoquer au cas ou l'autisme aurait une composante auto-immune serait le syndrome d'Asperger où l'on constate d'impressionnantes facultés cognitives. Mais je n'ai aucune donnée à ce sujet.

Cordialement

Auto-immunes (Maladies)

Posté le 28/02/2018 par Nathalie S

J’ai un dx de sclérodermie limité avec atteinte a l’oesophage ainsi qu’un syndrome de Raynauld assez sévère. Quelques autres symptômes légers bien sûr mais surtout une douance (HPI) etj’ai lu quelques essais sur le lien possible entre ces deux phénomènes. Ya t’il Une documentation accessible que vous pourriez me référer?

Merci a l’avance

Comment avoir du retard ?

Posté le 19/02/2018 par Véronique

J'adore!!!!
Merci pour vos chroniques.

Véronique

Aubaine de la télémédecine

Posté le 19/02/2018 par doc33

oui la telemedecine est une opportunité mais le futur telemedecin
n a pas d autonomie de mise en oeuvre . les modalités actuelles
plateforme, dossier , autorisation , flux technique sont propriétaires de non médecins ( ars, pourvoyeur du réseau, hébergeur etc ) leurs légitimés est contraire à l autonomie de l acte médical et incompatible avec l art d exercer la médecine .Toute les interfaces entre le patient et le médecine constituent des prédateurs fnanciers .
La responsabilité civile professionnelle est inadaptée donc l étape d après pour la création des ce nouveau marché et la"montée en charge" est la modification du statut du médecin il est prévu que la telemedecine passe dans le droit commun du citoyen patient donc le statut du médecin ( code de déontologie et code de santé publique ) sans trouvera modifié le premier cas de recours au tribunal pénal pour faute médicale ( par ex dg d un prupura meningé pas vu ) accéléra cette nécessité assurentielle.

Aubaine de la télémédecine

Posté le 18/02/2018 par JP Haudebourg

Nos patrons 'dans le temps' ne voulaient prendre connaissance des 'examens complémentaires 'qu' après avoir prit connaissance de l' observation clinique.

Cordialement

Indications du viol

Posté le 18/02/2018 par Ilinka

Je trouve que votre "humeur" en la circonstance prouve que ce qui manque de plus en plus c'est le bon sens ,la réflexion sur notre pratique et ses résultats à long terme sur un sujet

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 08/02/2018 par Sophie

Merci pour vos humeurs.... et votre bonne humeur (humour) qui surgit à travers vos écrits.
Je vous lis depuis quelques temps et, le texte lu au sujet des médecins généralistes m'a ouvert les yeux : je change quelques mots, et cela fonctionne aussi avec les instituteurs, piètres professeurs "généralistes" qui n'arrivent plus à apprendre à lire à leurs élèves... Ecrire un texte en parallèle du votre est bien tentant... Mais je n'ai pas votre talent d'écriture...

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 08/02/2018 par LT

Bien vu !

Le qualificatif « underestimated condition » dans notre société est bien souvent un vrai scandale (la lèpre et le paludisme sont bien connus mais sont-ils estimés à leur juste valeur quand le public atteint ne représente pas un marché ?)
D’autant qu’il peut parfois s’appliquer à de vraies maladies (rare finalement) mais aussi bien souvent à des maladies imaginaires ou avec peu ou pas d’impact de santé public ou peu de chance de constituer à court terme un problème de santé significatif pour les patients
Dans ce cas il y a très souvent (pratiquement toujours) un labo pharmaceutique derrière : dans ma spécialité voir l’exemple remarquable du concept de « champ de cancérisation cutanée » totalement détourné de son origine scientifique pour en faire l’objet thérapeutique d’une ou plusieurs molécule(s) à la fois couteuse(s), toxique(s) et le plus souvent inutile(s).
Il peut y avoir derrière une équipe de recherche universitaire ou non    (et son inévitable attaché de presse), le plus souvent juste avant un important appel d’offre de financement de la recherche.
Enfin n’oubliez pas qu’il y a aussi parfois les patients ou leur famille qui ont bien hâte de créer certaines associations de malades (avec la complicité d’un ou plusieurs gourous qui sont malheureusement souvent des « confrères » malgré la charte sur les associations de malades) : il suffit qu’un chien aboie à une ombre et aussitôt mille chiens en font une réalité (proverbe Dauphinois) pour attirer l’attention (et les financements) sur leur « problème » imaginaire ou non mais bien souvent coûteux

Ainsi la pratique du Knockisme a cessé (s’il a jamais été) d’être l’apanage des praticiens qui pratiquent (et il n’y a pas que des MG qui pratiquent, qui sont accusés de « méconnaitre » et dont le nombre diminue sur le territoire…) au profit (et le terme est juste dans toutes ses acceptions) des médecins qui que pratiquent pas (mais qui justement bénéficient !)

Le pouvoir de nuisance du petit nombre de malhonnêtes désert la majorité de ceux qui restent tard le soir à faire le job
J’ appelle ça la « BernardTapisation » de la société !!!
La médecine n’en est pas la seule victime d’ailleurs !

Cliniciens (actifs) de tous pays unissez vous

Amitiés

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 08/02/2018 par Kamal CHERIF ZAHAR

Merci pour cette courageuse, même pas peur des labos, analyse de l'ambiance générale. D'ailleurs plus besoin de coûteux repas et séduisant(e)s délégué(e)s médica(les)ux, on les regrette un peu, et ils ne nous obligeaient pas à prescrire, puisque de plus en plus de médicaments sont en vente libre et leurs vertus joliment racontées à la télé avec à toute vitesse et incompréhensible la phrase obligatoire "ne pas donner avent 6ans ni à la femme enceinte" qui prouve bien que de n'est pas si anodin.

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 07/02/2018 par Bruno Favier

Ah oui, bien sûr. Je n'avais pas vraiment compris pourquoi les malades étaient malades. Ça y est, c'est enfin clair: Les malades sont malades parce que les médecins généralistes sont incapables de diagnostiquer leurs maladies.
Merci de m'avoir illuminé et bravo pour vos humeurs.

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 07/02/2018 par François-Marie Michaut

L'équation que plus on est spécialisé mieux on peut soigner les malades a contaminé les esprits. Partout. En se construisant, chaque discipline et sous discipline revendique haut et fort sa supériorité dans son domaine.
La sphère médiatique relaie le message, la sphère industrielle prend la roue pour faire mousser ses productions, la sphère universitaire y voit un territoire de plus à s'approprier.
Conséquence : les généralistes, privés de tout terreau nourricier, sont en voie de disparition.
Jusqu'au jour où la stupidité du raisonnement, qui n'a jamais reçu de preuve crédible sautera aux yeux. Fonder sa légitimité sur une simple croyance, aussi partagée soit-elle, est une voie sans issu. Allez, encore quelques bons petits scandales sanitaires de plus, et on verra les choses sous un autre angle.

Inaptitude chronique au diagnostic

Posté le 07/02/2018 par Pierre Biron

Fort juste. Les spécialistes, surtout dans les techniques, plus payantes (radiologie en tête) ont toujours regardé de haut les généralistes. Au fond, il faut être plus intelligent pour être un bon omni qu’un bon spécialiste. Car plus le spécialiste a d’expérience, plus la vie lui est facile (sauf pour la grosse chirurgie physiquement exigeante). En fait on devrait les salarier, comme on le fait pour les ingénieurs biomédicaux. Car le généraliste a besoin de plusieurs types d’intelligence et doit s’attendre à beaucoup plus de situations cliniques imprévues. Et c’est le seul qui voit les conditions de vie, le bilan médical et pharmaceutique complet

Entre palliatif et curatif

Posté le 03/02/2018 par JP Haudebourg

Une question:

Comment expliquer cette boulimie des français pour le médical? Dans ma petite ville nous étions il y a 40 ans qu 5 'spécialistes'.à la satisfaction de tout le monde.Maintenant il y en a plus de trente, sans compter les labos et les radiologues.Si ils sont là, c' est qu'il y a une demande....
Avec tout cela est ce que les français sont mieux soignés? Ou entretien t-on une paranoïa??

Très cordialement à vous.

Populisme du monofactoriel

Posté le 02/02/2018 par Marie

Belle analyse, confirmée,, pleine de bon sens qui, encore et encore, incite à la réflexion sur sa propre approche de la médecine et sur sa propre santé.
Merci

Populisme du monofactoriel

Posté le 02/02/2018 par Jean Pierre Bonhomme

Bonjour Luc.
Juste pour te dire que ta dernière chronique est une description du principe de Pareto (80/20) que tu connais sûrement.
J'apprécie beaucoup tes chroniques et tes livres dont je fais une recommandation permanente
Amitiés

Populisme du monofactoriel

Posté le 02/02/2018 par castaing

Non, la gravitation n’est pas suffisante à la chute de la pierre sinon même les pierres tombales tomberaient... C’est encore un exemple de multifactorialité.
Cordialement.

Lâche-moi la thyroïde

Posté le 26/01/2018 par Sylviane Trotignon

Juste vous dire que j'ai beaucoup apprécié votre article "Lâche moi la thyroïde".
Je témoigne bientôt dans une émission de TV sur ce sujet (passera à la mi-mars sur France 5).
Il y a plus de 9 ans, on m'a retiré la thyroïde' pour un carcinome papillaire de 7 à 8 mms. Mue par je ne sais quel bon sens paysan, j'ai demandé au chirurgien s'il serait possible de la surveiller régulièrement via une échographie et de n'opérer QUE si elle grossissait : cela a été niet. J'ai essayé aussi de négocier d'"en garder un bout" , niet aussi. Puis il m'a fait peur en me disant que si je ne le faisais pas, cela allait passer la barrière de la thyroïde et se répandre dans mon corps. Je crois qu'il était de bonne fois, sincère, qu'il croyait profondément ce qu'il disait.
J'ai donc obtempéré. Je n'en veux à personne : j'avais 10 ans d'avance sur le sujet ( en tant que patiente)
Depuis j'ai lu plein d'études qui me confortent dans l'idée que mon intuition était bonne....et je veux simplement que cela se sache : dans certaines conditions, pour certains types de cancer, il y a cette option pour les patients. Mais j'ai l'impression que cette information se diffuse lentement en France;
Donc, encore merci pour votre article :-),

Cordialement,

"Tuer le cancer"

Posté le 26/01/2018 par Claude

Tout d'abord,merci d'être aussi disponible pour répondre au questionnement de vos bloggers.
Votre opinion, vis a vis de mon interrogation, est claire et précise.Merci.
Le sujet est vaste, les questions seraient nombreuses.....
Et puis...est-ce bien utile pour nous patients de vouloir approfondir ou d'essayer de comprendre !...

Réponse à Claude

Posté le 25/01/2018 par Luc Perino

Patrizia Paterlini a monté une entreprise qui promet un test de dépistage de divers cancers par prise de sang. Ce type de dépistage est à la mode, car plusieurs start-up américaine en préparent également.
Il faut donc s'attendre à une épidémie de diagnostics lorsque ces premiers tests seront approuvés.
Cela ne changera évidemment rien à la mortalité par cancer, mais cela pourra entretenir une illuson pendant aussi longtemps que le dépistage par d'autres moyens.
Le cancer est l'une des trois grandes façons de mourir, c'est une évolution quasi naturelle des cellules. Evidemment aggravée par diverses nuisances environnementales.
Je suis pour encourager la recherche sur les traitements, mais certainement pas sur les dépistages.

"Tuer le cancer"

Posté le 25/01/2018 par Claude

Encore un nouvel écrit sur la recherche et peut-être une avancée !
"Tuer le cancer" par
Patrizia Paterlini Bréchot.
Votre avis étant toujours le fil d'Ariane de notre potentiel santé, qu'en penser... et votre position ?
Merci.

Entre palliatif et curatif

Posté le 24/01/2018 par Dr Lambert

Beau texte, résumant parfaitement la situation, notamment des patients en fin de vie, qui ne le sont plus vraiment, au gré des "décisions partagées" et qui, en effet, parfois "finissent" sur un brancard, sans protocole ni caresse parfois.
Je le transfère à ma compagne travaillant en EHPAD où c'est là que cela pose le plus de problème.
Merci

Posté le 24/01/2018 par

Entre palliatif et curatif

Posté le 24/01/2018 par Massé JF

Très bien vu et écrit.

Entre palliatif et curatif

Posté le 23/01/2018 par BECEL Bernard

en épectase ?

L’intestin et le microbiote jouent un rôle dans l’autisme

Posté le 20/01/2018 par claude

Bonjour , si ça peut aider, ma fille autiste suis depuis 1 an et demi , un protocole sans gluten lait maïs , avec compléments alimentaires, les examens de ses selles ont complétement été améliorés, elle a récupéré je dirai 50 pur cent de ses facultés intellectuelles voir plus, et fait enfin ses nuits et ne nus tape plus.

Thériaque : le grand retour

Posté le 20/01/2018 par Patrick Boidin

Comment contredire ce que vous avancez, qui pour la lucidité de l’esprit est un vrai bonheur. Entre le développement et la pratique d’une idée mainstream contre laquelle toute objection raisonnée, argumentée se voit qualifiée de ringarde et de dinosaurisation de l’esprit et les constats massifs des effets pervers parfaitement prévisible dès l’origine il se passe généralement 10,20,30 ans. Nous y sommes donc et l’histoire retiens que les promoteurs-bénéficaires des honneurs, de la gloriole immédiate et /ou des dollars qui allaient avec l’idée vénéneuse, coulent en général une retraite paisible honorable/honoré. « Encore raté » disait Beckett, un auteur ironico-comique.
Petits sujets à l’avenir fécond : Psychotropisation et devenir des enfants, Ritaline, Concerta ? Des effets de la nomenclature des « troubles dys » en tous genres ( Dyslexie, graphie, calcule et TED-TDAH ) sur les représentations (parentales, médicales) et de leurs influences sur le suivi médico-éducativo-rééducatifs. Rendez vous en 2050 ?

Thériaque : le grand retour

Posté le 20/01/2018 par Martine Naffrechoux

Merci de le dire et de le redire – surtout en ces temps où aux usa on prend conscience de cette dangereuse dérive. Quand les médecins seront ils formés (par d’autres que les labos pharmaceutiques, bien sûr) à répondre aux plaintes de leurs patients autrement que par une prescription de médicaments – dangereux ?
Il n’y a pas que les anti-douleurs en cause. J’ai souffert moi-même de l’abus de psychotropes sur ordonnance jusqu’à entrer dans des états dissociatifs mais identifiés comme des rechutes (!) et fournissant donc l’occasion de prescrire encore et encore des psychotropes. Je m’en suis sortie par l’abstinence et la reconstruction d’une vie sociale et active, meilleur des remèdes à l’anxiete la plus grande et au vague à l’âme mortifère. Le dit « syndrome de sevrage » qui peut bien être en fait manifestation prolongée d’effets délétères de la médication ? – j’aimerais en lire plus de votre plume.

Curages internes

Posté le 10/01/2018 par Isabelle Gautier

1 Mieux vaux une mauvaise langue qu'une bonne haleine
2 de l'hygiène de génération à l'hygiène numérique, deux siècles d'onanisme nous contemplent
bonne année

Réponse à Luc

Posté le 10/01/2018 par Antoine Depaulis

Merci de votre réponse. Je suis d’accord avec vous concernant la mauvaise utilisation des IPP qui peuvent être d’une grande efficacité sur des périodes brèves, mais que les médecins prescrivent trop facilement de façon chronique pensant qu’ils n’ont aucun effet secondaire (idem pour les pharmaciens). Encore un cas où l’information est mal faite!

Bienvenu sur Echosciences et encore bravo pour vos billets!

Bien cordialement

Réponse à Antoine

Posté le 10/01/2018 par Luc Perino

Merci de votre message que je mettrai sur le forum avec votre autorisation pour faire profiter de votre article
J’avais très vaguement entendu parler de ce problème
J’ai lu attentivement votre article ainsi que les abstracts de la bibliographie jointe (excellente)

Voilà en effet une autre affaire à suivre...

A mon avis, le seul problème des IPP est celui de leur utilisation continue.
Je pense que ce sont d’excellents traitement en cure brève (et indispensables dans certains cas)

Je pense que le RGO a été survendu par les labos pour forcer la prise continue des IPP
Content de vous avoir lu, je me suis inscrit à echoscience Grenoble

Très cordialement

Scénario de scandale

Posté le 10/01/2018 par Antoine Depaulis

Merci pour m’avoir informé de votre blog très intéressant.
J’ai lu en particulier votre billet sur les IPP et je pense que le scandale sanitaire va bien au-delà. En effet, ces médicaments pourraient faciliter le développement de démences en diminuant l’acidité au sein du cerveau, réduisant ainsi l’action de la microglie.

J’ai écrit un article sur ce sujet l’an dernier sur Atout Cerveau: https://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/atout-cerveau/articles/comment-bien-preparer-sa-demence-en-soignant-son-ulcere

Je serai ravi d’avoir votre avis.

Bien cordialement






Le 5 janv. 2018 à 08:53, Luc Perino a écrit :

Une nouvelle humeur médicale : Des dépistages inutiles aux dépistages dangereux : à lire ici

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Cordialement

Luc Perino

Antoine Depaulis, PhD
Directeur de recherche Inserm

Grenoble - Institut des Neurosciences
Inserm U 1216 - Université Grenoble Alpes
Faculté de Médecine- Domaine de la Merci
Chemin Fortuné Ferrini
38700 La Tronche
FRANCE
Tel.: 04 56 52 06 65

https://neurosciences.ujf-grenoble.fr/l-institut/equipes-recherche/equipe-depaulis

Des dépistages inutiles aux dépistages dangereux

Posté le 04/01/2018 par Bour Cécile

Bonjour,
Il y a aussi, concernant le sein, un dossier complet écrit par Autier et Boniol, reprenant tous les aspects de ce fiasco qui n'aurait jamais dû voir le jour.... C'est ici: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959804917313850
et il n'y a pas d'embargo pour sa diffusion, même si la parution est prévue pour février. Très cordialement, C.Bour

Défendons vraiment la thérapie génique et la solidarité

Posté le 30/12/2017 par Marie

L'article paru dans LE MONDE a suscité de fortes ripostes !
Partant du principe que "l'un des fondements de la médecine est de de réparer les injustices de la nature", une prise de position aussi radicale et catégorique(c'est ce que j'ai ressenti), se respecte.
Les réactions, pour certaines,malgré tout, un peu trop agressives, se respectent. Elles reflètent le "touche pas aux sentiments et à l'affection que j'ai pour les Miens".(C'est ce que j'ai ressenti)
La recherche ! Qu'elle soit ciblée sur les enfants immunodéficients ou sur un Alzheimer de 60 ans vise à améliorer les conditions de vie et la pérennisation de l'espèce humaine.
La protection sociale va devoir subir une révolution comme tant d'autres domaines. Autre époque, autres soins, autre prise en charge. Restera à s'entendre sur les priorités !.......
Belle et fondamentale réflexion :" Quel est le coût d'une vie, quel est le coût de la survie ?"
L'article bouscule les neurones et atteint l'affect .
Quoi qu'il en soit, ..suite à la lecture de tous vos articles, nous mourrons moins bêtes mais nous mourrons quand même !
Bonne Année 2018 !

Hypertension artérielle

Posté le 28/12/2017 par dekeyzerfrederic

je ne penses pas que des médicaments pour combattre l'hypertention ,soient la bonne solution,peu de sel diminué les portions de fromages,les viandes,les charcuteries ,le sucre,etc pratiqué un sport ,sont une solution + adaptée,j'ai deux stents,infarctus il y a deux ans ,,j'ai mis tout les médocs a la poubelle ,c'est mon choix,important pas de tabac ,max deux verres de vin par jour ,pas de surcharge pondéralle

Défendons vraiment la thérapie génique et la solidarité

Posté le 23/12/2017 par Martine

Votre inquiétude est largement déjà justifiée dans tous les domaines de la santé (et du paramédical).
A l'heure ou il va être mise en place l'hospitalisation juste 2/3 h avant et après opération... Bonjour les dégâts sanitaires, poste opératoire (maladies nocosomiales, les inflammations cicatricielles, etc ) et chouette pour les niches commerciales pour l'hôtellerie et autres prestations complémentaires et inévitables.
Maintenant ; De faire des patients de bonnes vaches à lait, nous aurons le grand honneur de service de pièces détachées pour ceux qui ont les moyens ainsi que d'être tout à la Foix de founisseirs et de clients. Ce cerna un nouveau circuit fefermépour les hommes d'affaires.

Réponse à Claude

Posté le 23/12/2017 par Luc Perino

Merci à Fred et Claude de leurs remarques.
Il faut d'abord préciser qu'entre un cancer infra-clinique dépisté et un cancer invasif, il y a de multiples intermédiaires. Ce sont précisément ces formes pour lesquelles les traitements ont beaucoup progressé.
Par ailleurs, lorsque l'on parle de dépistage organisé, on ne se base que sur des données épidémiologiques, parce que l'on est et que l'on sera toujours incapable de dire si ce dépistage a nui à Mme X et qu'il a profité à Mme Y.
Ce que l'on sait c'est qu'il profite a environ une femme sur mille. Ce que l'on ne savait pas et que l'on démontre de plus en plus, c'est qu'il nuit à des dizaines de femmes sur mille. Le rapport bénéfice/risque de ce dépistage généralisé apparaît donc de plus en plus négatif, et il est probable qu'il sera abandonné dans une dizaine d'années.
Vous pouvez faire confiance à votre médecin, mais c'est vous seuls qui devez décider, à condition de connaître les chiffres exacts des bénéfices et des risques. Ce qui était rarement le cas auparavant et qui est plus souvent le cas aujourd'hui.
On peut simplifier ainsi : OUI, le cancer du sein est un véritable drame de santé publique; NON, le dépistage organisé n'est pas la solution.
Cordialement

La controverse sur la mammographie de dépistage s'amplifie

Posté le 22/12/2017 par Claude

Merci à Fred de nous faire partager ces publications scientifiques.
Elles ne font qu'alimenter et confirmer votre position, Dr Perino, en ce qui concerne le surtraitement et le surdignostic de certaines pathologies, il me semble.
Mais pour nous, femmes,elles ne font qu'alimenter et accroître notre angoisse.
Permettez-moi de vous demander votre point de vue,ne faudra-t-il prendre en compte que le cancer invasif ?
Ok! nous devrons faire confiance à notre médecin!
Merci pour vos articles tellement informatifs, abordables et qui,bien souvent nous rassurent .

La controverse sur la mammographie de dépistage s'amplifie

Posté le 22/12/2017 par Fred

Deux nouvelles publications scientifiques alimentent la controverse sur la mammographie de dépistage du cancer du sein. Le surdiagnostic et le surtraitement pourraient concerner la moitié des cancers dépistés.
https://www.franceinter.fr/emissions/sante-polemique/sante-polemique-14-decembre-2017

Réponse à Maxime

Posté le 17/12/2017 par Luc Perino

Maxime,
Il importe de préciser que je n'ai aucune opposition à l'utilisation des IPP qui sont d'excellents médicaments. Mais leur utilisation non discriminatoire et de façon continue présente très certainement un rapport bénéfices/risques négatif. Il existe certainement des cas pathologiques négatifs comme ceux que vos évoquez et dont la disparition n'est pas due qu'aux IPP, mais à l'amélioration de notre expertise clinique.
Le sujet est entièrement là précisément : il ne faut pas donner à tous les patients un traitement continu et aveugle au seul prétexte qu'il existe très rarement quelques cas dramatiques.
C'est là notre devoir de clinicien - Si nous ne souhaitons plus assumer cette responsabilité clinique et si nous ne voulons plus continuer à aiguiser notre art discriminatoire, alors cette discussion devient vaine, car ce sont des robots qui agiront à notre place.
Dans tous les cas, il convient de conserver la cordialité des échanges, et d'éviter les jugements hâtifs.
Bien à vous

Scénario de scandale

Posté le 17/12/2017 par Maxime

C’est vrai que l’antrectomie ou la vagotomie hyperselective c’etait Tellement mieux. Sans oublier l’adenocarcinome sur œsophage de Barett lié à un reflux acide bel et bien chronique.
Bref on a coutume de dire que quand on ne sait pas, on ne dit rien

Scénario de scandale

Posté le 15/12/2017 par Hélène Altherr

Bonsoir,
merci une fois de plus de rappeler certaines dérives.
Pour information, un petit voisin ,18 mois lorsque j'ai fait sa connaissance, était traité depuis ses 3 mois par des doses d'IPP toujours croissantes.
J'ai proposé aux parents de stopper le lait infantile de vache, d'effectuer une rotation entre les autres laits disponibles, et d'ajouter des purées de banane, aloe vera et sérum de Quinton (qui se rappelle qu'il était inscrit au Vidal jusque dans les années 70???). Résultat: arrêt des IPP au bout de 10 jours. Il en a donc mangé 15 mois de trop...

HA , pharmacienne

réponse à P.E. Mortier

Posté le 14/12/2017 par Luc Perino

Je n'ai rien contre les IPP
seulement contre leur utilisation à vie
La différence est importante et mérite d'être soulignée

Scénario de scandale

Posté le 13/12/2017 par Dr P E Mortier

Avec le bismuth ( pylera ) plus de résistance à H Pylori

Avec les IPP la part des gastrectomies d'hémostase est passé de 30% des chirurgies en urgences en 1970 juste derrière l'appendicite à moins de 1% aujourd'hui

Comment peut on écrire de telle conneries?!!!

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 11/12/2017 par Marie

Le forum...envahi de voix féminines !
Mais..comment ne pas réagir, en signe de merci, à un billet aussi doux, aussi vrai et pertinent, aussi respectueux !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 08/12/2017 par Laurent vercoustre

Merci Luc de nous rappeler cette triste vérité, nous créons nos propres maladies pour vendre des médicaments, je disais à peu près la même chose à propos de la dépression: http://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2017/11/10/le-grand-marche-de-la-depression/
Quand nous parlerez-vos du mythe du cholestérol pour faire vendre ces cochonneries de statines !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 07/12/2017 par Cécile

Bravo et merci Monsieur, tant pour la forme remarquablement bien écrite, que pour le fond... Vous mériteriez d'être une femme !!!

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 06/12/2017 par Françoise

j’apprécie beaucoup votre im-pertinence.
cordialement,

Alternatives aux antibiotiques : où en est la recherche ?

Posté le 05/12/2017 par Martine

Grand merci pour votre site

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Alexia

Un bel article
Tout parait si simple avec vous

Réponse à Michèle

Posté le 05/12/2017 par Luc Perino

C'est corrigé (merci)
PS : mais lorsque Barbara chante l'amour, je me sens concerné aussi !
cordialement

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Michèle

Votre excellent article parle donc des femmes, "de nos compagnes ..." dites-vous.
Je vous lis et mon compagnon est un homme : je suis donc un peu perdue (et même pas en période prémenstruelle ;-) ) et n'ose penser que vous imaginez que vos lecteurs ne puissent être que des hommes?

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Dr François-Marie Michaut

Cher correspondant,
Excellente idée que de dénoncer toutes ces maladies mercantiligènes !
Le corps médical est bien trop passif, alors que cela concourt à un état d’esprit hautement destructeur. Une hypochondrie généralisée. Il est vrai que la façon actuelle de pratiquer a tout intérêt à ce qu’il en soit ainsi. Nous n’avons pas le nez propre nous non plus.
Continuez à porter haut les armes de Don Quichotte, ce faux fou ridicule pour les esprits idiots, le seul sage qui tienne la route depuis 1605 !
Amitiés

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 05/12/2017 par Aurélie

Ahah excellent !!! J'approuve cette humeur à 200 % !

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 04/12/2017 par Hélène Altherr

Excellent! Un grand merci pour vos billets.

Saluons également le travail extraordinaire de professionnels de santé, qui œuvrent pour (re)donner aux femmes les clés pour se réapproprier leur corps.
Je connais ainsi une formatrice en physiologie féminine. Partout en France (et je crois en Europe), elle forme depuis plus de 10 ans le grand public et les professionnels à la connaissance des événements féminins : contraceptions alternatives (notamment la symptothermie moderne), conception naturelle, préparation à l’accouchement physiologique, utilisation des positions d’accouchement («thérapeutiques posturales ») pendant la naissance, allaitement et préparation à une ménopause harmonieuse.

Sa philosophie :
" Réenclencher la passation des connaissances
La médicalisation des grands événements féminins a progressivement
instauré une distance puis une méconnaissance entre les femmes et leur corps.
Comprendre les processus de l’organisme permet à chacune d’avoir confiance en ses capacités. Un premier pas vers une meilleure estime de soi.
Chaque femme a alors les ressources pour aborder les grands événements physiologiques de sa vie avec dignité."

Pour joindre Claire Michelin: contact@intimitesdefemme.fr

Continuez à nous régaler!
HA, pharmacienne

Lointaines origines des humeurs féminines

Posté le 04/12/2017 par Dr Federmann Georges Yoram

Notre Mer

Notre Mer qui es si bleue

Que ton Nom soit partagé

Que ton horizon nous fasse renaître

Que ta volonté et ta miséricorde nous acceptent

Offre-nous aujourd'hui notre Triton de ce jour

Comme une trompette de la renommée

Et non plus comme un cercueil

Pardonne-nous nos défaites et nos deuils

Comme nous pardonnerons, un jour, à nos bourreaux

Et ne nous soumets pas aux quotas

Mais délivre l' Europe de ses peurs et de ses carcans

Georges Yoram Federmann
Strasbourg
20 mai 2015

Les spécialistes de la prévalence

Posté le 02/12/2017 par Dr Gautier

ça me plait!
marre des médecins qui se veulent oracles et Pythie

Pourquoi sommes-nous si aptes à échapper au cancer ?

Posté le 22/11/2017 par LACAZE Jacques

Le concept de "répression tumorale" me semble très suspect. Il me semble en particulier dans l'optique d'une vision évolutionniste que la notion de compétition cellulaire, en particulier entre cellules "saine" (je place des guillemets pour marquer une faiblesse de ce concept. Il faut bien préciser de quoi il s'agit, mais provisoirement il marche et est parlant). Je pense que la conception de compétition cellulaires, entre cellules normales (non mutées) et certaines cellules anormales (mutée, avec une mutation portant sur la division cellulaire, qui, au lieu de permettre le remplacement unité par unité des cellules qui finissent leur vie ou meurent de causes diverses) pourrait constituer une voie d'une grande fécondité.

Drogues

Posté le 06/11/2017 par Fabienne Thibault

Je me sens concernée par beaucoup de vos articles, moi, petite infirmière Education Nationale, perdue au fin fond du sud de l'Indre, naviguant entre désert médical et misère sociale, seule à devoir prendre une décision pour les élèves (en lycée avec internat) armée de mon paracétamol et de mon thermomètre et seule à savoir si je vais réussir à convaincre les médecins régulateurs du 15 que le cas pour lequel ils entendent ma jolie voix vaut le détour........alors, le flair infirmier n'est pas mal non plus..........les drogues, mes élèves aussi sont concernés...en fait, je devrais écrire un livre sur ces enfants qui sont encore debout où bien des adultes auraient baissés depuis longtemps.

Hypertension des personnes âgées

Posté le 06/11/2017 par ANNETTE LEXA

"Le nombre de patients hypertendus approche le milliard malgré l’abondance des traitements, ce fléau s’aggrave " : Je ne comprend pas bien la corrélation. Ce qu'il faudrait savoir c'est si les Accidents Cardio Vasculaires sont moindres chez les Hypertendus sous traitement que dans la population générale à âge égal. S'il y a de plus en plus d'hyper tendus dans le monde, c'est juste peut être parce qu'on les détecte plus dans certains pays émergents où l'accès aux soins est meilleur. Et on devrait aussi faire une balance bénéfice risque du traitement car en voulant éviter un ACV coûteux au système de santé ( sauf infarctus fatal immédiatement) on provoque des chutes graves, etc. , le bilan en terme de coût socioéconomique est sans doute nul ou négatif. Avant de traiter d'emblée, ne devrait-pn pas déjà essayer de modifier les modes de vie de la personne (marche, régime alimentaire, perdre du poids, techniques de relaxation , de gestion du stress...) et refaire ensuite un point et ne traiter les patients que quand on a tout essayer. (Petite précision, je ne suis pas médecin mais toxicologue)

Réponse à Bretann

Posté le 06/11/2017 par Luc Perino

Cher confrère,
Merci pour votre humour,
il est important pour moi et m'aide à continuer
Amicalement

Hypertension des personnes âgées

Posté le 05/11/2017 par Bretann

Mais, mais, mais !
Vous vous attaquez à l'un des pieds du trépied !
Antihypertension, statine et antithrombotique chez le vieillard !
Comment osez-vous ?
Et comment ? Le fait que ledit vieillard soit parvenu à 90 ans avec 3 tonnes de cholestérol, une HTA , ne serait pas la preuve qu'il faut réduitre ces anomalies ???
M'enfin ! (Je viens de découvrir Gaston Lagaffe)

Enseigner le flair médical

Posté le 05/11/2017 par Dr A.M. psychiatre

Merci de ce bel article. Il est vrai que chez les psys, le flair c’est aussi un peu… transfert et contre-transfert.
Transflair ?

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par François-Marie Michaut

Proposition pratique et ludique.
Emmener sur la plage quelques étudiants, juste pour les contraindre à constater que, juste en regardant les gens, il est possible de poser pas mal de diagnostics probables.
La plongée d'emblée dans les examens de laboratoire, les multiples imageries et autres procédures systématiques à l'hôpital rend simplement impossible toute réflexion clinique hors machineries.
Les enseignants eux-mêmes n'ont jamais su, ni voulu le faire. Pas facile alors d'aller trainer à la plage, même pour reluquer les beautés...

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par P.H.

J'ai 70 ans passés et j'ai fait une carrière de gynécologue
Quand j'eu l'honneur d'être externe dans le service de di Mattéo , le patron interdisait que l'on donne le résultat des examens complémentaires ( On ne parlait pas encore de 'bilan' ) avant d'avoir fait un examen clinique complet et d'en avoir coché le résultat sur la feuille d'observation

Bien à vous.

Enseigner le flair médical

Posté le 04/11/2017 par Mikael Rabaeus

Entièrement d'accord avec vous. Le problème est dans l'enseignement et ce problème a augmenté car on l'a négligé depuis quelques décennies. Je me rappelle encore mon prof de pédiatrie qui nous enseignait au lit du malade que "quand une mère vous dit que son enfant est malade, jusqu'à avoir réellement prouvé le contraire, elle a raison".
Je suis frappé comme beaucoup de mes confrères jeunes n'osent plus faire confiance à leur instinct, ni même l'écouter. Car l'instinct est en effet ce qui nous distingue des robots. Mais on nous dira que ce n'est qu'une question de programmation...
MR

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 30/10/2017 par Claude

Un article plus que clair et convainquant !
Pointer du doigt le prix plus qu'abusif des audioprothèses et des lunettes est déjà une bonne chose.Par contre prôner le remboursement par la sécu, ok ! pour être populaire mais nul puisque c'est nous qui paieront par diverses augmentations.
Le problème se situe bien au niveau des marchands de santé qui profitent du système qu"aucune règle ou loi n'arrivera à grignoter sous peine de menaces
Leurs services sont fortement rémunérés ! Qu'ils reconnaissent au moins que leur niveau de vie est payé par la sécurité sociale !

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 24/10/2017 par Luis Godinho

Bonjour,
Contrairement à ce qui est affirmé dans l'article, l'administration a étudié le domaine de l'audioprothèse puisque l'Autorité de la concurrence lui a consacré une enquête sectorielle en 2016.
Leurs constats :
« Concernant la formation du prix d'une audioprothèse, l'instruction montre que 66 % de la valeur est créée par les audioprothésistes. Cette part importante s'explique par le fait que les audioprothésistes ne sont pas seulement distributeurs de biens mais aussi prestataires de services de santé. Leur activité n'est pas comparable à celle d'un commerçant qui achète des produits pour les revendre en réalisant une marge. Elle s'apparente davantage, pour la part relative aux prestations associées à la vente de l'appareil, à celle d'un infirmier ou d'un masseur-kinésithérapeute, en fournissant des services de soins du patient sur une longue durée. Le prix d'une audioprothèse reflète ainsi à la fois la valeur de l'appareil et celle du temps passé pour les prestations associées, 12 à 15 heures en moyenne s'étalant sur 5 à 6 ans. »
Source : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/doc/doc_consultation_audioprotheses_juill16.pdf

Drogues : addiction et sevrage

Posté le 24/10/2017 par Claude Robin

Bonjour,

Merci pour toutes ces humeurs stimulantes et les pages d'éducation sanitaire !
Pour ce qui est des drogues, je pense utile d'indiquer la nocivité pour le développement foetal, en particulier neurologique, de l'usage d'alcool par la femme enceinte.

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par Pascal

Bonjour
Il m'est arrive (a Vannes dans le Morbihan) il y a deux ou trois ans de devoir faire changer une plaquette d'appui de mes lunettes. Je rentre chez un opticien et lui demande si il peut le faire et pour combien.
Évidemment c’était gratuit et je lui dis que je préférerais payer les réparations un juste prix et que les lunettes neuves soient moins chères. Il m'a immédiatement rendu mes lunettes et m'a dit m'a dit que dans ces conditions il ne me servirai pas.

Je suis donc allé chez un autre et redis la même chose avec une formulation un peu édulcorée. La on m'a dit que si je tenais a payer je pouvais toujours leur acheter des chocolats. Mais ils ont fait le travail sans se fâcher.
Tout ceci bien entendu sous les regards gênés de mes enfants et désapprobateur de ma conjointe.

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par François-Marie Michaut

Fort bien vu...
À rapprocher de la mention "dispositif médical" si largement utilisé comme argument publicitaire majeur auprès du public pour lui vendre à prix d'or des babioles sans intérêt.
Et la pub télé pour des produits pharmaceutiques dans la seule mesure de n'être pas/plus remboursés par la sécurité sociale,
cela ne choque personne ? Nous sommes tellement conditionnés à demeurer des consommateurs ?

Les croisés de la démagogie sanitaire

Posté le 23/10/2017 par Paoli Claude Marie

Bravo !
Serez-vous lu et surtout entendu dans ce désert ?
Signé : une pédiatre retraitée portant des lunettes et pas encore de prothèses auditives, ce qui ne saurait arriver sachant mes antécédents d’exposition professionnelle au bruit !!!

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― Cité par Richard Dawkins

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